ayant confessé l'Orthodoxie dans les actuels pays francophones (Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse) ainsi que dans le Val d'Aoste - à l'époque de l'ancien Patriarcat Orthodoxe de Rome GARDE LA PLENITUDE DE TON ÉGLISE, SANCTIFIE CEUX QUI AIMENT LA BEAUTE DE TA MAISON ET GLORIFIE-LES EN RETOUR PAR TA DIVINE PUISSANCE. NE NOUS ABANDONNE PAS, NOUS QUI ESPERONS EN TOI. DONNE LA PAIX AU MONDE, A TES ÉGLISES, AUX PRETRES ET A TOUT TON PEUPLE. CAR TOUTE GRACE ET TOUT DON PARFAIT VIENNENT D'EN HAUT ET PROCEDENT DE TOI, PERE DES LUMIERES. ET NOUS TE RENDONS GRACE ET NOUS T'ADORONS, PERE FILS ET SAINT ESPRIT, MAINTENANT ET TOUJOURS ET DANS LES SIECLES DES SIECLES. AMEN 21 mars - St Jacques le Studite - St Thomas, Patriarche de Constantinople St ÉLIE : originaire du VALAIS, il vécut en solitude au PIEMONT, sur un îlot d'ORTA SAN GIULIO dans la province de NOVARA (+ 457) Saint ÉPIPHANE : Évêque de NANTES (+ 527) Ste ESTELLE (ESTELO, OSTARA, STERENN) : martyre en PROVENCE (IVème s.) St LUPICIN : frère de saint ROMAIN, il partagea avec lui l'higouménat du monastère de CONDAT (qui prit ensuite le nom de ST-CLAUDE) et fonda le monastère de LAUCONNE, dans le JURA ; un village proche de ST-CLAUDE a pris son nom (+ 480) - cf. leurs deux notices complètes au 28 février, jour de leur fête principale Saint PANDIN : ermite en BRETAGNE (VIIème s.). Saint OUERGON : ermite en BRETAGNE (VIIème s.). St RIVAIN (RIWAL, RIVOAL) : ermite et fondateur de paroisse dans le TREGOR en BRETAGNE ; un village des MONTS D'ARREE a pris son nom (VIème s.) 22 mars - St Basile d'Ancyre - St Paul, premier Évêque de Narbonne St APHRODISE : premier Évêque de BEZIERS en LANGUEDOC (IIème-IIIème s.) St AVIT : Wisigoth, il prit part à la bataille de Vouillé dans l'armée d'Alaric ; les Franks de Clovis le firent prisonnier et l'emmenèrent à Paris, puis à sa libération il se fit moine dans le POITOU ; par la suite il devint ermite et vécut en solitude à MAUROY et à RUFFEC en PERIGORD ; dix villages portent encore son nom dans l'Ouest comme en Aquitaine : près de Chalais, de Villeneuve-sur-Lot, de Ste-Foy-la-Grande, de Lectoure, d'Aubusson, de Bergerac et de Mont-de-Marsan (+ 518) St CAMÉLIEN : Évêque de TROYES en CHAMPAGNE (+ 520, 526 ou 536) - Autre célébration le 28 juillet St DIOGÈNE : Grec d'origine, il fut envoyé en Gaule par le Patriarche orthodoxe de Rome saint SIRICE (+ 399) ; consacré Évêque par saint NICAISE DE REIMS (cf. le 14 décembre), il évangélisa l'ARTOIS - mais un jour qu'il priait dans son église d'ARRAS, des Vandales l'égorgèrent (+ 390) Ste HERLINDE (cf. notice le 12 octobre) et sa sœur Ste RELINDE (cf. notice le 6 février) : elles furent toutes deux moniales à MAESEYCK en FLANDRE (VIIIème s.) St PAUL DE NARBONNE : selon saint GREGOIRE DE TOURS, il faisait partie des sept Évêques qui furent consacrés à Rome avant d'être envoyés pour évangéliser les GAULES au IIIème siècle ; il parcourut dans ce but une grande partie de la NARBONNAISE, vaste région qui s'étendait du lac Léman aux confins de l'Aquitaine, et couvrait la PROVENCE où il aurait été l'ami et le compagnon d'évangélisation de saint RUF D'AVIGNON ( cf. le 12 novembre) ; son inlassable prédication opéra des conversions innombrables ; d'abord Évêque de BEZIERS, il fut ensuite sollicité par les chrétiens de NARBONNE, capitale et métropole du LANGUEDOC, qui désiraient fonder une Église et qu'il en devienne l'Évêque ; avant d'accepter sa nouvelle charge de Métropolite, il consacra APHRODISE (ci-dessus) pour lui succéder à BEZIERS ; quand il entra dans son repos, on l'ensevelit dans la banlieue de sa Métropole, de l'autre côté de l'Aude, là où s'élève aujourd'hui la basilique qui porte son nom ; son corps fut presque entièrement brûlé en 1789 par les Révolutionnaires (+ vers 250) - cf. St PAUL-SERGE ci-après St PAULENAN : moine à QUIMPERLE en FINISTERE de Bretagne (VIème - VIIème s.) St PAUL-SERGE : certains hagiographes en ont fait le premier Évêque Métropolitain de NARBONNE en LANGUEDOC ; ils l'ont probablement confondu avec le proconsul romain de CHYPRE Sergius Paulus qui avait ajouté à son nom celui de saint PAUL, qui l'avait converti ; PAUL-SERGE serait ensuite venu évangéliser la Narbonnaise en passant par l'Espagne, ce qui avancerait la création de l'Évêché de Narbonne d'un bon siecle... (IIème s.) cf. St PAUL DE NARBONNE ci-dessus 23 mars - St hiéromartyr Nicon de Taormine et ses 199 disciples martyrs : St EUSÈBE : il fut pendant trente-huit ans Évêque de ST PAUL-TROIS-CHATEAUX dans le TRICASTIN, et souscrivit au quatrième Concile de Paris ; il était considéré par ses contemporains comme l'image parfaite du bon pasteur, et son amour des pauvres était célèbre (+ 600) St PÉAUX : ermite, cet Irlandais vint vivre en solitude à HENNEBONT en MORBIHAN de Bretagne (VIème s.) St REVERT : ermite près de RENNES en BRETAGNE (VIème s.) 24 mars - St Parthenios de Constantinople, pendu par les Musulmans le "Samedi de Lazare" (+ 1657) Ste HILDELIDE (HILDELITH, HILDELITE) : princesse dans l'Angleterre du VIIème s., elle fut obligée de traverser la Manche pour entrer au monastère de CHELLES (ou à celui de FAREMOUTIERS-EN-BRIE ?) car il n'en existait pas pour les moniales sur son île ; saint ERCONWALD DE LONDRES l'appela ensuite au monastère de BARKING dont une aide généreuse du roi d'Angleterre venait de permettre la fondation ; réputée pour sa sagesse et sa grande culture, HILDELIDE succéda plus tard à sainte ETHELBURGE, sœur de saint ERCONWALD et première higoumène de ce monastère grand-briton (+ 712 ou 720) Ste KRISTELL (CHRISTINE) : cousine de saint HERVÉ, l'aveugle de naissance (cf. le 17 juin), elle embrassa elle aussi la vie monacale en BRETAGNE (VIème - VIIème s.) St REVERT : ermite en BRETAGNE à ROZ SUR COUESNON, près des polders du MONT-ST-MICHEL au Pays Gallo (VIème s.) 25 mars - Annonciation - St Patriarche Tikhon de Moscou (+1925) - St Justin Popovitch (+1979) St BARONCE (BARONTIUS) : devenu veuf après quelques années de mariage, ce petit seigneur berrichon entra au monastère de LONREY près de BOURGES (ou dans celui de ST-CYRAN non loin de Nevers ?) ; à la suite d'une vision, il quitta son monastère et son pays et pérégrina jusqu'à la lointaine TOSCANE ; arrivé près de PISTOIA, il s'y fixa pour vivre son ascèse dans la solitude, non loin d'un autre ermite, saint DÉSIRÉ (DIDIER, DIZIER) ; quoique cachée aux yeux du monde, leur sainteté suscita de nombreux émules qui vinrent peu à peu se regrouper autour d'eux (+ 725) St CESSATEUR (CESSADRE, CÉZADRE) : Évêque de LIMOGES en LIMOUSIN, il était réputé pour sa grande générosité envers les malheureux, et déploya une activité intense au service de son Église (+ vers 732) - Autre célébration le 15 novembre St ERMELAND (HERMELAND, HERBLAIN, HERBLAND, ERBLON) : né au sein d'une famille noble de NOYON en PICARDIE, il fut élevé à la cour du roi Clotaire III, puis entra au monastère de FONTENELLE (ST-WANDRILLE) ; il fut ordonné prêtre et envoyé avec douze autres moines fonder un nouveau monastère dans l'île d'AINDRE (dans l'estuaire de la Loire, cette île a été engloutie depuis) ; à quelques kilomètres de là, c'est la localité de ST-HERBLAIN qui conserve sa mémoire (+ 718 ou 720) St HERBLAIN : voir saint ERMELAND, ci-dessus St HUMBERT : jeune héritier de famille noble de MEZIERES-SUR-OISE, près de St-Quentin, et fils de saint ÉVRARD, il fut dirigé vers le monastère de LAON avec l'intention de lui procurer plus tard un évêché d'avenir ; de retour dans ses domaines, pour y régler quelques questions d'héritage à la mort de ses parents, il y trouva de nombreux esclaves de l'un et l'autre sexe, des lits moelleux et une table excellente, des distractions et des chasses à courre qui lui retirèrent tout goût pour la vie ascétique ; mais son ami saint AMAND (cf. le 6 juin) se décida à l'arracher à cette vie de mollesse et vint l'y chercher pour l'emmener en pèlerinage à Rome sur le tombeau des Apôtres ; il le ramena à l'esprit de pénitence et de ferveur pendant ce long et pénible voyage dont il revint transformé ; dans l'impossibilité de retourner à son monastère, HUMBERT fut admis dans celui de MAROILLES dans l'AVESNOIS, dont l'extrême dénuement allait être sauvé par son arrivée ; il y passa la fin de sa vie dans la pénitence et la pauvreté, et dans une prière bienheureuse (+ 682) St MORDIERN : fondateur de la paroisse de PLOMODIERN en CORNOUAILLES de Bretagne (VIème s.) 26 mars - Synaxe de l'Archange Gabriel - Les 26 martyrs Goths de Crimée St BERCAIRE : higoumène du monastère de HAUTVILLERS près d'Épernay en CHAMPAGNE, il mourut martyr (+ 685) St BERTILLON (BERTILON) : higoumène du monastère ST-BENIGNE de DIJON, il le relevait avec ses moines des ruines causées par les barons de Charles Martel quand les Vikings s'abattirent sur eux, les massacrèrent au pied de l'autel et mirent le monastère à sac (+ 878 ou 888) St FÉLIX DE TREVES : il fut sacré Évêque de TREVES ( TRIER, en RHENANIE) en 386 par saint MARTIN DE TOURS qui était son ami ; mais si cette consécration était bien valide, elle avait néanmoins été faite avec l'accord d'un empereur usurpateur : saint AMBROISE de Milan et le Patriarcat romain en discutèrent donc la légalité ; par souci de pacification, saint FELIX préféra abdiquer plutôt que d'être la cause d'une querelle, fut-elle simplement juridique ; ses contemporains dont saint SULPICE-SEVERE firent l'éloge de ses vertus (+ 400) St GURVAL (GWAL) : Évêque de ST MALO en BRETAGNE (+ 623) - Autre célébration le 6 juin. St JOVIN : martyr à BAYEUX en NORMANDIE (IIIème s.) St SICAIRE (SICARD) : Évêque métropolitain de LYON (+ vers 433 ou 435) 27 mars - Ste Matrone de Thessalonique - Prophète Ananie - St Jean de Nicopolis St DOMINIQUE : Évêque d'ARRAS et CAMBRAIS en ARTOIS (+ vers 545) St LANGUY : ermite à PLOUGASTEL-DAOULAS en Finistère de BRETAGNE (VIème s.) St RUPERT (ROBERT) : né en Gaule, il devint Évêque de WORMS sur le Rhin et s'attacha à répandre la foi orthodoxe dans tout le sud du pays, commençant par REGENSBURG et suivant le cours du Danube ; le duc de Bavière lui fit don de la ville ancienne de IUVAVUM, qui était ruinée ; RUPERT la rebâtit et lui donna son nom actuel de SALZBURG, y fondant un double monastère : ST PIERRE pour les hommes et le NONNBERG pour les moniales, dont sa sœur Ermentrude était l'higoumène ; il est vénéré comme premier Archevêque de SALZBURG et illuminateur de la BAVIERE et de l'AUTRICHE (+ 717 ou 718) St ROMULE (ROMULUS) : higoumène du monastère de SAINT-BAUDILE près de NIMES, il parvint à sauver ses moines par la fuite devant l'invasion du sud de la France par les Sarrasins en 720 ; ils arrivèrent dans le NIVERNAIS, où saint ROMULE est honoré, et fondèrent leur nouveau monastère dans les ruines de celui de SAISSY-LES-BOIS (+ 730) St VÉDULPHE : Évêque d'ARRAS et CAMBRAI en Artois et successeur de saint DOMINIQUE, ci-dessus (+ vers 580) 28 mars - St Hilarion le Nouveau - St Hésychius de Jérusalem - St Boian de Bulgarie St CARNÉ : originaire d'Irlande, il devint Évêque, probablement itinérant ; une localité des COTES D'ARMOR s'est mise sous son patronage, près de DINAN, et possède une belle statue ancienne du saint Évêque (+ 530) SAINT EUMÈRE (ÉVMÈRE) : il fut Évêque de Nantes ; nous n'en connaissons que le nom sur une liste épiscopale (+ 527) St GONTRAN (GONTRAM, GUNTHRAMMUS) : il était le petit-fils de Clovis et de sainte CLOTILDE; fils de Clotaire Ier, roi des Franks de Bourgogne, chrétien et sincèrement attaché à la foi orthodoxe, il n'en vécut pas moins en une époque de dérèglements et de férocités telles que sa propre protégée, la reine Frédégonde, fit assassiner sa sœur, son beau-frère, son mari (et jusqu'à l'Évêque saint PRÉTEXTAT), tandis que Clotaire II faisait périr la reine d'Austrasie Brunehaut en l'attachant à un cheval au galop ; lui-même, tout en étant considéré comme un des meilleurs rois de la lignée mérovingienne, vivait dans de grands désordres, et avait sur la conscience quelques sérieux méfaits ; il fut enfin frappé de remord, son cœur s'ouvrit au repentir et à partir de ce jour il pleura ses péchés pendant le reste de sa vie, rachetant ces crimes par une réelle ascèse accompagnée de si grandes libéralités envers les pauvres qu'ils le surnommèrent "le bon roi GONTRAN" et que la légende lui attribua bientôt la découverte de fabuleux trésors, seuls capables aux yeux du populaire d'expliquer une générosité si inhabituelle ; son royaume couvrait les régions françaises actuelles de Bourgogne, Franche-Comté, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec en plus l'Orléanais, la Suisse actuelle (moins le Tessin) et enfin le Val-d'Aoste; il est considéré comme l'illuminateur des Alpes, où il fonda le diocèse de St-Jean-de-Maurienne ; il institua la louange perpétuelle en Bourgogne comme au monastère de Saint-Maurice d'Agaune en Valais, qui la pratiquait sur le modèle du monastère des Acémètes de Constantinople ; à la fin de sa vie, il se fit moine au monastère St-MARCEL où il mourut, à côté de CHALON SUR SAONE qui était sa capitale ; nous savons par le témoignage de saint GRÉGOIRE de Tours que Dieu lui avait accordé dès son vivant la grâce de délivrer des possédés ; le peuple unanime le proclama saint et porta son roi pénitent sur les autels (+ 593) Ste GWENDOLINE (GUNDELINDE, GUENDELINDIS) : fille du duc d'ALSACE et nièce de sainte ODILE, elle lui succéda comme higoumène du monastère de NIEDERMÜNSTER (+ 722 ou 750) St JUST (JUSTIN) : Évêque itinérant, apôtre dans le BÉARN (IIème - IIIème s.) St MAGNE : apôtre dans le BÉARN avec saint JUST (IIème - IIIème s.) St PHOTIOS : apôtre dans le BÉARN avec saint JUST (IIème - IIIème s.) St TUTILON (TUTILO) : moine du monastère de ST-GALL en SUISSE, il était adroit de ses mains, éloquent de sa parole, d'une remarquable intelligence, excellent poète, musicien, peintre et ciseleur ; l'empereur Charles le Gros lui-même déplora qu'un si grand artiste soit confiné dans le cloître, mais TUTILON était d'une totale humilité et d'un grand recueillement ; de toute part on faisait appel à lui pour peindre des saintes icônes, et à ST-GALL il formait les enfants à la connaissance du chant liturgique ; on a conservé de lui quelques poèmes et une seule hymne (+ 898 ou 915) St YSICE : apôtre dans le BÉARN avec saint JUST (IIème - IIIème s.) 29 mars - St Marc d'Aréthuse - St Diadoque de Photicée - St Eustaise de Luxeuil St ACHIVE : abbé de SAINT-MAURICE D'AGAUNE dans le VALAIS (+ 525) St AULE : il est vénéré ce même jour avec plusieurs autres Évêques de VIVIERS, en Vivarais dans la vallée du Rhône (voir ci-après) ; saint AULE était particulièrement dédié au rachat des captifs et des esclaves, et supprima entièrement le servage sur les terres de son Église, ce qui était encore rare à cette époque ; les guerriers Franks dévastaient le pays sous le prétexte de combattre les barbares Wisigoths : une terrible peste ravagea le Vivarais en 590, et saint AULE fut l'un des Eveques qui se dévouèrent sans compter pour leur peuple (VIème s.) St EUMAQUE (EUMACHIUS) : autre Évêque de VIVIERS vénéré ce même jour (VIème s.) St EUSTAISE (EUSTASIUS, EUSTACE) : Burgonde de nation, il succéda à saint COLOMBAN (cf. le 23 novembre), dont il était le disciple préféré, comme second higoumène du monastère de LUXEUIL; sous sa direction, le monastère prit une grande expansion ; plus de six cents moines s'y formèrent à la connaissance des Saintes Écritures et à la sainteté, pour la plus grande victoire de l'orthodoxie, qui y puisa des saints aussi éminents que saint GAUBERT, saint ROMARIC, saint AIME - et aussi de très nombreux Évêques missionnaires ; saint EUSTAISE fut en particulier l'apôtre des Burgondes Varasques (+ 625) St FIRMIN (FIRMINUS) : il fut également Évêque de VIVIERS (voir saint AULE ci-dessus) dans le VIVARAIS (VIème s.) St GÉRY (IVÉRY ou JUÉRY, suivant le graphisme utilisé pour les deux premières lettres) : Évêque métropolitain de SENS en BOURGOGNE (+ 711) SAINT GONLAY (GNUNDLEE) : originaire du PAYS DE GALLES, il vint se fixer en BRETAGNE ARMORICAINE ; il était simple paysan et fut considéré comme un modèle d'époux chrétien et de père de famille ; près de la Forêt de Paimpont, la localité de ST-GONLAY s'est mise sous son patronage (+ 500) St LIMIN : martyr à CLERMONT en AUVERGNE (+ vers 264) St LONGIN : autre Évêque de VIVIERS vénéré ce même jour (VIème s.) 30 mars - St Jean Climaque - St Rieul de Senlis - St Sophrone d'Irkoutsk St KIRIO : ermite à TREDREZ en BRETAGNE (VIème-VIIème s.) SAINT MAMERTIN : converti par saint GERMAIN D'AUXERRE (cf. le 31 juillet) il se fit moine et devint higoumène du monastère des STS COME & DAMIEN - à AUXERRE en BOURGOGNE (+ 462) Ste MARIE (SKOBTSOVA) : poétesse et écrivain russe née en 1891 à Riga, ancienne militante socialiste-révolutionnaire de la Révolution de 1917 (à St-Pétersbourg et en Crimée), deux fois mariée et mère de famille, elle se réfugia avec son second mari, ses enfants et sa mère à PARIS en 1923 - après avoir vécu trois ans d'exode avec eux, dans une grande misère, à travers la Géorgie, Istanbul, la Yougoslavie et l'Allemagne en plein chaos ; ayant perdu sa plus jeune fille - et les deux aînés étant devenus indépendants - mère MARIE revêtit la robe monacale en 1932, après avoir obtenu l'accord de son mari et de son Évêque qui prononça leur divorce spirituel ; elle se consacra dès lors au service des miséreux, des malades et des laissés pour compte de l'émigration ; ayant caché des Juifs persécutés sous l'occupation allemande et les ayant aidés à échapper à la déportation, elle sera déportée en représailles en 1943 au camp d'extermination de RAVENSBRÜCK ; son fils saint YOURI SKOBTSOV (cf. le 6 février) fut également déporté en Allemagne, avec saint DIMITRI KLEPININE (cf. le 9 février) ; tous deux moururent dès février 1944 dans le camp de BUCHENWALD-DORA; mère MARIE, épuisée par deux ans de camp, fut tuée dans une chambre à gaz le Vendredi Saint 30 mars 1945 par les hitlériens ; le lendemain, qui était le Samedi du Grand Repos, son cadavre a été détruit par eux dans un four crématoire (+ 1945) - canonisée par le Patriarcat de Constantinople le 16 janvier 2004 St PASTEUR (PASTOR) : il fut Évêque d'ORLÉANS (+ 557) St RIEUL (REGULUS) : selon la tradition, il était Grec originaire d'Argos et aurait été Évêque d'ARLES où existait en effet une importante colonie grecque ; il décida de transmettre sa charge à un Évêque itinérant venu de Rome, Félicissime, et quitta pour toujours la PROVENCE pour partir vers le Nord évangéliser la GAULE BELGIQUE, à l'époque de saint DENYS DE LUTECE (cf. le 9 octobre) et de saint LUCIEN DE BEAUVAIS (cf. le 8 janvier) ; lui-même se fixa à SENLIS dont il fut l'illuminateur et le premier Évêque (+ vers 260) St VÉRON : moine à LAMBECQ-LEZ-HAL près Mons en HAINAUT (IXème s.) Ste VÉRONA : sœur de saint VERON (IXème s.) 31 mars - St Hypatios de Gangres - St Innocent de Moscou, apôtre de la Sibérie et de l'Alaska (+1879) St ALDO : comte d'Ostrevent (cf. le 22 avril, notice de saint ADELBERT), il choisit la vie monacale au monastère que venait de fonder son frère Jean, à HASNON en BELGIQUE ; il en devint ensuite le second higoumène (VIIIème s.) Ste CATULLE : noble matrone de LUTECE (PARIS) qui ensevelit le corps de saint DENIS et de ses compagnons ; ce serait sur le lieu de leur sépulture que se serait élevée ensuite la ville de ST DENIS en FRANCE (IIème/IIIème s.) St DERHEL (ARHEL) : ermite à GUIDEL en MORBIHAN de Bretagne (VIème s.) St DRENO : ermite en TREGOR de BRETAGNE (VIème s.)
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