Constantinople à Rome : le Pour et le Contre
Publié : ven. 25 juin 2004 11:05
Le bureau liturgique du Vatican annonçait il y a deux jours que le patriarche Bartholomée Ier serait présent ce 29 juin en la solennité des saints apôtres Pierre et Paul au Vatican, qu'il en assurerait même l'homélie et y réciterait en grec le "Credo".
Le texte de ce communiqué du Bureau des célébrations liturgiques du Vatican précisait que Jean-Paul II célébrerait l'Eucharistie sur la place Saint Pierre, en présence du patriarche œcuménique Bartholomée Ier.
Ce genre de texte est généralement - et surtout au Vatican, conservatoire des formules diplomatiques les plus précises - pesé avec soin. Le "en présence de" vient appuyer la "célébration de l'Eucharistie" : on a voulu éviter d'entrée de jeu les notions controversées de "participation" à la "messe". C'est un coup de chapeau cardinalice aux Saints Canons qui interdisent toute participation à la prière (sacramentelle, ou liturgique) avec des hérétiques.
Sed contra (comme aurait dit l'Aquinate)...
Le Patriarche et le Pape prendront bien la parole "durant cette messe" et "chacun prononcera l'homélie" - ensuite de quoi ils "réciteront ensemble la profession de foi selon sa formule originale grecque". Et le communiqué souligne que "les nouveaux archevêques métropolitains auxquels le pape remettra le pallium, concélébreront avec Jean Paul II" et ajoute ce commentaire qui en dit long:
"La célébration a lieu quarante ans après l'échange historique du baiser de paix entre le pape Paul VI et le patriarche œcuménique Athénagoras 1er à Jérusalem en janvier 1964. Cet événement constitue un nouvel événement de grâce dans le cheminement parcouru depuis le Concile Vatican II pour le rapprochement entre l'Eglise d'Orient et l'Eglise d'Occident et le rétablissement de l'unité qui existait entre elles au cours du premier millénaire".
Avant de nous réjouir de ce nouveau pas vers l'Unité que nous demande avec insistance le Christ, comment ne pas nous remémorer quelques points dont la gravité nous interdit de faire l'impasse comme on pourrait la faire dans une comédie de Labiche ("Embrassons-nous, Folleville!" - par exemple).
Le baiser de paix entre Paul VI et Athenagoras Ier est une marque touchante de réconciliation entre deux grands pécheurs devant l'Éternel. Aucun de nous ne se permettrait de leur en jeter la pierre, mais enfin, au-delà des pécheurs qui la composent, il y a tout de même l'Église. Et l'Église doit rester pure et sans tache.
Ce n'est pas le patriarche Athénagoras, vénérable de la Franc-Maçonnerie, qui était le mieux placé pour abolir au nom de Constantinople les raisons profondes de la séparation, du "schisme" qui a déchiré la tunique sans couture au moment du départ du Patriarcat d'Occident et de son enfoncement persévérant dans l'hérésie où il est encore. Il ne l'a du reste même pas fait, i a simplement retiré unanathème : encore était-ce probablement anti-canonique, puisque les motifs qui l'avaient fait pronncer demeuraient inchangés.
De l'autre côté, et même si j'étais encore catholique romain, j'ajouterais volontiers que ce n'est pas non plus Paul VI qui était le mieux placé des Patriarches de Rome pour abolir le schisme tout en maintenant l'hérésie !
Car en tant que son fidèle, que je serais alors, je serais le premier à déplorer avec des larmes amères que ce pape - célèbre pour avoir également reçu avec honneur (en 1968, moins de quatre ans après ce baiser qui m'en rappelle un autre) l'un des plus illustres parrains de la Mafia de Chicago : le tueur Sam Giancana, auxiliaire officieux de la CIA qui fut ensuite lus célèbre comme instigateur de la sanguinaire tentative d'invasion de la Baie des Cochons, et très probablement des meurtres de John et de Bob Kennedy (et dans la foulée de Marylin Monroe), mais au demeurant déjà fort lié en 1964 avec un autre Étasunien de triste mémoire : Mgr Marcinkus, chef de la sécurité de Paul VI et intronisé par lui secrétaire général de la banque du Vatican le 6 janvier 1969 - c'est à dire à peine quelques mois après.
Né dans la banlieue de Chicago (Cicero, fief du légendaire Al Capone), Paul Marcinkus fut accusé de blanchiment d'argent lors du scandale de la Banque Ambrosienne qui mêla étroitement le Vatican et la Cosa Nostra sicilienne aux services secrets italiens et étasuniens ainsi qu'à la loge maçonnique de rite écossais "Propaganda Due", plus simplement appelée "P2"; il avait du reste déjà été mêlé à une très sérieuse affaire de falsification de titres et d'obligations (des sociétés Pan American, Chrysler, American Telephon and Telegraph), affaire dans laquelle n'étaient pas uniquement compromis le Vatican et la Mafia, mais également Connaly, alors ministre des finances du Président Nixon - qui arrêta juste à temps la procédure engagée.
La Banque Ambrosienne permettait à Sam Giancana et au syndicat du crime étasunien de faire transiter des millions de dollars par la Continental Illinois Bank (où Mr Marcinkus avait été "formé"), et de là vers la Finibank helvétique, contrôlée par le grand argentier des Mafias sicilienne et américaine Michele Sindona - qui avait été "recommandé" au cardinal Montini, secrétaire d'état au Vatican et devint par la suite le banquier attitré du Saint Siège quand Montini devint le pape Paul VI.
Le nouveau pape confia immédiatement à Sindona le contrôle total des investissements à l'étranger de l'IOR, la banque interne du Vatican, elle-même dirigée par Marcinkus. L'IOR soutenait entre autres, à l'époque, la Banque Ambrosienne bien sûr, mais aussi la Banque pour le Commerce Continental qui finança le coup d'état chilien du général Pinochet - pour qui l'actuel pape Jean-Paul II a manifesté si ouvertement et tant de fois son indéfectible soutien. Cet Institut pour les Oeuvres de Religion participait à leur capital. L'IOR avait également déposé plus de 25 tonnes d'or à la garde des USA, à Fort Knox, et Mgr Marcinkus en avait profité pour faire également parvenir en Pologne plus de 40 millions de dollars - pour "soutenir" Solidarnosc... A l'époque, qui aurait déjà pu y deviner la future élection du premier pape polonais de l'histoire du Vatican ?
Non seulement Mgr Marcinkus fut impliqué dans le dénouement violent du krach de la Banque Ambroisienne (trois morts "inexpliquées" : celle de son président Roberto Calvi, pendu sous un pont londonien à la suite d'un "suicide" pour lequel ses mains étaient liées derrière son dos, celle de Michele Sindon, mort dans sa prison italienne d'une over-dose de strychnine juste avant sa comparution devant ses juges, et celle de Liccio Gelli, grand patron de la loge P2) - mais il est fortement soupçonné d'avoir trempé dans la "liquidation" du Pape Jean-Paul Ier en 1978 - et se chargea en personne (seul pendant une demi-heure dans la chambre où venait d'être découvert le cadavre) de faire disparaître tous les dossiers qu'y était en train d'étudier, seul et loin des regards soupçonneux des membres de sa curie, ce pape trop curieux qui venait à peine d'être élu 25 jours plus tôt. La curiosité est un bien dangereux péché.
C'est pourtant ce même Marcinkus qui après avoir été prudemment renvoyé aux USA sur l'initiative personnelle du nouveau pape et grand ami de Solidarnosc (le chef de la sécurité de l'imprudent Jean-Paul Ier était malheureusement l'objet d'un mandat d'arrêt international - qui fut naturellement levé par la suite) a été nommé par le successeur "inattendu" du défunt au poste de Vice-Président de son gouvernement papal . Pour ne pas rendre cette étonnante promotion trop éclatante, le pape reconnaissant lui a simplement mis en couverture, à l'échelon supérieur en quelque sorte, Mgr Renato Dardozzi; de l'Opus Dei...
Les Papes passent – mais comme pour les rois et pour les ministres, ce sont les substituts qui font le travail sérieux; et ils restent en poste, eux, quand les ministres s'en vont et que les souverains trépassent .
Je n'entreprendrai certainement pas de retracer ici les hauts faits de cet Opus Dei - qui jouit des faveurs les plus insignes de Jean-Paul II. Il y faudrait trop de pages, même sur papier de récupération. Il me suffira de souligner que la connexion de l'Opus Dei avec la CIA reste tout aussi étroite aujourd'hui qu'elle le fut précédemment (c'est à dire depuis la Libération de Rome) sous le règne de Pie XII, qui fut le grand maître de cet étonnant renversement des alliances vaticanes : pour passer d'Anton Pavélitch et de Mussolini ... à la CIA, il ne fallait que deux béatifications de plus, et elles vinrent à leur heure : celles du très fasciste cardinal Stepinac et celle du très franquiste Mgr Escriba, fondateur de l'opus Dei.
Alors, c'est vrai, il y a du positif dans ce récent communiqué du Vatican: on y distingue désormais l'Église d'Orient et l'Église d'Occident - au lieu d'en faire immédiatement les deux poumons de l'unique Église (celle de Rome, bien sûr!).
Mais il y a trop de négatif pour qu'on puisse vraiment croire à leur "union" - disons : canonique. Il y faudrait au moins un immense et universel concile œcuménique (à condition de bien vouloir admettre la filiation apostolique des évêques non-orthodoxes... ?!) pour débrouiller enfin l'écheveau des hérésies qui s'acharnent à déchirer l'Église, et pour recevoir la pénitence des fautifs et leur nouvelle profession de foi orthodoxe.
Sinon, bien sûr, on peut toujours essayer de marier la carpe et le lapin, mais il y a peu de chances de pouvoir un jour baptiser leur progéniture commune.
« Veillons donc dans une prière de tous les instants pour être jugés dignes d'échapper à ce qui doit arriver... » (Luc 21, 36)
pcc : Eliazar
Le texte de ce communiqué du Bureau des célébrations liturgiques du Vatican précisait que Jean-Paul II célébrerait l'Eucharistie sur la place Saint Pierre, en présence du patriarche œcuménique Bartholomée Ier.
Ce genre de texte est généralement - et surtout au Vatican, conservatoire des formules diplomatiques les plus précises - pesé avec soin. Le "en présence de" vient appuyer la "célébration de l'Eucharistie" : on a voulu éviter d'entrée de jeu les notions controversées de "participation" à la "messe". C'est un coup de chapeau cardinalice aux Saints Canons qui interdisent toute participation à la prière (sacramentelle, ou liturgique) avec des hérétiques.
Sed contra (comme aurait dit l'Aquinate)...
Le Patriarche et le Pape prendront bien la parole "durant cette messe" et "chacun prononcera l'homélie" - ensuite de quoi ils "réciteront ensemble la profession de foi selon sa formule originale grecque". Et le communiqué souligne que "les nouveaux archevêques métropolitains auxquels le pape remettra le pallium, concélébreront avec Jean Paul II" et ajoute ce commentaire qui en dit long:
"La célébration a lieu quarante ans après l'échange historique du baiser de paix entre le pape Paul VI et le patriarche œcuménique Athénagoras 1er à Jérusalem en janvier 1964. Cet événement constitue un nouvel événement de grâce dans le cheminement parcouru depuis le Concile Vatican II pour le rapprochement entre l'Eglise d'Orient et l'Eglise d'Occident et le rétablissement de l'unité qui existait entre elles au cours du premier millénaire".
Avant de nous réjouir de ce nouveau pas vers l'Unité que nous demande avec insistance le Christ, comment ne pas nous remémorer quelques points dont la gravité nous interdit de faire l'impasse comme on pourrait la faire dans une comédie de Labiche ("Embrassons-nous, Folleville!" - par exemple).
Le baiser de paix entre Paul VI et Athenagoras Ier est une marque touchante de réconciliation entre deux grands pécheurs devant l'Éternel. Aucun de nous ne se permettrait de leur en jeter la pierre, mais enfin, au-delà des pécheurs qui la composent, il y a tout de même l'Église. Et l'Église doit rester pure et sans tache.
Ce n'est pas le patriarche Athénagoras, vénérable de la Franc-Maçonnerie, qui était le mieux placé pour abolir au nom de Constantinople les raisons profondes de la séparation, du "schisme" qui a déchiré la tunique sans couture au moment du départ du Patriarcat d'Occident et de son enfoncement persévérant dans l'hérésie où il est encore. Il ne l'a du reste même pas fait, i a simplement retiré unanathème : encore était-ce probablement anti-canonique, puisque les motifs qui l'avaient fait pronncer demeuraient inchangés.
De l'autre côté, et même si j'étais encore catholique romain, j'ajouterais volontiers que ce n'est pas non plus Paul VI qui était le mieux placé des Patriarches de Rome pour abolir le schisme tout en maintenant l'hérésie !
Car en tant que son fidèle, que je serais alors, je serais le premier à déplorer avec des larmes amères que ce pape - célèbre pour avoir également reçu avec honneur (en 1968, moins de quatre ans après ce baiser qui m'en rappelle un autre) l'un des plus illustres parrains de la Mafia de Chicago : le tueur Sam Giancana, auxiliaire officieux de la CIA qui fut ensuite lus célèbre comme instigateur de la sanguinaire tentative d'invasion de la Baie des Cochons, et très probablement des meurtres de John et de Bob Kennedy (et dans la foulée de Marylin Monroe), mais au demeurant déjà fort lié en 1964 avec un autre Étasunien de triste mémoire : Mgr Marcinkus, chef de la sécurité de Paul VI et intronisé par lui secrétaire général de la banque du Vatican le 6 janvier 1969 - c'est à dire à peine quelques mois après.
Né dans la banlieue de Chicago (Cicero, fief du légendaire Al Capone), Paul Marcinkus fut accusé de blanchiment d'argent lors du scandale de la Banque Ambrosienne qui mêla étroitement le Vatican et la Cosa Nostra sicilienne aux services secrets italiens et étasuniens ainsi qu'à la loge maçonnique de rite écossais "Propaganda Due", plus simplement appelée "P2"; il avait du reste déjà été mêlé à une très sérieuse affaire de falsification de titres et d'obligations (des sociétés Pan American, Chrysler, American Telephon and Telegraph), affaire dans laquelle n'étaient pas uniquement compromis le Vatican et la Mafia, mais également Connaly, alors ministre des finances du Président Nixon - qui arrêta juste à temps la procédure engagée.
La Banque Ambrosienne permettait à Sam Giancana et au syndicat du crime étasunien de faire transiter des millions de dollars par la Continental Illinois Bank (où Mr Marcinkus avait été "formé"), et de là vers la Finibank helvétique, contrôlée par le grand argentier des Mafias sicilienne et américaine Michele Sindona - qui avait été "recommandé" au cardinal Montini, secrétaire d'état au Vatican et devint par la suite le banquier attitré du Saint Siège quand Montini devint le pape Paul VI.
Le nouveau pape confia immédiatement à Sindona le contrôle total des investissements à l'étranger de l'IOR, la banque interne du Vatican, elle-même dirigée par Marcinkus. L'IOR soutenait entre autres, à l'époque, la Banque Ambrosienne bien sûr, mais aussi la Banque pour le Commerce Continental qui finança le coup d'état chilien du général Pinochet - pour qui l'actuel pape Jean-Paul II a manifesté si ouvertement et tant de fois son indéfectible soutien. Cet Institut pour les Oeuvres de Religion participait à leur capital. L'IOR avait également déposé plus de 25 tonnes d'or à la garde des USA, à Fort Knox, et Mgr Marcinkus en avait profité pour faire également parvenir en Pologne plus de 40 millions de dollars - pour "soutenir" Solidarnosc... A l'époque, qui aurait déjà pu y deviner la future élection du premier pape polonais de l'histoire du Vatican ?
Non seulement Mgr Marcinkus fut impliqué dans le dénouement violent du krach de la Banque Ambroisienne (trois morts "inexpliquées" : celle de son président Roberto Calvi, pendu sous un pont londonien à la suite d'un "suicide" pour lequel ses mains étaient liées derrière son dos, celle de Michele Sindon, mort dans sa prison italienne d'une over-dose de strychnine juste avant sa comparution devant ses juges, et celle de Liccio Gelli, grand patron de la loge P2) - mais il est fortement soupçonné d'avoir trempé dans la "liquidation" du Pape Jean-Paul Ier en 1978 - et se chargea en personne (seul pendant une demi-heure dans la chambre où venait d'être découvert le cadavre) de faire disparaître tous les dossiers qu'y était en train d'étudier, seul et loin des regards soupçonneux des membres de sa curie, ce pape trop curieux qui venait à peine d'être élu 25 jours plus tôt. La curiosité est un bien dangereux péché.
C'est pourtant ce même Marcinkus qui après avoir été prudemment renvoyé aux USA sur l'initiative personnelle du nouveau pape et grand ami de Solidarnosc (le chef de la sécurité de l'imprudent Jean-Paul Ier était malheureusement l'objet d'un mandat d'arrêt international - qui fut naturellement levé par la suite) a été nommé par le successeur "inattendu" du défunt au poste de Vice-Président de son gouvernement papal . Pour ne pas rendre cette étonnante promotion trop éclatante, le pape reconnaissant lui a simplement mis en couverture, à l'échelon supérieur en quelque sorte, Mgr Renato Dardozzi; de l'Opus Dei...
Les Papes passent – mais comme pour les rois et pour les ministres, ce sont les substituts qui font le travail sérieux; et ils restent en poste, eux, quand les ministres s'en vont et que les souverains trépassent .
Je n'entreprendrai certainement pas de retracer ici les hauts faits de cet Opus Dei - qui jouit des faveurs les plus insignes de Jean-Paul II. Il y faudrait trop de pages, même sur papier de récupération. Il me suffira de souligner que la connexion de l'Opus Dei avec la CIA reste tout aussi étroite aujourd'hui qu'elle le fut précédemment (c'est à dire depuis la Libération de Rome) sous le règne de Pie XII, qui fut le grand maître de cet étonnant renversement des alliances vaticanes : pour passer d'Anton Pavélitch et de Mussolini ... à la CIA, il ne fallait que deux béatifications de plus, et elles vinrent à leur heure : celles du très fasciste cardinal Stepinac et celle du très franquiste Mgr Escriba, fondateur de l'opus Dei.
Alors, c'est vrai, il y a du positif dans ce récent communiqué du Vatican: on y distingue désormais l'Église d'Orient et l'Église d'Occident - au lieu d'en faire immédiatement les deux poumons de l'unique Église (celle de Rome, bien sûr!).
Mais il y a trop de négatif pour qu'on puisse vraiment croire à leur "union" - disons : canonique. Il y faudrait au moins un immense et universel concile œcuménique (à condition de bien vouloir admettre la filiation apostolique des évêques non-orthodoxes... ?!) pour débrouiller enfin l'écheveau des hérésies qui s'acharnent à déchirer l'Église, et pour recevoir la pénitence des fautifs et leur nouvelle profession de foi orthodoxe.
Sinon, bien sûr, on peut toujours essayer de marier la carpe et le lapin, mais il y a peu de chances de pouvoir un jour baptiser leur progéniture commune.
« Veillons donc dans une prière de tous les instants pour être jugés dignes d'échapper à ce qui doit arriver... » (Luc 21, 36)
pcc : Eliazar