Qu'est-ce que l'Orthodoxie? Le Site du Forum Orthodoxe francophone Aller au forum Quand la "France" était orthodoxe    Présentation de l'Orthodoxie    Les Saints de Notre Héritage    Livres et textes Lieux de culte orthodoxes en France    Evénements

Nous rappelons que le 14 février de l’Église ( calendrier dit julien ) est le 27 février du calendrier civil.

11 février - St hiéromartyr Blaise de Sébaste - Ste impératrice Théodora :

St BENOIT D'ANIANE (EUTICE) : il mourût dans la nuit du 11 février 821, mais il est célébré le 12 (voir sa notice ci-après).

St CONTEST : Évêque de BAYEUX en NORMANDIE, confesseur (+ 513)

St DIDIER DE VIENNE (DESIDERIUS) : né à AUTUN vers 540, il devint Évêque de VIENNE ; THIERRY II, à qui il reprochait ses débauches, le fit accuser de viol et exiler ; il fut ensuite lapidé et tué à coups de gourdin à SAINT-DIDIER-SUR-CHALARONNE près de LYON, sur ordre de l'épouse du roi des Franks d'Austrasie SIGEBERT, la reine BRUNEHAUT, à qui il reprochait également ses écarts de conduite (+ 608) - Autre fête le 23 mai

St GAUDIN : Évêque de SOISSONS en PICARDIE, et martyrisé pour son zèle à défendre l'intégrité de la discipline et la pureté des mœurs (+ vers 707 ou 720)

St GWENVAËL : frère de sainte YUNNA, il devint ermite à COAT-AN-NOZ en BRETAGNE (VI^ème s.)

St IGNEUC : ermite en un lieu qui prit plus tard son nom (ST-YGNEUX), près de JUGON en BRETAGNE (VI^ème - VII^ème s.)

St SÉVERIN : né en BOURGOGNE, il était l'higoumène de ST-MAURICE D'AGAUNE en VALAIS, et mourut à CHATEAU-LANDON (dans le GATINAIS) au cours d'une mission que lui avait confiée le roi Clovis (+ 507)

St SIMPLICE : Évêque métropolitain de VIENNE en DAUPHINE (V^ème s.)

12 février - St Mélèce d'Antioche - Ste Marie, renommée Marin - St Benoît d'Aniane :

St Benoît d'Aniane (ou Benoît de Maguelonne) : le Wisigoth Witiza (Eutice) est né en 750 dans le Languedoc ; son père était un des Goths ralliés au roi Frank Pépin le Bref; EUTICE devint premier échanson du roi, puis reçut un commandement dans l'armée franke et continua à s'élever sous le règne de Charlemagne, avant d'abandonner subitement la recherche de la gloire terrestre pour devenir moine sous le nom de BENOÎT au monastère de ST-SEINE en BOURGOGNE, en 773; ses austérités étaient si grandes qu'elles lui valurent d'être considéré comme fou par les moines qu'elles rebutaient, mais son higoumène lui confia la charge du temporel de ce monastère, tant et si bien qu'à sa mort on voulut que BENOÎT lui succède; pour éviter cet honneur, il repartit vers son LANGUEDOC natal et s'installa avec quelques disciples dans des cellules misérables au bord du torrent de l'ANIANE, appliquant rigoureusement les traditions des Pères d'Orient, de saint PACHÔME et de saint BASILE; leur petite communauté grandit rapidement et dépassa bientôt 300 moines; ils construisirent alors un grand monastère dont il fallut tempérer la règle par celle de saint Benoît de Nursie; il était devenu le conseiller de LOUIS LE PIEUX, roi d'AQUITAINE (né à CASSENEUIL près d'AGEN) qui le chargea de réformer les monastères de GASCOGNE, puis ceux de l'Empire dont il hérita en 814, à la mort de son père Charlemagne, et même ceux de PROVENCE; quand LOUIS succéda à Charlemagne, il appela BENOÎT pour fonder un nouveau monastère à INDEN (SAINT-CORNEILLE), près de Cologne et d'Aix-la-Chapelle, et lui donna autorité suprême sur tous les monastères du royaume; mais cet empereur trop jeune (il fut appelé LE DEBONNAIRE par les Franks parce qu'il avait permis aux Saxons déportés par son père de rentrer dans leur patrie) eut la faiblesse de pas s'opposer aux manœuvres du Patriarche de Rome qui profita plus tard des troubles causés par la rébellion de son fils Louis le Germanique pour s'arroger le titre de Souverain Pontife sans confirmation impériale ; la réputation de sainteté de BENOIT fit que de nombreux monastères se construisirent alors sous sa règle (dont celui de SAINT-SAVIN-DE-GARTEMPE dans la Vienne) et de nombreux autres revinrent à son exemple à la stricte discipline; l'higoumène d'ANIANE fut l'un des plus fermes opposants à l'hérésie de l'Évêque iconoclaste Félix d'Urgel, et visita sans relâche les monastères dans tout le royaume, les vivifiant par son enseignement comme par l'exemple de son austérité personnelle et de son amour des pauvres : dans les moments de famine, il distribuait souvent toutes les réserves du monastère, allant jusqu'à laisser les voleurs le dépouiller sans les poursuivre; son repas consistait en un morceau de pain, il pratiquait la prière continuelle, sans négliger les offices ordinaires de la communauté; il avait reçu le don de clairvoyance et lisait les pensées cachées des moines négligents, qu'il convertissait avec douceur, accomplissant de nombreux miracles et profitant de ses voyages incessants pour évangéliser les populations sur son chemin; BENOÎT acheva son œuvre de rétablissement de la pure règle monastique par une grande assemblée des supérieurs de tous les monastères du royaume, en 817; ensemble, ils votèrent des statuts qui furent à l'origine d'un véritable mouvement de renaissance monastique dans tout l'Occident; ses perpétuels voyages l'exténuèrent et il mourût après s'y être préparé par la lecture du récit de la mort des plus grands saints du synaxaire afin de suivre leur exemple jusque dans cette extrémité (+ 821)

St BENOIT (REVELLI) : d'abord moine à NOTRE-DAME DES FONTAINES, dans l'arrière pays ligure (vallée de la ROYA), il alla se retirer sur l'île déserte de GALLINARIA (où le futur saint MARTIN DE TOURS aurait déjà été ermite avant lui), dans le Golfe de GENES ; en 870 on vint l'y chercher pour le faire Évêque d'ALBENGA (+ vers 900)

Ste EULALIE DE BARCELONE : vierge et martyre catalane, née à BARCELONE, en 289 ; martyrisée sous Dioclétien ; le " Cantique d'Eulalie " (X^ème s.), poème de 28 vers retraçant son martyre, est le plus ancien monument de la langue d'oïl (+ 303) - Patronne de Perpignan (ne pas confondre avec sainte EULALIE de MERIDA, cf. le 10 décembre)

St FÉLIX DE MARSEILLE : Évêque de MARSEILLE

St GALACTOIRE : Évêque de LESCAR en BEARN ou de TARBES en BIGORRE, martyrisé par les Wisigoths ariens (+ vers 510)

St QUINTILIEN : higoumène à PARIS (+ 669)

St RIOC (RIOK) : d'abord moine à LANDEVENNEC en BRETAGNE, il devint ensuite ermite (+ vers 630 ou 650)

St SUFFREN : ce saint provençal fut disciple de saint MAXIMIN (cf. le 8 juin), premier Évêque d'AIX-EN-PROVENCE (I^er s.)

St VÈLE (VENET, BASILE) : ermite celte de l'ÎLE DE RE en ARMORIQUE (V^ème s.)

13 février - St Martinien, Ste Zoé et Ste Photine - St Syméon le Myroblite :

St DOMNIN DE DIGNE : partis d'AFRIQUE ensemble, DOMNIN, MARCELLIN et VINCENT débarquèrent à Nice, d'où ils rejoignirent Rome et leur compatriote saint MILTIADE, Patriarche d'Occident (d'autres disent : saint EUSÈBE, son prédécesseur) ; ils furent ordonnés prêtres, puis en 337 le saint Patriarche JULES les envoya dans la Métropole gallo-romaine d'EMBRUN pour évangéliser les Alpes encore païennes ; MARCELLIN devint le premier Évêque d'EMBRUN (cf. 20 avril), et envoya VINCENT et DOMNIN évangéliser la région de Digne, dont saint DOMNIN devint à son tour le premier Évêque (+ vers 370)

St ÉTIENNE : Évêque métropolitain de LYON, il s'attacha tout particulièrement à la conversion des Ariens à l'Orthodoxie (+ 512)

St FULCRAN : réputé pour son grand ascétisme, il devint Évêque de LODÈVE en LANGUEDOC en 949 et le resta pendant plus d'un demi-siècle (+ 1006)

St GÉRONCE et St SEVER (SÉVÈRE) : ils furent martyrisés par les Vandales à TARBES en BIGORRE (V^ème s.)

St GILBERT, évêque de MEAUX en France (+ vers 1010)

Ste GILBERTE : deuxième higoumène de JOUARRE, elle fut enterrée dans la crypte de ST-PAUL, puis transférée dans l'église paroissiale de Jouarre (+ vers 660) - Autre fête le 11 août

St GUIMIER (GUIMER) : il fut le premier Évêque de CARCASSONNE en LANGUEDOC (VI^ème s.)

St JULIEN DE LYON : un martyr vénéré à LYON (s.d.)

St LEUBAIS (LEUBACE) : higoumène à SENNEVIERES en BERRY (VI^ème s.)

St LÉZIN (LUCINUS) : d'abord ermite en ANJOU, il devint Évêque d'ANGERS (+ 616)

St LIENNE (LÉONNE): prêtre et disciple de St HILAIRE DE POITIERS (+ après 368)

St PASSIF : Évêque de SEES en NORMANDIE (+ 549)

14 février - St ermite Auxence - Sts néomartyrs Nicolas, Damien et Georges :

St BIAVILI : disciple de St GWÉNOLÉ (cf. 21 février), moine au FAOU en BRETAGNE (VI^ème s.)

St LOUANS (LUPENCE, LUPANT, LUPANS, LUPANTIUS, LINENTIUS) : ermite et higoumène du pays de CHINON en TOURAINE (VI^ème s.)

St PAULIEN : Évêque des VELLAVES à RUESSUM (aujourd'hui : ST-PAULIEN, en Hte Loire), il fut martyrisé dans le VELAY (V^ème-VI^ème s.)

St RAGNOBERT (REGNOBERT, RACHO, ROCH, ROCHANARIUS, ROCHIUS) : Évêque d'AUTUN en BOURGOGNE (+ vers 655 ou 660)

St THÉODOSE : Évêque de VAISON LA ROMAINE dans le COMTAT-VENAISSIN ; c'est saint QUENIN (cf. le 15 février) qui fut son successeur (+ vers 573) - Autre célébration le 25 octobre

St VALENTIN : Évêque de CARPENTRAS en PROVENCE (III^ème s.)

15 février - St Apôtre Onésime - St Eusèbe - St Dalmate de Sibérie :

St CLAUDE : Évêque de VIENNE en DAUPHINE ( IV^ème s.)

St COLOMBAN : moine irlandais, il vécut en ermite près de l'église St BAVON, à GAND en FLANDRE (+ 959)

Ste GÉORGIE (GEORGETTE, GÉORGINE) : vierge consacrée, elle vécut pieusement aux environs de CLERMONT D'AUVERGNE, et termina sa vie comme anachorète ; à sa mort, un vol de colombes survola son cercueil (+ vers 500 ou 520)

St GOTHARD (GOTTARDO) : il fut ermite dans le massif alpin d'ADULA (aux sources du Rhône, du Tessin et du Rhin) auquel on donna ensuite son nom (s.d.)

St LAOUENAN : disciple de saint TUGAL, moine en TREGOR de BRETAGNE (VI^ème s.)

St QUENIN (QUENIEZ, QUINIDE) : après avoir été ermite près d'AIX EN PROVENCE, il se fit moine à LERINS en 560 ; il succéda à saint THÉODOSE (cf. le 14 février) en 573, devenant ainsi le dixième Évêque de VAISON LA ROMAINE ; son successeur fut saint BARTHUS (BARSIUS) (+ 579) - Patron principal de la ville de Vaison

St SYLVAIN : Évêque missionnaire en ARTOIS, mort près d'HESDIN (+ 718)

St WANENG : pieux laïque, co-fondateur du monastère de FONTENELLE avec saint WANDRILLE, puis moine et fondateur du monastère de FECAMP en NORMANDIE ; patron de la ville de HAM en PICARDIE (+ vers 688) - cf. le 9 janvier ; fêté aussi le 23 janvier

16 février - Sts martyrs Pamphile, ses 6 Compagnons et les 5 Égyptiens :

St ANTIME : higoumène de BRANTOME en PERIGORD (fin du VIII^ème siècle).

St ARMENTAIRE (HERMENTAIRE) : moine de LERINS, il devint le premier Évêque d'ANTIBES en PROVENCE ; son diocèse fut supprimé en 1244 et réuni à celui de GRASSE (+ 451) - Patron de la ville de Draguignan - cf. 30 janvier

St HONNÊT (HONESTE, HONESIUS, ZUZEN) DE NIMES : né à NIMES, et disciple de saint SATURNIN DE TOULOUSE qui l'ordonna et l'envoya évangéliser les Euskariens en NAVARRE et en BISCAYE ; il fut martyrisé à PAMPELUNE (+ 270 ou 289)

St SYMÉON : Évêque de METZ en LORRAINE (+ vers 380)

St TÉTRADE : Évêque de BOURGES en BERRY (+ 509 ou 513)

St TIGRIDE : prêtre à CLERMONT en AUVERGNE (+ 388)

17 février - St Théodore Tiron, le Conscrit - Ste Mariamne :

St BONOSE (VENOUX) : évêque de TREVES en RHENANIE, confesseur face à l'arianisme (+ vers 381)

St EUSPICE : prêtre à VERDUN, il refusa d'en devenir l'Évêque, fit élection de la vie monacale et partit vers ORLEANS fonder le monastère de MICY (s.d.) - Autre fête le 16 juin (à Verdun)

St FULRAD L'ALSACIEN : higoumène de ST-DENIS en FRANCE (+ 787)

St GUIREC (GUIREG, GUEVROK, GUEROC) : moine gallois, il suivit son maître saint TUDWAL en BRETAGNE, débarqua à PLOUMANACH, évangélisa la région de LANMEUR, fonda un ermitage près de PLOUDANIEL, puis un monastère près de PERROS-GUIREC et succéda à saint TUDWAL comme higoumène de LOC-KIREC ; il devint auxiliaire de saint POL, Évêque du LEON, et fonda l'église du KREISKER ; il mourut à LANDERNEAU (+ 547, 548 ou 585)

St PULCHRONE (POLYCHRONE) : Évêque de VERDUN en LORRAINE (+ vers 470)

St SYLVAIN : Archevêque de TOULOUSE en LANGUEDOC (+ 717)

St SILVAIN (SYLVIN, SILVINUS) : ce courtisan (de la cour de Childéric II, puis de Thierry III) renonça à toute vie mondaine pour se consacrer à la prédication de l'Évangile ; évêque régionnaire pour la région de THEROUANNE en ARTOIS, dont il fut l'illuminateur, il s'y dépensa sans compter pendant plus de quarante ans, rachetant et libérant de nombreux esclaves ; après quoi il se retira au monastère d'AUCHY-LES-MOINES, près de BOULOGNE-SUR-MER, où il termina sa vie dans l'humilité (+ 718 ou 720)

18 février - St Patriarche de Rome Léon I^er - Sts martyrs Léon et Parégoire :

St ENGLEBERT : higoumène de ST-RIQUIER en PICARDIE (+ 814)

St GINGOURIEN (GWINGURIAN) : moine de ST-GILDAS-DE-RHUY en BRETAGNE (IX^ème s.)

St HILDEBERT (HILDEVERT) : quatrième higoumène de ST-WANDRILLE en NORMANDIE (+ 700)

St INIOROK (NIOREG) : Évêque de VANNES en BRETAGNE (VII^ème s.)

St LÉON I^er LE GRAND : né à Rome dans une noble famille originaire de Toscane, nommé archidiacre dans l'Église de Rome, il prit une part considérable dans les affaires ecclésiastiques et dans les controverses doctrinales de son époque ; c'est au cours d'une de ses missions en Gaule qu'il apprit la mort du Patriarche d'Occident Célestin - qui l'obligea à retourner à Rome dont en son absence le peuple unanime venait de l'élire à cette haute fonction, qu'il allait occuper pendant 21 ans et qu'il n'accepta (en septembre 440) qu'avec crainte et grande piété ; il soutint le Patriarche de Constantinople saint FLAVIEN contre les intrigues du monophysite Eutychès, lui adressant son célèbre Tome à Flavien qui fut utilisé par le grand Concile Œcuménique de Chalcédoine pour la condamnation du monophysisme en 451 ; dans cette lettre, il affirmait que la même personne du Christ est bien à la fois vrai Dieu et vrai homme : " Les propriétés des deux natures (divine et humaine) restent donc entières, mais se réunissent en une seule Personne " ; mais entre-temps saint FLAVIEN était mort martyr, à la suite des coups reçus au cours du pseudo concile d'Éphèse, que LÉON I^er appela le Brigandage d'Éphèse ; il sut détourner de Rome le " fléau de Dieu " Attila, roi des Huns, et lorsque les Vandales débarqués d'Afrique prirent Rome en 455, LÉON obtint d'eux l'engagement de ne pas l'incendier et de ne pas en massacrer la population.; ses dernière années furent consacrées à consoler les rescapés, à secourir les déportés en Afrique, et à soutenir la foi de Chalcédoine (+ 461)

19 février - St Apôtre Archippe - Ste néomartyre Philothée d'Athènes :

St GEORGES DE LODEVE : né près de Rodez, il devint moine au monastère de STE-FOY à CONQUES dans le ROUERGUE ; il en partit ensuite pour VABRE, et devint Évêque de LODEVE à un âge déjà avancé (+ vers 884)

St INWEN (ENNOGUEN) : ermite à PLAINE-HAUTE, en TREGOR de BRETAGNE (VII^ème s.)

Saint LOUP ou LEU, évêque de Chalon-sur-Saône en Bourgogne (+ 591 ou 601)

St RÉMI (REMIGIUS) : Évêque de ROUEN en NORMANDIE à partir de 755 (+ vers 772)

St TIERMAEL (TIARMAL) : Évêque du LEON en BRETAGNE (VI^ème s.)

St TRASAIRE : seiziéme higoumène de ST-WANDRILLE en NORMANDIE (+ 816)

St VALLIER (VALÈRE, VALERIUS) : moine de LERINS dont les vertus étaient largement connues au dehors du monastère, il fut appelé à devenir Évêque d'ANTIBES en PROVENCE ; il fut martyrisé pendant la grande persécution du roi des Goths, Euric, dans une bourgade proche de Grasse qui porte aujourd'hui le nom de ce confesseur de la Foi orthodoxe (+ vers 450)

20 février - St Léon de Catane, le Thaumaturge - St Agathon, Patriarche de Rome:

St AGATHON : Patriarche de Rome ( pape) de 678 à 682, il confessa la foi orthodoxe face au monothélisme, qu'il condamna avec les Pères du sixième Concile de Constantinople (+ 682) - En Occident, sa mémoire se célèbre le 10 janvier

St ÉLEUTHÈRE DE TOURNAI (ELEUTHERIOS) : né en 456 à TOURNAI en HAINAUT, il fut élevé vec saint MÉDARD (cf. 8 juin) qui lui prédit qu'il deviendrait Évêque de sa ville natale, ce qui advint en 486 ; TOURNAI était devenue la capitale des rois franks et son peuple était retourné au paganisme après la mort de leur premier apôtre, saint PIAT (cf. 1er octobre), chassant de la ville les principales familles restées chrétiennes ; lorsqu'il fut sacré par saint RÉMI, l'entrée de la ville lui fut refusée par suite des intrigues d'hérétiques qui s'étaient introduits dans sa population ; mais il fut délivré par un Ange de sa prison où on l'avait enfermé et ressuscita la propre fille du gouverneur, et il put enfin faire son entrée dans sa ville, où il baptisa un grand nombre de païens au lendemain de la conversion de Clovis (26 décembre 496) ; mais dans son zèle pour la foi orthodoxe, ÉLEUTHÈRE ne craignit pas de reprendre Clovis lui-même, pour ses péchés cachés ; il excita la haine des hérétiques ariens qui l'assaillirent à la sortie de l'église et il mourut des blessures qu'ils lui avaient infligées (+ 531)

St EUCHER D'ORLEANS (EUCHERIOS) : méditant dès son plus jeune âge l'Écriture Sainte, il devint moine du monastère de JUMIEGES (près de ROUEN) vers 714 ; sa sainteté était telle qu'à la mort de leur Évêque les habitants d' ORLEANS, sa ville natale, durent le faire contraindre à accepter de lui succéder, en 721 ; comme il s'opposait avec fermeté à ceux qui usurpaient des terres appartenant à l'Église, une cabale se monta contre lui et le dénonça comme séditieux à CHARLES MARTEL, lui-même coupable d'avoir distribué des biens d'Église en récompense aux chefs franks qui l'avaient aidé à vaincre les Sarrasins à la bataille de Poitiers (732) ; il fit exiler EUCHER à COLOGNE en 737, mais comme sa sainteté et sa douceur l'avaient rendu trop populaire, il fut envoyé à LIEGE en Belgique, où le duc Robert, pourtant chargé de le surveiller, devint son disciple et lui accorda la faveur de terminer ses jours terrestres au monastère de SAINT-TROND, qu'il avait fondé près de MAASTRICHT en Hollande et où sa présence stimula les autres moines à chercher avec plus d'ardeur les biens célestes, dans le mépris de tous les soucis du monde ; après sa mort de nombreux malades eurent recours à l'huile des lampes qui brûlaient près de son tombeau, et guérirent par son intercession (+ vers 738 ou 743)

St EUCHER (LEVER) : Archevêque de DOL DE BRETAGNE, dans le LEON (V^ème s.)

St FALCON : Évêque de MAËSTRICHT en LIMBOURG ; la commune de Montfaucon en Lorraine porterait son nom (+ 512)

St KEMEREN : ermite à GRANDCHAMP, en MORBIHAN de BRETAGNE (V^ème s.)

Ste THÈCLE : riche évergète et ascète à ROUBAIX en FLANDRE française (+ après 881)

St VALLIER (VALÈRE, VALERIUS) : premier Évêque du COUSERANS (ou CONSERANS) au Comté de Foix, dans l'actuelle ARIEGE (+ 504)

Tous les Saints Orthodoxes d'Occident, priez pour nous !
Par les prières de tous Tes Saints, Seigneur Jésus Christ, prend pitié de nous !
Amen.

mariovincent@wanadoo.fr

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