Sainte Blandine

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LES SAINTS DE NOTRE HERITAGE
ayant confessé l'Orthodoxie dans les actuels pays francophones
(Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse)
ainsi que dans le Val d'Aoste - à l'époque de l'ancien
Patriarcat Orthodoxe de Rome

SEIGNEUR, TOI QUI BENIS CEUX QUI TE BENISSENT ET SANCTIFIES CEUX QUI METTENT LEUR CONFIANCE EN TOI, SAUVE TON PEUPLE ET BENIS TON HERITAGE.
GARDE LA PLENITUDE DE TON ÉGLISE, SANCTIFIE CEUX QUI AIMENT LA BEAUTE DE TA MAISON ET GLORIFIE-LES EN RETOUR PAR TA DIVINE PUISSANCE.
NE NOUS ABANDONNE PAS, NOUS QUI ESPERONS EN TOI.
DONNE LA PAIX AU MONDE, A TES ÉGLISES, AUX PRETRES ET A TOUT TON PEUPLE. CAR TOUTE GRACE ET TOUT DON PARFAIT VIENNENT D'EN HAUT ET PROCEDENT DE TOI, PERE DES LUMIERES.
ET NOUS TE RENDONS GRACE ET NOUS T'ADORONS, PERE FILS ET SAINT ESPRIT, MAINTENANT ET TOUJOURS ET DANS LES SIECLES DES SIECLES.
AMEN

21 février - St Timothée des Symboles - St Eustathe d'Antioche - St Zacharie de Jérusalem :

St BRI : ermite à Plélo-Chatelaudren en Trégor de Bretagne (VIème - VIIème s.)

St Dinan : ancien chef de pirates vikings, il se convertit à l'Orthodoxie, et fonda en expiation de ses meurtres un monastère - sur l'emplacement duquel se dresse la ville actuelle de Dinan, dans les Côtes-d'Armor (IXème s.)

St EMÉBERT : Évêque de Cambrai, dans le Hainaut (+ vers 715)

Ste ERCONGOTHA : fille du roi romano-briton du Kent, Erconbert, et de sainte SAXBOURG, elle devint moniale au monastère de Faremoutiers-en-Brie près de sa tante sainte ETHELBOURG ; elle s'endormit très jeune (+ 660)

St FÉLIX de Metz : il fut le troisième Évêque de Metz en Lorraine, et le resta pendant plus de quarante ans (+ vers 500)

St GERMAIN (GERMANUS) et St RANDOALD : né à Trèves en Rhénanie, GERMAIN devint moine au monastère de Remiremont dans les Vosges ; il en partit pour le monastère de Luxeuil et devint ensuite higoumène de Grandval près de Moûtier, en Suisse ; lui et le moine RANDOALD furent martyrisés par le duc d'Alsace Adalric qui avait envahi la contrée (+ vers 666 ou 677)

St GOMBERT (GONDEBERT, GONDELBERT) : Évêque métropolitain de Sens, en Bourgogne ; il se retira de sa charge et partit dans les Vosges fonder un monastère (en 662) qu'il nomma Senones en hommage à son ancien siège (+ 676)

Ste GWEN (Blanche) ou TEIRBRONN : elle était l'épouse d'un roi romano-briton, saint FRAGAN (FRAKAN), et la mère de saint GWENOLÉ (Winwalöe, cf. le 3 mars), de sainte KLERVIE, de saint JACUT (cf. 8 février) et de saint GUEZENNEC (Guithern, GUÉTENOC ; ils vinrent tous en Bretagne lorsque les légions romaines durent abandonner l'Angleterre aux païens Pictes et Saxons, après l'an 445 (Vème s.) - Les deux époux saint Fragan et sainte Gwen sont également célébrés ensemble : cf. le 5 juillet

St Pépin de Landen (PÉPIN le Vieux) : duc de Brabant, il fut l'époux de sainte IDA dont il eut deux filles, sainte GERTRUDE de Nivelles et sainte BEGGA ; nommé maire du palais par le roi Dagobert Ier qui lui devait son trône d'Austrasie, il le demeura pendant la minorité de SIGEBERT III (cf. 1er février) et transmis son office à son propre fils, Grimoald ; PÉPIN le Vieux est la souche de toute la lignée carolingienne et fut toute sa vie un défenseur passionné de la paix, de la justice et de la vérité (+ vers 646)

St RANDOALD : cf saint GERMAIN, ci-dessus (+ vers 666 ou 677)

22 février - Sts martyrs inconnus de Constantinople - St Télesphore, Patriarche de Rome :

St INGAR (ENGARD) : ermite à Loguivy-Plougras en Trégor, et fondateur de paroisses en Finistère et en Morbihan (VIème s.)

St PascHaIse : onzième Évêque métropolitain de Vienne en Dauphiné (+ vers 312)

St Raynier (Raynerius) : il était moine à Beaulieu près de Limoges, capitale du Limousin (+ vers 967)

23 février - St Polycarpe de Smyrne - Ste Gorgonie - St Alexandre l'Acémète :

Ste ARTHONGATE (EARCONGOTHE, GATHE) : princesse de Kent, elle se fit moniale à Faremoutiers en Brie (VIIème s.)

St Méraut (Medrald, Mérald) : moine à Saint-Evroult d'Ouche (Ebrulfus), au Pays d'Hyesmes en Normandie, il devint higoumène à Vendôme (+ vers 850)

St POLYCARPE : Évêque d'Arles en Provence (VIIème s.)

Saint VÉTÉRIN de Gennes : disciple de saint Martin de Tours et apôtre d'une partie de l'Anjou (Vème s.)

24 février - Ière et IIème Invention du Chef de St Jean le Précurseur et Baptiste :

St BETTO : moine du monastère de Ste-Colombe, à Sens, il devint Évêque d'Auxerre en 889 (+ 918)

St GORGAR (NORGAR) : ermite à Crozon, en Finistère de Bretagne (VIème s.)

St GORVEZ (NORVEZ) : fondateur de paroisse près de Bégard en Bretagne (VIème - VIIème s.)

St LÉOBARD : moine irlandais de Bangor, disciple de saint COLOMBAN, il rejoignit le monastère de Luxeuil en Bourgogne, et devint en l'an 600 le premier higoumène du monastère de Marmoutier en Alsace (+ 618)

St LÉTHARD : Évêque de Senlis, apôtre dans le Nord de la Gaule et à Cantorbéry (+ 595)

St MODESTE d'Agde : moine (+ 303)

St Prétextat : Évêque d'Apt en Provence (Vème s.)

25 février - St Taraise de Constantinople - St Alexandre le Romain - Ste Walburge:

Ste Aldetrude (ADELTRUDE) : fille de saint Vincent Madelgarus et de sainte Waltrude (WaldetrudE), elle était la nièce de sainte Aldegonde, higoumène à Maubeuge; confiée à sa tante, elle lui succéda dans son higouménat - mais selon d'autres sources, ce serait à Montreuil en Picardie qu'elle fut higoumène (+ vers 696)

St CERNEUF (ou SIRENAT) le Jardinier : apôtre et martyr en Auvergne, il était le compagnon du premier Évêque des Arvernes, saint AUSTREMOINE (cf. le 1er novembre) (+ vers 300)

St CONCORDE : Évêque de Saintes et La Rochelle, en Saintonge (+ vers 510)

St ÉTHÈRE : Évêque d'Embrun en Provence (VIIème s.)

St MAELDAN : disciple de saint BRANDAN le Grand, il était Évêque en Irlande ; il se retira dans le Trégor (Bretagne), y fut ermite à Ploumaudan et ensuite à Baud en Morbihan (VIème s.)

St NORGANT : fondateur de la paroisse de Kérien du Trégor, en Bretagne (VIème s.)

26 février - St Prophyre de Gaza - Ste martyre Photine, la Samaritaine :

St Agricol : il fut Évêque de Nevers, capitale du Nivernais, de 570 à son trépas (+ vers 592)

St AMAND : ermite à Comodoliac en Limousin (VIème s.)

St ARILLE : Évêque de Nevers (+ 594)

St AUSPICE : Évêque de Toul en Lorraine (Vème s.)

St EULADE : Évêque de Nevers ( + 580)

St KOULFINID : Évêque d' Aleth-St Malo en Bretagne (VIème s.)

St ONEN : moine de St-Méen en Bretagne (Xème s.)

St TADEK : higoumène et martyr près du Faou en Bretagne (VIème s.)

St Victor (VITTRÉ) : ermite à Arcis-sur-Aube en Champagne (VIIème s.)

27 février - St Procope le Décapolite - St Gélase le Comédien - St Léandre de Séville :

St Galmier le serrurier (BALDOMER, Baldomerus, Waldomar ) : né dans le Forez, il était serrurier à Lyon ; il se fit moine au monastère de Saint-Just, fut ordonné sous-diacre par l'Évêque Gaudry, mourut à Saint-Just mais ses reliques furent apportées à Saint-Galmier peu après (+ vers 630 ou 650)

Ste Honorine : vierge martyre du Pays de Caux en Normandie ; son cadavre fut jeté dans la Seine entre Lillebonne et Harfleur où on le découvrit ; ses reliques furent transportées en 876 à Conflans (au confluent de la Seine et de l'Oise, près de Versailles) qui devint alors Conflans-Ste Honorine (IIIème-IVème s.)

St MARVAT : moine de Ferrière en Gâtinais, puis higoumène de Prüm en Rhénanie (+ 855)

28 février - St Basile le Confesseur - Ste Kyranna - St Romain et St Lupicin :

Ste CÉCILINE : ermite dans le Nantais, en Bretagne (VIème - VIIème s.)

St LUPICIN de Leuconne : il est l'un des deux "Pères du Jura", avec son frère saint Romain de Condat, et il est célébré dans le Synaxaire Byzantin le même jour que lui (les années bissextiles, tous deux sont donc célébrés le même jour que leur modèle et contemporain saint JEAN CASSIEN) ; saint LUPICIN ayant été marié contre son gré par leur père dut attendre sa mort pour adopter la vie angélique, ce qu'il fit d'un commun accord avec son épouse-sœur, Jola - qui devait devenir higoumène au monastère de la Balme ; c'est à LUPICIN que saint ROMAIN, qui faisait souvent appel à lui pour les questions de discipline, confia la fondation d'un nouveau monastère à Leuconne, qui porta plus tard le nom de St-Lupicin; il lui confia également sa succession à la tête de la sainte cohorte des moines du Jura (+ vers 480) - Autre fête le 21 mars

St OSWALD le Danois : il avait été moine à Fleury (plus tard St-Benoît-sur-Loire) avant de devenir Évêque de Worcester et Évêque métropolitain d'York (+ 992)

St Romain (ROMAN) de Condat : né vers 400 d'une noble famille gallo-romaine du Bugey, Romain renonça au mariage et décida de tout quitter pour entrer au monastère de St-Martin-d'Ainay à Lyon, auprès de l'higoumène Sabin, disciple de saint JEAN CASSIEN ; à l'âge de 35 ans, il embrassa la vie cénobitique, et fit choix des rudes montagnes du Jura pour mettre en pratique les enseignements des Pères du Désert ; son frère cadet saint LUPICIN étant devenu veuf l'y rejoignit quelques années plus tard et de nombreux disciples vinrent se grouper autour des deux frères; comme la laure primitive qui abritait les premiers disciples ne suffisait plus, ils durent alors fonder un premier monastère à Condat (devenu plus tard St-Oyend, et origine de la ville de St-Claude), puis un second à Leuconne (qu'ils dirigèrent ensemble), et un troisième à la Balme, qui fut ensuite appelé St-Romain-de- Roche et dont l'ex-épouse de LUPICIN, Jola, devint l'higoumène; les moines formés par eux furent à l'origine de la diffusion en Allemagne de la règle de saint BASILE qui avait précédé en Orient celle de saint BENOÎT (elle est toujours en usage dans le monachisme orthodoxe) ; on a également attribué à saint ROMAIN l'origine du monastère troglodyte de St-Roman-de-l'Aiguille, près de Beaucaire dans le Gard; saint Hilaire d'Arles le connaissait et avait une grande estime pour lui : il vint jusqu'à Besançon pour l'ordonner, afin que ses frères puissent régulièrement bénéficier de la Sainte Liturgie malgré l'isolement de leurs montagnes - alors peu accessibles (+ 463)

St ROMAIN : Évêque métropolitain de Reims en Champagne (+ vers 535)

St RUELLAN (RUELLIN, Ruellinus) : Grand-Breton, il vint en Bretagne et succéda à saint TUGDUAL (cf. le 30 novembre) comme Évêque de Tréguier (+ 650)

29 février - St Jean Cassien le Romain - St Cassien des Grottes de Kiev :

NOTA : Les années non bissextiles, les saints du 29 sont célébrés avec ceux du 28 février.

St COAL : ermite à Guilliomar'ch en Finistère puis à Pluvigner en Morbihan de Bretagne (VIème s.)

St INIFER (ENEVERT) : fondateur de la paroisse de Plouay en Morbihan de Bretagne (VIIème s.)

St JEAN CASSIEN de Bethléem (St Cassien le Romain) : illuminateur du monachisme orthodoxe en Occident, il est né vers 350 ou 365 en Scythie ( à Dobroudja, en Roumanie actuelle), probablement Gaulois de nation ; jeune et cultivé, il partit avec un ami , Germain, pour la Terre Sainte où ils se firent moines à Bethléem avant même la fondation du monastère de saint Jérôme ; ayant étudié le mode de vie des cénobites de Palestine, mais aussi de Cappadoce et de Mésopotamie, ils désirèrent atteindre une plus grande perfection et partirent la chercher auprès des Pères du delta du Nil, puis de ceux du Désert d'Égypte et enfin de Scété ; là, ils apprirent du prêtre Paphnuce le secret des trois renoncements que doit accepter le moine pour parvenir à " l'amour parfait de Dieu, passant en notre cœur par la vertu de la priere pure, sans forme ni paroles ... / ... jusqu'à ce que toute sa vie, tout le mouvement du cœur deviennent une prière unique et ininterrompue " ; JEAN CASSIEN rencontra Évagre le Pontique à Nitrie, et tira de son enseignement sa doctrine du combat spirituel contre les huit passions fondamentales : gourmandise, fornication, avarice, colère, tristesse, acédie, vaine gloire et orgueil ; après sept années, les deux frères retournèrent à leur monastère de Bethléem pour obtenir de leur higoumène l'autorisation de vivre définitivement au Désert d'Égypte ; mais ils ne purent y trouver la paix qu'ils recherchaient car l'Archevêque Théophile d'Alexandrie persécutait les moines de Nitrie, qu'il accusait d'origénisme ; plus de 300 moines s'enfuirent alors ; vers 401, Jean et Germain suivirent ceux qui avaient décidé d'aller trouver refuge chez le grand Patriarche de Constantinople saint Jean Chrysostome - qui décida Germain à devenir prêtre, et Jean à devenir diacre ; lorsque JEAN CHRYSOSTOME, lui-même victime de la vindicte de Théophile, dut partir en exil à son tour (404), le clergé et le peuple envoyèrent les deux frères, avec l'Évêque Pallade (l'auteur de l'Histoire Lausiaque) en mission à Rome auprès du Patriarche d'Occident Innocent Ier pour qu'il intervienne auprès de l'Empereur en faveur du saint Patriarche injustement déposé ; saint CASSIEN ayant passé une dizaine d'années à Rome (où il fut élevé à la prêtrise) se rendit en Provence, où il fonda à Marseille vers 415 le monastère de St-Victor pour les moines et celui du St-Sauveur pour les moniales ; ensuite il rédigea ses Institutions Cénobitiques pour les monastères que son ami saint CASTOR d'Apt avait fondés en Haute Provence, adaptant l'authentique tradition des Pères d'Orient aux possibilités et au climat de la Gaule ; et enfin, il composa à l'intention des ermites du monastère de Lérins ses Conférences, qui parachevèrent son œuvre en traitant des étapes supérieures du combat pour la pureté du cœur et la contemplation, procurant ainsi au monachisme gaulois une armature doctrinale puisée aux sources mêmes des plus grands anachorètes et docteurs de l'Orient - qu'il avait connus et dont il avait su recueillir l'enseignement spirituel ; saint Benoît devait témoigner dans le chapitre 33 de sa propre Règle de tout ce qu'il lui devait ; en fidèle disciple des grands Cappadociens (et de saint Jean Chrysostome), saint CASSIEN s'éleva contre la séparation abusive que saint AUGUSTIN avait cru pouvoir établir entre la nature humaine et la Grâce (dans le but de lutter contre l'hérésie pélagienne) ; il souligna que si tout don excellent vient en effet du Père des Lumières, la liberté humaine créée à l'image de la Liberté absolue de Dieu et renouvelée par la Grâce du saint Baptême est appelée à répondre et à collaborer avec la grâce divine pour produire en l'âme les fruits salutaires de cette sainte Synergie ; sa doctrine, expression de l'enseignement des Pères Grecs, devint celle des moines provençaux et c'est en vain que les partisans de l'Augustinisme lancèrent contre saint JEAN CASSIEN leurs accusations de " semi-pélagianisme ", une pseudo hérésie entièrement inventée pour les besoins de leur polémique ; saint CASSIEN s'endormit dans la paix, déjà considéré comme un grand saint par ses contemporains et comme leur Père par les moines d'Occident ; ses reliques sont vénérées jusqu'à ce jour à St-Victor de Marseille (+ vers 435 ou 440) - Autre célébration le 23 juillet

Tous les Saints Orthodoxes d'Occident, priez pour nous !
Par les prières de tous Tes Saints, Seigneur Jésus Christ, prend pitié de nous !
Amen.

mariovincent@wanadoo.fr

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