Chypre & uniatisme: tu quoque, fili mihi?
Publié : mer. 19 nov. 2008 17:25
la gangrène semble ne pas vouloir s'arrêter. Sur l'Athos, la nouvelle ci-dessous doit faire se déchirer nombre d'âmes, de douleur de voir encore la "Tunique sans coûture" souillée par ceux qui en ont reçu la garde, nos évêques.. Que de miel camouflant du fiel dans les textes pondus par cette rencontre où nous n'avons rien à f.. Tout est sur pied d'égalité, toute la folie inventée par ce monde pour ne pas accepter Dieu tel qu'Il S'est donné à nous, en Sa kénose sublime. On veut un dieu qu'on se fabrique à son idée. Et nous, Orthodoxes, on contresigne de telles folies.
encore heureux que la véritable "Lumière du Thabor" reparaît, enfin des bonnes nouvelles des Pères.
(les mises en gras dans le texte sont de moi, pas de l'auteur original, à qui appartient l'article)
Chypre : Le coeur de Nicosie bat au rythme de la rencontre internationale des religieux pour la paix
http://www.catho.be/index.php?id=155&id_news=841
19 Novembre 2008
DEPECHES CATHOBEL - INTERNATIONAL - Chypre
A Chypre, depuis deux jours, sont réunis près de 400 représentants des mondes religieux, politiques et culturels pour la rencontre "Une civilisation de la paix : religions et cultures en dialogue", organisée par la Communauté de Sant'Egidio et l'Eglise orthodoxe de Chypre. Des gestes de réconciliation importants ont été posés.
Pour la première fois, le Patriarche orthodoxe de Chypre, Chrysostomos II a participé à une eucharistie catholique dans l'église Sainte-Croix. Le lendemain, des cardinaux catholiques, Poupard, Hummes, Sepe, ont été accueillis pour la première fois dans une divine liturgie orthodoxe.
Dans cette île divisée depuis 1974, une délégation de chefs religieux a été reçue par le médiateur grec-chypriote et une autre reçue le 18 novembre par le médiateur turc-chypriote : Une délégation a également traversé la ligne verte, le mur qui sépare les deux parties de l'île pour rendre visite à une mosquée et une église arménienne en ruine dans la partie turque.
Mardi, à 14h, Andrea Riccardi, fondateur de Sant'Egidio, a donné une conférence de presse pour un premier bilan de la rencontre. Elle fut suivie d'une conférence de presse d'Ingrid Betancourt, présente à la rencontre, qui est intervenue le matin lors d'une table ronde sur l'Amérique latine. Devant une salle comble, elle a appelé à la construction d'une Amérique latine en paix, qui soit un seul espace territoriale, à l'image de l'Europe. Parfois émue, Ingrid Betancourt a rappelé que c'est une discipline spirituelle et la prière qui l'ont aidée à traverser ces années de détention dans la forêt colombienne. Ces conférences de presse peuvent être suivies en direct sur internet à l'adresse : ht tp : //ww w.santegidio.o rg/index.php?&idLng=1063&pageID=140&pv=1&res=1
Le soir, la rencontre s'est terminée par le traditionnel Appel à la paix lancé depuis le coeur de la vieille ville de Nicosie, sur la place de l'Archevêché.
Appel final de la rencontre des religions et des cultures pour la paix
« Il n'y a pas de haine, de conflit, de mur, qui puisse résister à la prière, à l'amour patient qui se fait dialogue, au pardon », ont déclaré les représentants des « Religions pour la paix » dans leur message publié au terme de leur assemblée à Chypre. « Il y a trop de souffrance », répètent-ils, pour stimuler à la prière, à la compassion et à l'action pour soulager les souffrances de ce monde.
Les leaders religieux ont remis l'appel à des enfants de différentes nationalités. Les enfants, au nom de toutes les générations, le transmettent aux ambassadeurs et aux autorités, qui représentent les nations du monde entier.
APPEL
Hommes et femmes de religions et cultures différentes, nous nous sommes réunis à Chypre, sur cette île belle et blessée, pour prier, dialoguer, faire grandir une civilisation de paix, dont le monde a besoin pour ne pas devenir inhumain. Ces journées ont été des journées de paix, pleines de confiance que la paix est possible.
Nous vivons un passage difficile de l'histoire. La crise économique qui étrangle le monde ébranle beaucoup de nos certitudes. Beaucoup regardent l'avenir avec pessimisme. Les pays les plus riches donnent la priorité à la tutelle de leurs citoyens. Mais cette crise coûtera cher au grand monde des pauvres. Nous pensons avec inquiétude aux millions de pauvres nouveaux et anciens qui sont victimes d'un marché qui croit être tout-puissant.
En effet, ceux qui souffrent dans notre monde à cause de la guerre, de la pauvreté, de la violence sont bien trop nombreux. On ne peut pas être heureux dans un monde tant éprouvé par la souffrance. On ne peut pas vivre sans compassion. Nous sentons la douleur des peuples otages de la guerre, de ceux qui sont obligés de quitter leur maison à cause de la haine ethnique ou des nationalismes, de ceux qui sont victimes d'un enlèvement ou qui ont disparu. Ceux qui souffrent sont bien trop nombreux.
L'heure n'est pas au pessimisme. Mais il est temps d'écouter la souffrance qui accable tant d'hommes et de femmes et travailler pour fonder un nouvel ordre mondial de paix. La recherche de la justice, le dialogue, le respect des plus faibles sont les instrument pour construire ce nouvel ordre. Mais pour faire cela il y a besoin de plus d'esprit et de plus grande humanité! Un monde sans esprit devient vite inhumain.
Nos traditions religieuses, différentes les unes des autres disent d'une voix forte qu'un monde sans esprit ne sera jamais humain: elles crient que la guerre ne pourra pas piétiner l'esprit et l'humanité; elles demandent la paix. Elles veulent la paix, elles la demandent, elles l'implorent de Dieu dans la prière. Les religions savent que parler de guerre au nom de Dieu est une absurdité et un blasphème. Elles sont convaincues qu'une humanité meilleure ne pourra naître ni de la violence ni du terrorisme. Elles ne croient pas au pessimisme de l'affrontement inévitable entre les religions et les civilisations. Elles espèrent et elles prient pour que les peuples et les hommes construisent entre eux une communauté fondée sur la paix.
Aucun homme, aucun peuple, aucune communauté n'est une île. L'autre, l'amitié, le pardon et l'aide d'autrui sont indispensables. Nous avons un destin global commun: ou nous vivrons ensemble en paix ou nous périrons ensemble. La guerre n'est jamais inévitable et elle endeuille aussi le coeur du vainqueur.
Il n'y a pas de haine, de conflit, de mur, qui puisse résister à la prière à l'amour patient qui se fait dialogue, au pardon. Le dialogue n'affaiblit pas, au contraire il fortifie. C'est la vraie alternative à la violence. Rien n'est perdu avec le dialogue. Tout peut devenir possible. C'est pour cela que, ici à Chypre, nous prions pour que toute injustice, toute guerre, tout mal soient effacés le plus tôt possible et que les peuples puissent redevenir des frères, à partir de cette île, jusqu'au Moyen Orient à l'Afrique, à l'Amérique Latine et au monde entier. (...)
ctb/cp/zenit
encore heureux que la véritable "Lumière du Thabor" reparaît, enfin des bonnes nouvelles des Pères.
(les mises en gras dans le texte sont de moi, pas de l'auteur original, à qui appartient l'article)
Chypre : Le coeur de Nicosie bat au rythme de la rencontre internationale des religieux pour la paix
http://www.catho.be/index.php?id=155&id_news=841
19 Novembre 2008
DEPECHES CATHOBEL - INTERNATIONAL - Chypre
A Chypre, depuis deux jours, sont réunis près de 400 représentants des mondes religieux, politiques et culturels pour la rencontre "Une civilisation de la paix : religions et cultures en dialogue", organisée par la Communauté de Sant'Egidio et l'Eglise orthodoxe de Chypre. Des gestes de réconciliation importants ont été posés.
Pour la première fois, le Patriarche orthodoxe de Chypre, Chrysostomos II a participé à une eucharistie catholique dans l'église Sainte-Croix. Le lendemain, des cardinaux catholiques, Poupard, Hummes, Sepe, ont été accueillis pour la première fois dans une divine liturgie orthodoxe.
Dans cette île divisée depuis 1974, une délégation de chefs religieux a été reçue par le médiateur grec-chypriote et une autre reçue le 18 novembre par le médiateur turc-chypriote : Une délégation a également traversé la ligne verte, le mur qui sépare les deux parties de l'île pour rendre visite à une mosquée et une église arménienne en ruine dans la partie turque.
Mardi, à 14h, Andrea Riccardi, fondateur de Sant'Egidio, a donné une conférence de presse pour un premier bilan de la rencontre. Elle fut suivie d'une conférence de presse d'Ingrid Betancourt, présente à la rencontre, qui est intervenue le matin lors d'une table ronde sur l'Amérique latine. Devant une salle comble, elle a appelé à la construction d'une Amérique latine en paix, qui soit un seul espace territoriale, à l'image de l'Europe. Parfois émue, Ingrid Betancourt a rappelé que c'est une discipline spirituelle et la prière qui l'ont aidée à traverser ces années de détention dans la forêt colombienne. Ces conférences de presse peuvent être suivies en direct sur internet à l'adresse : ht tp : //ww w.santegidio.o rg/index.php?&idLng=1063&pageID=140&pv=1&res=1
Le soir, la rencontre s'est terminée par le traditionnel Appel à la paix lancé depuis le coeur de la vieille ville de Nicosie, sur la place de l'Archevêché.
Appel final de la rencontre des religions et des cultures pour la paix
« Il n'y a pas de haine, de conflit, de mur, qui puisse résister à la prière, à l'amour patient qui se fait dialogue, au pardon », ont déclaré les représentants des « Religions pour la paix » dans leur message publié au terme de leur assemblée à Chypre. « Il y a trop de souffrance », répètent-ils, pour stimuler à la prière, à la compassion et à l'action pour soulager les souffrances de ce monde.
Les leaders religieux ont remis l'appel à des enfants de différentes nationalités. Les enfants, au nom de toutes les générations, le transmettent aux ambassadeurs et aux autorités, qui représentent les nations du monde entier.
APPEL
Hommes et femmes de religions et cultures différentes, nous nous sommes réunis à Chypre, sur cette île belle et blessée, pour prier, dialoguer, faire grandir une civilisation de paix, dont le monde a besoin pour ne pas devenir inhumain. Ces journées ont été des journées de paix, pleines de confiance que la paix est possible.
Nous vivons un passage difficile de l'histoire. La crise économique qui étrangle le monde ébranle beaucoup de nos certitudes. Beaucoup regardent l'avenir avec pessimisme. Les pays les plus riches donnent la priorité à la tutelle de leurs citoyens. Mais cette crise coûtera cher au grand monde des pauvres. Nous pensons avec inquiétude aux millions de pauvres nouveaux et anciens qui sont victimes d'un marché qui croit être tout-puissant.
En effet, ceux qui souffrent dans notre monde à cause de la guerre, de la pauvreté, de la violence sont bien trop nombreux. On ne peut pas être heureux dans un monde tant éprouvé par la souffrance. On ne peut pas vivre sans compassion. Nous sentons la douleur des peuples otages de la guerre, de ceux qui sont obligés de quitter leur maison à cause de la haine ethnique ou des nationalismes, de ceux qui sont victimes d'un enlèvement ou qui ont disparu. Ceux qui souffrent sont bien trop nombreux.
L'heure n'est pas au pessimisme. Mais il est temps d'écouter la souffrance qui accable tant d'hommes et de femmes et travailler pour fonder un nouvel ordre mondial de paix. La recherche de la justice, le dialogue, le respect des plus faibles sont les instrument pour construire ce nouvel ordre. Mais pour faire cela il y a besoin de plus d'esprit et de plus grande humanité! Un monde sans esprit devient vite inhumain.
Nos traditions religieuses, différentes les unes des autres disent d'une voix forte qu'un monde sans esprit ne sera jamais humain: elles crient que la guerre ne pourra pas piétiner l'esprit et l'humanité; elles demandent la paix. Elles veulent la paix, elles la demandent, elles l'implorent de Dieu dans la prière. Les religions savent que parler de guerre au nom de Dieu est une absurdité et un blasphème. Elles sont convaincues qu'une humanité meilleure ne pourra naître ni de la violence ni du terrorisme. Elles ne croient pas au pessimisme de l'affrontement inévitable entre les religions et les civilisations. Elles espèrent et elles prient pour que les peuples et les hommes construisent entre eux une communauté fondée sur la paix.
Aucun homme, aucun peuple, aucune communauté n'est une île. L'autre, l'amitié, le pardon et l'aide d'autrui sont indispensables. Nous avons un destin global commun: ou nous vivrons ensemble en paix ou nous périrons ensemble. La guerre n'est jamais inévitable et elle endeuille aussi le coeur du vainqueur.
Il n'y a pas de haine, de conflit, de mur, qui puisse résister à la prière à l'amour patient qui se fait dialogue, au pardon. Le dialogue n'affaiblit pas, au contraire il fortifie. C'est la vraie alternative à la violence. Rien n'est perdu avec le dialogue. Tout peut devenir possible. C'est pour cela que, ici à Chypre, nous prions pour que toute injustice, toute guerre, tout mal soient effacés le plus tôt possible et que les peuples puissent redevenir des frères, à partir de cette île, jusqu'au Moyen Orient à l'Afrique, à l'Amérique Latine et au monde entier. (...)
ctb/cp/zenit