prosphores

[nathalie chater]

Depuis longtemps, je me demande ce que signifie précisément ce partage des prosphores, après la liturgie. Jusque là, je pensais qu'il s'agissait, par ce geste, de manifester plus visiblement notre amitié. Mais, si nous venons de communier ensemble, l'union est déjà manifeste. Et puis, je crois savoir qu'il y a des Eglises dans lesquelles cette tradition n'a pas cours. J'avais entendu dire qu'en Russie, à l'époque où un chrétien pouvait avoir de fâchauex problèmes s'il communiait, la prosphore était une façon de sentir le mystère, sans pour autant se nourrir directement à la source: le corps et le sang du Christ.
Existe-t-il, à votre connaissance, des textes permettant d'en savoir un peu plus , non seulement sur l'histoire de cette pratique, ce qui serait probablement très instructif, mais encore sur son sens spirituel?

Partant, peut-on comparer cette nourriture à l'antidore?
Et dès lors, que pensez-vous du partage des prosphores avec des personnes chrétiennes, mais pas orthodoxes?
J'avoue qu'une amie m'avait demandé ce que "cétait", et j'ai répondu que c'était du pain béni, témoignant de notre prière (pour nos proches), mais je pense que c'est plus encore...