Sainte Blandine

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LES SAINTS DE NOTRE HERITAGE
ayant confessé l'Orthodoxie dans les actuels pays francophones
(Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse)
ainsi que dans le Val d'Aoste - à l'époque de l'ancien
Patriarcat Orthodoxe de Rome

SEIGNEUR, TOI QUI BENIS CEUX QUI TE BENISSENT ET SANCTIFIES CEUX QUI METTENT LEUR CONFIANCE EN TOI, SAUVE TON PEUPLE ET BENIS TON HERITAGE.
GARDE LA PLENITUDE DE TON ÉGLISE, SANCTIFIE CEUX QUI AIMENT LA BEAUTE DE TA MAISON ET GLORIFIE-LES EN RETOUR PAR TA DIVINE PUISSANCE.
NE NOUS ABANDONNE PAS, NOUS QUI ESPERONS EN TOI.
DONNE LA PAIX AU MONDE, A TES ÉGLISES, AUX PRETRES ET A TOUT TON PEUPLE. CAR TOUTE GRACE ET TOUT DON PARFAIT VIENNENT D'EN HAUT ET PROCEDENT DE TOI, PERE DES LUMIERES.
ET NOUS TE RENDONS GRACE ET NOUS T'ADORONS, PERE FILS ET SAINT ESPRIT, MAINTENANT ET TOUJOURS ET DANS LES SIECLES DES SIECLES.
AMEN

1er avril [14 avril civil]- Ste Marie l'Égyptienne - St Macaire le Confesseur - St Abraham le Bulgare :

St ADRIEN : voir ci après à FRICOR

St ALGON : voir ci après à DALGON

St BERCHOUD (BERCHOND) : Évêque d'AMIENS en PICARDIE (+ avant 627)

Sts CAIDOC ( CAIDOS) et FRICOR (ADRIEN) : Irlandais de nation, ils étaient missionnaires en PICARDIE et prêchèrent le Christ dans les Morins ; leurs reliques sont encore vénérées dans l'église paroissiale de ST-RIQUIER, près d'AMIENS (VIIème s.)

St DALGON (ALGON) : ermite à PLEYBEN en BRETAGNE (VIème-VIIème s.)

St DODOLIN : Évêque de VIENNE en DAUPHINE (VIIème s.)

Ste FLOBERTE ( FLODOBERTE, FLEUDEBERTHE) : moniale au monastère de FAREMOUTIERS (+ 630)

St FRICOR (ADRIEN) : voir ci-dessus la notice de saint CAIDOC (VIIème s.)

St GALONNEK (en breton : "Grand Cœur") : Irlandais de nation, il était ermite à PLOUZEVEL, et devint Évêque de QUIMPER en BRETAGNE (VIème s.)

St INNOCENT : Évêque métropolitain de ROUEN en NORMANDIE (+ 417)

St LANDALÈNE : Évêque de VIENNE en DAUPHINE (VIIème s.)

St LEUCOIN (LEUCONIUS ) : Évêque de TROYES en CHAMPAGNE (+ vers 650)

Ste MARCELLE : bergère à CHAURIAT près de Billom en AUVERGNE (Xème s.)

St VALÉRY : originaire d'AUVERGNE, il devint moine au monastère d'AUTOMNON, puis entra dans celui de ST-GERMAIN-D'AUXERRE où son austérité lui acquit une réputation de grande sainteté ; après s'être mis à l'école de saint COLOMBAN au monastère de LUXEUIL en FRANCHE-COMTE, il se rendit avec WALDOLEN (saint WALDALENE, cf. le 15 mai)à la cour du roi de Neustrie Clotaire qui lui fit don de la terre de LEUCONAY ( LEUCONE) sur la baie de Somme, où il construisit une chapelle et quelques cellules avant d'entreprendre de convertir les habitants de la région ; sur l'emplacement de sa cellule, on construisit ensuite le monastère qui devait porter son nom et autour duquel allait s'élever bientôt la ville de ST-VALERY ; on donna plus tard son nom à deux villes de la région (+ 622) - Il est aussi le saint patron du VIMEU, petit pays de BASSE-PICARDIE - et y est fêté le 12 décembre

2 avril - St Tite le Thaumaturge- St Polycarpe d'Alexandrie - St Nizier de Lyon :

Ste AGNOFLÈDE (AGNEFLETTE, AGNOFLEDA, NOFLETTE): vierge consacrée dans le MAINE, elle devint moniale au MANS dans le monastère fondé par saint LONGIS, ci-après (+ 638)

St DROGON (DROGO) : après avoir vécu dans le monde, il revêtit l'habit monacal et termina sa vie comme humble moine, d'abord au monastère de FLEURY (plus tard, ST-BENOIT-SUR-LOIRE) puis dans celui de BAUME-LES-MESSIEURS (deuxième moitié du Xème s.).

Ste LODEGARIA : higoumène, elle était la sœur de saint URBAIN DE LANGRES, ci-après (fin du IVème s.)

St LONGIS (LONGILIS, LONOCHILE, LÉNOGISIL) : d'abord prêtre, il fonda un monastère au MANS dans le MAINE (+ 653)

St NIZIER (NICET) : ce célèbre thaumaturge était le neveu de saint SERDOT et fut l'oncle de saint GREGOIRE DE TOURS (cf. le 17 novembre); pendant vingt ans (à partir de 553) NIZIER fut Évêque métropolitain de LYON (+ 573) - Ne pas confondre avec saint NICET de Trêves (+ 566, cf. le 5 décembre)

Ste NOFLETTE : voir la notice de sainte AGNOFLÈDE, ci-dessus (+ 638).

St URBAIN DE LANGRES : dès sa plus tendre jeunesse, il avait donné de tels signes de sainteté qu'il fut élu sixième Évêque de LANGRES en BOURGOGNE, en 374 ; il est invoqué contre les orages (+ 390)

3 avril - St Nicétas le Confesseur - St Joseph l'Hymnographe - Ste Fare d'Eboriac :

Ste BURGUNDOFARA : voir ci-après à FARE

St DIÉ (DEODATUS) : moine à LAGNY en BOURGOGNE (VIII ème s.) - Autre célébration le 3 février

Ste FARE (FARA, BURGUNDOFARA) : née en 595 à POINCY près de Meaux, BURGUNDOFARE était la fille d'un noble Burgonde de Neustrie, Hanrik ou Chagnéric, l'un des principaux officiers de la cour du roi d'Austrasie Théodebert II (586-612) ; elle fut la sœur des saints FARON, Évêque de MEAUX, et CAGNOALD (CHAGNOALD, CAGNON, cf. le 6 septembre) ; saint COLOMBAN (cf. le 21 novembre) accepta de la consacrer dès l'âge de dix ans, mais son père, que le saint avait également converti à la foi orthodoxe, prétendit néanmoins la marier : elle tomba gravement malade et fut guérie par saint EUSTAISE (cf. le 29 mars) ; malgré son jeune âge, sainte FARE put de ce fait être admise comme moniale dans le monastère double que saint EUSTAISE fonda sur un domaine de son père, à EBORIAC (BRIGE) près de Coulommiers en Brie, et dont il confia le double higouménat à son frère CAGNOALD ; à 25 ans, elle le remplaça à la tête du monastère de moniales dont elle devint la première higoumène ; encore de son vivant, elle acquit la réputation d'une très grande sainte, convertissant et conseillant de nombreux laïcs, dont son frère FARON qu'elle décida à devenir moine et qui fut plus tard Évêque de MEAUX ; elle passa au sein du Père dans la paix, à l'âge de 62 ans ; EBORIAC fut ensuite renommé FAREMOUTIERS (monastère de FARE) en sa mémoire (+ 657) - Autre célébration le 7 décembre

St IZUNET (IDUNET) : moine de LANDEVENNEC et fondateur de paroisses en BRETAGNE (VIème s.).

St URBICE : Évêque de CLERMONT en AUVERGNE (+ 312)

4 avril - St Georges du Mt Maléon - St Zosime - St Isidore de Séville - St Ambroise de Milan :

St ALMAN : Grand-Briton, il fut Évêque itinérant en ANJOU et au PAYS NANTAIS (VIIème s. ?)

ST AMBROISE DE MILAN : né à TREVES en 340, il était fils d'un des préfets romains de la Gaule; lui-même fut élevé au rang de consul et gouverneur de la LIGURIE et de l'ÉMILIE avant même d'avoir atteint ses trente-cinq ans ; déjà pénétré du bien-fondé de la foi orthodoxe (quoique non encore baptisé) il modérait la rigueur des lois romaines, et gouvernait avec une équité et une mansuétude tout évangéliques ; contraint d'accepter le lourd fardeau de l'épiscopat, il fut baptisé, puis ordonné en quelques jours, et enfin sacré Évêque le 7 décembre 374, et disposa de ses biens en faveur de l'Église et des pauvres ; ayant ainsi " déposé tous les soucis du monde ", il se consacra dès lors à l'étude des textes sacrés, consacrant ses nuits et ses jours à son saint ministère ; très vite, il eut loisir de mettre son immense autorité morale au service de la lutte contre l'arianisme, protégé en ce temps-là par l'impératrice Justine et par son fils, le jeune Valentinien ; sommé de céder son église aux hérétiques (il fut même menacé de mort), AMBROISE résista avec tant de courage et de grandeur que les officiers que l'empereur avait envoyés dans sa cathédrale pour se saisir de lui furent retournés et confessèrent l'Orthodoxie ; saint Ambroise combattit avec tout autant de force le néo-paganisme que prêchait Symmaque ; de même, lorsque Théodose ordonna le massacre de Thessalonique, il fut le seul à oser défendre les droits de l'humanité devant celui qui était alors le maître du monde ; à la nouvelle de cette affreuse exécution, il écrivit à l'empereur une lettre où il manifestait son horreur devant cet attentat sans précédent, ajoutant qu'il n'oserait plus célébrer la Sainte Liturgie en sa présence car, lui fit-il savoir : " Dans la communion d'Ambroise, il n'y a pas d'absolution pour ce que tu as fait " ; l'empereur ayant cru pouvoir se présenter tout de même à l'entrée de la cathédrale dans toute sa pompe, et accompagné de toute sa cour, AMBROISE l'arrêta sur le seuil : lui reprochant sa cruauté et le sang dont il était couvert, il lui demanda si la bouche qui avait ordonné tant de massacres était digne de recevoir le Corps et le Sang très précieux du Christ ; comme Théodose, interloqué, alléguait pour sa défense l'exemple de David, il lui intima de l'imiter surtout dans sa pénitence, puisqu'il l'avait imité dans son crime - et il ne l'admit à la communion qu'après une longue épithimie ; Théodose fit sincèrement retour sur lui-même et par la suite, après avoir rétabli l'unité de l'empire, travailla à détruire les restes du paganisme et recommanda ses deux fils au saint Évêque, sur son lit de mort ; saint AMBROISE fut le premier Évêque occidental à régler les formes du chant sacré, et le rit ambrosien est encore en usage à Milan ; il entra dans le repos du Père un Vendredi Saint, qui tombait le 4 avril cette année-là (+ 397) - Autre célébration (et notice principale) le 7 décembre

St DIÉ (DIEUDONNÉ, DEODATUS) D'ISSOUDUN : anachorète originaire de BOURGES, il embrassa de bonne heure la vie monastique à ISSOUDUN ; il quitta son monastère pour se retirer dans un ermitage, près de CHAMBORD, où il dut construire par la suite un nouveau monastère - pour la fondation duquel le roi Clovis Ier fournit l'argent nécessaire ; son emplacement est occupé aujourd'hui par le village de ST-DIE-EN-BLAISOIS (+ vers 525) - Autre célébration le 24 avril

St GONERY (KONRIX) : ancien druide d'Irlande, fils de sainte LIBOUBANE (ou ELIBOUBANE ?), il fut ermite à BREINGUILLY dans le VANNETAIS, puis à PLOUGRESCANT près de Tréguier en TREGOR de Bretagne (VIème s.) - Peut-être le même que le saint GONERI du 18 juillet ?

St GUIER (GWERIR) : il fut prêtre et ermite en CORNOUAILLES ; l'ayant prié dans l'église qui lui était consacrée, le roi du Wessex, Alfred, obtint miraculeusement d'être guéri

St HILDEBERT (HILDEVERT) : higoumène du monastère ST-PIERRE DE GAND en FLANDRE de Belgique ; vénéré comme martyr, il aurait été martyrisé par des iconoclastes, parce qu'il défendait la vénération des Saintes Icônes, tandis que d'autres le disent simplement tué par un fou furieux (cf. Hamblenne, p. 284) : cette version semble moins probable, mais justifierait le fait qu'on l'invoque lorsqu'on se trouve confronté à une personne prise d'une crise de folie (+ 725 ou 752)

St MÉRIN (MERRYN, MÉLIN) : d'abord higoumène dans un monastère d'Écosse, il vint à LANMERIN en TREGOR de Bretagne où il se fit ermite ; il aurait fondé plusieurs paroisses dans le Finistère et en Morbihan (VIème s.)

5 avril - Ste Théodora & st Didyme - Sts néomartyrs Georges et Panaghiotis :

St HÉGÉSIPPE : martyr à LIEGE, dans le LIEGEOIS (IIIème - IVème s.)

6 avril - St Eutyche de Constantinople - St Grégoire le Sinaïte :

St GENNARD : il vécut longtemps à la cour du roi Clotaire III où il se lia d'amitié avec le futur saint ANSBERT (cf. le 3 février) ; ensemble, ils décidèrent d'entrer au monastère de FONTENELLE (fondée par saint WANDRILLE - cf. le 22 juillet - et qui en prit ensuite le nom), où saint OUEN (cf. le 24 août) décida de leur donner le sacerdoce ; lorsque ANSBERT devint Évêque de ROUEN, il demanda à GENNARD d'être son syncelle et de l'aider dans son ministère pastoral, ce qu'il fit jusqu'à la mort du saint Évêque son ami ; puis il se retira au monastère de FLAY dans le diocèse de BEAUVAIS dont les moines lui demandèrent d'être leur higoumène, jusqu'au temps où il s'endormit à son tour (+ 720)

St NOTKER LE BEGUE (NOTKER " BALBULUS ") : né vers 830 à ELGAU au nord d'Augsburg en BAVIERE (d'autres disent à ZÜRICH), il entra encore enfant au monastère de ST-GALL en SUISSE où il demeura toute sa vie ; Charles le Gros, qui l'admirait, lui proposa plusieurs Évêchés qu'il refusa les uns après les autres ; c'était un excellent musicien (+ 912)

St WINEBAUD (WINEBALD, VINEBAUD) : il était higoumène du monastère de ST-LOUP, à TROYES en CHAMPAGNE (+ 620, 623 ou 650)

7 avril - Sts martyrs Calliope et sa mère Théoclie - St Sabas de Kalymnos :

St CLOTAIRE (CLOTHAIRE) : moine à VITRY en CHAMPAGNE, il était aussi thaumaturge (+ vers 800)

St GIBERT ou GIBARD : il était higoumène du monastère de LUXEUIL en FRANCHE-COMTE de BOURGOGNE au moment où une invasion (peut-être une razzia de Vikings) l'obligea à s'enfuir avec tous ses moines de leur monastère ; mais les Barbares les rattrapèrent à MARTINVELLE dans les VOSGES où ils moururent tous martyrs (+ 888)

St TETELM ET SES COMPAGNONS : ils ont été martyrisés par les Vikings païens près de LUXEUIL, en FRANCHE-COMTE de BOURGOGNE (+ 888)

8 avril - Sts Apôtres Hérodion, Agabos, Rufus, Phlégon et Asyncrite, des 70 :

Ce jour, nous faisons mémoire exceptionnelle du saint Pape de Rome CÉLESTIN Ier - car il fit montre d'une sollicitude toute particulière pour les Églises qui étaient à Vienne et à Narbonne et surtout, il lutta pour la défense de la foi orthodoxe ; disciple de saint AMBROISE de Milan, il succéda à saint BONIFACE Ier en 422 et soutint saint GERMAIN d'Auxerre (cf. le 31 juillet) dans sa lutte contre le Pélagianisme ; il fit condamner le Nestorianisme par le concile de Rome en 430, après en avoir été informé par saint CYRILLE d'Alexandrie, qu'il soutint l'année suivante au concile d'Éphèse (+ 432)

St CLEDEN : voir à KLEDEN, ci-dessous

St HARMOET : ermite près de CORLAY en TREGOR de BRETAGNE (VIème-VIIème s.)

St KLEDEN (CLEDEN ) : fondateur de paroisse près du CAP SIZUN en FINISTERE de BRETAGNE (VIème s.)

St PERPET (PERPETUUS) : Arverne de naissance, il devint Évêque métropolitain de TOURS (vers 460) et réunit un concile dès la première année de son épiscopat ; il acquit rapidement une grande renommée, et saint GREGOIRE DE TOURS parla de lui avec admiration ; quelques années plus tard, lors du premier concile de VANNES, il en sacra le premier Évêque, saint PATERNE (cf. le 15 avril) ; il s'attacha également à faire édifier une grande basilique pour le sanctuaire de saint MARTIN, devenu trop exigu pour les foules qui y venaient en pèlerinage ; son testament, écrit de sa main, est un précieux document sur la vie d'un hiérarque orthodoxe de son époque ; dans les dernières années de sa vie, la Touraine fut envahie par les Goths ariens qui persécutaient l'Église Orthodoxe et firent tomber dans l'hérésie beaucoup d'âmes faibles (+ 491 ou 494)

9 avril - St Eupsyque de Césarée - Sts néo-martyrs Raphaël, Nicolas et Irène :

C'est en 1959, dans l'île grecque de Mytilène, que nous furent révélés ces trois martyrs - dont deux avaient été missionnés en Bretagne par le Patriarche de Constantinople peu avant que ce Patriarcat tombe sous le glaive de l'Islam turc ; pendant des travaux entrepris dans une petite chapelle de campagne construite à l'emplacement d'un ancien monastère détruit par les Turcs, un ouvrier découvrit alors un tombeau plein d'ossements inconnus qu'il jeta négligemment au pied d'un arbre ; un grand hiéromoine revêtu de tous ses ornements apparut alors à diverses personnes de l'île, aux uns sans dire un mot, aux autres révélant son nom et ceux de ses compagnons de martyre, et demandant qu'on peigne une icône où ils seraient représentés ; Nicolas apparut ensuite à plusieurs autres habitants et leur révéla le lieu précis de son tombeau tandis que la sainte martyre Irène apparaissait à une fillette de douze ans ; en creusant aux endroits indiqués par les trois martyrs oubliés, on découvrit non seulement les ossements de l'enfant dans une jarre comme elle l'avait expliqué, mais d'autres ossements dont saint Raphaël révéla qu'ils étaient ceux de l'higoumène Olympiade et de la moniale Euphrosynie, jadis massacrées dans le même monastère le 11 mai 1235 par des pirates turcs ; saint Raphaël continue d'apparaître actuellement encore à de nombreuses personnes, pieuses ou indifférentes, en rêve ou à l'état de veille, non seulement en Grèce mais également jusqu'en Australie et aux États-Unis. Un nouveau monastère a été reconstruit sur les ruines de l'ancien et les miracles qui avaient été annoncés par les martyrs ne cessent plus d'abonder depuis un demi-siècle. Prions-les d'intercéder pour le retour de nos pays à la Sainte Orthodoxie de la Foi.

St HUGUES DE ROUEN : il entra au monastère de FONTENELLE (ou de JUMIEGES ?) encore enfant ; il en devint higoumène, puis fut choisi pour devenir Évêque de PARIS ; il demanda à reposer dans le monastère de JUMIEGES, comme un simple moine (+ 730)

Ste IRENE de MYTILENE : cette petite fille martyre était la fille du maire de THERMIE en l'île de MYTILENE ; lorsque les Turcs attaquèrent l'île, la famille s'était réfugiée dans le monastère avec tous les habitants qui avaient réussi à leur échapper, tandis que les hommes en état de se battre avaient pris le maquis pour résister aux envahisseurs ; les musulmans prirent la fillette et lui coupèrent les deux mains devant ses parents pour faire avouer au maire Basile l'endroit où se cachaient les combattants chrétiens ; comme il ne les dénonçait toujours pas, ils jetèrent l'enfant dans une jarre et la firent périr par le feu, puis massacrèrent ses parents et l'instituteur du village, Théodore, dont les ossements furent également retrouvés près de la jarre où étaient ceux de la petite martyre IRÈNE (+ 1463)

St MARCEL : il était né en Avignon ; il succéda à son frère saint PÉTRONE comme Évêque de DIE en DAUPHINE et souffrit grandement de la main des Ariens (+ 474)

St MAUGER : il était moine à LAGNY en FRANCE (VIIIème s.)

St NICOLAS de MYTILENE : diacre et moine, il était né à RHAGES en Médie et avait été élevé à Thessalonique ; il accompagnait saint RAPHAËL pendant sa mission en BRETAGNE (notamment à MORLAIX) et devint son fils spirituel ; lorsque les Turcs massacrèrent son maître, il fut également torturé mais il mourut d'un arrêt du cœur au milieu des tourments ; les gens simples de MYTILENE à qui les saints apparurent n'avaient jamais entendu parler de cette ville de MORLAIX, ni de la Bretagne et de la Normandie, ni des ambassades envoyées en Occident par le Patriarcat avant la chute de Constantinople, et lorsqu'il révéla l'emplacement de ses restes, en 1959, les croyants de l'île n'osèrent pas les chercher, craignant les moqueries des incroyants : ils ne se décidèrent que le 13 juin 1960, et déterrèrent en effet le corps de saint NICOLAS qui se trouvait bien à l'endroit qu'il avait révélé (+ 1463)

St RAPHAËL de MYTILENE : il naquit à ITHAQUE au temps où Constantinople allait tomber sous le joug de l'Islam ; baptisé Georges, il fut renommé RAPHAËL lorsqu'il devint moine ; prêtre, élevé au rang d'archimandrite et nommé protosyncelle, il fut envoyé en mission en Occident par le Patriarcat Œcuménique, dans la ville de MORLAIX en BRETAGNE, avec le diacre NICOLAS ; après la prise de Constantinople (1453) ils se réfugièrent en Macédoine, et quand les Turcs envahirent aussi la Thrace (1454), ils s'embarquèrent pour l'île de MYTILENE (LESBOS) et s'établirent à THERMIE dans le monastère de la MERE DE DIEU qui s'y trouvait alors ; le Grand Jeudi de 1463, qui était un 9 avril, les Turcs envahirent le monastère et firent subir d'horribles supplices à RAPHAËL, qu'ils pendirent à un arbre, le perçant de coups de lance et lui sciant la mâchoire (+1463)

Ste WAUDRU (WALDETRUDIS, VAUDRU, VALTRUDE) : fille de deux saints, WALBERT (cf. le 11 mai) et BERTILIE, elle épousa le futur saint VINCENT MADELGARE (cf. le 20 septembre) et mit quatre autres saints au monde : LANDRY (LANDERIC, cf. le 17 avril), DENTELIN (cf. le 16 mars), MADALBERTE (cf. le 7 septembre) et ADELTRUDE (cf. le 25 février) ; après avoir mené à bien l'éducation de leurs enfants et vécu dans la joie une vie familiale exemplaire, les deux époux décidèrent d'un commun accord de prendre l'habit monacal :VINCENT au monastère de HAUMONT près de Maubeuge, et WAUDRU à celui de CHATEAULIEU - qu'elle avait fondé sur une éminence où s'édifia plus tard la ville fortifiée de MONS dans le HAINAUT, et dont elle fut la première higoumène; la primitive église (construite au VIIème s. dans son monastère) fut remplacée par une plus vaste, de style ogival, qui lui fut consacrée et qui est l'un des joyaux de la BELGIQUE (+ 686 ou 688)

10 avril - Quarante martyrs d'Afrique - St néo-martyr Grégoire V de Constantinople :

St DOUEROUET (ADÉODAT, DÉODAT) : il fut diacre de saint CLAIR, Évêque de NANTES en BRETAGNE (IVème s.)

St GEFFROY : septième Évêque d'ALETH en BRETAGNE (VIIème s.)

St LIJOUR : ermite à CREAC'H VERN en Finistère de BRETAGNE (VIème s.)

St MACAIRE L'ARMENIEN : ce moine arménien avait été l'Évêque d'ANTIOCHE, nommé SOURP MAGAR ; il dut quitter son siège et on retrouve sa trace comme évangélisateur de la Bavière, mais aussi à Cambrai, à Malines, à Tournai - et enfin au monastère de ST-BAVON à GHENT (GAND) dans les FLANDRES, où il mourut victime de la peste (+ 1012)

St PALLADE : higoumène du monastère ST-GERMAIN à AUXERRE, il deviendra Évêque de la capitale de l'AUXERROIS et fondateur de plusieurs monastères (+ vers 658 ou 661)

Tous les Saints Orthodoxes d'Occident, priez pour nous !
Par les prières de tous Tes Saints, Seigneur Jésus Christ, prend pitié de nous !
Amen.

mariovincent@wanadoo.fr

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