Jésus est-il le Logos incarné ?

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galkani
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Inscription : jeu. 24 août 2023 4:27

Jésus est-il le Logos incarné ?

Message par galkani »

Bonjour à tous,

Voici quelques assertions courantes au sujet de Jésus.
Pourriez-vous me dire lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses ?

(1) Jésus est l'Incarnation du Verbe.
(2) Verbe=Logos=Parole (juste une question de latin/grec).
(3) Jésus est le Logos incarné.
(4) Fils=Logos.
(5) La Parole de Dieu est la deuxième personne de la Trinité.
(6) Jésus est l'Incarnation de la deuxième personne de la Trinité.

(Je suis tombé par hasard sur les actes de Constantinole II: " Si quelqu'un prend la défense de l'impie Théodore de Mopsueste qui affirme qu'un autre est le Dieu Verbe et un autre le Christ..... ")

Bonus:
(7) Par ailleurs, les catholiques (surtout les inspirateurs de Vatican II on dirait) distinguent la Trinité éternelle de la Trinité économique. Ils ont d'ailleurs tout une machine que je trouve assez verbeuse, qui s'appelle, d'après ce que j'ai compris, "l'analogie de l'être", terme qui viendrait de Thomas d'Aquin, qui peut se résumer par la formule "le potier laisse ses empreintes sur la glaise", c'est-à-dire que le monde nous dirait, par analogie, quelque chose sur Dieu dans son éternité, et pourquoi pas seulement le monde mais aussi la Trinité économique, et donc, appliqué à notre question, cela consisterait à scruter la Trinité dans son économie pour en déduire, par une remontée par la Trinité éternelle, des "propriétés", si on peut s'exprimer ainsi, de la Trinité éternelle. Bref, la question est: <<Y a t-il une théologie semblable dans l'orthodoxie ?>> Ma conjecture: oui bien sûr qu'il y a une distinction entre Trinité économique et Trinité éternelle, mais il n'y a pas d'analogie de l'être dans l'orthodoxie. On favorise une approche négative de la théologie et, dans "la" tradition monastique, on privilégie une approche centrée sur le salut. Comme le dit essentiellement le Père Serge Chévich, il faut se détourner de toute curiosité qui nous détourne de notre eschatologie personnelle. La gnose consisterait justement à scruter l'insondable, ce qui ne nous sert à rien sur le plan du salut, ce qui est quand même la seule chose qui devrait nous intéresser ici-bas. Et donc, ce n'est pas un hasard si des inspirateurs de Vatican II comme le naïf Hans Urs von Balthasar, accointé à son inspiratrice, la fabuleuse Adrienne von Speyr, est l'auteur d'une oeuvre éreintante où toutes les spéculations sont permises où l'on trouve un mélange des genres et une sympathie très louche avec tous les illuminés, ainsi que de bizarres considérations sur l'âme du monde. Et qu'il finira même par préfacer l'oeuvre d'un occultiste anonyme (auteur des 22 méditations sur les arcanes du tarot).
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