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Ménées de février

Publié : lun. 14 janv. 2008 11:31
par Monique
1er FEVRIER

Avant-fête de la Rencontre
de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ;
et mémoire du saint martyr Tryphon



VÊPRES

Lucernaire, t. 4

La sainte Eglise s'apprête à recevoir * en elle le Seigneur * comme un enfant qui vient réjouir de ses grâces mystiquement * l'ensemble des fidèles amis de Dieu * qui élèvent la voix pour lui déclarer: * Tu es ma gloire, ma renommée, * l'ornement de ma plénitude, c'est toi, * Verbe qui pour moi es devenu un tout-petit selon la chair.

La chambre nuptiale resplendissante de clarté, * le tabernacle très-digne d'honneur, * le temple saint et plus vaste que les cieux, * menant à l'intérieur du Temple le Seigneur, * le donne à la sainte Eglise comme un promis, * intercédant pour que soient délivrés de la mort et du péril * ceux qui sans cesse la glorifient * à juste titre comme la Mère de Dieu.

Saint vieillard Siméon, * viens dans le temple voir le Christ, * selon l'espérance que tu nourrissais; * reçois-le dans tes bras en disant au Sauveur: * «Maintenant, laisse aller de terre ton serviteur»; * fais venir aussi la sainte Prophétesse pour glorifier avec toi * le Bienfaiteur qui de façon étonnante* est devenu un tout- petit selon la chair.

t. 1
Martyr bienheureux, * désormais tu savoures vraiment * les pures délices dans les cieux * pour avoir mené les plus nobles combats * en témoin de la vérité; * prie le Christ d'accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.

Martyr bienheureux, * sous les rayons de la clarté éternelle* tu es devenu tout entier lumineux, * toi qui as brisé l'opacité de l'erreur * et renversé, par grâce divine, les princes de ce monde ténébreux; * prie le Christ d'accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.

Martyr bienheureux, * tu es digne de goûter * l'allégresse des Anges, leur joie, * pour avoir renoncé à tous les charmes de la vie; * dans la force de ton âme, tu les as tenus pour rien, * avec courage tu as témoigné jusqu'au bout: * intercède pour nos âmes à présent.

Gloire au Père, t. 2
Dédaignant les choses d'ici-bas, * avec courage tu partis * vers le stade, bienheureux Tryphon; * en ton combat sanglant de martyr, * habilement tu renversas l'orgueilleux * et reçus la couronne des vainqueurs. * Ne cesse pas de supplier * pour nous le Christ notre Dieu, * victorieux Martyr, pour le salut de nos âmes.

Maintenant...
En ce jour Siméon reçoit dans ses bras * le Seigneur de gloire que Moïse jadis * contempla sous la nuée * lorsqu'il lui remit les tables sur le mont Sinaï, * celui qui a parlé par les prophètes et l'Auteur de la Loi, * celui que nous annonce David, * redoutable pour tous, * mais si riche de miséricorde et d'amour.


Apostiches, t. 6
La lumière au triple éclat * qui manifestement s'est levée * nouvellement de la Vierge * éclaire ineffablement l'univers * des rayons de sa resplendissante divinité.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


De la déchéance qui flétrissait les mortels * depuis la désobéissance d'Adam * le Christ nous a manifestement relevés * lorsque, sans changement, * il naquit de la Vierge et devint un enfant.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Accomplissant la Loi contenue en l'Ecriture, * le Seigneur et l'auteur de la Loi * à présent par la Vierge Mère * dans le Temple de la Loi * est porté comme divin nouveau-né.

Gloire au Père... Maintenant, t. 2
La Vierge sainte a porté * au saint homme dans le sanctuaire l'Enfant sacré; * et Siméon, tendant les bras, * avec joie l'a reçu en s'écriant: * Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur * s'en aller en paix, selon ta parole, Seigneur.


Tropaire, t. 4
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Gloire au Père... Maintenant... t. 1
Du haut du ciel se penchant vers la terre, le chœur céleste * voit porter au temple comme un enfant nouveau-né * par une Mère virginale le premier-né de toute la création * et dans l'allégresse les Anges chantent l'hymne d'avant-fête avec nous.


MATINES

Cathisme I, t. 1
Celui qui siège avec le Père sur le trône saint, * venant sur terre, est né de la Vierge; * l'Infini, l'Intemporel devient un nouveau-né * et Siméon, le recevant dans ses bras, * plein d'allégresse, lui dit: Seigneur compatissant, * maintenant laisse aller ton serviteur dans la joie.


Cathisme II, t. 4
En tes mains de vieillard, Siméon, * portant le Christ notre Dieu * qui de la Mère inépousée * est issu comme enfant selon la chair, * glorieusement tu as reçu la sentence de ton départ * et l'inépuisable grâce des miracles; c'est pourquoi * nous tous, à juste titre nous te glorifions.


Puis on chante les canons: le premier (t. 4) est celui de l'Avant-fête; le second (t. 8), en l'honneur du Martyr, est l'œuvre de Théophane et porte en acrostiche: Truffe-moi, saint Tryphon, de célestes délices.

Ode 1, t. 4
« Je te chante, Seigneur mon Dieu, * car tu as guidé ton peuple au milieu de la mer; * tu as jeté à l'eau les chars de Pharaon * et tu as fait sombrer ses puissantes armées. »

Je te chante, Seigneur mon Dieu * qui t'es fait tout petit selon la chair, * t'es soumis à la Loi et as sauvé l'humanité, * pour laquelle tu t'es incarné.

Le Vieillard, recevant dans ses bras * le Dieu qui donne la vie, * de la vie prend congé en s'écriant: * Maintenant laisse-moi m'en aller, * car aujourd'hui je t'ai vu.

Aux lois de la nature tu obéis * et te soumets aux préceptes de l'Ecriture selon la loi, * ô Christ, toi qui jadis * m'avais dicté la loi sur le mont Sinaï.

Je te chante, Seigneur mon Dieu, * car de la sainte Vierge Mère tu es né * et d'elle tu as fait * l'espérance de nos âmes.

t. 8
« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, * le peuple d'Israël s'écria: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »

Toi qui jouis dans le ciel * des délices vraiment divines, invincible Martyr, * délivre par ton intercession * mon âme du trouble des passions.

Ayant ouï les paroles de Dieu, * tu les mis en pratique, Martyr glorieux, * en chérissant la sainteté * et en embrassant la sagesse.

Tu fus en vérité le pasteur conduisant * sur les pâtures de la sagesse les pensées de ton âme, * ramenant les âmes égarées, * illustre Saint, et les menant au vrai Dieu.

Eclaire-moi de ta lumière mystique, * ô Vierge toute-pure qui enfantas * le reflet de la splendeur paternelle, * et dissipe les ténèbres du péché.


Ode 3, t. 4
« Dans le Seigneur mon Dieu * mon cœur est affermi, * car ma faiblesse est soutenue * par la ceinture de sa puissance. »

Que le Temple s'ouvre, car à présent * s'avance le temple de Dieu * qui va faire de nous * les temples de son Esprit saint.

Voici que l'ombre a disparu, * cédant la place à la vérité * de la grâce qui survient: * reçois donc le Christ, Siméon.

Anne, la sage veuve, * solitaire et connue de Dieu, * rende grâces maintenant * à celui qui pour nous devient enfant selon la chair!

Chantons selon la vraie foi * la Vierge Mère de Dieu, * car elle intercède pour nous * sans cesse auprès du Seigneur.

t. 8
"Tu es le rempart..."
Tu as émoussé la force de l'orgueil, * illustre Martyr du Christ * ayant revêtu la puissance du Très-Haut.

Dans l'enveloppe de la chair, tu as éteint * l'audace de l'ennemi incorporel * et tu as prêché le Dieu Verbe fait chair.

Par ta seule présence * sont mis en fuite les esprits mauvais: * ils sont chassés par la grâce du saint Esprit.

Jouissant de ton secours, je n'aurai pas à rougir, * Mère de Dieu toute-pure, et je serai sauvé, * car tu es la protectrice de ma vie.

« Tu es le rempart de ceux qui accourent vers toi; * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »


Cathisme, t. 4
Ayant goûté aux peines de la chair, * tu méritas de savourer * sans peine les délices divines au Paradis, * en recevant de Dieu la couronne d'immortalité; * c'est pourquoi tu fais sourdre, saint Martyr, * des fleuves de miracles pour ceux * qui de tout cœur se réfugient sous ta sainte protection.

Gloire au Père... Maintenant... t. 1
Dans le temple tu es offert, * toi la Vie de l'univers, * et pour moi tu deviens un enfant soumis à la Loi, * toi qui jadis en gravas les tables sur le mont Sinaï, * afin de nous soustraire à l'esclavage de l'antique Loi. * Gloire à la tendresse de ton cœur, * gloire à ton règne, Sauveur, * gloire à ton œuvre de salut, seul Ami des hommes.


Ode 4, t. 4
« De ton renom, ô Christ, tu as couvert les cieux, * de ta gloire fut rempli l'univers; * c'est pourquoi sans cesse nous chantons: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Les Anges furent émerveillés * lorsqu'ils virent dans les bras du Vieillard * le Dieu qui est chanté comme Fils * avec le Père et l'Esprit.

Le Dieu de toute perfection * qui fit sienne notre imperfection, * en se conformant à la loi * nous a donné la perfection de la grâce.

En ses bras le recevant comme un enfant * et voyant en esprit notre Dieu, * Siméon a proclamé * comme salut du monde le Christ.

Saint Vieillard, tu es devenu * plus vénérable que Moïse, qui reçut * la loi sur le mont Sinaï, * car le Christ Seigneur, tu l'as porté dans tes bras.

Anne, en prophétesse, a reconnu * le Dieu sorti de ton sein; * et toi, divine Mère, ne laisse pas * d'intercéder pour le salut de tes serviteurs.

t. 8
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ton œuvre de salut, * j'ai médité sur tes actions * et glorifié ta divinité. »

Par ton endurance tu frappas de stupeur * les tyrans qui t'observaient, Bienheureux, * car tu supportas les châtiments * comme si un autre souffrait dans ton corps.

Tu as savouré les peines, les douleurs, * qui te pénétrèrent, Bienheureux, * et plus purement encore tu jouis * de la gloire éternelle qui te comble à présent.

Tandis qu'on déchirait ton corps * par l'acuité des ongles de fer, * par grâce divine, bienheureux Martyr, * se renforçait la vigueur de ton âme.
Mère virginale, c'est en toi * que je mets tout mon espoir: * garde mon âme, toi qui enfantas * le Sauveur notre Dieu.


Ode 5, t. 4
« Toi qui fais monter la lumière du matin * et nous montres le jour, * gloire à toi, Jésus, Fils de Dieu, * ami des hommes, gloire à toi. »

Dans l'ombre de la loi * la parole de la grâce clairement * fut révélée au juste Siméon * recevant dans ses bras le corps du Christ.

Le voici, prophétise Siméon, * pour la chute et la résurrection, * pour la déchéance des incroyants * et le relèvement des fidèles.

Divine Génitrice immaculée, * supplie ton Fils de délivrer * du péril et de tout malheur * ceux qui te glorifient, pure Mère de Dieu.

t. 8
« En cette veille et dans l'attente du matin, * Seigneur, nous te crions: Prends pitié et sauve-nous, * car tu es en vérité notre Dieu, * nous n'en connaissons nul autre que toi. »


Kondakion, t. 8
Fortifié par la Trinité, tu fis disparaître le culte des dieux multiples, * glorieux Tryphon, vénérable dans le Seigneur; * ayant vaincu les tyrans grâce au Christ Sauveur, * tu as reçu la couronne des Témoins * et le pouvoir des guérisons, comme invincible martyr.

Ikos
L'assemblée des fidèles présente en ce jour * le festin sacré portant les signes de l'avant-fête: * le Seigneur porté sur les bras du saint vieillard * quarante jours après sa nativité virginale * et le mémorial de l'Athlète victorieux, * pour célébrer le triomphe de l'invincible martyr.

Synaxaire
Le 1er Février, mémoire du saint martyr Tryphon.
Tryphon, quel est ton sort?
- Sous le tranchant du glaive je trouve la mort.
Et le temps de ta fin? - C'est la nouvelle lune.
En «Février» Tryphon est inscrit à la «une».
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7, t. 4
« Dieu de nos Pères, ne rougis pas de nous, * mais donne-nous l'audace de chanter: * Béni es-tu, notre Dieu. »

Le Dieu qui habita le sein virginal * en ce jour a son trône de feu * dans les bras de Siméon.

Assumant notre condition terrestre, * Verbe, tu es devenu petit enfant selon la chair * et comme tel te soumis aux purifications de la loi.

Anne prophétise pour nous l'avenir, * annonçant l'attente des nations * et la rédemption d'Israël.

Terre vierge qui sans semence d'homme enfantas * le Verbe incarné de ton sein, * refuge de nos âmes, réjouis-toi.

t. 8
« Les Jeunes Gens venus de Judée * à Babylone foulèrent jadis * par leur foi dans la Trinité * la flamme de la fournaise en chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Portant couronne, tu exultes dans les cieux, * jubilant avec sang * tu as éteint le culte des démons, * toi qui annonçais purement, comme il se doit, * l'unique Dieu en la Trinité, * le vénérais et t'écriais: * Prêtres, bénissez le Seigneur, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.

Suivant tes paroles, Vierge toute-pure, * nous te disons bienheureuse, * toi qui as eu le bonheur d'enfanter en la chair * celui qui est vraiment bienheureux, * qui habite la lumière inaccessible, * le Maître nous illuminant, * que les jeunes gens bénissent, que les prêtres célèbrent, * que le peuple exalte dans tous les siècles.

« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »


Ode 9, t. 4
« Nous magnifions ton amour pour nous, * ô Christ notre Sauveur, * gloire de tes serviteurs et couronne des croyants, * qui magnifies la mémoire de la Mère de Dieu. »

Celui qui jadis avait gravé * les tables de la Loi * est porté comme un enfant dans les bras du Vieillard * et nous révèle une loi plus sainte, l'Evangile.

Dans le temple en ce jour le vieillard Siméon * reçoit dans ses bras le Christ notre Dieu * et s'écrie: Ô Maître, maintenant * laisse aller en paix ton serviteur.

Les Anges, qui voyaient dans la chair * comme nourrisson leur propre Créateur * porté sur les bras du Vieillard, * avec crainte ont chanté sa gloire.

Siméon, porteur de Dieu * et témoin oculaire du Seigneur, * principe de la grâce, accomplissement de la Loi, * souviens-toi de nous qui vénérons ta sainte dormition.

Réjouis-toi, Vierge toute-pure, ô Marie, * allégresse du monde et gloire de la virginité, * Mère et servante du Christ Sauveur; * pour nos âmes intercède auprès de lui.

t. 8
"Mère de Dieu et Vierge inépousée..."
Elle transcende le visible, l'espérance des Martyrs; * leur attente se montre pleine du bonheur immortel, * pleine d'allégresse, de joie * et d'ineffable sérénité; * à juste titre ils sont dits bienheureux.

Tu es devenu, saint Tryphon, une seconde clarté * lorsque de la première tu t'es approché, * prenant sa forme et son éclat, * rayonnant de la splendeur qu'elle transmet; * c'est pourquoi tous ensemble nous te disons bienheureux.

Tu n'as pas fléchi dans les combats, * victorieux Athlète, mais t'es montré en vérité * l'éponyme des délices de Dieu; * maintenant que tu jouis de ses plus pures voluptés, * demande le salut pour les fidèles te vénérant.

Divine Génitrice, mortifie mes pensées charnelles, * vivifie mon âme réduite à la mort * grâce au pouvoir que te donne la vraie Vie * née de toi selon la chair pour accorder le salut, * en son amour ineffable, aux fidèles te chantant.

« Mère de Dieu et Vierge inépousée * qui as conçu sans qu'on puisse l'expliquer * par ta parole le vrai Dieu, * plus haut que les Puissances immaculées * par nos hymnes incessantes nous te magnifions. »


Exapostilaire, t. 3
Dans la merveilleuse et divine félicité * qui te comble, Bienheureux, * tu es devenu le compagnon des Anges saints, * toi qui faisais paître les oies dans les vallons * et de Dieu tu as reçu le pouvoir des guérisons, * mégalomartyr, saint Tryphon, * pour éloigner des hommes les faiblesses et les infirmités.

Ayant présenté son enfant, la Vierge tout-immaculée, * dans le sanctuaire accomplit les prescriptions de la Loi; * et, lorsque le juste Siméon le reçut dans ses bras, * il dit à la Vierge: Le voici * pour la chute et le relèvement d'une multitude et comme signe de contradiction.


Apostiches, t. 2
Sans souillure le Christ * de la Vierge est issu, * comme sans écoulement * naît du Père avant l'aurore le Fils * par qui Adam se trouve racheté.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Portes des cieux, ouvrez-vous: * en effet, le Christ, * est porté au divin Père * dans le temple comme un enfant * par sa Mère, la Vierge immaculée.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations et
gloire de ton peuple Israël.


Reçois, Siméon, * le Seigneur de gloire, le Christ, * ainsi que l'Esprit saint * te l'a lui-même révélé: * en effet, le voici parmi nous.

Gloire au Père... Maintenant...
Le Créateur du ciel et de la terre en ce jour * est porté dans les bras * du saint vieillard Siméon; * et celui-ci déclare, en l'Esprit saint: * Me voici délivré, * car mes yeux ont vu mon Sauveur.


Le reste de l'office de Matines, comme d'habitude, et le Congé.


Si l'avant-fête de la Rencontre tombe un samedi.
Le vendredi soir, après les stichères du Lucernaire, Gloire: du Saint, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent.

Si l'avant-fête de la Rencontre tombe le dimanche avant celui du Publicain et du Pharisien.
Le samedi, aux Petites Vêpres, stichères de la Résurrection et de la Mère de Dieu, comme d'habitude. Tropaire du dimanche, Gloire... Maintenant: son théotokion.
Aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire 10 stichères: 4 du diman- che, 3 de l'avant-fête et 3 du martyr. Gloire au Père: du Saint, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent. A la Litie: stichères du temple, puis les apostiches des vêpres de l'avant-fête, Gloire au Père: de l'avant-fête (celui du Lucernaire), Maintenant: doxastikon des apostiches de Laudes. Apostiches du dimanche, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu (2 fois) et le tropaire de l'avant-fête (1 fois).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche (2 fois), Gloire: du Saint, Maintenant: de l'avant-fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Hypakoï, anavathmi et prokimenon du ton. Evangile du dimanche, etc. Canon de la Résurrection (4 avec l'hirmos), de la Mère de Dieu (2), de l'avant-fête (4) et du martyr (4). Catavasies de la fête (2 février). Après la 3e ode, cathismes du Saint et de l'avant-jête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du dimanche. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire: du martyr, Maintenant: de l'avant-fête. A Laude, 5 stichères du dimanche et 3 de l'avant-fête, avec leurs versets, Gloire au Père: Eothinon, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande doxologie. Tropaire de Résurrection, litanies et congé. Aux Heures, tropaire du dimanche, puis de l'avant-fête ou du martyr, en alternant, kondakion de l'avant-fête ou du dimanche, en alternant.

Si l'avant-fête de la Rencontre tombe le dimanche du Pharisien, du Prodigue ou de l'Apokréo.
Le samedi soir aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire 10 stichères: 4 de l'Octoèque, 3 du Triode et 3 de l'avant-fête (le dimanche de Carnaval: 3 de l'Octoèque, 4 du Triode et 3 de l'avant-fête). Gloire au Père: du Triode, Maintenant: Dogmatique du ton. A la Litie: stichères du temple, puis de l'avant-fête (a postiches de vêpres), Gloire: du Triode, Maintenant: de l'avant- fête (doxastikon des apostiches de laudes). Apostiches de l'Octoèque. Gloire: du Triode, Maintenant: de l'avant-fête. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi (2 fois) et tropaire de l'avant-fête (1 fois). Si l'on sépare les vêpres des matines, tropaire du dimanche, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. A Complies, kondakion de l'avant-fête, Gloire... Maintenant: du Triode.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche (2 fois), Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. Le reste comme d'habitude jusqu'au canon. Canon de la Résurrection (4 avec l'hirmos), de la Mère de Dieu (2), de l'avant-fête (4) et du Triode (4). Catavasies de la fête. (Le dimanche de Carnaval, canon de la Résurrection: 4, de l'avant-fête: 4 et du Triode: 6. Catavasies du Triode). Après la 3e ode, cathismes du Triode et le l'avant-fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du Triode. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire: du Triode, Maintenant: de l'avant-fête. A Laudes, 5 stichères de la Résurrection et 3 du Triode (le dimanche de Carnaval: 4 de la Résurrection et 4 du Trio- de). Gloire au Père: du Triode, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande doxologie. Tropaire de Résurrection, litanies et congé. Eothinon et Prime au narthex. Aux Heures, tropaire du dimanche, puis de l'avant-fête; kondakion de l'avant-fête ou du Triode, en alternant.
Si l'avant-fête de la Rencontre tombe le samedi des Défunts.
On chante l'office de l'avant-fête le vendredi précédent, avec l'office des saints Cyr et Jean et celui de saint Tryphon. Au Lucernaire, 3 stichères de l'avant-fête et 3 des Anargyres, Gloire au Père: des Anargyres, Maintenant: de l'avant-fête. Apostiches de l'avant-fête, Gloire: des Anargyres, Maintenant: de l'avant-fête.
A Matines, cathismes de l'avant-fête. Canon de l'avant-fête (6 avec l'hir- mos) et les deux canons des Saints (8). A Laudes, on chante 4 stichères de Tryphon (ceux du lucernaire, en répétant le premier), Gloire au Père: de Tryphon (celui du lucernaire), Maintenant: de l'avant-fête. Apostiches de l'avant-fête, et le reste comme d'habitude.
Quant à l'office des défunts, il est chanté le samedi de l'Apokréo, comme d'habitude.

Si l'avant-fête de la Rencontre tombe le lundi, le mardi ou le jeudi de la Tyrophagie.
Au Lucernaire, 3 stichères de l'avant-fête et 3 du Saint, Gloire: du Saint, Maintenant: de l'avant-fête. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. Tropaire du Saint, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. A Complies, kondakion de l'avant-fête.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de l'avant-fête (2 fois), Gloire: du Saint, Maintenant: de l'avant-fête. Après la première lecture du Psautier, petite litanie et cathisme 1 de l'avant-fête. Après la seconde lecture du Psautier, cathisme II du Triode, sans ecténie. Canon de l'avant-fête (8 avec l'himos) et du Saint (4). Dans les odes où intervient le Triode: canon de l'avant-fête (4 avec l'hirmos), du Saint (2) et du Triode (8); catavasies du Triode. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. Aux Heures, tropaire de l'avant-fête, puis du Saint; kondakion de l'avant-fête.

Si l'avant-fête de la Rencontre tombe le mercredi ou le vendredi de la Tyrophagie.
Le mardi soir ou le jeudi soir au Lucernaire, 3 stichères de l'avant-jête et 3 du Saint, Gloire: du Saint, Maintenant: de l'avant-fête. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. Tropaire du Saint, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. Litanie triple et prière de saint Ephrem (3 grandes métanies), puis le Congé. A Complies, on dit le premier tri-ode de matines du Triode; kondakion de l'avant-fête; 3 grandes métanies.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de l'avant-fête (2 fois), Gloire: du Saint, Maintenant: de l'avant-fête. Après la première lecture du Psautier, petite litanie et cathisme 1 de l'avant-fête; après la seconde lecture du Psautier, cathisme II du Triode avec son stavrothéotokion, sans ecténie. Canon de l'avant-fête (6 avec l'hirmos), du Saint (4) et du Triode (4). Dans les odes où interviennent les tri-odes: canon de l'avant-fête (4 avec l'hirmos), du Saint (2) et du Triode (8, à savoir 4 du canon complet et 4 du second tri-ode, le premier tri-ode ayant été dit à complies). Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. Litanie triple, prière de S. Ephrem (3 grandes métanies) et Prime. Aux Heures, tropaire de l'avant-fête, puis du Saint. A chacune des Heures, avant la prière finale, 3 grandes métanies. A Sexte, tropaire de la prophétie et lecture du jour.

Si l'avant-fête de la Rencontre tombe le samedi de la Tyrophagie.
Le vendredi soir, cathisme habituel. Au Lucernaire, on chante 6 stichères: 3 de l'avant-fête et 3 du Triode, Gloire: du Triode, Maintenant: Dogmatique du ton. Entrée, prokimenon du jour, lecture du Triode et second prokimenon. Apostiches du Triode, Gloire: du Triode, Maintenant: de l'avant-fête. Tropaire du Triode, Gloire... Maintenant: de l'avant-jête. Litanie triple et Congé. A Complies, kondakion du Triode, puis de l'avant-fête.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de l'avant-fête (2 fois), Gloire: du Triode, Maintenant: de l'avant-fête. Après chacune des deux lectures du Psautier, cathismes du Triode et de l'avant-fête (2 strophes du Triode, Maintenant: de l'avant-fête). Canon de l'avant-fête (6 avec l'hirmos redoublé) et du Triode (8). Catavasies: les hirmi du Triode. L'hirmos de la 2e ode des saints Ascètes est chanté une seule fois; à la fin de l'ode, on conclut avec le même hirmos. Après la 3e ode, cathisme du Triode (les 2 premières strophes), Gloire... Maintenant: de l'avant-fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du Triode. Exapostilaire du Triode, puis de l'avant-jête. A Laudes, 4 stichères du Triode, Gloire: du Triode, Maintenant: de l'avant-fête. Grande doxologie et Congé. Aux Heures, tropaire de l'avant-fête, puis du Triode; kondakion de l'avant-fête ou du Triode, en alternant.

2 février

Publié : lun. 14 janv. 2008 13:15
par Monique
2 FÉVRIER

Hypapante ou Rencontre
de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ.



PETITES VÊPRES

Lucernaire, t. 1

L'Etre suprême, le Verbe incirconscrit, * qui repose avec gloire sur les trônes des cieux, * Siméon le reçoit dans ses bras, * s'écriant: Laisse-moi m'en aller * selon ta parole maintenant, * salut et repos des fidèles, Sauveur. (2 fois)

L'admirable Siméon, * te voyant comme un enfant nouveau-né, * toi le Verbe d'avant les siècles que le Père engendra, * s'écria: Ô Maître, je tremble et je crains * de te porter dans mes bras, * mais dans ta miséricorde, je t'en prie, * laisse aller en paix ton serviteur à présent.

Que s'ouvre désormais * la porte du ciel, * car le Verbe Dieu né du Père éternellement * est enfanté par la Vierge, prenant la chair des mortels, * dans son désir de rappeler * la nature humaine et de l'asseoir * à la droite du Père, en sa bonté.

Gloire au Père... Maintenant, t. 4
En ce jour la sainte Mère * plus sublime que le Temple saint * pénètre au sanctuaire pour révéler * au monde le donateur et l'auteur de la Loi; * et, l'ayant reçu dans ses bras, le vieillard Siméon clame dans la joie: * Maintenant laisse aller ton serviteur, * car je t'ai vu, Sauveur de nos âmes.


Apostiches, t. 2
En ce jour le Sauveur * est présenté comme un enfant * dans le temple du Seigneur * et dans ses mains de vieillard * Siméon le reçoit.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


L'ardente braise que le prophète Isaïe * avait d'avance contemplée, * le Christ, à présent, * par cette pince que forment les bras de la Mère de Dieu, * est remise au vieillard Siméon.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Avec crainte et avec joie * tenant le Maître dans ses bras, * Siméon demandait * de pouvoir quitter cette vie * et chantait la Mère de Dieu.

Gloire au Père... Maintenant...
Reçois, Siméon, * s'écria la Tout-immaculée, * dans tes bras comme enfant * le Seigneur de gloire, le Christ, * dont le monde attend le salut.

Tropaire: voir à la fin des Grandes Vêpres.


GRANDES VÊPRES

Premier Cathisme: Bienheureux l'homme.

Lucernaire, t. 1
Dis-nous, Siméon, * qui portes-tu dans tes bras * pour être si joyeux dans le temple? * A qui t'adresses-tu en criant: * Puissé-je être délivré maintenant * que j'ai vu mon Sauveur! * C'est celui qui est né d'une Vierge, * c'est le Dieu, le Verbe de Dieu * qui pour nous s'est incarné * et sauve l'humanité. * Prosternons-nous devant lui. (3 fois)

Accueille, Siméon, * celui que jadis dans la nuée * Moïse vit donner la loi au Sinaï * et qui s'est fait enfant, soumis à la loi. * C'est lui qui dans la Loi s'est exprimé * et qui par les Prophètes a parlé, * qui pour nous s'est incarné * et sauve l'humanité. * Prosternons-nous devant lui. (3 fois)

Allons, nous aussi, * au chant des hymnes inspirées, * à la rencontre du Christ * et recevons celui dont Siméon vit le salut. * C'est celui qu'annonça David, * celui qui par les Prophètes a parlé, * qui pour nous s'est incarné * et qui s'exprime dans la Loi. * Prosternons-nous devant lui. (2 fois)

Gloire au Père... Maintenant, t. 6
Que s'ouvre en ce jour la porte du ciel, * car le Verbe du Père éternel, * prenant origine dans le temps * sans être séparé de sa divinité, * accepte d'être porté * par la Vierge Mère dans le temple de la Loi * comme un enfant de quarante jours * et Siméon le reçoit dans ses bras, * le serviteur crie à son Maître: * Laisse-moi m'en aller, * car mes yeux ont vu ton salut. * Toi qui viens dans le monde sauver le genre humain, Seigneur, gloire à toi.


Entrée. Lumière joyeuse.

Prokimenon du jour et Lectures.

Lecture de l'Exode
(12,51; 13,1-3,10-12,14-16; 22,29; Lv 12,3-4,6,8; Nb 8,16-17)
Le Seigneur parla à Moïse le jour même où il fit sortir les enfants d'Israël de la terre d'Egypte; il lui dit: Consacre-moi tout premier-né, tout premier-né qui ouvre le sein maternel, parmi les enfants d'Israël. Moïse dit au peuple: Souvenez-vous de ce jour où vous êtes sortis d'Egypte, de la maison de servitude, car le Seigneur vous en a fait sortir par la force de sa main. Vous garderez sa loi. Et lorsque le Seigneur Dieu vous aura introduits sur la terre des Cananéens, comme il l'a juré à vos pères, vous consacrerez au Seigneur tout enfant mâle qui ouvre le sein maternel. Et si ton fils te demande plus tard ce que cela signifie, tu lui diras: C'est qu'à main forte le Seigneur nous a fait sortir de la terre d'Egypte, de la maison de servitude; et comme Pharaon s'obstinait à ne point nous laisser partir, le Seigneur a fait mourir tous les premiers-nés en Egypte, ceux des hommes et ceux des animaux. Voilà pourquoi je sacrifie au Seigneur tout mâle qui ouvre le sein parmi les animaux et je rachète tout premier-né de mes fils. Ce sera comme un signe sur ta main, un mémorial devant tes yeux; car ainsi parle le Seigneur tout-puissant: Le premier-né de tes fils, tu me le donneras. Et tout enfant mâle qui naîtra sera circoncis le huitième jour. Et pendant trente-trois jours il n'entrera pas dans le sanctuaire de Dieu auprès du prêtre, jusqu'à ce que soient accomplis les jours de purification de sa mère. Après quoi elle offrira au Seigneur un agneau d'un an, sans défaut, pour l'holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle, qu'elle apportera au prêtre devant la porte de la tente du Témoignage; ou bien, à leur place, elle offrira au Seigneur deux jeunes pigeons ou deux tourterelles. Et le prêtre accomplira le rite d'expiation. Car ils me sont offerts en offrande, parmi tous les fils d'Israël, je me les suis attribués et consacrés, à la place des premiers-nés des Egyptiens, au jour où j'ai frappé tout premier-né en Egypte, tant de l'homme que du bétail, dit le Seigneur très-haut, le Saint d'Israël.

Lecture de la prophétie d'Isaïe
(6,1-12)
L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône élevé; et le temple était rempli de sa gloire. Des Séraphins se tenaient autour de lui, ayant chacun six ailes: deux pour se couvrir la face, deux pour se couvrir les pieds et deux pour voler. Leurs voix se répondaient et disaient: Saint, saint, saint est le Seigneur Sabaoth, toute la terre est remplie de sa gloire. A ce cri les portes tremblèrent sur leurs gonds et le temple se remplit de fumée. Je dis: malheur à moi, je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au sein d'un peuple aux lèvres impures, et cependant j'ai vu de mes yeux le Roi, le Seigneur Sabaoth! Mais l'un des Séraphins fut envoyé vers moi: il tenait en main une braise qu'il avait prise sur l'autel avec une pince; il m'en toucha la bouche et dit: Maintenant que ceci a touché tes lèvres, ton péché, est enlevé, ta faute est effacée. J'entendis alors la voix du Seigneur disant: Qui enverrai-je, qui marchera vers ce peuple? Je répondis: Me voici, envoie-moi! Il me dit: Va et dis à ce peuple: Tendez l'oreille, mais pour ne pas comprendre, ouvrez les yeux, mais pour ne point voir! Car le cœur de ce peuple est appesanti, ils sont durs d'oreille, ils ont les yeux fermés, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur cœur ne comprenne, qu'ils ne se convertissent et ne soient sauvés! Je demandai: jusques à quand, Seigneur? Il me répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées et sans habitants, les maisons sans personne, la campagne déserte, jusqu'à ce que le Seigneur ait chassé les gens et que la solitude soit grande dans le pays.

Lecture de la prophétie d'Isaïe
(19,1,3-5,12,16,19-21)
Voici que le Seigneur est assis sur une nuée légère; il vient en Egypte, et les idoles de l'Egypte tremblent devant lui; les Egyptiens sentent leur cœur défaillir, leur esprit est troublé profondément; car je vais briser leur détermination, je livrerai l'Egypte aux mains de maîtres sévères, dit le Seigneur Sabaoth. Les Egyptiens boiront l'eau du bord de mer, le fleuve tarira et se desséchera. Ainsi parle le Seigneur: Où sont-ils donc, tes sages? Qu'ils te révèlent, qu'ils te fassent savoir ce qu'a décidé le Seigneur Sabaoth au sujet de l'Egypte. Ce jour-là, les Egyptiens seront comme des femmes: ils trembleront d'effroi en voyant la main du Seigneur Sabaoth, la main qu'il lèvera contre eux. Ce jour-là, il y aura un autel élevé au Seigneur en pleine Egypte et, sur sa frontière, une stèle dédiée au Seigneur. Ce sera un signe à jamais pour le Seigneur au pays d'Egypte. Lorsque, sous l'oppression, ils crieront vers le Seigneur, il leur enverra un homme qui les sauvera. Le Seigneur sera connu des Egyptiens, et les Egyptiens connaîtront le Seigneur en ce jour-là, ils le serviront par des sacrifices et des offrandes, ils lui feront des vœux et les accompliront.


Litie, t. 1
L'Ancien des jours, celui qui jadis * avait donné la loi à Moïse sur le mont Sinaï, * se montre en ce jour comme un enfant nouveau-né * et l'Auteur de la loi, pour accomplir sa propre loi * dans le temple est amené * conformément à la loi; * il est remis au Vieillard, et le juste Siméon le reçoit, * il voit s'accomplir la promesse divine et s'écrie dans la joie: * Mes yeux ont vu manifesté * en ces jours ultimes le mystère depuis les siècles celé: * c'est la lumière dissipant le ténébreux manque de foi des païens, * c'est la gloire du nouveau peuple élu d'Israël; * laisse donc ton serviteur * quitter les liens de cette chair * pour l'éternelle jeunesse, pour la vie merveilleuse et sans fin, * Seigneur qui donnes au monde la grâce du salut.

En ce jour celui qui jadis * avait donné la loi, à Moïse sur le mont Sinaï * s'incline devant les préceptes de la loi, * lui qui pour nous est devenu comme nous, dans la tendresse de son cœur; * maintenant, le Dieu très-pur, * comme saint enfant ayant ouvert le chaste sein maternel, * s'offre à lui-même, puisqu'il est Dieu, * pour illuminer nos âmes en les délivrant de la malédiction de la loi.

t. 2
Celui que les Anges dans le ciel * servent et supplient en tremblant, * ici-bas, Siméon maintenant * le reçoit dans ses bras matériels, * annonçant qu'aux hommes s'unit le Divin, * et, voyant le Dieu céleste devenu un mortel, * il prend congé de la terre et s'écrie joyeusement: * Toi qui révèles à ceux des ténèbres la lumière sans couchant, Seigneur, gloire à toi.

En ce jour Siméon reçoit dans ses bras * le Seigneur de gloire que Moïse jadis * contempla sous la nuée * lorsqu'il lui remit les tables sur le mont Sinaï, * celui qui a parlé par les Prophètes et l'Auteur de la Loi, * celui que nous annonce David, * redoutable pour tous, * mais si riche de miséricorde et d'amour.

La Vierge sainte a porté * au saint homme dans le sanctuaire l'Enfant sacré; * et Siméon, tendant les bras, * l'a reçu avec joie en s'écriant: * Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur * s'en aller en paix, selon ta parole, Seigneur.

Le Créateur du ciel et de la terre en ce jour * est porté dans les bras * du saint vieillard Siméon; * et celui-ci déclare, en l'Esprit saint: * Me voici délivré, * car mes yeux ont vu mon Sauveur.

En ce jour le vieillard Siméon * entre dans le temple avec joie * pour recevoir dans ses bras * celui qui jadis avait donné * à Moïse la loi * et l'accomplit maintenant. * Celui-ci avait mérité * de voir Dieu à travers la nuée * et d'entendre sa voix assourdie par le fracas, * puis, le visage voilé, * il avait reproché aux Hébreux * l'infidélité de leur cœur; * tandis que Siméon a porté * le Dieu d'avant les siècles, le Verbe du Père, incarné, * et révélé la Lumière des nations, la Croix et la Résurrection. * Et Anne la prophétesse annonça * le Sauveur qui rachète Israël. * Chantons-lui: Christ notre Dieu, par l'intercession de ta Mère, aie pitié de nous.

t. 4
En ce jour la sainte Mère * plus sublime que le Temple saint * pénètre au sanctuaire pour révéler * au monde le donateur et l'auteur de la Loi; * et, l'ayant reçu dans ses bras, le vieillard Siméon clame dans la joie: * Maintenant laisse aller ton serviteur, * car je t'ai vu, Sauveur de nos âmes.

Gloire au Père, t. 5
Scrutez les Ecritures, * comme dans les Evangiles * nous l'enseigne le Christ notre Dieu; * en elles nous trouvons qu'il est né, * qu'il fut enveloppé de langes, * qu'il prit le sein et s'est nourri de lait, * qu'il a reçu la circoncision et fut porté par Siméon; * ce n'est pas en apparence ou en image, * mais c'est en vérité qu'il s'est montré. * C'est pourquoi nous pouvons lui crier: * Dieu d'avant les siècles, Seigneur, gloire à toi.

Maintenant...
L'ancien des jours, dans le corps d'un enfant, * est présenté au Temple par la Vierge Mère * pour accomplir le précepte de la Loi qu'il a dictée; * Siméon le reçoit et s'écrie dans la joie: * Laisse ton serviteur à présent, * selon ta parole, s'en aller en paix, * car mes yeux, ô Maître, ont vu ton salut.


Apostiches, t. 7
Orne ta chambre nuptiale, Sion, * accueille le Christ notre Roi; * embrasse Marie, la porte du Ciel: * c'est elle, le nouveau trône des Chérubins; * elle porte le Roi de gloire, * nuée lumineuse portant en la chair le Fils avant l'aurore engendré; * Siméon, le recevant dans ses bras, * révèle à tous les peuples qu'il est * le Maître de la vie et de la mort, * le Rédempteur de nos âmes.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Le Soleil qui s'est levé du Père avant les siècles, * puis du sein de la Vierge en ces temps, les derniers, * dans le temple est porté par la Mère inépousée, * et celui qui légiféra sur le mont Sinaï obéit aux préceptes de sa loi; * la Vierge le présente au saint et juste vieillard * auquel fut révélé qu'il verrait le Christ, le Seigneur; * Siméon, le recevant dans ses bras, * d'allégresse jubile et s'écrie: * Le Dieu consubstantiel au Père, le voici, * le Rédempteur de nos âmes.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Celui que portent les Chérubins comme un char * et que célèbrent les Séraphins par leurs chants, * celui qui de façon virginale a pris chair de Marie, * l'Auteur de la loi, qui en accomplit les prescriptions, * dans les bras de la Mère divine est porté, * et la Vierge le confie aux mains du saint Vieillard; * portant la Vie, il demande congé de la vie, * s'écriant: Ô Maître, laisse-moi m'en aller à présent, * pour que je puisse informer Adam que j'ai vu * un nouveau-né, le Dieu d'avant les siècles, sans changement, * le Rédempteur de nos âmes.

Gloire au Père... Maintenant, t. 8
Celui qui siège sur le trône des Chérubins * et que chantent les Séraphins * selon la loi est porté en ce jour dans le temple divin; * il est intronisé dans les bras de Siméon, * il apporte, par les mains de Joseph, * des présents vraiment dignes de Dieu: * comme un couple de tourterelles, l'Eglise immaculée * et le nouveau peuple élu des Gentils, * deux jeunes colombes, comme chef de l'Ancien et du Nouveau. * Voyant accompli l'oracle le concernant * et bénissant la Vierge Marie, la Mère de Dieu, * Siméon lui révèle en symbole la Passion de son Fils, * auquel il demande sa délivrance en disant: * Laisse-moi m'en aller selon ta parole, Seigneur, * car j'ai vu ta lumière qui précède les temps, * Sauveur et Seigneur du peuple chrétien.


Tropaire, t. 1
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection. (3 fois)



MATINES

Cathisme I, t. 1
Merveille frappant de stupeur * le chœur des Anges dans le ciel; * et nous, sur la terre élevons la voix * pour chanter un cantique au Seigneur, * à la vue de l'ineffable condescendance de Dieu; * car celui devant qui tremblent les Puissances des cieux * se laisse porter à présent * par les mains d'un vieillard, en son amour des hommes.

Cathisme II, t. 1
Celui qui siège avec le Père sur le trône saint, * venant sur terre, est né de la Vierge; * l'Infini, l'Intemporel devient un nouveau- né * et Siméon, le recevant dans ses bras, * plein d'allégresse, lui dit: Seigneur compatissant, * maintenant laisse aller ton serviteur dans la joie.


Après le Polyéléos:

Mégalynaire
Nous te magnifions, * ô Christ, Source de vie, * et nous vénérons ta Mère tout-immaculée * par laquelle en ce jour, selon la loi, * tu fus porté dans le temple du Seigneur.

Versets 1: Mon cœur a fait naître un Verbe excellent, et je dis: mon œuvre est pour le Roi. 2: Le Seigneur est dans son temple saint, le Seigneur a son trône dans le ciel. 3: On a vu tes processions, ô Dieu, les processions de mon Dieu, de mon Roi, au sanctuaire. 4: Saint est ton temple, merveille pour les justes. 5: A ta demeure convient la sainteté, Seigneur, pour la suite des jours. 6: Je célébrerai ton nom d'âge en âge, que les peuples te louent dans les siècles des siècles.
Gloire au Père... Maintenant... Alleluia, alleluia, alleluia, gloire à toi, ô Dieu (3 fois).


Cathisme, t. 4
L'Ancien des jours se fait pour moi petit enfant, * aux rites de purification participe le Dieu très-pur * pour affirmer qu'il a vraiment reçu de la Vierge ma chair. * Initié à ce mystère, Siméon reconnaît * le Dieu qui se montre en l'incarnation, * il l'embrasse comme la Vie * et ce vieillard s'écrie, plein de joie: * laisse-moi-m’en aller, car je t'ai vu, * Seigneur qui vivifient l'univers.


Anavathmi, la 1e antienne du ton 4: Dès ma jeunesse...

Prokimenon, t. 4: Je célèbrerai ton nom d'âge en âge. Verset: Mon cœur a fait naître un Verbe excellent, et je dis: mon œuvre est pour le Roi.

Evangile et Psaume 50.
Gloire au Père... Par les prières de la Mère de Dieu... Maintenant... Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi, ô Dieu...
t. 6
Que s'ouvre en ce jour la porte du ciel, * car le Verbe du Père éternel, * prenant origine dans le temps * sans être séparé de sa divinité, * accepte d'être porté * par la Vierge Mère dans le temple de la Loi * comme un enfant de quarante jours * et Siméon le reçoit dans ses bras; * le serviteur crie à son Maître: * Laisse-moi m'en aller, * car mes yeux ont vu ton salut. * Toi qui viens dans le monde sauver le genre humain, Seigneur, gloire à toi.



Le canon, œuvre du moine Cosmos, a pour acrostiche: Le Vieillard avec joie porte Christ en ses bras.

Ode 1, t. 3
« Jadis le soleil atteignit * la terre ferme enfantée par l'océan; * comme en deux remparts l'eau se figea de chaque part * en faveur du peuple cheminant et pour Dieu psalmodiant: * Chantons pour le Seigneur, * car il s'est couvert de gloire. »

Que les nuages répandent la pluie, * car le Soleil est porté sur la nuée légère: * c'est le Christ venu au temple comme enfant * sur les bras de la Vierge immaculée; * fidèles, chantons pour le Seigneur, * car il s'est couvert de gloire.

Que s'affermissent les mains tremblantes de Siméon * et les genoux défaillants du Vieillard * pour aller à la rencontre du Christ; * et nous, formant un chœur avec les Anges incorporels, * chantons pour le Seigneur, * car il s'est couvert de gloire.

Exultez, cieux que l'intelligence divine a tendus, * terre entière, jubile de joie: * issu du sein de Dieu, votre Artisan, * le Christ, au divin Père est offert * par la Mère virginale comme enfant, * lui le Dieu antérieur à toute chose; chantons-le, * car il s'est couvert de gloire.

Catavasie: l'hirmos; et ainsi à la fin de chaque ode.


Ode 3
« Soutien de ceux dont l'espoir repose en toi, * affermis ton Eglise, Seigneur, * que tu as acquise au prix de ton sang. »

Le Premier-né par le Père avant les siècles engendré * comme enfant premier-né d'une Vierge immaculée * se montre au Premier-père, lui tendant la main.

Adam, qui s'était conduit comme un enfant * en se laissant séduire, le Verbe de Dieu * par sa propre enfance le ramène à la raison.

Notre nature issue de la terre et devant y retourner, * le Créateur en devenant tout-petit sans subir de changement * l'a rendue consubstantielle à sa divinité.


Cathisme, t. 4
C'est de dos que Moïse jadis * a pu voir Dieu sur le mont Sinaï * et c'est de manière indistincte qu'il lui fut permis * d'entendre la voix divine dans la tempête et la nuée; * mais à présent Siméon a pu tenir dans ses bras * le Dieu qui pour nous s'est incarné sans changement * et, plein de joie, s'est empressé de quitter * pour la vie éternelle les choses d'ici-bas; * c'est pourquoi il s'écrie: Maintenant, ô Maître, laisse aller ton serviteur.


Ode 4
« Ô Christ, tu as couvert les cieux de ton renom, * de ta louange fut rempli l'univers, * car tu sortis de la Mère immaculée * comme de l'arche de ta sainteté, * et comme un enfant que l'on porte sur le bras * tu as paru dans le Temple de ta gloire. »

Initié des ineffables mystères, Siméon, * s'écria la divine Mère, prends dans tes bras * celui que t'a révélé l'Esprit saint, * le Verbe devenu petit enfant sans parole, le Christ, * et dans l'allégresse chante-lui: * De ta louange s'est rempli l'univers.

Accueille avec joie, Siméon, * en ce tendre nourrisson l'objet de ton espoir, * le Christ, la consolation d'Israël, * l'Auteur et le Maître de la loi * qui vient en accomplir les préceptes, et chante-lui: * De ta louange s'est rempli l'univers.

Siméon, voyant le Verbe incorporel * revêtu de notre chair et porté * par la Vierge, ce nouveau trône des Chérubins, * comme un enfant, lui qui donne à toute chose d'exister, * au comble de l'étonnement, lui déclara: * De ta louange s'est rempli l'univers.


Ode 5
« Isaïe, voyant en image sur le trône élevé * le Dieu de gloire escorté par les Anges, s'écria: * Je suis perdu, car j'ai vu le Dieu incarné, * lumière sans déclin et prince de paix. »

Saisissant la gloire jadis manifestée d'avance * au Prophète et voyant * le Verbe que sa Mère tenait en mains, * le saint vieillard s'écria: Vierge pure, réjouis-toi, * car tu portes, comme un trône, notre Dieu, * lumière sans déclin et prince de paix.

Le Vieillard s'inclina et s'attacha pieusement * aux pas de la divine Mère immaculée, * lui disant: ô Vierge, tu portes le feu divin, * je tremble de tenir en mains l'enfant Dieu, * lumière sans déclin et prince de paix.

Le Vieillard dit à la Mère de Dieu: Isaïe * fut purifié par la braise qu'il reçut du Séraphin, * mais toi, tu m'illumines en me donnant * celui que tu portes en cette pince que sont tes bras, * la lumière sans déclin, le prince de paix.


Ode 6
« Le Vieillard, contemplant de ses yeux * le salut que pour les peuples tu préparais, * s'écria: ô Christ, tu es mon Dieu. »

Sion, tu fus posée comme pierre d'achoppement * sur laquelle ont trébuché les incroyants, * mais pour les fidèles comme roc du salut.

Toi qui portes l'empreinte, fidèlement, * de celui qui t'engendre avant les siècles, * tu revêts à présent par miséricorde la faiblesse des mortels.

Devant toi je me prosterne, Dieu et Fils du Très-Haut * devenu fils de la Vierge et tout-petit: * laisse aller en paix ton serviteur à présent.


Kondakion, t. 1
Seigneur qui par ta naissance as sanctifié le sein de la Vierge, * par ta Présentation tu as béni les mains de Siméon. * En venant à notre rencontre tu nous as sauvés, * ô Christ notre Dieu. * Donne en notre temps la paix à ton Eglise, * affermis nos pasteurs dans ton amour, * toi le seul ami des hommes.

Ikos
Accourons vers la Mère de Dieu * pour voir son Fils présenté à Siméon; * du haut du ciel, les Anges, le voyant, * ont manifesté leur surprise en disant: * Merveille, ce que nous voyons à présent, * ineffable, incompréhensible, sortant de l'ordre commun; * celui qui a créé jadis Adam * se laisse porter comme un enfant; * celui que nul espace ne peut contenir * trouve place dans les bras du Vieillard; * celui qui est dans le sein du Père, sans limites pour sa divinité, * accepte d'être limité par la chair, lui le seul ami des hommes.

Synaxaire
Le 2 Février, Hypapante ou Rencontre de notre Seigneur Jésus Christ, lorsqu'il fut reçu dans les bras du juste Siméon.
Les bras de Siméon portant le Christ Jésus
semblent le sein du Père, où il siège là-sus.
Dans le temple, le deux, Siméon le reçut.
A notre Dieu gloire et puissance dans les siècles. Amen.


Ode 7
« Toi qui dans la fournaise couvris de rosée * les Jeunes Gens bénissant le Seigneur * et choisis pour demeure la Vierge immaculée, * nous te louons comme Verbe et chantons: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

Je m'en vais informer Adam aux Enfers * et porter à la mère des vivants * la bonne nouvelle, s'écria Siméon, * exultant avec les Prophètes et disant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Afin de sauver le genre humain, * jusqu'aux Enfers descendra notre Dieu; * aux captifs il donnera la rémission, * aux aveugles la vue, aux muets de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Et toi, prédit à la divine Mère Siméon, * Toute-pure, un glaive transpercera ton cœur * lorsque tu verras sur la croix * ton Fils, pour lequel nous chantons: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.


Ode 8
« Jetés dans le feu ardent sans que la flamme leur fit aucun mal, * fermes dans leur piété, les Jeunes Gens * chantaient un cantique divin: * Bénissez le Seigneur, toutes les œuvres du Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »

Peuple d'Israël, voyant ta gloire * en l'enfant né de la Vierge, l'Emmanuel, * danse devant l'arche divine en chantant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Voici, s'écria Siméon, * celui-ci doit être un signe de contradiction, * lui qui est Dieu et se fait petit enfant; * pour lui nous chanterons avec foi: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Cet enfant, étant la Vie, le Verbe Dieu, * sera la chute des insoumis * et la résurrection pour les fidèles chantant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.


Ode 9
Sainte Mère de Dieu, * espérance de tous les chrétiens, * garde sous ta constante protection * ceux qui placent en toi leur espérance.

« Dans l'ombre et l'écriture de la Loi, * fidèles, nous voyons le mystère préfiguré: * Tout enfant mâle qui ouvre le sein * doit être consacré au Seigneur! * Fils premier-né, Verbe du Père éternel * et premier-né d'une Mère vierge, nous te magnifions. »

Sainte Mère de Dieu, * auxiliatrice du monde, en ta bonté, * protège-le, garde-le * de tout péril et de toute peine.

Après ce mégalynaire, on répète l'hirmos. Après les mégalynaires suivants, on chante les tropaires.

Les Anges et les mortels * sont incapables de saisir * le mystère qui s'accomplit * en toi, Vierge Mère immaculée.

Le vieillard Siméon * enserre dans ses mains * l'Auteur même de la Loi * et le Maître de toutes choses.

Le Créateur, désireux * de sauver les fils d'Adam, * a voulu demeurer * en ton sein, Vierge toute-pure.

Le genre humain tout entier * te déclare bienheureuse, Immaculée * et te glorifie avec foi * comme la Mère ayant conçu notre Dieu.

A la place du couple d'autrefois, * tourterelles ou colombes qu'elles soient, * voici, la chaste Prophétesse et le saint Vieillard * rendaient gloire à l'enfant né de la Vierge et s'avançant * dans le temple, comme au Fils par le Père engendré, * et, louant Dieu, le magnifiaient.

Venez et voyez * le Maître de toutes choses, le Christ: * dans le temple, en ce jour, * il est porté sur les bras de Siméon.

Tu regardes la terre, elle tremble: * comment donc un vieillard tout tremblant, * Maître de l'univers, te porte en ses mains, * toi qui maintiens la terre sans la faire chanceler?

Siméon, chargé d'ans, * voyant l'objet de la promesse, le Christ, * s'écria, consolé: * Maintenant je désire m'en aller.

Tu as voulu naître parmi nous, * toi le Dieu qui précèdes tout début; * à l'âge de quarante jours * dans le temple tu te laisses présenter.

Tu m'accordes, s'écrie Siméon, * ô Christ, l'allégresse de ton salut: * permets donc que ton adorateur désormais, * se reposant des images obscures de la Loi, * en nouvel initié de la grâce, en divin prédicateur, * puisse te louer et magnifier.

Je t'en prie, mon Créateur, * laisse-moi m'en aller, * maintenant que je t'ai vu, * ô Christ, ma lumière et mon salut.

Celui que les Anges, là-haut, * servent dans le ciel en tremblant * ici-bas maintenant * est porté sur les bras de Siméon.

A la place de Gloire au Père:
Divinité au triple éclat, * par nature un seul Dieu, * sauvegarde tes serviteurs * qui te chantent en la véritable foi.

A la place de Maintenant:
La mystique pince, ô Marie, * c'est bien toi, car en ton sein * tu as tenu cette braise qu'est le Christ: * illumine mon âme à sa clarté.

Anne, la prophétesse ayant vécu * chastement de nombreuses années, * saintement rendit grâces au Seigneur * dans le temple, de façon claire; * et, parlant du Sauveur à tous ceux qui étaient là, * magnifia la sainte Mère de Dieu.


Exapostilaire
Amené au Temple par l'Esprit, le vieillard Siméon a reçu * dans ses bras le Seigneur qui donne la loi; * Maintenant, s'exclame-t-il, laisse-moi m'en aller dans la paix, * me délivrant du lien qui me rattache à la chair, * car mes yeux ont contemplé la clarté qui se révèle aux nations * et le salut préparé pour Israël. (3 fois)


Laudes, t. 4
Accomplissant la lettre de la loi, * l'Ami des hommes en ce jour * est présenté dans le temple et le vieillard Siméon * en ses mains tremblantes le reçoit, * s'écriant: Laisse-moi, Seigneur, * m'en aller à présent vers la félicité de l'au-delà, * puisqu'en la chair mortelle je t'ai vu, * toi le Maître de la vie et de la mort. (2 fois)

Lumière dissipant les ténèbres des nations, * comme Soleil de justice tu es venu, * Seigneur, sur la nuée légère, pour mettre fin * à l'obscurité de la loi * et révéler le commencement * de la nouvelle grâce; c'est pourquoi * Siméon, te voyant, s'est écrié: * Laisse-moi m'en aller, car je t'ai vu en ce jour. Sans quitter le sein du Père, en ta divinité, * tu as bien voulu prendre chair; * et, porté sur les bras de la toujours-vierge Marie, * tu fus remis aux mains de Siméon, * toi le Dieu qui tiens en main l'univers entier; * c'est pourquoi dans l'allégresse il s'écria: * Maintenant laisse aller en paix ton serviteur, * Ami des hommes, car je t'ai vu en ce jour.

Gloire au Père... Maintenant, t. 6
Toi qui en ce jour as daigné * reposer sur les bras de Siméon * comme sur le char des Chérubins, * Christ notre Dieu, accorde-nous, * à nous les chantres de ton nom, * d'être délivrés de la tyrannie des passions; * rappelle-nous vers toi et sauve nos âmes.


Grande Doxologie. Tropaire de la fête. Litanies et Congé.


Si la fête de la Rencontre tombe un dimanche, avant le début du Triode.
Le samedi aux Petites Vêpres, on dit au Lucernaire 4 stichères du dimanche: Gloire... Maintenant: de la fête. Apostiches: 1 stichère du dimanche, puis les apostiches de la fête (ceux des Grandes Vêpres) avec leurs versets; Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire du dimanche, puis de la fête. Petite litanie et Congé.
Aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire 10 stichères: 4 du dimanche et 6 de la fête; Gloire... Maintenant: de la fête. Entrée, prokimenon du jour et les 3 lectures de la fête. Litie: de la fête. Apostiches du dimanche, Gloire... Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 3 fois, puis Béni soit le nom du Seigneur. (Si l'on sépare les Vêpres des Matines, tropaire du dimanche, puis de la fête; à Complies, kondakion du dimanche, puis de la fête.)
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire... Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Polyéléos, mégalynaire de la fête, tropaires de la Résurrection (Les chœurs angéliques), puis les cathismes de la fête. Anavathmi du ton. Prokimenon et évangile de la fête. Ayant contemplé la résurrection du Christ, psaume 50 et vénération de l'évangéliaire, comme d'habitude, puis le stichère de la fête. Canon de la Résurrection (4 avec l'hirmos), de la Mère de Dieu (2) et de la fête (8). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et ikos du dimanche, puis le cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, puis de la fête. A Laudes, 4 stichères du dimanche et 4 de la fête, avec les versets de la fête; Gloire au Père: de la fête, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande Doxologie, tropaire de Résurrection seulement. Litanies et Congé. Eothinon et Prime au narthex. Aux Heures, tropaire du dimanche, puis de la fête; kondakion du dimanche ou de la fête, en alternant.

Si la fête de la Rencontre tombe le dimanche du Publicain, du Prodigue, du Carnaval ou de la Tyrophagie.
Aux Petites Vêpres, on fait comme il a été dit plus haut.
Aux Grandes Vêpres, premier cathisme: Bienheureux l'homme. Au Lucernaire on chante 10 stichères: 3 de l'Octoèque, 3 du Triode et 4 de la fête (le dimanche de Carnaval: 3 de l'Octoèque, 4 du Triode et 3 de la fête); Gloire au Père: du Triode, Maintenant: de la fête. Entrée, et les 3 lectures de la fête. Litie: les 3 premiers stichères de la fête, puis 2 ou 3 stichères de Laudes du Triode (parmi ceux qui ne seront pas chantés à la fin des Matines). Apostiches: stichères de l'Octoèque, Gloire au Père: du Triode, Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 3 fois. (Si l'on sépare les Vêpres des Matines, tropaire du dimanche, puis de la fête; à Complies, kondakion du Triode, puis de la fête.)
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, puis de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Polyéléos, mégalynaire de la fête, tropaires de la Résurrection (les dimanches du Prodigue, du Carnaval et de la Tyrophagie, entre le Polyéléos et le mégalynaire de la fête, on chante: Près des fleuves de Babylone). Cathismes de la fête. Anavathmi du ton. Prokimenon et évangile de la fête. Ayant contemplé la Résurrection du Christ et psaume 50. Stichère de la fête. Canon de la Résurrection (4 avec l'hirmos), du Triode (4) et de la fête (6) (le dimanche de Carnaval, Résurrection: 4, Triode: 6, fête: 4). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion, ikos du Triode, cathisme du Triode, puis de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Synaxaire. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. A Laudes, 4 stichères de l'Octoèque et 4 de la fête (avec les versets de la fête), Gloire: de la fête, Maintenant: Tu es toute-bénie. (Le dimanche de Carnaval: 4 stichères de l'Octoèque et 4 de la fête, y compris le doxastikon, avec les versets de la fête; puis le verset Lève-toi, Seigneur mon Dieu et le stichère idiomèle du Triode, t. 8: Danielle prophète... Gloire au Père, t. 1: Frères, purifions-nous... Maintenant: Tu es toute-bénie. Le dimanche de la Tyrophagie, après les stichères de la fête, Lève-toi, Seigneur mon Dieu et l'idiomèle du Triode, t. 6: Adam fut chassé du Paradis... Gloire au Père, même ton: Voici venir le temps... Maintenant: Tu es toute-bénie). Grande Doxologie. Tropaire de Résurrection, litanies et Congé. On se rend aux narthex en chantant Gloire... Maintenant... et l'Eothinon. A Prime et aux autres Heures, tropaire du dimanche, puis de la fête; kondakion de la fête ou du Triode, en alternant.

Si la fête de la Rencontre tombe le Samedi des Défunts.
L'office des Défunts est chanté, à Vêpres et Matines, le samedi précédent ou bien le mercredi de Carnaval. Le samedi, on chante uniquement l'office de la fête.

Si la fête de la Rencontre tombe le lundi, le mardi ou le jeudi de la Tyrophagie.
Aux Petites Vêpres, on dit au Lucernaire les stichères de la fête; Gloire... Maintenant: de la fête. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête, petite litanie et Congé.
Aux Grandes Vêpres et aux Matines, on chante tout l'office de la fête, sans faire intervenir le Triode (sauf si l'on sépare les Vêpres des Matines; en ce cas, aux Apostiches de Vêpres et aux Laudes, après les stichères de la fête, on chante: Gloire au Père... et l'idiomèle du Triode, puis: Maintenant... et le doxastikon de la fête.)
Le tri-ode de Matines se chante aux Complies du dimanche si la fête tombe le lundi, à celles du mercredi si la fête tombe le mardi, à celles du mardi si la fête tombe le jeudi.

Si la fête de la Rencontre tombe le mercredi ou le vendredi de la Tyrophagie.
Aux petites et grandes Vêpres, ainsi qu'aux Matines, on célèbre l'office comme il a été dit pour le lundi de la Tyrophagie; toutefois, à la fin des Vêpres, des Matines et de chaque Heure, on dit la prière de S. Ephrem, avec 3 grandes métanies seulement. Aux Heures, on dit le tropaire et le kondakion de la fête. A Sexte, tropaire de la prophétie et lecture du jour. La Liturgie de saint Jean Chrysostome est célébrée en son temps (le matin) et les Vêpres sont chantées en leur temps (le soir). Si l'on a célébré la vigile, on ne lit pas le Psautier, mais après le psaume 103 (et la grande litanie) on chante le lucernaire: 3 stichères de la fête et 3 de saint Siméon; Gloire: du Saint, Maintenant: de la fête. Prokimenon du jour et lecture de la prophétie, puis le prokimenon: Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête, litanie triple et Congé.
Le tri-ode de Matines se chante aux Complies du jeudi si la fête tombe le mercredi, à celles du mercredi si la fête tombe le vendredi.
Si la fête de la Rencontre tombe le samedi de la Tyrophagie.
Le vendredi soir aux Petites Vêpres, on fait au Lucernaire 4 stichères de la fête, Gloire... Maintenant: de la fête. Prokimenon du Jour et lecture de la prophétie, puis le prokimenon: Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête et Congé.
Aux Grandes Vêpres, on chante Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 10 stichères: 6 de la fête et 4 des saints Ascètes; Gloire au Père: du Triode, Maintenant: de la fête. Entrée, prokimenon du jour et lectures de la fête. Litie: de la fête. Apostiches de la fête, Gloire au Père: du Triode, Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, tropaire de la fête, 2 fois, et des Pères, 1 fois. (Si l'on sépare les Vêpres des Matines, on célèbre les Grandes Vêpres comme indiqué plus haut, mais le prokimenon est suivi de la lecture du jour et du second prokimenon, après quoi on fait les lectures de la fête. Apostiches de la fête, auxquels on ajoute le verset des Pères: Elle est précieuse devant le Seigneur, la mort de ses amis, et leur idiomèle, t. 8: Tous les moines... Gloire au Père, t. 2: Frères, purifions-nous... Maintenant: de la fête.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire: des Pères, Maintenant: de la fête. Cathismes de la fête. Polyéléos, mégalynaire et cathisme de la fête. Anavathmi: la 1e antienne du ton 4. Prokimenon et évangile de la fête. Psaume 50 et stichère de la fête. Canon de la fête (8 avec l'hirmos) et des Pères (6). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et ikos du Triode, cathisme des Pères, puis de la fête. Après la 6e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire des Pères, puis de la fête. A Laudes, 3 stichères de la fête et 3 des Pères, Gloire: des Pères, Maintenant: de la fête. Grande Doxologie. Tropaire du Triode, puis de la fête. Litanies et Congé. Prime au narthex. Aux Heures, tropaire de la fête et des Pères; kondakion de la fête.

Si la fête de la Rencontre tombe le lundi de la première semaine de Carême.
On chante l'office de la fête le dimanche de la Tyrophagie (voir plus haut).
N.B. Si l'Hypapante tombe en Carême, elle est fêtée un jour, pendant la Tyrophagie, quatre jours: en dehors du Carême et de la Tyrophagie, huit jours.

3 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 11:06
par Monique
3 FÉVRIER

Mémoire du saint et juste Siméon le Théodoque
et de la sainte prophétesse Anne.



VÊPRES

Lucernaire, t. 1

Le Créateur de l'univers * et notre Rédempteur fut présenté * par la Vierge Mère dans le temple; * et le Vieillard, le recevant avec joie, * s'écria: Maintenant * laisse aller en paix ton serviteur * selon ton bon plaisir, Dieu de bonté.

Siméon, recevant * de la Vierge en ses bras * celui qui est engendré avant tous les siècles, le Sauveur, * s'écria: Les confins de la terre en ce jour * ont vu ta gloire les illuminer; * laisse donc aller en paix ton serviteur, * car je t'ai vu, Dieu de bonté.

Siméon, dans ses bras * portant le Sauveur enfanté * en ces temps ultimes pour le salut des mortels, * s'écria joyeusement: J'ai vu la lumière des nations * et la gloire d'Israël; * laisse-moi donc aller de ce monde vers toi, * selon ta parole, Seigneur.

t. 4
Etant juste et parfait, * digne de louange, divinement inspiré, * en tes mains tu as reçu, incarné, * le Dieu parfait, le Verbe venu en ce monde pour le justifier * et tu pris congé de la chair en lui déclarant: * En paix laisse aller maintenant, * Ami des hommes, ton serviteur, * car je t'ai vu en ce jour.

Etant jeune par l'esprit, * avancé en âge par le corps, Siméon, tu avais su par divine révélation * que tu ne mourrais pas avant d'avoir vu le Créateur de l'univers, * le Dieu d'avant les siècles, s'appauvrir en la chair comme nouveau-né; * et, le voyant, tu exultas * et demandas d'être libéré de la chair * pour gagner; avec allégresse les tabernacles divins.

Rayonnants de prophétique inspiration, * sainte Anne et le bienheureux Siméon * qui, tous deux, s'étaient montrés parfaits selon la loi, * ont vu le Législateur apparu * pour nous comme un enfant et l'ont adoré; * en ce jour célébrons avec joie leur sainte mémoire comme il se doit * en glorifiant l'Ami des hommes, Jésus.

En Carême:[/i]
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
A mon âme faible et relâchée, * Vierge Mère immaculée accorde puissance et vigueur, * pour qu'en la crainte et l'amour * elle accomplisse les commandements de ton divin Fils; * alors j'échapperai au feu dévorant * et grâce à toi je recevrai l'héritage du ciel * et la vie sans fin, dans l'éternelle exultation.

Stavrothéotokion
Voyant le Christ ami des hommes crucifié * et le côté transpercé par la lance du soldat, * la Toute-pure en pleurant s'écria: * Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat * en échange de tes bienfaits? * Vas-tu me laisser sans enfant? * Dieu de tendresse, bien-aimé, * je suis frappée d'effroi par ta crucifixion volontaire.

En dehors du Carême:
Gloire au Père... Maintenant, t. 5
L'Ancien des jours, dans le corps d'un enfant, Temple par la Vierge Mère * pour accomplir le précepte de la Loi qu'il a dictée; * Siméon le reçoit et s'écrie dans la joie: * Laisse ton serviteur à présent, * selon ta parole, s'en aller en paix, * car mes yeux, ô Maître, ont vu ton salut.

N.B. Jusqu'au 8 février inclus, les apostiches du Ménée sont ceux de la Rencontre. Si l'on a clôturé la fête, on chante donc, à leur place, les apostiches du Triode.


Apostiches, t. 2
En ce jour le Sauveur * est présenté comme un enfant * dans le temple du Seigneur * et Siméon le reçoit * de ses mains de vieillard.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


De façon étonnante * celui qui précède tous les temps * se laisse voir en la chair * comme enfant nouveau-né * et le Seigneur est présenté au temple en ce jour.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Reçois, Siméon, * s'écria la Tout-immaculée, * dans tes bras comme un enfant * le Seigneur de gloire, le Christ, * dont le monde attend le salut.

Gloire au Père... Maintenant, t. 1
L'Ancien des jours, celui qui jadis * avait donné la loi à Moïse sur le mont Sinaï, * se montre en ce jour comme un enfant nouveau-né * et l'Auteur de la loi, pour accomplir sa propre loi, * est amené dans le temple * conformément à la loi; * il est remis au Vieillard, et le juste Siméon le reçoit, * il voit s'accomplir la promesse divine et s'écrie dans la joie: * Mes yeux ont vu manifesté * en ces jours ultimes le mystère depuis les siècles celé: * c'est la lumière dissipant le ténébreux manque de foi des païens, * c'est la gloire du nouveau peuple élu d'Israël; * laisse donc ton serviteur * quitter les liens de cette chair * pour la jeunesse éternelle, pour la vie merveilleuse et sans fin, * Seigneur qui donnes au monde la grâce du salut.


Tropaire, t. 1
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection.



MATINES

Cathisme I, t. 1
Dans le temple tu es offert, * toi la Vie de l'univers, * et pour moi tu deviens un enfant soumis à la Loi, * toi qui jadis en gravas les tables sur le mont Sinaï, * afin de nous soustraire à l'esclavage de l'antique loi. * Gloire à la tendresse de ton cœur, * gloire à ton règne, Sauveur, * gloire à ton œuvre de salut, seul Ami des hommes.


Cathisme II, t. 5
Tu fus présenté au temple selon la coutume, * toi le Créateur, le Maître et l'Auteur de la loi, * et dans les bras de Siméon tu souffris d'être porté selon la chair, * toi qui embrasses l'entière création * et qui inspires à tous les êtres le respect, * nous révélant ta lumière, Seigneur compatissant.


Canon de la fête, puis ce canon du Saint, avec l'acrostiche: Accueille, Siméon, cette hymne en ton honneur. Joseph.

Ode 1, t. 4
« Ma bouche s'ouvrira * et s'emplira de l'Esprit saint: * j'adresse mon poème à la Mère du Roi; * et l'on me verra, en cette fête solennelle, * chanter avec allégresse toutes ses merveilles. »

Toi qui, plein de joie, habites * les demeures des justes, Siméon, * prie le Soleil de justice, le Seigneur, * de justifier ceux qui célèbrent, Bienheureux, * ton passage vers Dieu.

Saint Vieillard qui sacrifiais selon la Loi, * tu as vu comme un enfant celui qu'elle annonçait * et, selon la loi de la nature mourant, * Porteur-de-Dieu, tu es parti * joyeusement vers la vie immortelle.

Celui qui tient en main * les confins de l'univers, * dans les mains de la Vierge tu l'as vu; * et, le recevant dans tes bras, * tu t'es montré supérieur à Moïse, Bienheureux.

Le Dieu d'avant les siècles débute dans le temps, * le Verbe prend l'épaisseur de la chair, * le Créateur se laisse façonner, * l'Infini est limité en prenant corps, * Pleine de grâce, en ton sein.


Ode 3
« Puisque l'Eglise des nations * enfante en sa stérilité * et que s'est affaiblie * la synagogue aux nombreux enfants, * à celui qui fait des merveilles chantons: * Tu es saint, Seigneur notre Dieu. »

Prophète qui fus exalté * par tes saintes actions, * comme colonne de clarté * affermie par l'Esprit saint * clairement tu t'es montré; * c'est pourquoi nous t'acclamons.

Siméon, tu as pu voir * le Maître de la loi * incarné en cet enfant * qui ouvrit le sein virginal * et qui a procuré par sa naissance * la rédemption à tous les hommes.

Le Créateur qui de sa main * a formé l'homme, tu en tiens * de tes propres mains le corps; * il te sanctifie, Bienheureux, * et, à ta demande, te laisse aller * vers la vie à venir.

Lorsqu'il vit que tu étais * la pince mystique portant * la braise de la divinité * ayant pris corps en tes entrailles merveilleusement, * Toute-pure, Siméon dans sa joie * t'a déclarée bienheureuse.


Cathisme, t. 3
Ô Christ, après ta naissance virginale, Siméon * te reçut avec joie en s'écriant: * Maintenant, ô Maître, laisse aller ton serviteur. * Et Anne, la glorieuse, l'irréprochable prophétesse t'adressa * une hymne d'action de grâces; quant à nous, * Source de vie, nous te chantons; * Gloire à toi qui l'as voulu ainsi, Seigneur, gloire à toi.

En Carême, après le cathisme:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Souveraine comblée de grâce par Dieu, * notre esprit est incapable de saisir, * le redoutable et grand mystère qui s'est accompli en toi, * car ayant conçu l'Infini, * de tes chastes entrailles tu l'enfantas * dans les limites de la chair; * sans cesse, Vierge pure, implore-le comme ton Fils, * pour qu'il accorde le salut à nos âmes.

Stavrothéotokion
Ta pure et virginale Mère, ô Christ, * voyant ton corps suspendu sur la croix, * versant des larmes s'écria maternellement: * Voici la récompense d'un peuple ingrat * qui a joui de tant de bienfaits! * Ô mon Fils, je chante ta divine condescendance.


Ode 4
« Celui qui siège glorieusement * sur le trône de la divinité * est venu sur la nuée légère: * c'est Jésus, notre divin Sauveur; * et de sa main toute pure * il a sauvé ceux qui lui chantent: * Ô Christ notre Dieu, gloire à ta puissance. »

Toi que la vieillesse chargeait d'ans, * tu restais jeune par la foi, * désirant voir, Siméon, * le Dieu parfait en nouveau-né, * qui renouvelle le monde vieilli * sous les assauts de l'antique guerroyeur.

D'un même chœur disons bienheureux * Siméon, qui mérita le bonheur * de contempler notre Dieu, * la suprême béatitude, portant la chair, * afin de rendre la félicité éternelle * aux malheureux que nous étions.

En toi, s'écria Siméon, * je reconnais l'Auteur de la loi * qui hors des lois de la nature t'es incarné, * celui qui instaure la loi nouvelle; * unique Seigneur, laisse-moi m'en aller * maintenant, vers la vie immortelle.

Celui qui porte en main l'univers * et se laisse porter sur les bras * de la Toujours-vierge l'a rendue * supérieure aux Chérubins, aux Séraphins, * puisqu'elle est sa mère; chantons-la * et disons-la bienheureuse, en notre foi.


Ode 5
« L'univers est transporté * par ta divine gloire, ô Vierge inépousée, * car tu as porté dans ton sein * le Dieu transcendant * et tu mis au monde un Fils intemporel * qui accorde le salut * à ceux qui chantent ta louange. »

Dans la pureté de ton esprit, * comme un Ange ayant servi, * Bienheureux, le Dieu tout-puissant, * tu purifias le peuple d'Israël. *des sacrifices sanglants * qui jadis annonçaient clairement * le sang qui devait nous sauver.

Par tes saintes œuvres tu as fait * de toi-même un temple saint: * c'est pourquoi, tel un enfant * dans le sanctuaire tu as vu * le Dieu porteur de notre chair * qui de ce monde te fit passer * vers les tabernacles divins.

Dans l’exultation spirituelle, * chantons tous en ce jour * le théodoque Siméon * et sainte Anne avec lui, * car ces deux prophètes divins * ont vu le Dieu qui pour nous * est devenu petit enfant.

Sans consumer ton sein * au feu de sa divinité, * l'Immuable par nature s'incarna * et se fit homme en naissant de toi * pour sauver les exilés de jadis, * divine Mère tout-immaculée * et seule plus sainte que les Chérubins.


Ode 6
« Le prophète Jonas priant dans le ventre du poisson * préfigura les trois jours au tombeau en criant: * A la fosse rachète ma vie, * Jésus, Seigneur des puissances et mon Roi. »

Lorsque tu vis le Seigneur, tu t'écrias: * Maintenant, selon ta promesse, laisse ton serviteur * s'en aller vers ceux de l'Hadès pour annoncer, * Seigneur, ta divine incarnation.

Plus que Moïse tu as resplendi de beauté * en tenant dans tes bras, vieillard Siméon, * le plus beau fils des hommes, le Seigneur * qui pour nous est devenu petit enfant.

Lorsque, gorgé de flots divins, * tu partis pour les gorges de l'Hadès, * à ta vue, les captifs des séjours infernaux, * Siméon, furent comblés de divine rosée.

Le Mauvais cherche à me prendre chaque jour, * mais toi, notre Dame, je t'en prie, * arrache-moi à ses filets, garde-moi sauf * sous les ailes de ta divine protection.


Kondakion, t. 1
Seigneur qui par ta naissance as sanctifié le sein de la Vierge, * par ta Présentation tu as béni les mains de Siméon. * En venant à notre rencontre tu nous as sauvés, * ô Christ notre Dieu. * Donne en notre temps la paix à ton Eglise, * affermis nos pasteurs dans ton amour, * toi le seul ami des hommes.

Ikos
Accourons vers la Mère de Dieu * pour voir son Fils présenté à Siméon; * du haut du ciel, les Anges, le voyant, * ont manifesté leur surprise en disant: * Merveille, ce que nous voyons à présent, * ineffable, incompréhensible, sortant de l'ordre commun; * celui qui a créé jadis Adam * se laisse porter comme un enfant; * celui que nul espace ne peut contenir * trouve place dans les bras du Vieillard; * celui qui est dans le sein du Père, sans limites pour sa divinité, * accepte d'être limité par la chair, lui le seul ami des hommes.

Synaxaire
Le 3 Février, mémoire du saint et juste Siméon le Théodoque et d'Anne la prophétesse. (Leur synaxe est célébrée dans le sanctuaire du saint apôtre Jacques le frère du Seigneur, qui se trouve dans le vénérable temple de la très-sainte Mère de Dieu, près de la sanctissime Grande Eglise.)
Vieillard, annonce aux morts: Il viendra jusqu'à vous,
le Verbe que j'ai vu fait homme ainsi que nous!
Fille de Phanuel, tu n'as quitté la terre
que de Dieu tu n'aies vu la venue salutaire.
Siméon, voyant Dieu et trouvant trop étroits
les liens de cette vie, en prend congé le trois.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Ils n'adorèrent pas la créature au lieu du Créateur, * les fidèles du Dieu très-haut, * mais affrontèrent généreusement * le feu qui les menaçait: * et ils chantaient dans la fournaise: * Seigneur digne de louange, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Tu as servi loyalement * le Seigneur tout-puissant, * toi qui fus juste en vérité, * irréprochable dans la loi; * et tu chantais, Bienheureux: * Seigneur digne de louange, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

L'allégresse des affligés, * la rédemption d'Israël * est venue et s'est montrée * dans son temple comme un enfant * qui me permet de m'en aller * vers la vie à venir, * s'écria joyeusement Siméon.

En la tendresse de ton cœur, * laisse aller ton serviteur * lassé par la lettre de la loi * et ployant sous le poids des ans, * s'écria Siméon, * car je t'ai vu, Sauveur; * sur terre portant notre chair.

Sans quitter le sein paternel, * celui qui remplit l'univers * sur ton sein, ô Vierge immaculée, * trouve place comme enfant * pour que siègent avec lui * sur le trône qu'il leur a préparé * ceux à qui il a voulu ressembler.


Ode 8
« Les nobles Jeunes Gens furent délivrés de la fournaise * par celui qui est né de la Mère de Dieu; * ce qui jadis n'était qu'une image * maintenant devient réalité, * puisqu'il rassemble tout l'univers qui continue de chanter: * Louez le Seigneur, toutes ses œuvres, * à lui haute gloire, louange éternelle. »

Anne, l'illustre veuve auréolée * par la grâce de prophétie * pour révéler le Dieu suprême venu * conduire aux noces de l'Agneau * un monde veuf de sa gloire en Dieu, * le glorifia devant tous ceux qui étaient là * et leur montra la rédemption à venir.

Tu as offert des sacrifices sanglants * qui de loin préfiguraient * le sang salutaire qu'a versé * l'Agneau par amour ineffable * qu'en son corps tu as porté, Siméon, * au point que tu fus glorifié * plus que Moïse et que tous les Prophètes.

Voyant l'objet de ton désir, * tu pris congé de ton corps * et tu t'en allas vers tes pères, * comme blé mûr, illustre Siméon, * après une vieillesse heureuse, rassasié de jours; * c'est pourquoi nous célébrons * dans l'allégresse ta mémoire festive.

Comme lis, comme rose d'agréable senteur, * comme fleur au divin parfum, * le Verbe, le Dieu suprême, t'a trouvée, * divine Epouse tout-immaculée * et pour embaumer notre nature exhalant * la mauvaise odeur du péché, * divine Mère, il demeura dans ton sein.


Ode 9
« Par sa faute et transgression * Eve instaure la malédiction; * mais toi, ô Vierge Mère de Dieu, * pour le monde tu as fait fleurir * par le fruit de tes entrailles la bénédiction; * et tous ensemble nous te magnifions. »

Saintes sont les mains avec lesquelles tu as vraiment touché, * Porteur-de-Dieu, les membres divins * de celui dont chante David: * Il touche les montagnes, elles fument! * Bienheureux, tu l'es en vérité * et c'est à juste titre que nous t'acclamons.

De ta châsse, pour les croyants, * jaillissent les guérisons; * bienheureuse est ta mémoire qui resplendit plus que soleil, * illuminant les âmes de tous * et les menant, vénérable Initié, * vers la lumière de la divine connaissance.

Anne, la chaste prophétesse du Christ * et l'illustre vieillard Siméon * éclairent l'univers * de clarté mystique, comme lune et soleil; * Seigneur ami des hommes, par eux * délivre-nous des ténèbres du péché.

Lorsqu'il te découvrit, Mère de Dieu, * le Vieillard, en prophète, déclara: * Voici, ton Fils est là, * notre Dame, pour la résurrection * et la chute de beaucoup, * comme un signe de contradiction.


Exapostilaire, t. 3
Sans semence, le Verbe s'unit, * sans changement pour sa nature, à notre chair * en toi, divine Génitrice, et devient un enfant; * et, le portant dans tes bras, comme trône des Chérubins, * à Dieu le Père tu es venue le présenter * et Siméon, dans sa vieillesse, le reçut, plein de joie.


Apostiches, t. 6
Reçois dans tes mains, Siméon, * le Créateur de l'univers, * sur tes bras, saint Vieillard, tiens le Christ * que sans semence la Vierge enfanta * pour l'allégresse du genre humain.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Venez, tous ensemble chantons * l'Auteur de la loi, notre Dieu, * celui que tous les Anges servent en tremblant, * l'unique bienfaiteur qui nous donna sa loi * pour le salut de nos âmes

t. 1
Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Laisse maintenant ton serviteur * s'en aller, ô Maître, dans la paix, * selon ta parole, en me délivrant des liens de la chair, * car je t'ai vu, ô Christ, * lumière d'avant les siècles, dissipant * les ténèbres des nations, * et gloire de ton peuple Israël.

Gloire au Père... Maintenant, t. 2
La Vierge sainte a porté * au saint homme dans le sanctuaire l'Enfant sacré; * et Siméon, tendant les bras, * l'a reçu avec joie en s'écriant: * Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur * s'en aller en paix, selon ta parole, Seigneur.


Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.

En ce qui concerne les jours de l'après-fête, on observe les règles suivantes

Le dimanche qui précède celui du Pharisien et du Publicain:
Le samedi aux Petites Vêpres, office de la Résurrection. Aux Grandes Vêpres on chante, au Lucernaire, 10 stichères: 4 de l'Octoèque et 6 du Ménée, Gloire au Père: de la fête, Maintenant: Dogmatique du ton. Litie: stichères de la fête (les apostiches du jour). Apostiches du dimanche, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi (2 fois) et tropaire de la fête (1 fois).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche (2 fois), Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Hypakoï, anavathmi et prokimenon du ton. Canon de la Résurrection (4 avec l'hirmos), de la Mère de Dieu (2), de la fête (4) et du Saint (4), Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et ikos de la fête (et du Saint), cathisme du Saint, puis de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du dimanche. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, du Saint et de la fête. A Laudes, 4 stichères du dimanche et, s'il en a, 4 stichères du Saint (y compris le doxastikon) avec ses versets. Si le Saint n'a pas de stichères 1 Laudes: 4 stichères du dimanche et 4 de la fête (ceux des apostiches du jour avec leurs versets, Gloire au Père: Eothinon, Maintenant: Tu es toute-bénie Grande doxologie et tropaire de Résurrection seulement. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire du dimanche, puis de la fête ou du Saint, en alternant ; kondakion du dimanche ou de la fête, en alternant.

Le dimanche du Pharisien, du Prodigue ou de Carnaval:
Aux Petites Vêpres: Octoèque seulement. Aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire 10 stichères: 4 de l'Octoèque, 3 du Triode et 3 de la fête (le dimanche de Carnaval: 3 de l'Octoèque, 4 du Triode et 3 de la fête). Litie: stichères de la fête (les apostiches du jour) et du Triode (ceux des Laudes), Gloire: du Triode, …Maintenant: de la fête. Apostiches de l'Octoèque, Gloire: du Triode, …Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, Rejouis-toi (2 fois) et tropaire de la fête (1 fois).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire... Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Les dimanches du Prodigue et de Carnaval, après le Polyéléos, on chante Près des fleuves de Babylone. Canon de la Résurrection (4 avec l'hirmos), de la Mère de Dieu (2), du Triode (4) et de la fête (4). Catavasies de la fête. (Le dimanche de Carnaval, Résurrection: 4, Triode: 6, fête: 4. Catavasies du Triode.) Après la 3e ode, kondakion et ikos de la fête, cathisme du Triode, puis de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du Triode. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, du Triode et de la fête. A Laudes, 4 stichères de l'Octoèque et 4 de la fête, avec ses versets. (Le dimanche de Carnaval, on dit le verset: Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et l'on chante le stichère du Triode, t. 8: Daniel le prophète... Gloire: du Triode, t.1: Frères, purifions-nous... Maintenant: Tu es toute-bénie. Les dimanches du Pharisien et du Prodigue, on ne dit pas le stichère du Triode, mais après les stichères de la fête on dit: Gloire au Père et le doxastikon du Triode.) Grande doxologie et tropaire de Résurrection. Litanies et Congé. Gloire... Maintenant: Eothinon et Prime au narthex. Aux Heures, tropaire du dimanche, puis de la fête; kondakion du Triode ou de la fête, en alternant.

Le lundi, le mardi ou le jeudi de la Tyrophagie:
Au Lucernaire, 3 stichères de la fête et 3 du Saint; Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Apostiches du Triode, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Tropaire (du Saint et) de la fête.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Cathismes de la fête. Canon de la fête (8 avec l'hirmos) et du Saint (4). Là où intervient le tri-ode, canon de la fête (4), du Saint (2) et du Triode (8). Après la 3e ode, kondakion et ikos du Saint, cathisme II du Triode, cathisme du Saint, puis de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Exapostilaire du Saint et de la fête. A Laudes, stichères de la fête (les apostiches du jour). Apostiches du Triode, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Tropaire du Saint et de la fête. Aux Heures, tropaire de la fête et du Saint; kondakion de la fête.

Le mercredi ou le vendredi de la Tyrophagie:
Au Lucernaire, 3 stichères de la fête et 3 du Saint, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Apostiches du Triode, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Tropaire (du Saint et) de la fête. Litanie, prière de S. Ephrem (3 grandes métanies) et Congé. A Complies, on chante le premier tri-ode des Matines. Kondakion de la fête.
A Matines, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Cathisme de la fête. Canon de la fête (6 avec l'hirmos), du Saint (4) et du Triode (4). Là où intervient le tri-ode, canon de la fête (4), du Saint (2) et du Triode (8, à savoir: 4 du canon complet et 4 du 2d tri-ode). Après la 3e ode, kondakion du Saint, cathisme du Triode, puis du Saint et de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. Exapostilaire du Saint et de la fête. A Laudes, stichères de la fête (les apostiches du jour). Apostiches du Triode, Gloire (du Saint)... Maintenant: de la fête. Tropaire (du Saint et) de la fête. Litanie, 3 grands métanies et Prime. Aux Heures, tropaires de la fête et du Saint; kondakion de la fête; 3 grandes métanies. A Sexte, tropaire de la prophétie, prokimenon, lecture et 2d prokimenon. A la fin de None, on lit (sans chanter) les Béatitudes et le reste. Le soir, au Lucernaire, 3 stichères de la fête et 3 du Saint: Gloire... Maintenant: de la fête. Prokimenon et lecture du jour. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de la fête. Litanie triple, prière de S. Ephrem (3 grandes métanies), puis Trinité toute-sainte, consubstantielle majesté et Que le nom du Seigneur soit béni (3 fois). Psaume 33 et Congé.

Le samedi de la Tyrophagie:
Le vendredi soir, après le congé des Heures, on commence les Vêpres. Au Lucernaire, 3 stichères de la fête et 3 du Triode; Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Prokimenon, lecture du jour et second prokimenon, puis: Daigne, Seigneur. Apostiches du Triode, Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Tropaire du Triode, puis de la fête. Litanie triple et Congé. A Complies, kondakion de la fête.
A Matines après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Cathisme I: du Triode, puis de la fête; cathisme II: même chose. Canon de la fête (6) et du Triode (8). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et ikos de la fête, cathisme du Triode, puis de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du Triode. Exapostilaire du Triode et de la fête. A Laudes, 3 stichères de la fête (les apostiches du jour) et 3 du Triode, Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Grande doxologie. Tropaire du Triode, et de la fête. Litanie triple et Congé.

Aux Heures, tropaire de la fête et du Triode; kondakion de la fête ou du Triode, en alternant.

4 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 11:12
par Monique
4 FÉVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Isidore de Péluse.


VÊPRES

En dehors du Carême, on célèbre l'office, en Carême, l'office du jour et du Saint.

Lucernaire, t. 1

Nous célébrons maintenant * la grâce salutaire de l'ineffable théophanie; * car le Christ notre Dieu, * comme enfant né de la Vierge sans changement, * dans le temple, au Dieu et Père en ce jour * par sa Mère est présenté; * et Siméon, l'ayant reçu, le prend dans ses bras.

Dans les oracles des Prophètes * tu t'es montré jadis, ô Jésus, * autant qu'il était permis de te voir: * mais à présent, Christ et Verbe de Dieu, * du monde entier tu as voulu * te laisser voir en la chair * que tu as reçue de la Vierge Marie, * Ami des hommes, pour que soit révélé * ton salut à tout le genre humain.

Toi qui jadis promulguas * la loi sur le mont Sinaï, * ô Christ, afin de l'accomplir * en la ville de Sion maintenant * tu te laisses porter * au temple en nouveau-né * corporellement par les mains de la Mère de Dieu * avec les holocaustes prescrits par la loi * et Siméon te reçoit dans ses bras.

t. 4
Vers Dieu t'élevant * par la contemplation et la pratique des vertus, * Bienheureux, tu menas sainte vie, * accédant par les degrés de tes œuvres à la divine vision * et chérissant l'objet suprême de tes désirs; * désormais, possédant ce à quoi tu aspirais, * tu savoures la béatitude méritée * et la clarté du triple Soleil.

Tu abreuvas tous les fidèles du Seigneur * aux flots de la grâce, Père saint, * et sous la pluie de tes paroles sacrées * appliquant tes lèvres à la coupe de la Sagesse d'en-haut, * tu as puisé en abondance, comme à la source, * et par tes lettres, tes réprimandes, ta doctrine, en tout lieu * tu répandis les rayons de tes justes enseignements, * Père digne de toute admiration.

Par la tempérance tu mortifias * l'arrogance de la chair, * en revêtant la vivifiante mise à mort; * élargissant les dispositions de ton âme, Bienheureux, * tu l'as rendue capable d'accueillir les grâces du saint Esprit * et tu devins un trésor * de doctrine divinement inspirée, * habitacle d'une sagesse qui dépasse notre esprit.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Grâce aux pluies de l'Esprit saint * couvre mon âme de rosée, * ô Vierge toute-pure ayant porté * cette eau jaillissante qu'est le Christ * pour nettoyer l'immense iniquité des hommes, dans son amour; * fais donc tarir la source de mes passions * et rends-moi digne, par tes prières, de savourer * le flot des délices éternelles, ô Vierge immaculée.

Stavrothéotokion
Voyant sur le bois l'Agneau et le Pasteur, * la Brebis mère qui t'enfanta * en sa plainte maternelle te disait: * Ô mon Fils bien-aimé, * comment se fait-il que sur cette croix * tu sois fixé, longanime Seigneur, * comment tes mains et tes pieds * ô Verbe, ont été cloués par des impies, * comment as-tu versé, divin Maître, ton sang ?

En dehors du Carême:
Gloire au Père... Maintenant, t. 7
Du ciel tu vins sur terre, Sauveur, * lumière dissipant les ténèbres des nations; * issu de la Vierge, tu reposas * sur les bras du saint et juste Siméon; * tu devais en effet, Source de vie pour l'univers, * te révéler au Vieillard et te faire connaître de lui, * puisqu'en ta grande miséricorde tu es venu * selon ta parole lui accorder * de s'en aller vers toi dans la paix.


Apostiches, t. 2
Reçois, Siméon, * le Seigneur de gloire, le Christ, * ainsi que l'Esprit saint * te l'a lui-même révélé: * en effet, le voici parmi nous.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


La Vierge pure, immaculée, * pénètre dans le temple en ce jour, * portant dans ses bras * comme enfant nouveau-né * le Créateur et le Maître de l'univers.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Il suscite l'étonnement, * le grand mystère que voici: * celui qui embrasse l'univers * et forme dès le sein les nourrissons * est porté sur le bras comme enfant nouveau-né.
Gloire au Père... Maintenant...
En ce jour Siméon reçoit dans ses bras * le Seigneur de gloire que Moïse jadis * contempla sous la nuée * lorsqu'il lui remit les tables sur le mont Sinaï, * celui qui a parlé par les Prophètes et l'Auteur de la Loi, * celui que nous annonce David, * redoutable pour tous, * mais si riche de miséricorde et d'amour.


Tropaire, t. 8
En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; * c'est ainsi que ton esprit se réjouit, * saint Isidore, avec les Anges dans le ciel.

t. 1
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection.



MATINES

Cathisme I, t. 1
Celui qui siège avec le Père sur le trône saint, * venant sur terre, est né de la Vierge; * l'Infini, l'Intemporel devient un nouveau-né * et Siméon, le recevant dans ses bras, * plein d'allégresse, lui dit: Seigneur compatissant, * maintenant laisse aller ton serviteur dans la joie.

Cathisme II, t. 4
En tes mains de vieillard, Siméon, * portant le Christ notre Dieu * qui de la Mère inépousée * est issu comme enfant selon la chair, * glorieusement tu as reçu la sentence de ton départ * et l'inépuisable grâce des miracles; c'est pourquoi * nous tous, à juste titre nous te glorifions.


Canon de la fête, puis ce canon du Saint, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Gloire des moines saints, je te chante, Isidore.

Ode 1, t. 6
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

Ecoutant les soupirs * de mon cœur contrit, * procure la guérison * à ma pauvre âme brisée * ô Christ, par l'intercession * de ton saint Moine, Seigneur tout-puissant.

Ayant monté les degrés * de la pratique des vertus, * Isidore, tu parvins sagement à la douce réalité * de la pure contemplation, * dans une intimité constante avec Dieu.

Sage Père, en appliquant * tes lèvres à la coupe de la sagesse, * tu y puisas le flot * des grâces célestes * et pour Dieu tu chantas * un cantique de victoire.

Sur toi vint le Créateur, * comme sur la nuée légère, * Souveraine immaculée, * pour briser, dans sa puissance, * les idoles des Egyptiens, * en Seigneur tout-puissant.


Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »

Avec l'acuité de ton esprit * ayant examiné * la nature des êtres, Père saint, * par elle, sans faille tu as saisi, * en pur théologien, * la cause et le principe de tout.

Ayant fait de ta vie * une claire méditation sur la mort, * Père théophore trois fois heureux, * tu mortifias le terrain même des passions * en t'adonnant à l'amour * de l'impassible condition.

Sur les traces du Christ * ayant porté joyeusement ta croix, * tu l'as suivi, Père saint, * dans l'ascèse la plus rude * et par la pureté de ta vie, * autant qu'il est possible, tu lui as ressemblé.

Ayant enfanté le Seigneur * en transcendant la nature et ses lois, * virginale Mère de Dieu, * tu as mis fin à la malédiction * due à l'antique désobéissance et fis jaillir * la source de bénédiction.


Cathisme, t. 3
C'est un livre de savoir, d'enseignement, * composé grâce à la richesse de la foi * que l'Esprit très-pur a fait de toi: * tu y révèles les vérités divines à qui en a besoin; * à qui le cherche tu offres le trésor de la vie; * Père vénérable, prie le Christ notre Dieu * d'accorder à nos âmes la grâce du salut.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Du Verbe tu es devenue * le tabernacle divin, * Vierge Mère tout-immaculée * qui dépasses les Anges en sainteté; * plus que tous je suis couvert de boue, * souillé par les passions charnelles; * aux flots divins purifie-moi, * toi qui nous procures par tes prières la grâce du salut.

Stavrothéotokion
La Brebis mère immaculée, * la virginale Génitrice du Verbe divin, * lorsqu'elle vit suspendre sur la croix * le fruit qu'elle avait fait croître sans douleurs, * dans ses larmes de mère s'écria: * Hélas, ô mon Enfant, quelle Passion souffres-tu, * toi qui de ses passions infâmes veux sauver l'humaine condition!

En dehors du Carême:
Gloire au Père... Maintenant, t. 8
Verbe qui précèdes tout commencement, * tu es né d'une Mère et par elle fus présenté * au Temple, tout en restant l'insaisissable Dieu. * Plein de joie, le Vieillard t'a reçu dans ses bras, * s'écriant: Maintenant laisse aller ton serviteur * que, selon ta parole, tu es venu visiter, * toi le Dieu qui as voulu sauver le genre humain.


Ode 4
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »

Pour obéir au Christ, * en docile serviteur, * tu as distribué largement * les richesses qui te furent données, * vénérable Père, et le Maître t'a permis * d'accéder à l'ineffable joie.

D'un bord à l'autre ayant parcouru * l'océan de la sagesse, tu as gagné * en habile négociant * la perle de grand prix * et tu t'es enrichi * de cet unique, inépuisable trésor.

Ayant reçu d'en haut * les clartés de l'Esprit divin, * à la façon d'un soleil * tu as fait luire sur tous * les rayons de tes paroles, Père saint * qui désirais le salut des croyants.

Ineffables en vérité, * impossibles à cerner, * tels sont ô Mère de Dieu * et toujours-vierge Marie, * pour ceux de la terre et du ciel * les mystères de ton divin enfantement.


Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

Devenu étranger à la chair * par la mise à mort des passions, * sage Père, par amour tu t'es approché * de Dieu, cette lumière * si brillante et si pure * qui requiert une seule chose: la pureté.

Le Théophore, désormais * illuminé, Dieu très-bon, * par ton éclat divin, * est devenu colonne lumineuse, rayonnant * sur tous la divine clarté * et repoussant les ténèbres de l'erreur.

Celui qui désire, en sa bonté, * que tous les hommes soient sauvés * fit de toi un guide pour tant d'égarés * que tu ramenas sur le chemin du salut, * Isidore trois fois heureux, * Père très-digne de nos chants.

Souveraine tout-immaculée * qui veilles sur le monde en ta bonté, * à juste titre, de bouche et de cœur * je reconnais en toi * la pure Mère du Dieu fait chair * et je t'élis avec foi comme protectrice de ma vie.


Ode 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, Ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »

Comme prêtre, ayant les clefs * du discernement, * tu rendais justice, en pensée, * à l'âme et au corps, * soumettant au meilleur le moins bon * avec sagesse, Père digne d'admiration.

L'Egypte des plaisirs et des passions, * tu l'as frappée avec soin * en lui infligeant, comme plaies, * la tempérance, pour aplanir * le passage des croyants, * fierté des Moines, Père saint.

Celui qui porte et maintient l'univers, * en sa divine puissance, * est lui-même porté, en la chair, * ô Vierge immaculée, sur tes bras * comme un enfant, lui qui partage avec le Père * par nature la même éternité.


Kondakion, t. 1
Seigneur qui par ta naissance as sanctifié le sein de la Vierge, * par ta Présentation tu as béni les mains de Siméon. * En venant à notre rencontre tu nous as sauvés, * ô Christ notre Dieu. * Donne en notre temps la paix à ton Eglise, * affermis nos pasteurs dans ton amour, * toi le seul ami des hommes.

Ikos 1
Accourons vers la Mère de Dieu * pour voir son Fils présenté à Siméon; * du haut du ciel, les Anges, le voyant, * ont manifesté leur surprise en disant: * Merveille, ce que nous voyons à présent, * ineffable, incompréhensible, sortant de l'ordre commun; * celui que nul espace ne peut contenir * trouve place dans les bras du Vieillard; * celui qui est dans le sein du Père, sans limites pour sa divinité * accepte d'être limité par la chair, lui le seul ami des hommes.

Synaxaire
Le 4 Février, mémoire de notre Père Isidore de Péluse.
Pélusiote, salut, réjouis-toi bien fort,
toi qui as dépouillé la terrestre pelure:
de la céleste joie rien ne saurait t'exclure.
Isidore, le quatre, se couche en la mort.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, * mais le feu brûla les Chaldéens * sur l'ordre de Dieu * et le tyran fut forcé de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

Au firmament de la foi * le Seigneur te plaça comme soleil, * Père saint, pour éclairer * de clarté spirituelle * les âmes de ceux qui ne cessent de chanter: * Dieu de nos Pères, tu es béni.

Sous les flots de tes larmes, Bienheureux, * tu lavas les souillures de la chair et de l'esprit * et, pour ceux de la terre devenu, ,* Père théophore, une lumière, tu œuvras * pour que tous apprennent à chanter: * Dieu de nos Pères, tu es béni.

Sur la base inébranlable de la foi, * divine Génitrice immaculée, * nous te reconnaissons comme la Mère de Dieu, * car tu as mis au monde pour nous * sans semence le Verbe divin. * Béni soit, Vierge pure, le fruit de ton sein!


Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, * car tu as accompli toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »

Père, tu as offert comme un sacrifice spirituel * toute ta vie en parfum de bonne odeur * à celui qui fut mis en croix, le Christ notre Dieu * que nous exaltons dans tous les siècles.

Tu débordes de richesse même au-delà de la mort, * toi qui léguas, tel un héritage de grand prix, * tes paroles vivantes à tous les croyants * qui exaltent le Christ dans tous les siècles.

La splendeur de tes paroles te pare de beauté, * Bienheureux, toi qui fus le calame de l'Esprit saint * pour inscrire sa divine connaissance dans les cœurs * de ceux qui exaltent le Christ dans les siècles.

Toute-pure, je me réfugie sous ta sainte protection * et je t'élis désormais comme protectrice de ma vie, * toi qui enfantas ineffablement le Verbe Dieu * que nous exaltons dans tous les siècles.


Ode 9
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »

Comme rayon de lumière * dans ton âme a brillé * la parole de la grâce, Bienheureux; * et la terre entière fut comblée, * grâce à toi, de sa splendeur, * à laquelle nous communions, * en admirant le trésor * de ta sagesse, Père saint.

Suivant l'enseignement des Pères, * tu enseignas pieusement * le culte, l'adoration * de la tri-personnelle Unité * en reconnaissant comme Dieu * la nature éternelle incréée * qui sur tous les croyants * fait jaillir sa clarté.

Ayant trouvé la récompense * de tes peines en recevant * la vie sans fin dans le ciel, * Père Isidore, bienheureux * qui te tiens près du trône * de Dieu avec ses Anges, * demande, pour ceux qui chantent * ta mémoire, le salut.

Ayant pris notre nature périssable, * l'impérissable Verbe de Dieu * a revêtu les mortels * de l'incorruptible condition * lorsque, par bienveillance du Père, il habita, * Pleine de grâce, ton sein; * aussi, avec les armées célestes, * Vierge pure, nous te magnifions.


Exapostilaire, t. 3
Sous les sueurs de l'ascèse tu éteignis, * Père théophore, la flamme des passions * et, monté vers la cime de la condition impassible, * désormais devant le trône du Christ * tu exultes, saint Isidore, intercédant * pour nous qui célébrons ta mémoire sacrée.

Né de toi ineffablement, comme il le sait, * le Créateur du ciel et de la terre, Génitrice de Dieu, * est porté maintenant sur tes bras * comme un enfant dans le temple; * et Siméon, l'ayant reçu, s'est écrié: * Seigneur, tu es mon Dieu, mon Sauveur, * le Christ, * le rédempteur de tout le genre humain.


Apostiches, t. 2
Sans souillure le Christ * de la Vierge est issu, * comme sans écoulement * naît du Père avant l'aurore le Fils * par qui Adam se trouve racheté.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Portes des cieux, ouvrez-vous: * le Christ, en effet, * dans le temple comme un enfant * est porté au divin Père * par sa Mère, la Vierge immaculée.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Il suscite l'étonnement, * le grand mystère que voici: * celui qui embrasse l'univers * et forme dès le sein les nourrissons * est porté sur le bras comme enfant nouveau-né.

Gloire au Père... Maintenant...
La Vierge pure, immaculée, * pénètre dans le temple en ce jour, * portant dans ses bras * comme enfant nouveau-né * le Créateur et le Maître de l'univers.

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.

5 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 11:39
par Monique
5 FÉVRIER

Mémoire de la sainte martyre Agathe


VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Accomplissant la lettre de la loi, * l'Ami des hommes est présenté * en ce jour dans le temple et le vieillard Siméon * en ses mains tremblantes le reçoit, * s'écriant: Laisse-moi, Seigneur, * m'en aller à présent vers la félicité de l'au-delà, * puisqu'en la chair mortelle je t'ai vu, * toi le Maître de la vie et de la mort.

Lumière dissipant les ténèbres des nations, * comme Soleil de justice tu es venu, * Seigneur, sur la nuée légère, pour mettre fin * à l'obscurité de la loi * et révéler le commencement * de la nouvelle grâce; c'est pourquoi * Siméon, te voyant, s'est écrié: * Laisse-moi m'en aller, car je t'ai vu en ce jour.

Sans quitter le sein du Père, en ta divinité, * tu as bien voulu prendre chair; * et, porté sur les bras de la toujours-vierge Marie, * tu fus remis aux mains de Siméon, * toi le Dieu qui tiens en main l'univers entier; * c'est pourquoi dans l'allégresse il s'écria: * Maintenant laisse aller en paix ton serviteur, * Ami des hommes, car je t'ai vu en ce jour.

*

Agathe, divine fiancée, * tu as gardé ton corps sans tache * en la splendeur virginale pour le Christ ton époux * et, resplendissante de l'éclat des martyrs, * tu es allée vers la chambre nuptiale de notre Dieu; * c'est pourquoi nous célébrons ta fête dans tout l'univers * en glorifiant le Sauveur * qui t'a glorifiée à jamais.

Illustre Martyre, tu supportas * l'ablation de tes seins, * les brûlures du feu, les déchirures de ton corps, * en élevant les regards de ton cœur * vers les récompenses éternelles, la béatitude de l'au-delà * et la couronne qui ne peut se flétrir, * celle qu'en luttant brillamment pour le Christ * tu as reçue de lui dans le ciel.

Toi qui es bonne (et c'est ton nom), * par tes prières tu arrêtas * le flot irrésistible du feu de l'Etna * et tu sauvas ta ville sacrée * qui vénère tes reliques faisant jaillir * des fleuves de guérisons, dans l'Esprit saint; * car en elle tu as humilié par ta lutte l'ennemi * et tu as reçu la couronne des vainqueurs.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
A mon âme faible et relâchée, * Vierge Mère immaculée, * accorde puissance et vigueur, * pour qu'en la crainte et l'amour * elle accomplisse les commandements de ton divin Fils; * alors j'échapperai au feu dévorant * et grâce à toi je recevrai l'héritage du ciel * et la vie sans fin, dans l'exultation éternelle.

Stavrothéotokion
Voyant le Christ ami des hommes crucifié * et le côté transpercé par 1a lance du soldat, * la Toute-pure s'écria en pleurant: * Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat * en échange de tes bienfaits? * Vas-tu me laisser sans enfant? * Dieu de tendresse, bien-aimé, * je suis frappée d'effroi par ta crucifixion volontaire.

En dehors du Carême:
Gloire au Père, t. 8
Un miracle étonnant s'est produit * lorsque l'illustre Agathe, * la martyre du Christ notre Dieu eut souffert sa passion; * ce prodige la rend égale à Moïse, car ce dernier * pour donner au peuple la Loi, * reçut les tables sur la montagne où furent gravées les inscriptions divines: * dans notre cas, c'est un Ange qui du ciel * apporta l'épitaphe où il est dit: * Esprit virginal, ayant choisi librement, * honneur de Dieu, délivrance de la patrie.

Maintenant...
Celui qui siège sur le trône des Chérubins * et que chantent les Séraphins * selon la loi est porté en ce jour dans le temple divin; * il est intronisé dans les bras de Siméon, * il apporte, par les mains de Joseph, * des présents vraiment dignes de Dieu: * comme un couple de tourterelles, l'Eglise immaculée * et le nouveau peuple élu des Gentils, * deux jeunes colombes, comme chef de l'Ancien et du Nouveau. * Voyant accompli l'oracle le concernant * et bénissant la Vierge Marie, la Mère de Dieu, * Siméon lui révèle en symbole la Passion de son Fils, * auquel il demande sa délivrance en disant: * Laisse-moi m'en aller selon ta parole, Seigneur, * car j'ai vu ta lumière qui précède les temps, * Sauveur et Seigneur du peuple chrétien.


Apostiches, t. 1
La demeure de Dieu, * son arche lumineuse, immaculée, * portant le propitiatoire, le Christ, * l'introduit dans le temple en ce jour * et le pose saintement * sur les bras du sage Siméon; * c'est ainsi qu'est sanctifié le Saint des saints, * qui exulte avec l'unique Saint, le Seigneur.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


En ce jour est glorifié * Siméon, qui a reçu * comme ardente braise le Christ: * il l'embrasse, les lèvres purifiées, * le reconnaît et, plein de joie, * demande de quitter cette vie. * Tous ensemble, disons-le bienheureux * et dans nos hymnes incessantes vénérons-le.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


La Porte incarnée, * la Vierge pure en ce jour * introduit dans le temple le Roi, * le Seigneur que ses entrailles ont porté, * franchissant, comme l'Ecriture le dit, * cette porte jadis fermée; * et nous tous, exultant devant la nouvelle arche de Dieu, * acclamons-la par des cantiques divins.

Gloire au Père... Maintenant, t. 4
En ce jour la sainte Mère * plus sublime que le Temple saint * pénètre au sanctuaire pour révéler * au monde le donateur et l'auteur de la Loi; * et, l'ayant reçu dans ses bras, le vieillard Siméon clame dans la joie: * Maintenant laisse aller ton serviteur, * car je t'ai vu, Sauveur de nos âmes.


Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est toi que j'aime, divin Epoux, * c'est toi que je cherche en luttant; * avec toi crucifiée, * je suis ensevelie en ton baptême; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s'immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.

t. 1
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection.



MATINES

Cathisme I, t. 1
Merveille frappant de stupeur * le chœur des Anges dans le ciel: * et nous, sur la terre élevons la voix * pour chanter un cantique au Seigneur, * à la vue de l'ineffable condescendance de Dieu, * car celui devant qui tremblent les Puissances des cieux * se laisse porter à présent * par les mains d'un vieillard, en son amour des hommes.


Cathisme II, t. 8
Verbe qui précèdes tout commencement, * tu es né sur la terre et par ta Mère fus présenté * au Temple, tout en restant l'insaisissable Dieu. * Plein de joie, le Vieillard t'a reçu dans ses bras, * s'écriant: Maintenant laisse aller ton serviteur * que, selon ta parole, tu as visité, * toi le Dieu qui as voulu sauver le genre humain.


Canon de la fête, puis ce canon de la Sainte, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Chantons la bonne Agathe par de bonnes hymnes.

Ode 1, t. 2
« Venez, tous les peuples, chantons pour notre Dieu, * le Christ qui divisa la mer * pour le peuple qu'il a soustrait * à la servitude des Egyptiens, * car il s'est couvert de gloire. »

Ayant chéri la cause première de tous les biens, * tu fus digne vraiment * du nom que tu portais, * Martyre dont l'ineffable Providence * d'avance avait prévu la bonté.

Vers la vie resplendissante tu montas, * après avoir méprisé * les préoccupations charnelles * et fermement fixé ton regard * sur l'Epoux que tu aimais.

Sainte Agathe, divine fiancée, * tu fus parée à la fois de splendeur virginale * et du sang qu'en martyre tu versas; * c'est pourquoi tu as reçu * double couronne dans les cieux.

Divine Mère et Vierge immaculée, * tu fus le tabernacle digne du Seigneur Dieu, * plus pur et plus vaste que les cieux; * aussi en toi se réjouit * le chœur des vierges désormais.


Ode 3
« Seigneur, affermis nos cœurs en ton amour, * toi qui sur la croix fis disparaître le péché, * et plante la crainte de ton nom * dans les cœurs de ceux qui te louent. »

Agathe, charmante fleur, * lumineuse gloire des divins Martyrs, * guéris mon âme de son mal * et fais-la resplendir de beauté.

Toi-même, tu t'es illustrée * par tes nobles vertus et tu t'es signalée * en martyre dédaignant ce qui ne dure qu'un temps * et chérissant le royaume de Dieu.

A tous les charmes tu as préféré le Christ, * en te délectant de son amour divin; * avec courage, noblement * tu foulas aux pieds l'orgueil des tyrans.

Bienheureuse et sainte Epouse de notre Dieu, * prie celui que tu as enfanté * de sauver du péril, des vicissitudes, des passions * et des épreuves les fidèles te chantant.


Cathisme, t. 3
Gloire de la foi, de la piété, * de la vie consacrée, de la virginité, * toi qui de tout cœur as marché vers le combat, * Agathe, tu méritas d'être appelée: * Esprit virginal, ayant choisi librement, * honneur de Dieu, délivrance de la patrie. * Et tu intercèdes comme épouse auprès du Christ, * pour qu'il nous accorde la grâce du salut.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Tu es devenue * le tabernacle divin du Verbe, * Vierge Mère tout-immaculée * qui dépasses les Anges en sainteté; * plus que tous je suis couvert de boue, * souillé par les passions charnelles; * aux flots divins purifie-moi, * toi qui par tes prières nous procures la grâce du salut.

Stavrothéotokion
La Brebis mère immaculée, * la virginale Génitrice du Verbe divin, * lorsqu'elle vit suspendre sur la croix * le fruit qu'elle avait fait croître sans douleurs, * dans ses larmes de mère s'écria: * Hélas, ô mon Enfant, quelle Passion souffres-tu, * toi qui de ses passions infâmes veux sauver la condition humaine!

En dehors du Carême:
Gloire au Père... Maintenant, t. 3
Ô Christ, après ta naissance virginale, Siméon * te reçut avec joie en s'écriant: * Maintenant, ô Maître, laisse aller ton serviteur. * Et Anne, la glorieuse, l'irréprochable prophétesse, t'adressa * une hymne d'action de grâce; quant à nous, * Source de vie, nous te chantons: * Gloire à toi qui l'as voulu ainsi, Seigneur, gloire à toi.


Ode 4
« Je te chante, Seigneur, car j'ai ouï ta voix * et suis rempli d'effroi, * car tu es venu jusqu'à moi, * vers la brebis perdue que tu cherchais, * et c'est pourquoi je glorifie * ta condescendance envers moi. »

La démence du perfide serpent * est couverte de honte, mise au pilori, * car des vierges désormais * piétinent son orgueil, * depuis que, naissant d'une Vierge, s'est levé le Christ * sur terre, pour éclairer le monde entier.

Ayant observé la plus pure chasteté, * selon les règles, tu as terrassé * dans l'allégresse, les esprits du mal, * victorieuse Athlète que protégeait * la grâce du Christ et qui as pris * sur tes épaules sa croix.

Agathe, illustre martyre, tu as resplendi * par la bonté et la beauté * de ton âme et de ton corps; * car l'un et l'autre ont convergé * pour opérer en toi le bien * et furent gardés par la providence du Christ.

Sois pour moi la protectrice me gardant * des épreuves et du malheur, * de la tempête, de l'affliction * et de l'empire de l'ennemi, * afin que, délivré, je puisse célébrer * ton excellente protection, Eponyme du bien.

Des Anges tu as surpassé, * Toute-pure, sans conteste la splendeur, * toi qui, sans qu'on puisse l'expliquer, * as mis au monde le Soleil mystique, * le Christ illuminant les âmes des croyants * sous les rayons de sa divinité.


Ode 5
« Toi qui es la source de clarté * et le créateur des siècles, * Seigneur, dirige-nous * à la clarté de tes commandements: * nous ne connaissons nul autre Dieu que toi. »

Du Christ ayant suivi fidèlement * les divins commandements, * en image tu fus émondée * de ce qui représente les attraits charnels, * pour devenir, Agathe, un olivier florissant.

Contemplant, de toute ton ardeur, * l'incomparable splendeur de ton Epoux, * tu dédaignas la bassesse des plaisirs * qui se roulent sur le sol * et ne désiras que les charmes du Christ.

Agathe, pour être digne de voir * l'ineffable vie des élus, * tu supportas les châtiments, * avec allégresse et fermeté * illustre martyre toute-digne d'acclamation.

Vierge pure qui as enfanté le Christ, * le créateur de l'univers, * nous te crions: Réjouis-toi, * qui sur nous fis lever la divine clarté * et pus loger en toi le Dieu infini.


Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable * de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »
Le tyran aux vaines pensées * espérait te dépouiller de ta splendide virginité, * mais l'impudent fut confondu * en faisant l'expérience de ta fermeté.

Martyre éponyme de la bonté, * la grâce est répandue sur tes lèvres * et, grâce au trésor de l'enseignement divin, * tu mets en échec le notoire impudent.

Agathe, illustre martyre, tu fus vraiment * une pierre de grand prix, un esprit virginal * ayant choisi ta voie librement, * et la sûre délivrance de la patrie.

T'acclamant, divine Epouse, nous chantons * en nous inspirant du psaume: Réjouis-toi, * fertile montagne où le Christ notre Dieu * a bien voulu demeurer pour notre salut.


Kondakion, t. 4
Que l'Eglise se pare en ce jour * de la glorieuse pourpre teinte dans le sang * de l'excellente Martyre, en s'écriant: * Gloire de Catane, sainte Agathe, réjouis-toi.

Ikos
Je contemple en ce jour * l'assemblée virginale, les noces immaculées, * la multitude des vierges resplendissantes de beauté. * Le mariage est digne d'honneur * pour ceux qui ont gardé sans reproche le lit nuptial, * leur chambre suprême, c'est la parure du ciel, * et je suis à cours d'éloges pour en décrire la splendeur; * car je suis un ver de terre, je rampe sur le sol: * comment rejoindre les hauteurs sublimes? * Qui me donnera des ailes de colombe * pour que je parvienne à chanter: * Gloire de Catane, sainte Agathe, réjouis-toi.

Synaxaire
Le 5 Février, mémoire de la sainte martyre Agathe.
Dans le sombre cachot, elle goûte au moins l'heur
de ne voir au grand jour la face de l'erreur.
Le cinq, en la prison, pour n'être renégate
envers le seul vrai Dieu, mourut la belle Agathe.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Les Jeunes Gens, méprisant le culte impie * de la statue d'or élevée * dans la plaine de Doura, * au milieu des flammes psalmodiaient, * couverts d'une fraîche rosée: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères. »

Témoignant avec beaucoup de joie, * tu étonnas les tyrans * par la grâce et la sagesse de tes discours * et ta patience au milieu des châtiments, * car, supportant sans peine les charbons ardents, tu t'écriais: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

En proie à la colère, l'ennemi * s'étonna de voir le renouvellement * grâce auquel a refleuri ton sein; * et dans l'allégresse tu chantais * à l'adresse de ton Epoux: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

Brillamment apparut dans ta prison * Pierre, le disciple du Christ, venu te visiter * et soigner les horribles plaies * que tu avais souffertes, Vierge du Sauveur, * en martyre invincible qui chantais, pleine de joie: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

Adam connut la mort pour avoir transgressé * le commandement du Maître tout-puissant: * mais toi, Vierge tout-immaculée, * qui enfantas la vie éternelle, * tu l'as délivré de la mort * pour qu'en action de grâce il puisse chanter: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.


Ode 8
« Le Dieu qui dans la fournaise descendit * pour venir en aide * aux enfants du peuple hébreu * et changer la flamme en une fraîche rosée, * toutes ses œuvres, chantez-le comme Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »

Toi qui pour les siècles as mérité de demeurer * dans l'allégresse et la joie, * intercède, Agathe, auprès de Dieu * pour que de ta gloire ineffable soient illuminés * et jouissent de la vie éternelle * les fidèles te vénérant.

D'esprit, de cœur et d'âme ayant chéri * la vision du Christ, adorable plus que tout, * à tire-d'aile tu montas vers lui en t'écriant: * Sur tes traces je veux courir * et je demeurerai * avec toi pour les siècles.

Parée d'un splendide vêtement, * sous les franges d'or de ton éclat céleste, * comme une fille de roi * avec gloire tu te tiens auprès du Christ, * Agathe, lui chantant: * Nous t'exaltons dans tous les siècles.

Divine Mère, ayant porté le Christ * qui pour nous est devenu * la Myrrhe répandue, * tu as embaumé la terre de divines senteurs; * c'est pourquoi, ô Vierge, nous nous écrions: * Réjouis-toi, myrothèque du céleste Parfum.


Ode 9
« Le Dieu et Verbe, en sa sagesse inégalée, * est venu du ciel * renouveler Adam déchu * pour avoir mangé le fruit de perdition; * d'une Vierge sainte il a pris chair pour nous; * et nous fidèle à l'unisson * dans nos hymnes nous le magnifions. »

Sainte Agathe, toi qui as reçu * de la main vivifiante la couronne des vainqueurs, * intercède auprès de Dieu * pour que ta patrie soit délivrée de tout malheur, * comme jadis tu arrêtas le fleuve de feu, * afin qu’ incessamment * nous puissions tous te magnifier par nos hymnes.

Le Christ, qui entoure l'univers * de sa divine providence, pour récompenser * ta vaillance de martyre, t'a fait demeurer * dans les tabernacles des cieux * comme son épouse immaculée * et t'a jugée digne d'exulter * avec les Anges et les Martyrs.

Victorieuse Martyre, procure-moi * la faveur du Christ, le Juge universel, * vénérable Sainte, par ton intercession; * et ne cesse pas de supplier * le Seigneur miséricordieux * pour qu'il efface la multitude de mes péchés, * Agathe, joyau des Martyrs.

Ayant pris corps ineffablement * de tes chastes entrailles, nous est apparu, * Mère toute-pure, inépousée, * comme un soleil le Fils coéternel * que le Père engendre avant tous les temps * et qui, dissipant les ténèbres de l'erreur, * a illuminé l'univers.


Exapostilaire, t. 3
Agathe au nom sublime, pure épouse du Christ, * Martyre splendide, précieuse et divine beauté, * souviens-toi de ceux qui te vénèrent avec foi * et procure la rémission de leurs péchés * aux fidèles célébrant avec joie, * ô vierge sainte, ta mémoire sacrée.

Pour accomplir l'œuvre ineffable du salut, * tu fus offert dans le temple, Seigneur, * par la Mère inépousée; * et, te voyant, le Vieillard s'écria: * Maintenant laisse aller ton serviteur, * ô Maître, dans la paix, * car tu es venu, Jésus Christ, * reflet du Père, pour sauver le monde entier.


Apostiches, t. 2
Avec crainte et avec joie * tenant le Maître dans ses bras, * Siméon demandait * de pouvoir quitter cette vie * et chantait la Mère de Dieu.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Maintenant laisse-moi * m'en aller vers la vraie vie, * s'écria Siméon, * car en toi je viens de voir * la lumière du monde, Sauveur.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Anne, la chaste servante du Seigneur, * en prophétesse maintenant * a reconnu comme Dieu * celui qui de la Vierge a pris chair * pour racheter l'ensemble des mortels.

Gloire au Père... Maintenant...
Ô Vierge ayant reçu * l'allégresse de l'univers, * le Christ source de vie, * réjouis-toi, car ainsi * a pris fin le deuil de la mère des vivants.

Le reste de l'office de Matines, comme d'habitude, et le Congé. [/u]

6 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 13:00
par Monique
6 FÉVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Boukolos, évêque de Smyrne.


VÊPRES

Lucernaire, t. 1

Le Créateur de l'univers * et notre Rédempteur fut présenté * par la Vierge Mère dans le temple; * et le Vieillard, le recevant avec joie, * s'écria: Maintenant * laisse aller en paix ton serviteur * selon ton bon plaisir, Dieu de bonté.

Siméon, recevant * de la Vierge en ses bras * celui qui est engendré avant tous les siècles, le Sauveur, * s'écria: Les confins de la terre en ce jour * ont vu ta gloire les illuminer, * laisse donc aller en paix ton serviteur, * car je t'ai vu, Dieu de bonté.

Siméon, dans ses bras * portant le Sauveur enfanté * en ces temps ultimes pour le salut des mortels, * s'écria joyeusement: J'ai vu la lumière des nations * et la gloire d'Israël; * laisse-moi donc aller de ce monde vers toi, * selon ta parole, Seigneur.

t. 6
Rayonnant la clarté des vertus divines, Père saint, * comme lumière tu fus posé * mystiquement sur le chandelier * de l'Eglise de Dieu, * pour l'éclairer de ta doctrine sacrée.

Père théophore Boukolos, * l'Esprit saint t'a sanctifié * et il accorde par toi * aux fidèles t'approchant, * la sainteté, la lumière et le salut.
Annonçant par ta prédication * l'extrême bonté de notre Dieu, * tu fis passer les peuples du mal vers le bien * en les conduisant sagement * vers le Sauveur et Bienfaiteur, en pontife sacré.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Le plus grand des bienfaits * fut pour nous tous en vérité * l'enfantement virginal de la Mère de Dieu * renouvelant notre nature corrompue * pour façonner à nouveau le genre humain.

Stavrothéotokion
La très-sainte Mère de Dieu, * te voyant suspendu sur la croix, * dans ses larmes te cria: * Ô mon Fils et mon Dieu, * ô mon Enfant bien-aimé, * comment peux-tu souffrir cette injuste Passion?

Gloire au Père... Maintenant, t. 5
Scrutez les Ecritures, * comme dans les Evangiles * nous l'enseigne le Christ notre Dieu; * en elles nous trouvons qu'il est né, * qu'il fut enveloppé de langes, * qu'il prit le sein et s'est nourri de lait, * qu'il a reçu la circoncision et fut porté par Siméon; * ce n'est pas en apparence ou en image, * mais c'est en vérité qu'il s'est montré. * C'est pourquoi nous pouvons lui crier: * Dieu d'avant les siècles, Seigneur, gloire à toi.


Apostiches, t. 2
La Vierge pure, immaculée, * pénètre dans le temple en ce jour, * portant dans ses bras * comme enfant nouveau-né * le Créateur et le Maître de l'univers.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Reçois, Siméon, * le Seigneur de gloire, le Christ, * ainsi que l'Esprit saint * te l'a lui-même révélé: * en effet, le voici parmi nous.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël


Mes yeux maintenant * ont vu, Dieu de bonté, * ce que toi-même tu avais promis, * Ami des hommes, empresse-toi * de laisser aller ton serviteur dans la paix.

Gloire au Père... Maintenant...
Maintenant, laisse-moi * m'en aller vers la vraie vie, * s'écria Siméon, * car en toi je viens de voir * la lumière du monde, Sauveur.


Tropaire, t. 4
La justice de tes œuvres a fait de toi * pour ton troupeau une règle de foi, * un modèle de douceur, * un maître de tempérance; * c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation * et par ta pauvreté la richesse. * Père saint, pontife Boukolos, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.

t. 1
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection.



MATINES

Cathisme I, t. 1
Tu es offert dans le temple, * toi la Vie de l'univers, * et pour moi tu deviens un enfant soumis à la Loi, * toi qui jadis en gravas les tables sur le mont Sinaï, * afin de nous soustraire à l'esclavage de l'antique loi. * Gloire à la tendresse de ton cœur, * gloire à ton règne, Sauveur, * gloire à ton œuvre de salut, seul Ami des hommes.

Cathisme II, t. 5
Tu fus présenté au temple selon la coutume, * toi le Créateur, le Maître et l'Auteur de la loi, * et dans les bras de Siméon tu souffris d'être porté selon la chair, * toi qui embrasses l'entière création * et qui inspires à tous les êtres le respect, * nous révélant ta lumière, Seigneur compatissant.


Canon de la fête, puis ce canon du Saint, avec l'acrostiche: Je chante le renom de Boukolos. Joseph.

Ode 1, t. 6
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

Toi qui sans cesse resplendis * de divines clartés * et brilles d'un éclat sacré, * illumine mon âme * qui glorifie, Père saint, * ta lumineuse festivité.

Ayant fait de toi * un astre éblouissant, * le Soleil mystique * éclaira la terre * de la splendeur de tes vertus, * Boukolos, pontife du Christ.

Ayant montré en tout temps * une vie chaste et purifiée, * exempte de souillure, Père saint, * tu es apparu sur terre * comme un trésor sacré du Christ, * glorieux Boukolos.

Le Verbe coéternel, * le Fils unique du Père, * Vierge pure, ayant pris chair * ineffablement dans ton sein, * a divinisé les mortels * en sa grande miséricorde et suprême bonté.


Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »

Pontife, devenu * fils de la lumière et du jour, * pour tes peines sacrées * tu as mérité de demeurer * dans la splendeur des Saints, * resplendissant de grâce désormais.

Prêchant avec foi * la Trinité consubstantielle, * tu as déraciné * l'erreur des multiples faux dieux, * en pontife sacré * et véritable serviteur du Verbe divin.

Tu montras le chemin de la vie * à tous ceux qu'avaient égarés * les intrigues de l'ennemi * et tu les as menés sains et saufs, * comme brebis spirituelles, * au Verbe, le suprême pasteur.

Sois le havre me gardant * de la furieuse tempête des passions, * moi qui toujours et sans fin * suis ballotté par leurs remous * sur l'océan de cette vie, * seule Mère demeurée vierge immaculée.


Cathisme, t. 4
Rayonnant la lumière du sacerdoce, Pontife saint, * tu as illuminé les peuples et dissipé les ténèbres des faux-dieux; * et, par l'éclat des guérisons * ayant chassé les brumes des passions, * tu as rejoint l'inaccessible clarté, * où tu intercèdes sans cesse pour nous * qui te vénérons, bienheureux Boukolos.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Jamais nous ne cesserons, Ô Mère de Dieu, * nous tes serviteurs, de chanter * dans l'action de grâce et de tout cœur, * notre Dame, ton amour en disant: * Vierge toute-sainte, empresse-toi de nous sauver * des ennemis invisibles, de toute menace et de tout mal, * car tu es notre refuge et protection.

Stavrothéotokion
Celle qui t'a mis au monde à la fin des temps, * Verbe né du Père intemporel, * te voyant suspendu sur la croix, * ô Christ, gémissait en disant: * Hélas, ô mon Fils bien-aimé, * pourquoi te laisses - tu crucifier * par des hommes impies, * toi le Dieu que glori- fient les Anges dans le ciel? * Longanime Seigneur, gloire à toi.

En dehors du Carême:
Gloire au Père... Maintenant, t. 4
L'Ancien des jours se fait pour moi petit enfant, * aux rites de purification participe le Dieu très-pur * pour affirmer qu'il a vraiment reçu de la Vierge ma chair. * Initié à ce mystère, Siméon reconnaît * le Dieu qui se montre en l'incarnation, * il l'embrasse comme la Vie * et ce vieillard s'écrie, plein de joie: * Laisse-moi m'en aller, car je t'ai vu, * Seigneur qui vivifies l'univers.


Ode 4
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »

Celui qui d'avance connaissait * la beauté de ton âme, * Père bienheureux, * et la pureté de ton esprit * saintement te désigna * comme divin prédicateur.

Eclairé par le saint Esprit, * tu as illuminé * ceux qui gisaient dans les ténèbres de l'erreur * et par le baptême * tu en as fait des fils du jour, * Pontife très-digne de nos chants.

Tu as sauvé ton troupeau * des fauves qui par milliers * cherchaient à le troubler, * à l'écarter de la vraie foi, * joyau des Pontifes * et sublime Pasteur.

Voyant la grâce briller en toi, * Jean, l'illustre Théologien, * t'impose les mains * par divine inspiration * et fait de toi, Boukolos, * un pontife sacré.

Clairement, dans le buisson * Moïse t'a vue * saintement préfigurée, * divine Mère toujours-vierge, * toi qui devais te révéler * la génitrice du feu divin.


Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

Toi qui portais saintement * l'ornement du sacerdoce, * tu as illuminé les païens * qui, dès lors, ont adoré * en trois personnes l'unique nature incréée, * vénérable pontife Boukolos.

A la gueule du Loup * tu arrachas les peuples * grâce aux enseignements * de ta bouche de théologien * et, par ta doctrine, tu fermas * les gorges béantes de l'erreur.

Vénérable Pontife, illuminé * par les rayons clairs de l'Esprit, * tu devins tout entier lumineux * et brillas pour les âmes * que retenaient les ténèbres de l'erreur, * bienheureux Boukolos.

Illustre Boukolos, * par ta sainte prédication * fut vaincu l'infâme Marcion * et banni de l'assemblée * cet enragé qui vomissait * le bourbier des pires absurdités.

Le Dieu suprême, Jésus, * renouvelle les lois de la nature, * Vierge tout-immaculée, * en naissant de ton sein, * lui qui seul, * par sa volonté, donne l'être à l'univers.


Ode 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »

L'illustre Boukolos, * possédant l'humilité qui élève, * la pureté de l'esprit, * la charité sans feinte, * la perfection de l'espérance et de la foi, * devint l'habitacle de la sainte Trinité.

Pour qu'il devînt l’ornement sublime * du saint siège de Smyrne, * l'Esprit divin t'inspira, * Boukolos, de consacrer * de ta main Polycarpe * comme pasteur après toi.

L'Esprit saint t'ayant donné * de correspondre à ton nom, * tu menas vers l'autel, * tout resplendissant de vertus, * celui qui, dans la grâce, après toi * devait conduire le troupeau mystique.

Porte de la grâce ayant ouvert * aux hommes la porte du ciel, * ouvre-moi largement * les portes du repentir; * et des portes de la mort, * notre Dame, délivre-moi.


Kondakion, t. 1
Seigneur qui par ta naissance as sanctifié le sein de la Vierge, * par ta Présentation tu as béni les mains de Siméon. * En venant à notre rencontre tu nous as sauvés, * ô Christ notre Dieu. * Donne en notre temps la paix à ton Eglise, * affermis nos pasteurs dans ton amour, * toi le seul ami des hommes.

Ikos
Accourons vers la Mère de Dieu * pour voir son Fils présenté à Siméon; * du haut du ciel, les Anges, le voyant, * ont manifesté leur surprise en disant: * Merveille, ce que nous voyons à présent, * ineffable, incompréhensible, sortant de l'ordre commun; * celui qui a créé jadis Adam * se laisse porter comme un enfant; * celui que nul espace ne peut contenir * trouve place dans les bras du vieillard; * celui qui est dans le sein du Père, sans limites pour sa divinité, * accepte d'être limité par la chair, lui le seul ami des hommes.

Synaxaire
Le 6 Février, mémoire de notre vénérable Père Boukolos, évêque de Smyrne.
Pour Smyrne Boukolos, grand sacrificateur,
demeure après sa mort, en vigilant pasteur,
un gardien du troupeau. Vers la Clarté première,
le six, il va, laissant la lumière terrestre.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, * mais le feu brûla les Chaldéens * sur l'ordre de Dieu * et le tyran fut forcé de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

Rendant sages les insensés * et remettant sur le droit chemin * ceux qui s'étaient fourvoyés dans l'erreur, * Père saint, tu les sauvas * et les menas vers Dieu pour lui chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
Ta face resplendissait, * Bienheureux, en annonçant l'incarnation * de celui qui a brillé sur nous, * dans l'ineffable tendresse de son cœur, * et pour qui tu chantais avec art: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Ayant dominé les passions * par l'ascèse corporelle, * tu ne t'es pas laissé dominer * par l'erreur qui t'assaillait * et sans faille tu chantes dès lors: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Délivrés de l'ancienne condamnation * par ton enfantement, * nous te chantons, Immaculée, * nous qui fûmes sauvés grâce à toi, * et nous nous écrions avec foi: * Béni soit, Vierge pure, le fruit de ton sein.


Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, * car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »

Ayant poussé comme un palmier dans les parvis de notre Dieu, * tu t'es endormi du sommeil des justes, Boukolos, * et tu fais croître, sur ta sainte sépulture, * une plante faisant merveille, visiblement.

Le Dieu né de Dieu, le Verbe hypostasié, * te désigna comme pontife sacré * pour faire descendre l'onction sur le peuple, saintement, * saint évêque de Smyrne éclairant le monde entier.

Tu as prêché la divinité du Verbe incarné * et sauvé les multitudes de l'absence-de-raison, * toi qui fus le disciple de celui * qui mérita plus que tous d'être appelé Théologien.

Divine Mère, le chœur des prophètes de Dieu * fut initié à tes mystères sacrés: * d'avance il apprit et clairement il exposa * les signes annonciateurs de ton divin enfantement.


Ode 9
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »

Comme rayon de lumière, * comme sublime soleil, * comme l'éclair, tu brillas * sur l'Eglise du Christ, * illuminant les cœurs des croyants, * et tu fixas ta demeure * dans le royaume sans déclin, pour chanter * aux accents du Trois-fois-Saint la Triade incréée.

Etranger au monde, * saint Pontife, et à la chair, * tu es passé allégrement * d'ici-bas vers l'au-delà, * où te voilà divinisé * au voisinage immédiat de la Clarté; * c'est pourquoi nous célébrons avec foi * sur terre ta mémoire, Boukolos.

La terre cache * ton corps bienheureux * d'où jaillissent clairement * les grâces, les guérisons; * et parmi les élus de tous les temps * le ciel a reçu ton esprit * qui reflète vraiment, * illustre Boukolos, la splendeur divine.

A la voix de l'Ange, * c'est l'Ange du grand Conseil, * le Christ, l'Emmanuel * réunissant aux Anges les mortels, * que tu as enfanté, seule bénie, * seule toute-digne de nos chants, * ô Vierge toute-pure, * seule cause de notre divinisation.


Exapostilaire, t. 2
En pasteur, tu as mené vers les pâturages de la foi, * sage Pontife, le troupeau du Seigneur, * repoussant comme fauves les hérésies; * sur nous aussi veille donc à présent * du haut du ciel, bienheureux Père qui te tiens * avec sa Mère tout-immaculée devant le trône de Dieu.

Sans quitter le sein du Père, par extrême bonté, * ineffablement le Verbe naît de la Vierge et devient un enfant; * Siméon le reçoit dans ses bras; * la Prophétesse et le Vieillard reconnaissent en lui le Seigneur, * en qui d'avance ils annoncent le salut des mortels.


Apostiches, t. 2
En ce jour le Sauveur * est présenté comme un enfant * dans le temple du Seigneur * et dans ses mains de vieillard * Siméon le reçoit.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


De façon étonnante * celui qui précède tous les temps * se laisse voir en la chair * comme enfant nouveau-né * et le Seigneur est présenté au temple en ce jour.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Reçois, Siméon, * s'écria la Tout-immaculée, * dans tes bras comme un enfant * le Seigneur de gloire, le Christ, * dont le monde attend le salut.

Gloire au Père... Maintenant...
Il suscite l'étonnement, * le grand mystère que voici: * celui qui embrasse l'univers * et forme dès le sein les nourrissons * est porté sur le bras comme enfant nouveau-né.

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le C

7 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 13:10
par Monique
7 FÉVRIER

Mémoire
de notre vénérable Père Parthénios, évêque de Lampsaque;
et de saint Luc d'Hellade.



VÊPRES

Lucernaire, t. 1

La gloire de l'Hellespont, * le flambeau de Lampsaque, le grand Parthénios, * ce brillant luminaire aux miracles prodigieux, * nous invite à célébrer en sa mémoire une festivité spirituelle, * en chantant le Christ notre Sauveur.

Dès ta jeunesse porteur de Dieu, * tu consumas au feu de tes prières la foule des démons, * Bienheureux qui dirigeais le troupeau de Lampsaque en sage pasteur; * et, renversant les autels des idoles, * tu t'érigeas toi-même comme un nouveau temple de Dieu.

Merveille, ce que proclament à ton sujet * le poisson surnageant, * le mort rendu à la vie, * la récolte du champ stérile et de la vigne, sans pluie, * et le prodige en faveur des teinturiers. * Admirables sont tes œuvres, Père saint. * Intercède pour notre salut.

t. 6
Depuis ta jeunesse ayant suivi * totalement le Seigneur, * tu as renoncé à l'affection de tes parents * ainsi qu'aux tendresses d'ici-bas; * et tu habitas les déserts, * pratiquant la vie ascétique humblement; * tu l'as menée dans la ferveur de l'esprit, * vénérable Père, en habile marchand * distribuant aux pauvres ton avoir * pour acquérir la perle précieuse, le Christ, * en qui tu as trouvé l'objet de tes désirs.

Tu supportas d'être frappé, * outragé par ton père et bafoué * à cause du Seigneur que tu aimais; * car, blessé par son amour, * tu méprisais tout charme d'ici-bas * et tu allas jusqu'à chérir * la séparation de ta mère, l'éloignement; * et tu revêtis l'habit monastique, Père saint, * mais l'ami des hommes, notre Dieu, * te fit paraître indécis, * ému qu'il était par les supplications de ta mère, vénérable saint Luc.

Ayant achevé ta sainte vie, * tu fis des miracles étonnants, * Dieu t'ayant donné ce gage divin * avant même la récompense de tes efforts; * car le Juge t'accorda * la couronne immortelle et la gloire sans fin. * Supplie-le donc, vénérable Luc, * de délivrer de tout malheur les fidèles te chantant.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Blessé par le brigandage des démons * et gisant sans forces sur le chemin * de cette vie inconstante, j'ai besoin * de ta miséricorde, Vierge tout-immaculée: * viens vite me visiter, en répandant * le vin et l'huile sur mes plaies incurables, * et rends-moi la santé, * afin que je puisse te glorifier * et chanter avec amour, * Mère toute-pure et toujours-vierge, tes hauts faits comme il se doit.

Stavrothéotokion
Un glaive a traversé ton cœur, * comme l'avait dit Siméon, * Dame toute-sainte, quand tu vis * celui qui par l'ineffable parole a surgi * lumineu-sement de ton sein * élevé en croix par les impies, * abreuvé de vinaigre et de fiel, * percé en son côté, * cloué par les mains et les pieds; * et toi, comme une mère tu pleurais * et gémissante disais: * Quel est cet étrange mystère, ô mon Fils bien-aimé?

En dehors du Carême:
Gloire au Père... Maintenant, t. 6
Toi qui en ce jour as daigné * reposer sur les bras de Siméon * comme sur le char des Chérubins, * Christ notre Dieu, accorde-nous, * à nous les chantres de ton nom, * d'être délivrés de la tyrannie des passions, * rappelle-nous vers toi et sauve nos âmes.


Apostiches, t. 2
Portes des cieux, ouvrez-vous: * le Christ, en effet, * dans le temple comme un enfant * est porté au divin Père * par sa Mère, la Vierge immaculée.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


L'ardente braise que le prophète Isaïe * avait contemplée d'avance, * le Christ, à présent, * par cette pince que forment les bras de la Mère de Dieu * est remise au vieillard Siméon.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Avec crainte et avec joie * tenant le Maître dans ses bras, * Siméon demandait. de pouvoir quitter cette vie * et chantait la Mère de Dieu.

Gloire au Père... Maintenant...
La Vierge pure, immaculée, * pénètre dans le temple en ce jour, * portant dans ses bras * comme enfant nouveau-né * le Créateur et le Maître de l'univers.


Tropaire, t. 4
Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.

t. 1
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection.



MATINES

Cathisme I, t. 4
L'Ancien des jours se fait pour moi petit enfant, * aux rites de purification participe le Dieu très-pur * pour affirmer qu'il a vraiment reçu de la Vierge ma chair. * Initié à ce mystère, Siméon reconnaît * le Dieu qui se montre en l'incarnation, * il l'embrasse comme la vie * et ce vieillard s'écrie, plein de joie: * Laisse-moi m'en aller, car je t'ai vu, * Seigneur qui vivifies l'univers.

Cathisme II, t. 1
Celui qui siège avec le Père sur le trône saint, * venant sur terre, est né de la Vierge; * l'Infini, l'Intemporel devient un nouveau-né * et Siméon, le recevant dans ses bras, * plein d'allégresse, lui dit: Seigneur compatissant, * maintenant laisse aller ton serviteur dans la joie.



Canon de la fête, puis ces deux canons des Saints, le premier, en l'honneur de saint Parthénios, porte l'acrostiche: Je chante, Bienheureux, le don de tes miracles. Joseph; le second: Je célèbre la gloire de saint Luc d'Hellade. Amen.

Ode l, t. 2
« Dans l'abîme jadis fut culbutée * par la puissance invincible * toute l'armée de Pharaon, * et maintenant le Verbe fait chair * a supprimé le poids de nos péchés, * le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »

Auréolé par la divine clarté, * Père très-saint, tu t'es montré * une lumière seconde par tes vertus; * par tes prières délivre donc * des ténèbres du péché * ceux qui célèbrent ta lumineuse et festive solennité.

Tel un astre resplendissant * au firmament de l'Eglise de Dieu * tu t'es levé, saint pontife Parthénios, * pour dissiper sous l'éclat des guérisons, * par grâce divine, les ténèbres des passions * et pour illuminer les fidèles qui s'approchent de toi.

Parthénios, tu as mis fin, * par tes prières sacrées, * au mal ténébreux des maladies; * c'est pourquoi, nous t'en supplions, * de nos âmes guéris les douleurs * et de nos corps éloigne toute infirmité.

Toi qui as enfanté le Dieu de bonté, * Vierge pure, fais du bien * à mon pauvre cœur mis à mal * par de si nombreuses passions * et donne-lui la force d'accomplir la volonté * de notre Rédempteur qui veut sauver tous les humains.

t. 6
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

Toi qui devant le trône du Seigneur * jouis de la divine vision, * saint Luc, inspire-moi * les paroles pour chanter * ton heureuse mémoire porteuse de clarté * en dissipant les ténèbres de mon esprit.

De toute son âme te chérissant, * ton saint Moine, Sauveur, * s'engagea fermement en l'ascèse, * supportant les afflictions, les souffrances, les douleurs, * en échange desquelles il a trouvé * les délices sans fin.

Père Luc, en soumettant le corps * à la tempérance continue, * aux veilles de toute la nuit, * à tous les mauvais traitements, * tu as arrêté sagement * l'élan des plaisirs passionnés.

Vierge Mère du Seigneur, * qui dans la chair as enfanté * le Dieu que nul espace ne contient, * mais qui, par amour des hommes, s'est incarné, * fais que je puisse l'emporter * sur la tyrannie des passions.


Ode 3, t. 2
« Tu m'as affermi sur la pierre de la foi, * tu m'as fait triompher devant mes ennemis, * et mon esprit exulte de joie en chantant: * Nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu, * nul n'est juste comme toi, Seigneur. »

Bienheureux, tu as renversé * la tyrannie funeste des démons * et détruit les sanctuaires des faux-dieux * pour édifier des temples divins, * saint pontife Parthénios, à la louange du Christ.

Te signalant par des miracles éminents, * tu as guéris les violentes douleurs d'un chancre, * tu as ouvert des yeux atteints de cécité * et mis en fuite, Père Parthénios, * les esprits du mal, par grâce de Dieu.

D'une mort affreuse tu as ressuscité * celui qui œuvrait au service de Dieu; * car le divin triomphateur de la mort * t'a donné la grâce, Père bienheureux, * de ressusciter les morts par ton intercession.

Le Seigneur a conversé avec les hommes * Il a pris chair de toi sans qu'on puisse l'expliquer; * Toute-sainte, supplie-le donc, * puisque le serpent me trouble et m'accable sous ses coups, * de me prendre en pitié.

t. 6
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »

Tu t'élevas sur les ailes * de l'amour fervent du Sauveur * et regardas de haut, * à cause de lui, l'amour de tes parents, * jusqu'à devenir, bienheureux Luc, * étranger à tout charme ici- bas.

Voulant faire de toi * un temple du Seigneur, * tu habitas les déserts, * comme le fit jadis Elie, * afin de combattre les démons; * et tu as trouvé ta fin bienheureuse.

En tout précepte divin * tu t'es montré un docile serviteur, * car tu mis en pratique les commandements * et t'humilias toi- même, Bienheureux; * c'est pourquoi tu as atteint * la céleste hauteur.

Vierge Mère de Dieu * qui enfantas le Verbe * devenu pour nous * ineffablement ce que nous sommes, * sans cesse supplie-le * de me sauver de toute déraison.


Kondakion, t. 3
La divine grâce des miracles, tu l'as reçue, * saint pontife Parthénios, thaumaturge porteur-de-Dieu, * pour guérir toute souffrance des fidèles, Père saint, * et mettre en fuite les esprits du mal; * c'est pourquoi nous te chantons * comme suprême initié de la grâce de Dieu.

t. 4
Toi qui as illustré par tes œuvres le sens de ton nom * et, pour la pureté de ta vie, * as reçu du Créateur * l’ornement pontifical, * intercède pour le monde, vénérable Parthénios.

Ikos
Lumière de Lumière, Fils et Verbe de Dieu, * engendré par le Père qui précède tout début, * toi qui éclaires divinement l'univers, * illumine mon esprit, mon intelligence, mes pensées * pour que je chante en ce jour cette illustre et brillante festivité, * celle du bienheureux et vénérable Parthénios: * car la vie que sur terre il a menée * suscite notre admiration et nous force à lui crier d'un cœur pur: * intercède pour le monde, vénérable Parthénios.

Cathisme, t. 8
Grand thaumaturge de Lampsaque, toi qui as gravi le sommet des vertus, * sur le monde et ses confins tu répands la lumière des guérisons, * dispersant avec force les démons ténébreux * et chassant les maladies par d'excellentes invocations. * L'ayant purifié de l'erreur des faux-dieux, * tu as éclairé de tes miracles tout l'Hellespont. * Père théophore Parthénios, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Gloire au Père...
Ayant chéri, depuis l'enfance, la vertu, * tu t'éloignas sagement de toute volupté * pour cultiver le jeûne et l'ascèse avec soin * et, sans tenir compte de l'amour maternel, * tu fis l'offrande de ta vie secrètement dans un monastère; * mais à ta mère qui pleurait bien justement d'être privée de toi * Dieu te révéla de nouveau, excellent Père Luc, * et maintenant qu'avec elle tu te réjouis dans le ciel, * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

En Carême:
Maintenant... Théotokion
Comme Vierge et seule femme qui sans semence enfantas Dieu dans la chair, * nous te disons bienheureuse, nous, toutes les générations humaines; * car en toi le feu de la divinité fit sa demeure * et comme nourrisson tu allaitas le Seigneur et Créateur; * aussi avec les Anges nous glorifions comme il se doit, * nous, l'ensemble des hommes, ton enfantement très-saint * et nous unissons nos voix pour te crier: * Toute-pure, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui chantent ta gloire, Souveraine immaculée.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * celle qui t'enfanta, dans ses larmes, disait: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que tu subis pour nous dans la tendresse de ton cœur. * Océan de miséricorde, longanime Seigneur * et source inépuisable de compassion, * accorde la rémission de leurs péchés * à tes serviteurs qui célèbrent avec foi ta divine Passion.

En dehors du Carême:
Maintenant, t. 8
Verbe qui précèdes tout commencement, * tu es né d'une Mère et par elle fus présenté * au Temple, tout en restant l'insaisissable Dieu. * Plein de joie, le Vieillard t'a reçu dans ses bras, * s'écriant: Maintenant laisse aller ton serviteur * que, selon ta parole, tu as visité, * toi le Dieu qui as voulu sauver le genre humain.


Ode 4, t. 2
« Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, * mais comme le Seigneur revêtu de notre chair, * tu as sauvé tout mon être; * c'est pourquoi je te crie: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Par ta prière, Parthénios, tu as guéri * d'innombrables maladies * en étreignant ceux qui dans la grâce étaient confiés à toi, * à l'instar de ton Maître, * dont tu imitas la grande bonté.

Tu as permis aux teinturiers de travailler avec profit * en chassant le démon * qui les en empêchait, * Père Parthénios, car tu intercédas * auprès de l'Ami des hommes saintement.

Agréant tes prières, Père saint, * le Seigneur accorda * une abondante pêche aux besogneux * en te magnifiant par le miracle * du poisson qui surnageait.

Les blessures de mon âme, guéris-les, * ô Vierge, et pacifie * mon esprit troublé par les passions * et couvert de ténèbres pour avoir transgressé * les commandements du Sauveur.

t. 6
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »

Tu fus une image, Père Luc, * de bonté, de chasteté, * de droiture, de douceur * et de pureté; c'est pourquoi * le Maître et Créateur de l'univers * a fait de toi un bienheureux.

Celui qui te jalousait, * voyant la qualité de ta vie, * s'enflamma et te suscita * de multiples épreuves; * mais ce Loup, qui ouvre la gueule en vain selon la fable, * démontra de la sorte sa vanité.

Grâce à la droiture de ton esprit * tu dirigeas ta vie vers le meilleur, * bienheureux Père qui désirais voir * l’objet suprême de tous tes désirs, * celui que tu as atteint * avec tant de bonheur. Parmi toutes les femmes t'ayant trouvée * resplendissante de beauté, * le Bien suprême, Vierge immaculée, * fit sa demeure de ton sein * pour me tirer de la hideur * ténébreuse des passions.


Ode 5, t. 2
« Lumière de qui se trouve en la ténèbre, * ô Christ Sauveur, salut des sans-espoir, * devant toi je veille, Prince de la paix, * illumine-moi de tes rayons; * je ne connais point d'autre Dieu que toi. »

La grâce lumineuse de l'impassible condition * qui demeura dans ton cœur, * sage Père, a préservé * des profondes ténèbres de l'avarice un prélat, * en le gardant du mal par tes saintes exhortations.

Celui qu'une grave maladie avait atteint * et qui était à demi paralysé, * tu l'as guéri complètement par tes prières, * vénérable Père; et dans l'action de grâce il glorifia * le Maître qui t'a glorifié par des nombreux miracles. Père théophore, toi qui as reçu * la sainte onction du sacerdoce, tu l'as illustré * par les nombreux miracles que tu as accomplis * de ton vivant et même après ta mort, * Parthénios, imitateur des Anges par ta vie.

Ô Vierge, délivre-moi par tes intercessions * auprès de l'Ami des hommes, * de l'aveuglement de mes passions, * des obstacles qui surviennent par complot de l'ennemi * et des éternelles peines en l'autre vie.

t. 6
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

De celui qui donne abondamment * ayant reçu la récompense de tes efforts, * vénérable Père, tu es devenu * un océan de miracles pour tous, * car tu fais disparaître les maladies * en ceux qui s'approchent de toi.

Père, tu n'as pas chancelé * sous les innombrables assauts de l'ennemi * et ne t'es pas laissé atteindre par l'orgueil; * mais tu demeuras inébranlable, en ferme tour, * toi qui avais revêtu * l'humilité comme cuirasse.

Ayant mené à bonne fin * ta sainte vie, Bienheureux, * et reçu en récompense de Dieu * la grâce des guérisons, * tu rendis aux aveugles la vue, * aux boiteux la marche, aux paralytiques la santé.

Peuples, louez celle qui a mis au monde en vérité, * sans qu'on puisse l'expliquer, le Verbe de Dieu * et qui, même après l'enfantement, * demeura vierge immaculée, * pour le salut des mortels * et la protection du genre humain.


Ode 6, t. 2
« Jonas dans le poisson criait vers le Seigneur: * Je t'en prie, retire-moi des antres de l'Hadès, * Rédempteur, pour que je t'offre un sacrifice * dans les chants de laudes et en esprit de vérité. »

Par la puissance de tes paroles et de tes prières, Parthénios, * et par divine grâce les temples des idoles s'écroulaient * et la foule des infidèles recevait la foi, * magnifiant d'une même voix le Seigneur.

Ayant prié le Verbe ami des hommes, l'ayant imploré, * pour qui la réclamait, tu fis tomber la pluie d'en haut, * par compassion pour le peuple en danger, * Parthénios, pontife du Seigneur.

Le cœur de tous ceux qui s'approchaient de toi, * tu l'as arrosé de tes ondées mystiques, * et la terre desséchée par la chaleur * a reçu la pluie et donné par miracle du fruit.

Au jour du jugement ne fais pas de moi un condamné, * ne mets pas au pilori ma suprême grossièreté, * ô Dieu mon Créateur, puisque la Souveraine qui sans semence t'enfanta * intercède auprès de toi.

t. 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »

La puissance que jadis * tu déployais contre nous, * maudit Trompeur, s'est éclipsée * et tous tes artifices se sont évanouis: * voici qu'un enfant sans malice, tout à fait ingénu * t'a renversé et terrassé.

Tu n'as point donné de sommeil à tes yeux * ni de repos à tes paupières * que tu n'aies fait échouer * toutes les ruses du Séducteur * qui chaque jour te suscitait * des épreuves multiples et variées.

Tu as passé ta vie * dans le bien, la chasteté, * pratiquant chaque jour l'hospitalité * et prodiguant tes aumônes généreusement; * c'est pourquoi, saint Luc, tu as trouvé * l'immortalité et la gloire sans fin.

C'est l'Un de la sainte Trinité * que tu as enfanté dans la chair, * divine Génitrice immaculée, * d'une façon qui dépasse l'esprit et la raison; * aussi je m'écrie: par tes prières * fais de moi une demeure de la divine Trinité.


Kondakion, t. 8
Le Dieu qui t'a élu, avant que tu ne fusses formé, * pour lui être agréable, selon les jugements qu'il connaît, * dès le sein te prenant sous sa protection, te sanctifie * et fait de toi son propre serviteur, * dirigeant, saint Luc, ta démarche vers lui, * l'Ami des hommes, auprès duquel tu exultes à présent.

Ikos
Toi la fleur des Pères, leur plus pure splendeur, * la parure des Ascètes, leur joyau, * toi qui as accompli les préceptes du Christ, * comment chanterai-je, illustre Père, ta vie, * sans posséder l'éloquence, mais j'ose te dire cependant:
Réjouis-toi, splendide gloire des Moines saints, * réjouis-toi, flambeau qui montres aux croyants le chemin, * réjouis-toi, charmante fleur du désert, * réjouis-toi, phare éclairant l'univers.
Réjouis-toi, qui dédaignas ce qui passe et disparaît, * réjouis-toi, qui habites avec les Anges les cieux, * réjouis-toi, diligent consolateur des anxieux, * réjouis-toi, dans le péril auxiliaire bienvenu.
Réjouis-toi, vénérable temple du saint Esprit, * réjouis-toi, illustre demeure du Christ, * réjouis-toi, par qui toute grâce luit sur nous, * réjouis-toi, par qui fut glorifié notre Dieu, l'Ami des hommes, auprès duquel tu exultes à présent.

Synaxaire
Le 7 Février, mémoire de notre vénérable Père Parthénios, évêque de Lampsaque.
Parthénios à Lampsaque laisse sa poussière
et sa lampe, à nos cœurs, une grande lumière.
En février, le sept, il trouve le sommeil,
ce veilleur attendant l'universel réveil.
Ce même jour, mémoire de notre vénérable Père Luc, ermite en Hellade.
De ses miracles Luc combla toute l'Hellade;
ce merveilleux pouvoir, la mort ne le dégrade.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7, t. 2
« Sur l'ordre impie d'un injuste tyran * la flamme s'éleva très haut, * mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens * la rosée de l'Esprit saint: * à lui bénédiction et haute gloire! »

La grâce divine qui demeure en toi * fait de toi un prophète qui annonce l'avenir; * c'est pourquoi, sage Père, tu as prédit * qu'un évêque aurait eu pour successeur * un homme paré de divine splendeur.

Tous ensemble, chantons saint Parthénios, * l'évêque de Lampsaque, * l'immortel flambeau de l'Hellespont * éclairant de ses miracles l'univers * et chassant la douloureuse nuit des passions.

Admirable Parthénios, par ton intercession * la terre ensemencée donna son fruit abondamment * et la vigne desséchée produisit des grappes de raisin; * car ainsi te glorifia notre Dieu * qui fut glorifié par ta vie.

Plus sainte que les Puissances célestes tu as paru, * Toute-pure, car tu as donné un corps * au Dieu qu'avec crainte glorifient les Anges incorporels: * sans cesse prie-le donc * de faire grâce à qui te glorifie.

t. 6
« Jadis dans la fournaise de Babylone les Jeunes Gens * ne craignaient point le feu où ils furent jetés, * mais ils marchaient dans les flammes, tout couverts de rosée, * et ils chantaient: Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

La châsse de tes reliques, vénérable Luc, * est devenue la source des guérisons: * qui s'en approche, délivré de toutes sortes de maux, * te dit bienheureux et chante notre Maître, le Christ.

D'immenses prodiges t'a glorifié le Seigneur * que tu avais glorifié par les peines de ton ascèse tout d'abord, * vénérable Luc, toi qui chantais: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Ta vie et tes miracles ont montré ton excellence, ta grandeur, * et tu fus sans rival en toutes les vertus; * c'est pourquoi, vénérable Père, tu as trouvé, * en récompense de tes peines, le royaume de Dieu.

Sauve ton peuple et ta cité, * divine Génitrice immaculée * qui nous protèges, nous les fidèles te chantant: * Béni soit, Toute-pure, le fruit de ton sein.


Ode 8, t. 2
« Jadis à Babylone la fournaise ardente a divisé la force de son action * et selon le décret divin * elle consuma les Chaldéens, * mais répandit la rosée sur les fidèles qui chantaient: * Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »

De grandes récompenses dans les cieux * ont succédé à tes peines, sublime Parthénios, * car tu demeures en la lumière sans couchant, * tu as trouvé la gloire sans fin * et mérité la joie intarissable.

Toi qui fus de ton vivant un astre sans déclin * grâce au constant lever de tes exploits divins, * selon la loi de nature tu t'es couché * pour rejoindre la lumière sans couchant, * nous laissant les rayons de tes ineffables miracles.

Comme Père sans commencement, * comme Fils et comme Esprit divin * est connu le rayonnement d'un même trône, d'une même royauté * pour ceux qui adorent et chantent selon la vraie foi * avec les chœurs des Anges: Saint, saint, saint.

Purifie-moi de la souillure des passions, * Vierge pure, par ta sainte médiation, * éclaire, je t'en prie, mon cœur enténébré * par les noirs démons; alors je te dirai * bienheureuse, comme Dieu lui-même l'a fait.

t. 6
« Pour obéir à la loi de leurs Pères, les nobles Jeunes Gens * affrontèrent la mort et méprisèrent l'ordre insensé du roi de Babylone; * tous ensemble, dans le feu qui ne pouvait les consumer, * ils chantaient dignement la louange du Tout-puissant: * Toutes ses œuvres, chantez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »

Illustre et bienheureux Père Luc, * tu chasses le fléau de toute maladie, * tu rends la force aux infirmes et délivres les paralytiques de leurs liens, * tu guéris les boiteux, les courbés, les aveugles, les lépreux, * qui chantent: Bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Tu as trouvé la gloire sans peine, vénérable Père qui supportas * nombre de peines et de combats, * les veilles, les jeûnes, la consomption, * les mauvais traitements, le sommeil sur la dure et toute autre macération * pour l'amour du Créateur auquel tu es uni dans la joie; * supplie-le donc de sauver tous les fidèles qui te chantent avec amour.

Par toutes sortes de peines et la pratique des vertus, * vénérable Père, tu es entré au royaume des cieux * exultant désormais pour les siècles; et sans cesse jouissant * de la beauté du Maître, avec les Anges tu chantes le Trois-fois-Saint: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

L'Infini qui n'a pas quitté le sein paternel, * tu l'as enfanté de façon ineffable et virginale * tel un homme parfait; supplie-le de me donner * la force de renverser tout assaut des mauvaises pensées * et d'accomplir chaque jour sa volonté divine, * afin qu'en tous les siècles je puisse te glorifier.


Ode 9, t. 2
« Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, * ayant pris chair de la Vierge, * nous est apparu * pour illuminer les ténèbres * et rassembler ce qui était dispersé: * ô Mère de Dieu toute digne de louange, nous te magnifions. »

Ayant pris congé de ton corps, tu méritas de voir * les beautés invisibles, Père Parthénios, * toi qui étais orné entièrement * du charme des vertus, en vérité; * c'est pourquoi nous te glorifions * et te disons à juste titre bienheureux.

Comme un lis, comme une rose au doux parfum, * comme la bonne odeur des vertus * dont tu étais paré abondamment, * Père Parthénios, le Christ t'a fait monter * dans les bercails célestes, * toi qui fus pour son peuple un vénérable pasteur.

Exultons, formons d'allègres chœurs, * célébrons une fête sacrée, * chantons à la louange de notre Dieu, * en ce jour disons bienheureux * comme il se doit ce grand pasteur, * l'admirable Parthénios.

En ce jour ta mémoire resplendit * comme un grand soleil * illuminant nos cœurs; * et nous fidèles qui la célébrons, * délivre-nous de la ténèbre des passions, * des maladies, de l'affliction et de tous les dangers.

Fais descendre sur moi la clarté, * sur moi qui gis dans les ténèbres du funeste nonchaloir * et qui ne choisis pas toujours * d'observer les préceptes divins: * alors je te dirai bienheureuse comme il se doit, * toi ma protectrice, Vierge comblée de grâce par Dieu.

t. 6
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »

Quel mortel pourrait dire, * Père, les peines, les combats * pour lesquels tu as reçu, * de Dieu la récompense méritée, * car tu fus une demeure * qu'habita l'Esprit divin, * un saint moine, plein de droiture, * de franchise, de justice, de pureté.

Vénérable Père, * tu fus un homme simple et bon, * faisant preuve d'humilité, * plein de miséricorde pour les indigents, * pratiquant l'hospitalité, * aimant le calme et le désert, * plein de douceur; aussi te voilà en compagnie * d'Abraham, de Jacob et de David.

Bienheureux qui habites * ces demeures si désirées, * comblé de la divine beauté * et savourant à satiété * dans l'allégresse maintenant * les fleurs du Paradis divin, * auprès de notre Dieu * fais mémoire de nous.

Nature unique en trois personnes, * Père, Fils et saint Esprit, * unique Divinité, * substance au triple éclat, * puissance qui ne peut se diviser, * sauvegarde les croyants * qui te magnifient * comme en trois visages un seul Dieu.

L'esprit humain ne peut comprendre * ton mystère, Mère de Dieu * et Vierge toute-digne de nos chants, * car sans connaître d'homme tu as conçu, * tu as mis au monde un enfant, * tu demeuras vierge après l'enfantement * et celui que tu as enfanté, * c'est le Verbe coéternel au Père divin.


Exapostilaire, t. 3
En ce jour vénérons le sublime pasteur de Lampsaque, saint Parthénios, * l'illustre pontife thaumaturge de l'Eglise du Christ, * la gloire de l'Hellespont, le ferme soutien des croyants, * car il fait descendre sur le monde la faveur de notre Dieu.

Dès la jeunesse ayant embrassé la vie monastique et pris ta croix, * tu t'enfonças dans le désert, toi le flambeau des Moines saints; * et, par la totale tempérance ayant soumis au meilleur le moins bon, * saint Luc, Père divinement inspiré, * il te fut possible de converser avec l'inaccessible Trinité.

Pour accomplir l'œuvre ineffable du salut, * tu fus offert dans le temple, Seigneur, * par la Mère inépousée; * et, te voyant, le Vieillard s'écria: * Maintenant laisse aller ton serviteur, * ô Maître, dans la paix, * car tu es venu, Jésus Christ, * reflet du Père, pour sauver le monde entier.


Apostiches, t. 2
La Vierge pure, immaculée * pénètre dans le temple en ce jour, * portant dans ses bras * comme enfant nouveau-né * le Créateur et le Maître de l'univers.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Reçois, Siméon, * le Seigneur de gloire, le Christ, * ainsi que l'Esprit saint * te l'a lui-même révélé: * en effet, le voici parmi nous.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Mes yeux maintenant * ont vu, Dieu de bonté, * ce que toi-même tu avais promis; * Ami des hommes, empresse-toi * de laisser aller ton serviteur dans la paix.

Gloire au Père... Maintenant...
Réjouis-toi, Ô Vierge ayant reçu * l'allégresse de l'univers, * le Christ source de vie, * réjouis-toi, car ainsi * a pris fin le deuil de la mère des vivants.


Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.

8 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 13:53
par Monique
8 FÉVRIER

Mémoire du saint mégalomartyr Théodore Stratilate;
et du saint prophète Zacharie.



VÊPRES

Lucernaire, t. 5

Réjouis-toi, saint Théodore, soldat du Christ, * qui avec les armes de la foi * mis en fuite les bataillons de l'ennemi, * soutien des fidèles croyants, * toi qui au prix d'un grand nombre de tourments * as acquis le royaume des cieux, * dans lequel tu exultes à présent, * divinisé par ta communion avec Dieu * et rayonnant de la plus pure clarté; * souviens-toi de ceux qui vénèrent en ce jour * ton illustre mémoire et se prosternent avec foi * devant la châsse de tes reliques sacrées * d'où jaillit sur les fidèles suppliants * la santé et la grâce du salut.

Réjouis-toi, vénérable chef de martyr, * insigne relique, tête sacrée, * parure de l'Eglise et destructeur de l'ennemi, * don de Dieu, selon le sens de ton nom, * phare éclairant de tes miracles l'univers, * immense colonne que ne purent ébranler les coups des châtiments cruels, * toi qui mis à mort le dragon * avec la lance de ta patiente fermeté * et qui t'es signalé comme invincible soldat, * supplie le Christ d'accorder * à nos âmes la grâce du salut.

Martyr ayant détruit les idoles * par le moyen de la Croix, * tu supportas d'être éprouvé par les fouets * et sur l'arbre où tu fus tendu, Bienheureux, * tu enduras les déchirures patiemment; * roué de coups, brûlé par les torches, tu fus élevé sur une croix, * percé de flèches, qui te crevèrent les yeux; * aussi nous te disons bienheureux, * Théodore, toi qui as mené le bon combat * et mérité la couronne des cieux; * supplie le Christ d'accorder * à nos âmes la grâce du salut.

t. 8
Aux Anges ayant ressemblé par ta vie, * avec eux tu converses dans le ciel, * Prophète dont l'esprit a reçu grâce à eux * des lumières sur ce qui dépasse l'entendement, * l'explication des symboles merveilleux, * la révélation de grands mystères, la prédication prophétique * et le renouvellement de l'esprit. * Intercède pour le salut de nos âmes.
Tu parus sur terre comme un Ange, * ayant pour confidents les esprits célestes * et recevant les visions de l'au-delà; * tu fus une lampe rayonnant la clarté spirituelle, * un olivier chargé de fruits * et distillant, comme un psaume le dit, * l'huile de l'action divine sur les croyants. * Intercède pour le salut de nos âmes.

Toi qui savoures, selon ton espoir, * la divinisation méritée comme authentique prophète de Dieu, * toi que rassasient délices sans fin, * en spectateur d'une gloire qui ne peut s’exprimer * et couronné du diadème de beauté, * en faveur de tes chantres ne cesse pas * d'intercéder pour le salut de nos âmes.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Ceux que Dieu jugea dignes de le voir incarné * comme épouse vierge t'ont proclamée * de la dignité du Père et de divinité, * génitrice du Verbe divin, * habitacle de l'Esprit saint, car en toi la plénitude de la divinité fit sa demeure de corporelle façon, * Toute-pleine de grâce.

Stavrothéotokion
Seigneur, lorsque la Brebis vierge qui t'enfanta * te vit cloué sur la croix, * elle se déchira le visage et cria en gémissant: Ô mon Fils, comment souffres-tu cette injuste immolation? * Immortel, comment passes-tu par la mort des humains? * Réponds moi, douce Lumière, vois ta Mère éplorée; * glorifie-la, ô Verbe, par ta sainte Résurrection.

En dehors du Carême:
Gloire au Père, t. 5
En ce jour, plus que l'étoile du matin * s'est levée la mémoire vénérable du victorieux Athlète du Christ, * illuminant sans relâche les cœurs des croyants * et chassant les nuées de nos âmes par l'action et la grâce de l'Esprit; * disons donc, nous les amis des martyrs: * Réjouis-toi, bienheureux Théodore, * grâce donnée par Dieu aux croyants, * toi qui déploies la multitude de tes miracles pour ceux qui s'approchent de toi. * Sans cesse intercède auprès du Christ * pour que les fidèles célébrant ta mémoire sacrée * obtiennent les biens éternels.

Maintenant...
L'Ancien des jours, dans le corps d'un enfant, * est présenté au Temple par la Vierge Marie * pour accomplir le précepte de la Loi qu'il a dictée; * Siméon le reçoit et s'écrie dans la joie: * Laisse ton serviteur à présent, * selon ta parole, s'en aller en paix, * car mes yeux, ô Maître, ont vu ton salut.


Apostiches, t. 6
Reçois dans tes mains, Siméon, * le Créateur de l'univers, * sur tes bras, saint Vieillard, tiens le Christ * que sans semence la Vierge enfanta * pour l'allégresse du genre humain.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Venez tous ensemble chantons * l'Auteur de la loi, notre Dieu, * celui que tous les Anges servent en tremblant, * l'unique bienfaiteur qui nous donna sa loi * pour le salut de nos âmes.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Laisse maintenant ton serviteur * s'en aller, ô Maître, dans la . paix, * selon ta parole, en me délivrant des liens de la chair, * car je t'ai vu, ô Christ, * lumière d'avant les siècles, dissipant * les ténèbres des nations, * et gloire de ton peuple Israël.

Gloire au Père, t. 8
Tous ensemble, fidèles, acclamons * l'éponyme des dons de Dieu, * l'héritier du bonheur céleste, * et disons à juste titre bienheureux * Théodore, le noble, le grand martyr, * le champion qui défend l'univers, * car il intercède pour nos âmes auprès du Christ notre Dieu.

Maintenant..
Celui qui siège sur le trône des Chérubins * et que chantent les Séraphins * selon la loi est porté en ce jour dans le temple divin; * il est intronisé dans les bras de Siméon, * il apporte, par les mains de Joseph, * des présents vraiment dignes de Dieu: * comme un couple de tourterelles, l'Eglise immaculée * et le nouveau peuple élu des Gentils, * deux jeunes colombes, comme chef de l'Ancien et du Nouveau. * Voyant accompli l'oracle le concernant * et bénissant la Vierge Marie, la Mère de Dieu, * Siméon lui révèle en symbole la Passion de son Fils, * auquel il demande sa délivrance en disant: * Laisse-moi m'en aller selon ta parole, Seigneur, * car j'ai vu ta lumière qui précède les temps, * Sauveur et Seigneur du peuple chrétien.


Tropaire, t. 4
Dans l'armée véritable du Roi des cieux * tu fus un excellent stratège, Théodore, martyr victorieux: * car, tu as combattu sagement, avec les armes de la foi, * exterminant les troupes des démons, en athlète vainqueur; * c'est pourquoi nous les fidèles, nous te disons bienheureux.

t. 2
Célébrant, Seigneur, la mémoire de ton prophète Zacharie, * par ses prières, * nous t'en supplions, sauve nos âmes.

t. 1
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s'est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection.



MATINES

Cathisme I, t. 4
Le victorieux athlète du Christ, * le martyr au grand renom, * si cher aux Anges et à Dieu, * l'admirable, le glorieux Théodore, en ce jour * réjouit dans l'Esprit saint * toutes les saintes Eglises qui se trouvent sous le soleil * et nous invite tous à fêter sa mémoire dans la joie.

Gloire au Père.,. Maintenant...
C'est de dos que Moïse jadis * a pu voir Dieu sur le mont Sinaï * et c'est de manière indistincte qu'il lui fut permis * d'entendre la voix divine dans la tempête et la nuée; * mais à présent Siméon a pu tenir dans ses bras * le Dieu qui pour nous s'est incarné sans changement * et, plein de joie, s'est empressé de quitter * pour la vie éternelle les choses d'ici-bas; * c'est pourquoi il s'écrie: Maintenant, ô Maître, laisse aller ton serviteur.


Cathisme II, t. 1
Dans le temple tu es offert, * toi la Vie de l'univers, * et pour moi tu deviens un enfant soumis à la Loi, * toi qui jadis en gravas les tables sur le mont Sinaï, * afin de nous soustraire à l'esclavage de la loi antique. * Gloire à la tendresse de ton cœur, * gloire à ton règne, Sauveur, * gloire à ton œuvre de salut, seul Ami des hommes.


Canon de la fête (6) et ces deux canons des Saints (8); le canon du Martyr porte en acrostiche: J'honore (c'est ton nom) en toi le «don de Dieu», et dans les théotokia: Nicolas; celui du Prophète, œuvre de Théophane, a pour acrostiche: J'admire tes discours, prophète Zacharie.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse * autrefois, merveilleusement, * lorsqu'en forme de croix * il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec * en chantant un cantique au Seigneur. »

Bienheureux Théodore, * toi qui as reçu, par divine inspiration, * le nom que tu portes si justement, * toi le trésor des dons divins, * toi que la grâce du martyre a paré, * comble de grâce, à ton tour, * ceux qui désirent te chanter * en t'honorant par des hymnes.

Confirmant par les faits * le nom que Dieu t'a donné, * tu distribues tes dons * en cadeau aux indigents * et, puisque du Père tu reçois * tout don parfait qui descend de lui, * toute grâce qui vient d'en haut, * tu enrichis tout fidèle te vénérant.

De Dieu ayant reçu * dès l'enfance la force et le savoir, * tout d'abord tu renversas * avec courage les démons * et toutes les passions de la chair, * ensuite, Bienheureux, tu abattis * l'orgueil des tyrans ennemis * avec l'Esprit saint pour allié dans le combat.

En homme habile, prudent et sensé, * par tes paroles, Bienheureux, * tu cherchas sagement à raisonner * le sophiste du mal * et à convaincre Licinius par les faits * en lui montrant qu'il adorait * des idoles sans vie * et nourrissait un espoir sans fondement.

Accorde-moi la victoire, * Vierge toute-sainte, immaculée, * puisque j'accours sous ta protection * et que, par tes prières, * tu m'arraches sans cesse au malheur; * n'est-ce pas toi qui as enfanté * le Verbe coéternel au Père et partageant * un même trône avec lui et l'Esprit.

*

« Chantons une hymne de victoire au Seigneur * qui a mené son peuple à travers la mer Rouge autrefois, * car il s'est couvert de gloire. »

Puisque tes prières sont exaucées * par la Source des lumières, accorde-moi ses clartés, * admirable prophète Zacharie.

Toi que la divine beauté * a paré de ses charmes, tu as vu, * en la fraîcheur de ton âme, la splendeur angélique.

Prophète comblé de sainteté, * à l'instar des Anges, et du même éclat, * tu recevais leurs clartés et conversais avec eux.

La malédiction de la prime aïeule a cessé, * Toute-pure, car en mettant au monde le Christ, * tu nous as comblés de bénédiction.


Ode 3
« Seigneur qui as couvert la coupole des cieux * et qui as édifié l'Eglise en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »

Tu étais un jeune homme splendide et magnifique, * te distinguant par la beauté * de ton âme et de ton corps, * resplendissant par l'harmonie des vertus, * et tu fus orné par les blessures des martyrs.

Guidé par la divine providence, * tu as suivi le chemin du témoignage * pour le Maître qui élargissait ton cœur * par le don de ses grâces * et te dirigeait vers la patrie céleste.

Avec grande sagesse dédaignant * tous les plaisirs du monde * et les charmes de cette vie, * tu n'as rien préféré à l'amour du Sauveur, * mais dans la droiture de ton âme l'as chéri.

Vierge toute-bénie, je t'implore, * toi l'unique Mère de ce Dieu * qui a changé en bénédiction * la malédiction de jadis * et qui s'est fait lui-même malédiction * pour le salut du genre humain.

*

« Nul n'est saint comme le Seigneur, * nul n'est juste comme notre Dieu * que chante l'entière création, * et nul n'est saint * comme toi, Seigneur ami des hommes. »

De son ombre t'a couvert, Bienheureux, * la grâce d'en-haut, t'illuminant * et t'enseignant par les Anges saints * que la divine providence * gouverne le monde ineffablement.

Formé à la bonté divine, * tu as appris, Bienheureux, * parce que très pur, à demeurer * dans la cité sainte, * ce lieu de la divine sainteté.

Le rempart inébranlable, * la forteresse du peuple fidèle * et le salut de nos âmes, c'est toi, Seigneur * comme jadis l'a prédit * l'admirable prophète Zacharie.

Ta conception virginale * et ton enfantement immaculé * ont sauvé le monde, ô Mère de Dieu, * de la corruption et de la mort, * car tu as enfanté le Sauveur, le Verbe éternel.


Cathisme, t. 8
Ayant revêtu l'armure de ton Dieu * et rejeté la tromperie des idoles, * tu fis tant que les Anges chantèrent tes combats; * et, le cœur enflammé par l'amour divin, * tu méprisas courageusement la mort par le feu; * répondant justement au nom qui te fut donné, * à ceux qui te prient tu accordes largement * les dons de Dieu et les charismes guérisseurs. * Saint martyr Théodore, prie le Christ notre Dieu * d'accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Gloire au Père, t. 3
Admirable Zacharie, tu as vu passer les chars * guidés par la main du Dieu de l'univers: * ce sont les Serviteurs incorporels, * avec lesquels tu exultes, Prophète digne de nos chants; * intercède pour que soient dirigés sur la voie de la connaissance de Dieu * les fidèles qui célèbrent ta mémoire sacrée.

En Carême:
Maintenant... Théotokion
Souveraine comblée de grâce par Dieu, * notre esprit est incapable de saisir, * le redoutable et grand mystère qui s'est accompli en toi, * car ayant conçu l'Infini, * entrailles tu l'enfantas des tes chastes * dans les limites de la chair; * sans cesse, Vierge pure, implore-le comme ton Fils, * pour qu'il accorde le salut à nos âmes.

Stavrothéotokion
Ta pure et virginale Mère, ô Christ, * voyant ton corps suspendu sur la croix, * versant des larmes, s'écria maternellement: * Voici la récompense d'un peuple ingrat * qui a joui de tant de bienfaits! * Ô mon Fils, je chante ta divine condescendance.


En dehors du Carême:
Maintenant, t. 3
Ô Christ, après ta naissance virginale, Siméon * te reçut avec joie en s'écriant: * Maintenant, ô Maître, laisse aller ton serviteur. * Et Anne, la glorieuse, l'irréprochable prophétesse t'adressa * une hymne d'action de grâces; quant à nous, * Source de vie, nous te chantons: * Gloire à toi qui l'as voulu ainsi, Seigneur, gloire à toi.


Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse: * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »

Ton amour pour Dieu, saint Martyr, * fit pâlir à tes yeux l'ensemble des passions, * la gloire, le plaisir, la volupté, * la richesse, le faîte des honneurs; * alors tu es monté * vers le sommet éminent, * vers la gloire immarcescible des martyrs.

Dans la loi nouvelle, * gardé par l'Esprit vivifiant, * bienheureux Théodore, tu l'emportas vaillamment * sur la loi des iniques sans-loi; * car tu as combattu loyalement * et de la main du Maître tu as reçu * la couronne de justice.

Au monde tu fus donné * comme l'éponyme don de Dieu, * divin cadeau, aimable trésor * enrichissant tout fidèle, * agréable présent pour qui le reçoit, * répandant sur tous les grâces en vérité * et comblant les vœux de tes serviteurs.

En imitateur du Christ * qui fut suspendu sur le bois, * après toutes sortes de supplices corporels, * après les horribles tortures des bourreaux, * à l'instar du Christ tu fus mis en croix, * percé de flèches, mutilé cruellement, * mais de tout cela tu fus sauvé par la puissance du Christ.

Toi qui as mis au monde la Source de toute beauté * et le Maître de la terre, par ineffable enfantement, * nous tous, les fidèles, comme il se doit, * de cœur et de lèvres nous t'appelons * Reine du monde et Souveraine: * de la tyrannie du mal délivre donc * ceux qui te chantent et glorifient.

*

« Ô Verbe, le Prophète inspiré * a reconnu ta future incarnation * de la montagne ombragée, * l'unique Mère de Dieu, * et dans la crainte il glorifiait ta puissance.

Toi qui vénérais, Bienheureux, * la nature unique de la Clarté, * tu enseignas clairement * qu'elle est diversifiée en trois Soleils * et se multiplie par ses missions vers les êtres.

Devenu toi-même un char de Dieu, * Prophète, tu fus digne de voir, * en leur multitude, les chars angéliques * allant en bon ordre * parcourir l'univers.

Tu as vu le lampadaire sacré * répandant sa multiple clarté, * ce symbole de la claire diffusion * du Dieu qui visite et voit tout * et par lequel est sauvé l'univers.

Les divins Prophètes * d'avance, Vierge pure, ont esquissé * les symboles de ton enfantement * qu'ils ont préfiguré par d'obscures images, nombreuses et variées.


Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

Hardiment, glorieux Théodore, * tu racontes la gloire de celui * qui souffrit en sa chair et détruisit la mort par sa mort; * car, après l'épreuve des fouets * que le tyran t'infligea avec rage, * tu supportas d'être condamné à la croix.

Imitant, avec une totale inclination, * la crucifixion volontaire du Christ, * tu enduras le même châtiment: * cloué à la croix, tu as reçu * non le coup de lance, mais de nombreuses flèches, * dont certaines te percèrent les yeux.

Tu te montras vainqueur, intact, en parfaite condition * même après ta crucifixion, * après toutes sortes de coups mortels; * par la main d'un Ange, en effet, * celui qui a vaincu le monde, * le Christ, ce prince de vie te ranima.

Constatant * le miracle survenu en ta faveur, * les foules élevèrent la voix pour magnifier, * Théodore, la puissance du Christ * et flétrir la rage insensée * de Licinius, ce cruel fanfaron.

Tu enfantas tout entière, * l'éternelle Clarté pour ceux qui te chantent, * ô Vierge, en concevant le Christ sans semence; * supplie-le de nous sauver * des tentations de l'ennemi, * toute-sainte et virginale Epouse de Dieu.

*

« Toi qui fis briller jusqu'au bout de l'univers * sur la nuit de l'ignorance la connaissance de Dieu, * au matin éclaire-moi, Seigneur, * de ton amour pour les hommes. »

Celui qui a pu voir d'avance, dans la pureté de son cœur * et l'acuité de son esprit, * la Passion du Sauveur, * comme il est juste, nous le disons bienheureux.

Réjouis-toi grandement, sainte Sion, * annonce le prophéte Zacharie, * car ton Roi vient te sauver, * plein de justice et de douceur.

La gloire des Prophètes, * la splendeur des porte-parole divins * rayonne sur le monde entier * par l'éclat de la prophétie.

Le fils de la Vierge, * nous faisant renaître, * nous a délivrés de nos antiques péchés * en devenant maléction pour nous sauver.


Ode 6
« Sauveur, accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »

Tu as brillé par tes vertus, * par les enseignements de ta vie, * tu as resplendi par tes brillants combats; * et désormais, Théodore, par tes miracles * tu t'es illustré, comme un ardent protecteur.

Théodore, tu nous fus donné de par Dieu * comme le guérisseur des malades, * l'avocat des pécheurs, la délivrance des captifs, * le consolateur des affligés, * celui qui fait remettre les dettes, par grande compassion.

On ne se lasse jamais * de contempler tes immenses qualités, * nulle mesure ne peut évaluer ta beauté; * agrée, Théodore, le feu de mon amour * en m'accordant la grâce à profusion.

Que ta miséricorde ineffable * resplendisse, ô Vierge, sur moi, * pour m'arracher au gouffre du péché, * à l'abîme du désespoir, * en me poussant vers le havre du repentir!

*

« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »

Comblé de prophétique inspiration, * initié à la connaissance du futur, * tu fus envoyé, prophète Zacharie, * pour annoncer la grâce à venir * ainsi que le jour de la Croix, * tel qu'il était connu du Seigneur.

Orné de sagesse spirituelle, * tu méritas ces dons qui dépassent l'esprit, * en contemplant les Anges, leurs apparitions, * leur gloire, leurs dispositions, leurs venues, * qui t'enseignèrent, Bienheureux, * les admirables mystères divins.

Toi qui possédais la lampe des vertus, * Zacharie, prophète divinement inspiré, * tu as fait briller la connaissance de Dieu, * car tu as annoncé que depuis Sion * devait resplendir la lampe mystique * de l'ineffable incarnation du Verbe divin.

Celui qui a tendu les cieux a fait de toi, * divine Mère, un ciel en esprit, * car il a chéri la beauté de Jacob; * et de ton sein, prenant corps, * s'est levé le Soleil de la divinité * pour éclairer de sa grâce le monde entier.


Kondakion, t. 6
Ayant armé de courage ta foi * et pris comme lance la parole de Dieu, * tu as transpercé l'ennemi, * Théodore, fameuse gloire des martyrs; * avec eux ne cesse pas * d'intercéder pour nous tous auprès du Christ notre Dieu.

Ikos
Venez, tous les fidèles, couronnons * de nos hymnes Théodore, le splendide martyr; * car ses brillants miracles l'ont signalé * au monde comme un immense don de Dieu; * ayant triomphé de l'hostile Bélial par la puissance du Christ, * il fait pleuvoir * pour le sang qu'Il a versé, le flot des guérisons: * avec les Martyrs il exulte et ne cesse pas * d'intercéder pour nous tous auprès du Christ notre Dieu.

Synaxaire
Le 8 Février, mémoire du saint et illustre mégalomartyr Théodore le chef d'armée.
Théodore, ayant eu le rang de général,
au ciel passe en revue les divines armées.
Pour le Christ sacrifiant la gloire et ses fumées,
le huit, il tend le cou, par amour intégral.
Ce même jour, mémoire du saint prophète Zacharie.
Comme chevaux les Anges sont vus par tes yeux:
grâce à eux, Zacharie, tu montes jusqu'aux cieux.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« La condescendance de Dieu * troubla le feu à Babylone autrefois; * c'est pourquoi les Jeunes Gens * dans la fournaise dansaient d'un pas joyeux, * comme en pré fleuri, et ils chantaient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Ayant su que le Seigneur était monté sur la croix * pour abattre l'orgueilleux serpent, * à l'imitation du Christ * tu fus crucifié avec lui * et, souffrant la mort, saint Martyr, * avec lui tu es ressuscité.

En toi j'ai découvert, Théodore, * l'amant passionné de la pure gloire de Dieu; * c'est pourquoi je me suis lié * de tout cœur à ton amour * en faisant reposer sur toi * toute l'attente de mon espoir: ne me dédaigne pas.

En tes membres tu glorifias * le Seigneur glorifié dans l'assemblée des Saints * et qui te glorifie en retour * par de grands miracles et des prodiges variés * et qui te fait survivre * sur terre même après ta mort, Bienheureux.

Tu as conçu le Saint des saints, * seule comblée de grâces par Dieu, * ineffablement tu l'as porté * et vierge pure tu restas comme avant l'enfantement; * c'est pourquoi nous t'adressons, * Vierge bénie, la salutation angélique.

*

« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »

Par toute la terre se sont répandus * ton message divinement inspiré * et la puissance de tes paroles, * saint Prophète, proclamant: * Seigneur Dieu, tu es béni dans les siècles.

Illuminé totalement * par les clartés venues d'en haut, * tu voyais comme présent l'avenir, * Bienheureux, et t'écriais: * Seigneur Dieu, tu es béni dans les siècles.

Par des hymnes je te glorifie, * ô Vierge qui as honoré * la nature humaine condamnée * jadis au déshonneur. * Béni soit, Toute-pure, le fruit de ton sein.



Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »

Le cruel Licinius, * ce fou furieux qui tout entier * s'était voué aux démons, * te soumet aux peines de supplices variés, * te frappant la poitrine et le dos avec des nerfs de bœufs, * le cou avec des billes de plomb, * te déchirant les côtés avec des ongles de fer * et les brûlant avec des torches.

Par la patience infinie, * l'inébranlable fermeté * et le courage surhumain que tu montras, * par les divers châtiments * et les cruelles tortures que tu souffris, * tu surpassas les exploits de tous les martyrs * et, communiant par ta croix à la Passion du Seigneur, * tu fus glorifié en proportion de tes souffrances.

Théodore, tendu sur la croix, * tu as complété dans ta chair * ce qui manquait aux souffrances du Christ: * car non seulement tu supportas * d'être cloué en tes mains et tes pieds, * mais tu fus également * empalé et châtré * et les flèches te crevèrent les yeux.

En toi, ô Vierge, nous reconnaissons * l'échelle mystique montant jusqu'au ciel * et par laquelle descendit, incarné, le Très-Haut * pour converser avec les hommes et hisser * les humbles vers la vie suprême des cieux; * c'est pourquoi nous te vénérons * comme celle qui surpasse à la fois * les cieux, les Anges et l'entière création.

*

« Celui qui sur la montagne sainte fut glorifié * et pour Moïse révéla dans le buisson ardent * le mystère de la Mère toujours-vierge, * c'est le Seigneur, chantez-le, * exaltez-le dans tous les siècles. »

Montagne de Sion, cité sainte, * réjouis-toi grandement, déclarait * le confident des Anges, le divin Zacharie; * et toi, Jérusalem, exulte, * sans cesse glorifiant le Sauveur.

Prophète Zacharie, * jubile de voir accompli * ce que tu as prédit à la lumière de l'Esprit, * disant: Bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Glorieux Prophète, tu as vu * au milieu des montagnes ombragées * les Anges t'initier * à la providence de l'univers * et chanter le Christ dans les siècles.

Trône flamboyant du Seigneur * et porte de l'immatérielle clarté, * réjouis-toi, divine Génitrice immaculée, * nuée légère qui fis briller * sur le monde le Soleil de justice.


Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »

Tous les Anges ont admiré ta vaillance, * la foule présente fut frappée d'étonnement, * Stratilate, devant tes généreux exploits; * l'armée des démons trembla devant tes trophées; * maintenant le monde applaudit de te voir récompensé * et tout fidèle chante les merveilles accomplies.

Toute bouche proclame tes nombreux, tes sublimes trophées, * les prodiges accomplis en ta faveur et par toi, * la résurrection après la mort, l'intégrité d'un corps broyé, * la santé rendue aux malades, la délivrance des captifs * et la consolation de tant d'âmes affligées.

Grâce au crédit que tu possèdes auprès du Christ * pour lequel tu as souffert toutes peines patiemment, * la mutilation, les brûlures, la croix, la décapitation, * Théodore, demande-lui pour nous le pardon de nos péchés * la paix pour le monde et, pour qui t'honore, le salut.

Le genre humain fut élevé, glorifié, * jugé digne du suprême honneur, * grâce à ta maternité, ô Vierge, et a trouvé * la filiation divine par ta sainte médiation, * car en toi Dieu s'est montré porteur de notre chair * de manière ineffable et sans changement pour sa divinité.

*

« Mère de Dieu et Vierge inépousée * qui as conçu sans qu'on puisse l'expliquer * par ta parole le vrai Dieu, * plus haut que les Puissances immaculées * par nos hymnes incessantes nous te magnifions. »

Affranchi de tout sens matériel, * prophète Zacharie, tu te tiens désormais, * resplendissant de lumière, devant l'intelligence très-pure de Dieu, * auprès duquel tu intercèdes pour le monde; * c'est pourquoi tous ensemble nous te magnifions.

Suivant les paroles de tes lèvres, nous invoquons le Seigneur * et, grâce à lui ayant trouvé le salut, * comme Prophète de la vérité * et comme héraut de la foi, * Zacharie, nous te disons bienheureux.

Par tes prières, Zacharie, * obtiens la faveur du Maître * pour les fidèles célébrant ton auguste fête sacrée * et te glorifiant avec amour * comme un vrai prophète, divinement inspiré.

En connaissance de cause te sachant * l'abîme des miracles, l'océan * des grâces, pure Mère de Dieu, * sûrs de ton appui, nous accourons, * nous réfugiant sous ta sainte protection.


Exapostilaire, t. 2
Illustre et grand martyr, noble Théodore, chef d'armée, * divin joyau des Athlètes sacrés, * sans cesse demande la victoire du peuple chrétien * et pour le monde la paix, * le pardon de leurs fautes et le salut * pour les fidèles célébrant ton souvenir lumineux.

Exapostilaire de la fête (automèle)
Amené au Temple par l'Esprit, le vieillard Siméon a reçu * dans ses bras le Seigneur qui donne la loi; * Maintenant, s'exclame-t-il, laisse-moi m'en aller dans la paix, * me délivrant du lien qui me rattache à la chair, * car mes yeux ont contemplé la clarté qui se révèle aux nations * et le salut préparé pour Israël.


Laudes, t. 4
Dans l'Esprit saint tu t'es montré * un généreux athlète, un invincible soldat * renversant l'ennemi par la sagesse de tes discours * et l'endurance dont tu fis preuve au combat; * c'est pourquoi tu as obtenu * la couronne des vainqueurs * et t'es uni aux assemblées festives * dans le ciel, Théodore, gloire des martyrs. (2 fois)

Attaché à la croix, * le corps meurtri par les coups, * blessé par les flèches aiguisées, * tendu sur le bois et les flancs déchirés, * assailli par les supplices les plus variés, * tu demeuras invincible et intact * par la puissance de celui qui fut cloué * sur la croix, Théodore, gloire des martyrs.

L’image divine de la foi, * bienheureux Théodore, c'est toi: * méprisant les images taillées des impies, * tu t'es offert en sacrifice parfait, * en pure victime bien agréée * de celui qui fut immolé pour toi, * qui a glorifié ta mémoire sacrée * et comme un trésor de miracles t'a donné au monde entier.

Gloire au Père, t. 8
Armé du courage des martyrs, * victorieux Témoin du Christ, * mystique champion du nouveau culte en esprit, * par sa puissance tu as réduit à néant * l'impiété des idoles et la cruauté des tyrans, * méprisant les supplices et le feu temporel; * Théodore, «don de Dieu» par le nom et les faits, * sauve de tout malheur, par tes prières, * ceux qui célèbrent ta mémoire sacrée.

Maintenant, t. 2
Le Créateur du ciel et de la terre en ce jour * est porté dans les bras * du saint vieillard Siméon; * et celui-ci déclare, en l'Esprit saint: * Me voici délivré, * car mes yeux ont vu mon Sauveur.


Apostiches, t. 2
Celui qui tient dans sa main * l'univers, puisqu'il en est * le Maître et Créateur, * dans le temple est porté * par les mains du vieillard Siméon.

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.


Jubile, Siméon, * Anne aussi, réjouis-toi: * voici qu'en effet * le Rédempteur du monde s'est montré * comme un enfant que l'on porte dans les bras.

Lumière qui dissipera les ténèbres des nations
et gloire de ton peuple Israël.


Te voici délivré * de la condition corruptible, * Siméon, porteur de Dieu, * toi qui tiens en mains celui qui maintient l'univers, * car tes yeux ont vu le salut.

Gloire au Père, t. 8
Théodore, sur le stade des martyrs * tu luttas avec courage contre l'erreur * et ta langue de feu a confondu le cruel Licinius; * toi qui exultes avec les Anges, Bienheureux, * demande au Christ notre Dieu * de nous prendre en pitié au jour du jugement.

Maintenant, t. 7
Du ciel tu vins sur terre, Sauveur, * Lumière dissipant les ténèbres des nations; * issu de la Vierge, tu reposas * sur les bras du saint et juste Siméon; * Source de vie pour l’univers, tu devais en effet, * te révéler au Vieillard et te faire connaître de lui, * puisqu'en ta grande miséricorde tu es venu * selon ta parole lui accorder * de s'en aller vers toi dans la paix.

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.

9 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 14:03
par Monique
9 FÉVRIER

Mémoire du saint martyr Nicéphore.

En dehors du Carême, clôture de la fête de l'Hypapante: on chante l'office du 2 Février. L'office de saint Nicéphore se dit à Complies ou bien, le jour suivant, avec celui de saint Charalampès.
En Carême, office du Triode et du Saint.



VÊPRES

Lucernaire, t. 2

Obéissant aux préceptes de celui * qui s'incarna et souffrit sa Passion, * sur terre pour nous * bienheureux Martyr, tu as gardé * l'amour du prochain, * ce résumé des Prophètes et de la Loi; * c'est pourquoi, Nicéphore, tu as trouvé * ta fin bienheureuse désormais * auprès de celui qui est la source de l'amour.

Tu as incliné la nuque pour ce Dieu * devant qui l'univers fléchit le genou, * admirable Martyr * décapité et séparé de ton corps * pour être uni, en toute pureté, * au Christ, le chef universel; * proche de sa lumière désormais, * Nicéphore, demande-lui * d'illuminer ceux qui chantent pour toi.

Sous les flots de ton sang * répandu pour le Christ, * c'est la terre que tu as sanctifiée, * et tu as réjoui, par ton esprit, * les esprits célestes, incorporels, * ainsi que la multitude des Martyrs, * auxquels tu es uni, Bienheureux, * comme un noble soldat, un invincible Témoin, * toi qui pour nous intercèdes auprès de Dieu.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Agrée le cantique suppliant * que nous t'adressons, Mère de Dieu, * nous les gens de ta maison; * notre Dame, sauve-nous, * car nous sommes désemparés, * arrache au péril * les brebis de ton bercail * qui se prosternent avec foi, * dans ton saint temple, devant toi; * pour avoir enfanté le Sauveur, * tu possèdes en effet, toi sa Mère, le pouvoir * d'intercéder sans cesse pour notre salut.

Stavrothéotokion
Lorsque l'Agnelle immaculée * vit son Agneau de plein gré * conduit en mortel vers l'immolation, * elle dit dans ses larmes: * Ô Christ, tu vas donc me priver, * moi ta Mère, de son Enfant! * Pourquoi fais-tu cela, Rédempteur de l'univers? * Ami des hommes, je chante cependant * et glorifie ton ineffable et suprême bonté.

En dehors du Carême:
Gloire au Père, t. 6
Tu as montré clairement * à tous, martyr Nicéphore, * que celui qui n'aime pas son prochain ne peut aimer le Seigneur; * car toi-même qui aimais sincèrement * Sapricius, ton compagnon dans le service de Dieu, * tu t'élevas sur les ailes de l'amour divin et fis le don de ta vie * pour confesser ta foi dans le Christ; * tandis que l'infâme Sapricius, * qui nourrissait une haine implacable envers toi, * renia jusqu'à son Maître, le Christ; * en sa présence désormais * intercède pour le salut de nos âmes.

Maintenant... Théotokion
Blessé par le brigandage des démons * et gisant sans forces sur le chemin * de cette vie inconstante, j'ai besoin * de ta miséricorde, Vierge tout-immaculée: * viens vite me visiter, en répandant * le vin et l'huile sur mes plaies incurables, * et rends-moi la santé, * afin que je puisse te glorifier * et chanter avec amour, comme il se doit, * Mère toute-pure et toujours- vierge, tes hauts faits.

Stavrothéotokion
Un glaive a traversé ton cœur, * comme l'avait dit Siméon, * Dame toute-sainte, quand tu vis * celui qui par l'ineffable parole a surgi * lumineusement de ton sein * élevé en croix par les impies, * abreuvé de vinaigre et de fiel, * percé en son côté, * cloué par les mains et les pieds; * et toi, comme une mère tu pleurais * et gémissante disais: * Quel est cet étrange mystère, ô mon Fils bien-aimé!


Tropaire, t. 4
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.


MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes du ton occurrent, canon du Saint, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Je chante Nicéphore, l'illustre martyr.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse * autrefois, merveilleusement, * lorsqu'en forme de croix * il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec * en chantant un cantique au Seigneur. »

L'océan déchaîné de cette vie * qui secoue violemment, sur les vagues * des épreuves et des passions, * le vaisseau de mon: âme, * transforme-le en calme profond, * toi la cause première de la paix, * ô Christ, en bienfaiteur, * par les prières de ton saint Martyr.

En esprit raisonnable, * tu as soumis pieusement * la passion du ressentiment * à ce que ton âme avait de plus rationnel * et tu as couru vers Sapricius, ton prochain, * en t'efforçant de changer son cœur, * afin d'obéir * aux préceptes du Sauveur.

Ayant revêtu la puissante armure de la Croix * pour combattre l'ennemi, * avec plus de force tu l'as fait crouler * et tu devins ce porteur de trophées * dont tu avais d'avance * reçu l'appellation, * illustre Nicéphore, * Témoin du Christ vraiment digne de nos chants.

Nous vénérons la lumière au triple éclat * de l'unique divinité * et nous proclamons, * en trois personnes sans divisions, * de même force, de même nature, * partageant la même royauté * et consubstantielles, le Verbe, * le Père et l'Esprit.

L'esprit le plus céleste, * Vierge toute-digne de nos chants, * est incapable de saisir * l'incompréhensible mystère: * car en ton sein a demeuré * celui qui siège avec le Père dans les cieux * et qui en deux natures a bien voulu * sortir de toi comme un enfant nouveau-né.


Ode 3
« Au commencement, par ton intelligence, tu affermis les cieux * et tu fondas la terre sur les eaux; * ô Christ, rends-moi ferme sur la pierre de tes commandements, * car nul n'est saint * hormis toi, le seul Ami des hommes. »

Celui qui d'avance fut appelé «porteur de trophées» * se montra vainqueur en effet, * car Nicéphore a mis fin aux ténèbres de l'erreur, * il les a dissipées à la clarté de la grâce, en s'écriant: * . Nul n'est saint hormis toi, le seul Ami des hommes.

Ayant cru au Seigneur * qui se laissa mettre à mort pour toi, * tu courus vers la mort, de ton propre mouvement, * en émule de sa Passion volontaire, * en victorieux martyr fortifié par la puissance de Dieu.

Le serviteur du Christ Nicéphore * s'est montré sur terre un lutteur, * un athlète couronné dans le ciel; * avec les chœurs des Anges il s'écrie: * Nul n'est saint hormis toi, le seul Ami des hommes.

Ayant appris, grâce aux enseignements divinement inspirés, * que le Verbe jaillit de l'intelligence suprême du Père * et que de ce même Père procède l'Esprit saint, * ensemble nous confessons * l'unique divinité incréée.

Ayant conçu, ô Vierge, dans ton sein * ineffablement et sans connaître de mari, * celui qu'avant les siècles le Père a engendré, * pour nous tu l'as fait naître homme et Dieu, * parfait en deux natures et sans nulle division.


Cathisme, t. 8
Mettant en pratique les préceptes du Seigneur, * tu t'es substitué à celui qui nourrissait de l'inimitié contre toi, * il te fut donné de mourir à sa place par le glaive, * bienheureux Martyr, à l'appel de Dieu; * toi qui t'es montré, par ta victoire, conforme à ton nom. * Invincible Martyr, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Comme l'obole de la Veuve de jadis * je t'offre, ô Vierge, la louange qui t'est due * et l'action de grâces pour tes bienfaits, * car tu es mon secours et ma protection, * sans cesse tu me délivres des tentations et de toute adversité; * comme du milieu de la fournaise de feu * tu me sauves de mes oppresseurs, et de tout cœur je te crie: * Mère de Dieu, viens à mon aide et intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il m'accorde la rémission de mes péchés, * car tu es l'espérance de ton indigne serviteur.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * l'Agnelle poussa d'amères plaintes et dans ses larmes s'écria: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que tu subis pour nous, dans la tendresse de ton cœur, * Dieu de bonté, longanime Seigneur! * Disons donc à la Vierge, dans notre foi: * Que ta miséricorde, ô Mère, descende sur nous, * pour les fidèles qui se prosternent devant les Souffrances de ton Fils * que reçoivent la rémission de leurs péchés.


Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse; * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »

Bienheureux Nicéphore, * tu as trouvé la vie divine, * tu as mérité la divine splendeur * et maintenant tu en projettes les reflets * sur ceux qui célèbrent ta mémoire, * sur les fidèles qui s'écrient: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes.

Au nombre des Témoins du Christ * tu brilles, pour avoir fait cesser * l'erreur des multiples divinités, * car tu fus décapité par le glaive, * submergeant sous les flots de ton sang * le mensonge des idoles et t'écriant: * Gloire à ta puissance, Seigneur ami des hommes.

Pour n'avoir point gardé tes préceptes, Sauveur, * Sapricius fut dépouillé de ta grâce; * ayant fui devant les ennemis, * ce malheureux fut privé * de la gloire de tes Martyrs; * admirant ta juste providence, * nous chantons: Gloire à ta puissance.

Lumière est le Père, éternelle et cause de tout, * lumière est le Verbe, * lumière aussi le saint Esprit: * de la source qu'est le Père, leur clarté * avant tous les siècles se lève ineffablement * et se révèle comme divinité au triple éclat, * mais unique par la nature, la puissance et la gloire.

C'est toute la nature humaine qu'en toi * renouvelle, Vierge tout-immaculée, * par son union totale avec l'entière humanité * celui qui, sans quitter le sein paternel, * a daigné demeurer dans ton sein * et qui, s'appauvrissant lui-même, dans le trésor de son amour, * enrichit le monde de sa divinité.


Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

Le Paradis de l'Eglise, * tu l'as arrosé, bienheureux Nicéphore, * avec les fleuves de ton sang * se divisant en quatre bras: * les vertus divines, en lesquelles nous puisons, * pour nos âmes, les grâces de Dieu.

Celui qui sème le mal * s'empara du malheureux Sapricius * par le biais du ressentiment; * mais celui qui fait naître la mansuétude et la paix * à sa place entraîna saint Nicéphore * vers l'éclat lumineux du témoignage divin.

Il s'est offert en sacrifice pour imiter, * Sauveur, ta Passion volontaire: * ce fidèle sur lequel avait coulé * le flot issu de ton côté * en échange t'offrit son propre sang * lorsqu’il est passé par le glaive de ce monde vers toi.

Sachant que la vraie foi * est le fondement du salut, * nous proclamons coéternels au Père * le Verbe et l'Esprit saint: * en trois personnes un seul principe, * une seule nature, énergie et volonté.

A tes mystères fut initié * le chœur des Prophètes en esprit, * car le Maître a fait de toi la porte du ciel; * et de toi, Vierge pure, prenant corps, * pour ceux des ténèbres s'est levé * le Soleil de justice.


Ode 6
« L'abîme de mes fautes, la houle du péché * me troublent et me poussent violemment * vers le gouffre du désespoir; * tends vers moi ta main puissante * et comme Pierre sur les flots * sauve-moi, ô divin Nautonier. »

Guéris mon âme brisée, * bienheureux Nicéphore aux-divines-pensées, * et pour mettre fin aux ténèbres de mes passions * dissipe-les sous l'éclat * de la splendeur divine qui brille en toi, * par ton intercession auprès du Christ rédempteur.

Ayant habilement traversé, * grâce à la voile de la croix * et aux souffles de l'Esprit, * la tempête déchaînée par les idoles, * Martyr invincible, tu abordas * à ce havre de paix qu'est le Christ.

Tu combattis en martyr et devins réellement * ce Vainqueur dont tu portais déjà le nom, * Bienheureux, en mettant fin courageusement * aux artifices du dragon; * et, pour avoir partagé les souffrances du Seigneur, * à juste titre désormais tu es glorifié avec lui.

Ils sont frappés d'admiration, * les chœurs des Anges, voyant * que de ton sein naît dans la chair comme un enfant, * très-auguste Génitrice de Dieu, * celui qui, précédant tous les siècles, * est consubstantiel au Père et à l'Esprit.


Kondakion, t. 3
Emporté sur les ailes de l'amour divin * et prenant sur tes épaules la croix du Seigneur, * tu fis échouer les intrigues de l'ennemi * et combattis jusqu'à la mort * pour faire triompher la vérité, * en soldat du Christ, en initié de sa divine grâce.

Ikos
Ayant chéri l'enseignement de saint Paul, * tu l'as planté au plus profond de ton cœur, en t'écriant: * «La charité ne fait rien d'inconvenant; * par elle le Créateur est devenu pour nous un homme parfait; * par amour il a souffert sa Passion, * les clous, la croix, le vinaigre, les crachats, * et la lance qui lui transperça le côté, * d'où jaillit pour nous le flot qui nous divinise, le sang et l'eau.» * Par amour pour lui tu t'es montré vainqueur, * conformément au nom que tu portais, * en soldat du Christ, en initié de sa divine grâce.

Synaxaire
Le 9 Février, mémoire du saint martyr Nicéphore.
Celui qui dès l'enfance l'était par le nom,
le voici devenu aux yeux de Dieu, sinon
à ceux de ses bourreaux, un vrai porte-trophée.
Nicéphore, le neuf, tend le cou sous l'épée.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« La condescendance de Dieu * troubla autrefois le feu à Babylone; * c'est pourquoi les Jeunes Gens * dans la fournaise dansaient d'un pas joyeux, * comme en un pré fleuri, et ils chantaient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Bienheureux Nicéphore, pour toi * la mort fut le passage te menant * des choses d'ici-bas * vers le ciel et les êtres célestes, * pour chanter avec les Anges: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Fortifié par les souffrances du Tout-puissant, * saint Martyr, tu abaissas jusqu'au sol * le regard hautain de l'Impuissant * et son orgueil démesuré, * en t'écriant à l'adresse du Créateur: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Nicéphore a parcouru jusqu'au bout * la voie de ton témoignage, Seigneur, * et son cœur fut dilaté * par l'action de l'Esprit saint; * désormais il te chante avec ardeur: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

L'intelligence première et sans début * qui engendre le Verbe coéternel * hors du temps et impassiblement * et de qui procède l'Esprit très-saint, * nous savons que c'est toi, ô Père, et nous chantons: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Vierge et mère, tu le fus à la fois, * divine Génitrice immaculée, * car tu as conçu ineffablement dans ton sein * le Dieu qui s'est incarné de toi * et qu'en deux natures nous connaissons, * puisqu’il a vécu sur terre en homme et Dieu.


Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »

Marqué par la grâce du Sauveur, * de ton propre chef tu es allé * courageusement vers les combats; * ayant remporté la victoire sur l'ennemi, * tu as reçu ta couronne de vainqueur, * Martyr du Christ, en psalmodiant: * Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Te laissant immoler, tu es monté, * en te servant de ton sang comme d'une échelle mystique, * vers celui qui sur la croix * versa pour toi son propre sang, * car tu as fui les pièges des impies * et dans la joie t'es écrié: * Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Sanctifié par l'eau et par l'Esprit, * empourpré par ton sang de martyr, * tu as trouvé l’éclat lumineux * des Témoins véridiques du Christ notre Dieu * et, revêtu de leur splendeur, Bienheureux, * tu chantes désormais: * Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

La source intarissable de bonté * unique en trois personnes, * la divinité parfaite, inengendrée * et sans commencement, * la Souveraine créatrice de l'univers, * avec les Anges incorporels * bénissez-la, jeunes gens, et vous, prêtres, chantez-la, * peuple, exalte-la dans tous les siècles.

Divine Mère immaculée, * tu es plus sainte que les chœurs * des Anges dans le ciel, * car sans connaître d'homme tu conçus * en ton sein virginal * leur Créateur et leur Seigneur, * le Dieu qui a pris chair sans changement * en une seule personne et deux natures, sans confusion.


Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »

Orné, tel un époux, du vêtement * tissé dans ton sang de martyr, * bienheureux Nicéphore, tu es parti communier * au divin éclat dont resplendit le corps * du Bienfaiteur universel, après ses souffrances sur la croix.

Tu fus charmé par la beauté du Seigneur, * que nulle splendeur ne saurait égaler, * et, voulant jouir de son éternel éclat, * tu incitas les bourreaux à te décapiter, * enflammé que tu étais, Nicéphore, par l'amour de ton Seigneur.

Glorieux Témoin du Christ, tu l'emportas brillamment sur l'erreur * et, l'ayant renversée, tu as reçu, en vainqueur, * la couronne des grâces, bienheureux Nicéphore, sur ton front; * et désormais tu exultes avec les chœurs des Martyrs * devant le trône du Seigneur tout-puissant.

Glorifiant le divin Fils né du Père inengendré * et l'Esprit saint qui en procède éternellement, * nous vénérons les trois personnes de la suprême et souveraine Trinité * unies sans confusion, * divinité que pieusement nous magnifions.

Ô Vierge, tu es apparue comme la Mère de Dieu, * toi qui enfantas corporellement de merveilleuse façon * le Verbe très-bon que le Père a proféré * de son sein avant les siècles, car il est bon, * et malgré son vêtement de chair nous le savons transcendant.


Exapostilaire, t. 3
L'éponyme de la victoire, Nicéphore, c'est bien toi * qui, par l'amour du prochain et le témoignage du martyre, as triomphé des tyrans; * c'est pourquoi tu as reçu de ton Maître la couronne des vainqueurs.

De tout complot de l'ennemi, Vierge pure, garde-nous * sans dommage sous ta puissante protection; * nous tous, tes serviteurs, en effet, * nous avons en toi le seul abri dans les dangers.


Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office comme d'habitude, et le Congé.

Si la clôture de la Rencontre tombe un jour de semaine, avant le dimanche du Publicain et du Pharisien.
Aux Vêpres, cathisme habituel. Au Lucernaire, 6 stichères de la fête, ceux de la fête elle-même; Gloire... Maintenant: de la fête (le vendredi soir, Gloire: de la fête, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent). Prokimenon du jour. Ni entrée ni lectures. Apostiches de la fête, avec leurs versets, Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête, ecténie et congé. A Complies, kondakion de la fête.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 3 fois. Cathismes de la fête. Canon de la fête (14). Catavasies: les hirmi. Après la 3e ode, cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu, mais les mégalynaires de la fête. Exapostilaire de la fête. A Laudes, 4 stichères de la fête, Gloire... Maintenant: de la fête. Grande doxologie. Tropaire de la fête (1 fois), litanies et Congé. Aux Heures, tropaire et kondakion de la fête. L'office du Saint du jour se chante à Complies, si le Supérieur le désire.

Si la clôture de la Rencontre tombe un dimanche, avant le dimanche du Publicain et du Pharisien.
Le samedi soir aux Petites Vêpres, lucernaire de l'Octoèque. Apostiches: 1 stichère du dimanche, puis les apostiches des grandes vêpres de la fête, avec leurs versets, Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire du dimanche, puis de la fête.
Aux Grandes Vêpres, cathisme Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 4 stichères de l'Octoèque et 6 de la fête (ceux du 2 Février). Gloire au Père: de la fête. Maintenant: Dogmatique du ton. Litie de la fête. Apostiches du dimanche, Gloire... Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 2 fois, puis le tropaire de la fête, 1 fois.
A Matines après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire... Maintenant: de la fête. Cathisme du dimanche avec leurs théotokia, et le reste de l'office dominical. Canon de la Résurrection (4), de la Mère de Dieu (2) et de la fête (8). Catavasies de la fête: Jadis le soleil atteignit. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos du dimanche. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, puis de la fête. A Laudes, 4 stichères du dimanche et 4 de la fête (y compris le doxastikon) avec les versets de la fête. Gloire au Père: Eothinon, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande doxologie. Tropaire de Résurrection. Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire du dimanche, puis de la fête. Kondakion de la fête ou du dimanche, en alternant.
Sur la durée de la fête, en temps de Pré-carême.

Si la fête de la Rencontre tombe le dimanche du Fils prodigue, ou le lundi ou le mardi de la semaine de Carnaval, on clôture la fête le vendredi de cette même semaine.

Si la fête tombe le mercredi, le jeudi, le vendredi ou le samedi de Carnaval, on la clôture le mardi de la Tyrophagie.

Si la fête tombe le dimanche de Carnaval ou le lundi de la Tyrophagie, on la clôture le jeudi.

Si la fête tombe le mardi ou le mercredi de la Tyrophagie, on la clôture le samedi.

Si la fête tombe le jeudi, le vendredi ou le samedi de la Tyrophagie, on la clôture le dimanche.

Si elle tombe le dimanche de la Tyrophagie, la fête ne dure qu'un jour.

Si la clôture de la Rencontre tombe le dimanche du Pharisien, du Prodigue ou de la Tyrophagie.
Le samedi aux Petites Vêpres, lucernaire du ton occurrent. Apostiches: 1 stichère du dimanche, puis les apostiches des grandes vêpres: de la fête. Aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire 3 stichères de l'Octoèque, 3 du Triode et 4 de la fête (y compris la doxastikon). Gloire au Père: du Triode, Maintenant: Dogmatique du ton (si l'église est dédiée à la Rencontre, Maintenant: de la fête). Litie: stichères de la fête et laudes du Triode, sans le doxastikon,. Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Apostiches: stichères de l'Octoèque, Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 2 fois, et le tropaire de la fête, 1 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire... Maintenant: de la fête. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Polyéléos (auquel on ajoute, les dimanches du Prodigue et de la Tyrophagie, Près des fleuves de Babylone) et le reste de l'office dominical. Canon de la Résurrection (4), du Triode (4) et de la fête (6). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et cathisme du Triode, et cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaires du dimanche, du Triode et de la fête. A Laudes, 4 stichères du dimanche et 4 de la fête (y compris le doxastikon), Gloire: du Triode, Maintenant: Tu es toute-bénie. (Le dimanche de la Tyrophagie, après les stichères de la fête, on dit: Lève-toi, Seigneur mon Dieu et l'on chante un stichère du Triode, Gloire au Père: un autre stichère du Triode, Maintenant: Tu es toute-bénie). Après le Congé, Gloire... Maintenant: Eothinon et Prime. Aux Heures, tropaires du dimanche et de la fête, kondakion de la fête ou du Triode, en alternant.

La clôture de la Rencontre ne peut être célébrée le samedi ou le dimanche de la semaine de Carnaval.

Si la clôture de la Rencontre tombe le mardi ou le jeudi de la Tyrophagie.
Le lundi soir ou le mercredi soir, au Lucernaire 6 stichères de la fête, Gloire... Maintenant: de la fête. Apostiches du Triode, avec les versets ordinaires, Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête. L'office du Saint du jour se chante à Complies, si le Supérieur le désire.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 3 fois. Cathismes de la fête. Canon de la fête (14) (là où intervient le tri-ode: 6 de la fête et 8 du Triode). Après la 3e ode, cathisme II du Triode, Gloire... Maintenant: cathisme de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire de la fête. A Laudes, les 3 stichères de la fête, dont on répète le premier, Gloire... Maintenant: le doxastikon de la fête. Apostiches du Triode, Gloire... Maintenant: de la fête. Tropaire de la fête, litanies et Congé.

Si la clôture de la Rencontre se fait le samedi de la Tyrophagie.
Le vendredi soir, au Lucernaire, 3 stichères de la fête et 3 des Pères (Triode), Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Prokimenon du jour. Lecture de la prophétie, et prokimenon: Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur. Apostiches du Triode, Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Tropaire Dieu de nos Pères, puis Gloire... Maintenant: tropaire de la fête.
A Matines après Le Seigneur est Dieu, tropaire de la fête, 2 fois, Gloire: des Pères, Maintenant: de la fête. Cathismes de la fête. Canon de la fête (8) et des Pères (6). Catavasies de la fête. Après la 3e ode, kondakion et ikos des Pères, cathisme du Triode, puis de la fête. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la fête. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire de la fête, Gloire: des Pères, Maintenant: de la fête. A Laudes, 3 stichères de la fête et 3 des Pères, Gloire: du Triode, Maintenant: de la fête. Grande doxologie. Tropaire des Pères, puis de la fête.

10 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 14:33
par Monique
10 FÉVRIER

Mémoire du saint hiéromartyr Charalampès le Thaumaturge.


Ce même jour, si le Carême n'a pas encore commencé, on chante aussi l'office de saint Nicéphore, à cause de la clôture de la fête de la Rencontre le 9.


VÊPRES

Lucernaire, t. 6

Dès ta jeunesse consacré * tout entier au Seigneur, * tu l'as chéri, et tu marchas sur ses traces; * purifié de toute souillure des passions, * tu as reçu de Dieu le pouvoir de guérir * et de faire des miracles prodigieux; * et tu rendis témoignage en demeurant * inébranlable sous les coups des châtiments, * par la puissance de celui * qui fut immolé sur la croix; * sans cesse intercède pour nos âmes auprès de lui.

Les clous pénétrèrent dans ton corps, * mais tu l'enduras patiemment * en invincible athlète, bienheureux Charalampès; * et, malgré les supplices qui te broyaient, * tu gardas ton âme sans changement * et demeuras inviolable en ton esprit; * car au plus profond de ton cœur * brûlait l'amour de Dieu, qui te permit * de supporter toute sorte de châtiment, * victorieux Martyr ayant pris part aux souffrances du Christ; * avec confiance, intercède pour nos âmes auprès de lui.

Tu as obtenu, par ton combat de martyr * l'inestimable gloire, la claire joie * et l'éternelle jubilation, * prêtre saint, athlète vénérable, vaillant soldat * qui as submergé sous les flots de ton sang * les troupes d'assaut du dragon; * toi dont la prière ressuscita les morts par grâce de Dieu, * avec confiance, intercède pour nos âmes auprès de lui.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Blessé par le brigandage des démons * et gisant sans forces sur le chemin * de cette vie inconstante, j'ai besoin * de ta miséricorde, Vierge tout-immaculée: * viens vite me visiter, en répandant * le vin et l'huile sur mes plaies incurables, * et rends-moi la santé, * afin que je puisse te glorifier * et chanter avec amour, comme il se doit, * Mère toute-pure et toujours- vierge, tes hauts faits.

Stavrothéotokion
Un glaive a traversé ton cœur, * comme l'avait dit Siméon, * Dame toute-sainte, quand tu vis * celui qui par la parole ineffable a surgi * lumineusement de ton sein * élevé en croix par les impies, * abreuvé de vinaigre et de fiel, * percé en son côté, * cloué par les mains et les pieds; * et toi, comme une mère tu pleurais * et gémissante disais: * Quel est cet étrange mystère, ô mon Fils bien-aimé?


Tropaire, t. 4
Tu fus l'inébranlable pilier; * pour l'Eglise du Christ * en toi, Charalampe, l'univers * trouve une lampe sans cesse allumée; * sur le monde, par le témoignage du martyre, tu as brillé, * dissipant les ténèbres des faux-dieux; * grâce au crédit que tu possèdes auprès de lui, * Bienheureux, prie le Christ * d'accorder à nos âmes le salut.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, canon du Saint.


Ode 1, t. 6
« Lorqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

Toi qui exultes, jubilant * dans les demeures mystiques des cieux * et resplendis de la lumière sans couchant, * délivre-moi de mes passions * par tes prières, saint Martyr, * afin que je puisse te chanter.

Ta mémoire porteuse de clarté * fait briller les grâces comme un soleil, * pour illuminer les croyants * qui te vénèrent en ce jour, * Martyr éponyme * de la radieuse allégresse, en vérité.

Sous les flots de ton sang * ayant submergé l'océan, * l'onde amère de l'infidélité, * tu devins un fleuve de foi * abreuvant sans cesse * l'Eglise du Christ, en vérité.

La tempête du péché, * les hostiles remous des pensées * et l'assaut des passions * fondent contre moi, * mais par la force de tes prières * sauve-moi, ô Mère de Dieu.


Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »

Nul ne saurait dire * la multitude des miracles * que tu as accomplis * encore de ton vivant * et depuis que tu es passé vers Dieu, * victorieux Martyr suscitant l'admiration.

Fortifié par la divine puissance, * martyr Charalampès, tu renversas * l'impuissante audace des impies * avec la fermeté d'un soldat, * toi le valeureux hoplite * de la milice de Dieu.

Les flots de sang * qui s'écoulaient de ton corps * éteignirent le foyer, * la funeste flamme de l'impiété * et te procurèrent * le torrent de délices dans les cieux.

C'est le Saint des saints, notre Dieu, * que tu as enfanté Vierge toute-sainte, * toi le pur logis de la sainteté, * la porte que seul * a franchi le Christ * pour sauver le genre humain.


Cathisme, t. 3
L'inébranlable colonne de l'Eglise du Christ, * l'inextinguible luminaire du monde habité, * victorieux Charalampe, c'est bien toi: * plus clair que le soleil tu as brillé * pour repousser les ténèbres de l'idolâtrie; * glorieux Martyr, prie le Christ notre Dieu * de nous accorder la grâce du salut.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Du Verbe tu es devenue * le tabernacle divin, * Vierge Mère tout-immaculée * qui dépasses les Anges en sainteté; * plus que tous je suis couvert de boue, * souillé par les passions charnelles, * aux flots divins purifie-moi, * toi qui nous procures par tes prières la grâce du salut.
Stavrothéotokion
La Brebis mère immaculée, * la virginale Génitrice du Verbe divin, * lorsqu'elle vit suspendre sur la croix * le fruit qu'elle avait fait croître sans douleurs, * dans ses larmes de mère s'écria: * Hélas, ô mon Enfant, quelle Passion souffres-tu, * toi qui de ses passions infâmes veux sauver la condition humaine!


Ode 4
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »

Empourpré par le sang * du témoignage sacré, * tu brillas de sa splendeur * et devins rutilant, * Charalampe, joyau * et ferme assise des martyrs.

En ta vaillance, victorieux Martyr, * tu as broyé les statues des démons: * ainsi tu t'es montré * un temple du saint Esprit, * un modèle, une colonne * de l'authentique fermeté.

Te faisant lever les bras vers le ciel, * les princes des ténèbres * te raclèrent les flancs * avec des ongles de fer, * pour te procurer les véritables délices * dans les siècles, illustre Martyr.

Sur terre tu as brillé * plus clairement que le soleil, * tu as chassé vigoureusement * les ténèbres de l'erreur * et la sombre nuit des passions * par le rayonnement de tes miracles.

Ma force et mon chant, * c'est le Christ, le Seigneur * qui s'est levé de toi, * Toute-pure, par extrême bonté * et nous a rachetés * de l'antique transgression.


Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

Illustre Martyr du Christ, * imitant la divine Passion * de celui qui endura pour nous * les Souffrances fermement, * avec patience tu supportas * les clous qui s'enfoncèrent dans ton corps.

Le Verbe coéternel au Père, * corrigeant, Bienheureux, * la folie de tes bourreaux, * fit revenir à la raison ces insensés, * qui ordonnèrent alors * de te libérer de tes liens.

Percé par les broches, divin Martyr * vraiment digne d'admiration, * tu as atteint au cœur * le funeste guerroyeur ennemi des mortels * avec la lance de ton courage, * de ta patiente fermeté.

De ton éclat divin, * bonne Mère de Dieu, * illumine mon âme * enténébrée par les plaisirs * et guide-la vers le chemin du salut, * toi qui seule as enfanté le Christ Sauveur.


Ode 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »

Par la clarté de tes exploits * tu devins un luminaire, éclairant * l'univers et ses confins, * admirable champion du Seigneur * qui as confessé le nom du Christ * en présence des tyrans.

Embrasé par le feu * de l'amour divin, * sous la rosée de la foi * tu éteignis le foyer des impies, * admirable Martyr, en montrant * aux incrédules les merveilles du Christ.

Désireux de la vie immortelle, * Charalampe, tu mortifias * les mouvements passionnés de la chair * et, par ta prière, * tu as ressuscité des morts, en louant * celui qui en toute chose t'a glorifié.

Moi qu'ébranle l'assaut * des passions hostiles, * soutiens-moi, ô Mère de Dieu * qui enfantas la source d'impassible condition; * vers toi je me réfugie, en effet, * refuge sublime des humains.


Kondakion, t. 4
Comme un trésor de grand prix * l'Eglise possède ton chef, * victorieux Athlète du Christ, * hiéromartyr Charalampès; * c'est pourquoi elle exulte, en glorifiant le Créateur.

Ikos
Tous ensemble, acclamons le soldat, le ferme hoplite du Christ, * le grand martyr, le glorieux Charalampès, * car il a brillamment combattu pour le Christ et la vérité, * il a clairement proclamé la vraie foi, * renversé les idoles et confondu l'inique empereur * et s'est laissé décapiter, plein d'allégresse et de joie; * pour cela il a reçu la couronne de la main du Très-Haut * et des Anges est devenu concitoyen; * aussi l'Assemblée des croyants, * vénérant sa tête précieuse, la baisant * et la couronnant d'éloges, puisqu'elle est préservée * par elle d'une multitude de maux, * exulte de joie en glorifiant le Créateur.

Synaxaire
Le 10 Février, mémoire du saint hiéromartyr Charalampès.
Des Martyrs, par le glaive, tu as mérité
la splendeur et la joie qui luisent comme lampe.
En février, le dix, tu fus décapité
par amour pour le Christ, saint martyr Charalampe.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Jadis dans la fournaise de Babylone les Jeunes Gens * ne craignaient point le feu où ils furent jetés, * mais ils marchaient dans les flammes, tout couverts de rosée, * et ils chantaient: Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

Exposé aux supplices et léché par le feu, * plus que l'or tu fus épuré * et devins réellement * une offrande sacrée, victorieux Athlète du Christ.

Sous la rosée de tes prières s'éteignit, * saint Martyr, la fournaise des impies * et, délivré, tu chantais au Créateur: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Ayant subi l'extension de tes membres, tu semblas * un arbre au feuillage élevé, à l'ombre duquel * est épargnée l'ardeur du péché aux fidèles s'écriant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Toi qui as accueilli l'allégresse dans ton chaste sein, * pure Mère de Dieu, * comble aussi mon cœur de ta joie * en chassant, Toujours-vierge, la tristesse des passions.


Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, * car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »

Encore tout ruisselant des flots de ton sang * et décoré des blessures ciselées sur ton corps, * en présence de Dieu tu es arrivé, saint Martyr, * paré du magnifique diadème des vainqueurs.

La nuée des supplices n'a pas offusqué * ta vaillance et ton courage, saint Martyr, * et la rage des bourreaux n'a pas obscurci, * Charalampe, ta brillante fermeté.

Victorieux Athlète aux-divines-pensées, * tu fus vraiment l'adversaire de l'impiété, * un invincible hiéro-martyr, un vaillant soldat, * l'inébranlable colonne, le soutien des croyants.

Celui qui a créé l'univers par sa divine volonté * fit volontairement sa demeure en ton sein, Vierge pure, * car il voulait restaurer notre nature déchue, * celui que nous exaltons dans tous les siècles.


Ode 9
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »

Ni le feu ni le glaive * ni la mort, l'affliction, * la faim, la persécution, le danger, * la pensée des supplices variés * ne furent capables * de te séparer, en vérité, * de l'amour de ton Créateur, * Athlète suscitant l'admiration.

Martyr invincible, * sous les ongles de fer * dépouillé de la tunique de mort, * tu t'es paré de l'ornement * dont te revêtit ton propre sang; * c'est pourquoi dans l'allégresse tu te tiens * avec confiance devant le Dieu * et Seigneur de l'univers.

Ta mémoire qui procure * la joie, la divine splendeur, * sur le monde s'est levée, * chassant l'hiver des passions * et répandant sur tous sa clarté; * et nous qui la fêtons, puissions-nous * par tes prières trouver * le pardon de nos péchés!

Voici que me trouble * la tempête des passions, * j'enfonce sous la houle du mal; * mais toi, ô Vierge immaculée * qui enfantas le Christ, ce timonier, * tends-moi la main et sauve-moi, * unique protectrice * des fidèles qui te disent bienheureuse.


Exapostilaire (t. 3)
Divinement embrasé par l'amour du Roi de tous, * vaillamment tu abattis le superbe dragon, * bienheureux Charalampe, et couvris de confusion * Septime Sèvère, ce tyran cruel et insensé, * et du Maître de l'univers tu as reçu ta récompense.

Toi le refuge et la gloire des chrétiens, ô Marie, * protège tes serviteurs, garde-les à l'abri de tout mal * et de tout danger préserve-nous * en intercédant auprès de ton Fils et ton Dieu, * délivre-nous de tout malheur, * nous les fidèles qui t'acclamons avec amour.

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le

11 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 14:39
par Monique
11 FÉVRIER

Mémoire du saint hiéromartyr Blaise.

VÊPRES

Lucernaire, t. 1

Saint Blaise, ayant poussé * au milieu des labeurs ascétiques, * par ta justice, comme un palmier tu as fleuri * dans la gloire du sacerdoce, Bienheureux, * comme fruits de ton martyre offrant à Dieu * l'abandon de l'idolâtrie * et la réconciliation des hommes avec lui. (2 fois)

Ayant brillé comme pasteur, * Pontife du Christ et son témoin, * tu menas vaillamment ton combat de martyr * et reçus en récompense la couronne doublement * orné à la fois * du sacerdoce et des exploits athlétiques; * veuille donc intercéder pour notre salut.

Fortifiées par le zèle divin de la foi, * pour leur beau témoignage et leurs exploits * sept femmes furent couronnées, ainsi que deux enfants. * Etonnante merveille: par amour pour le Christ, * leur époux et leur chef, * elles ont accepté * de se laisser décapiter.

En toi nous chantons, * saint Blaise, la providence de tous, * celle des brebis mystiques * et des animaux que fait souffrir la maladie; * car, en serviteur du Christ, tu es capable de prodiguer à tous, * bienfaits et guérisons * et l'abondance des miracles, dont tu as reçu le pouvoir de l'Esprit saint.

Ta vie, c'était le Christ, * Bienheureux, et la mort * te: sembla un avantage dans la foi, * selon l'enseignement de l'apôtre saint Paul; * tu mourus donc pour lui de grand cœur * et avec lui tu règnes pour toujours * en cette vie qui jamais n'aura de fin.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
J'ai recours, en tout temps, * à la tendresse de ton cœur * et je me réfugie en ta miséricorde chaque jour, * te bénissant et te chantant, sainte Epouse de Dieu, * frappé d'admiration * pour la patience démontrée * à l'égard de toutes mes fautes par ton Fils.

Stavrothéotokion
Lorsqu'elle vit l'Agneau suspendu à la croix, * la Vierge pure s'écria en pleurant: * Mon doux Fils, quel est ce spectacle étrange et nouveau, * et comment celui qui tient l'univers en sa main * se laisse clouer corporellement sur le bois?

En dehors du Carême:
Gloire au Père, t. 6
Saint Blaise, ayant poussé * dans la pratique des vertus divines, tu fleuris, * selon l'expression de David, * comme un palmier dans les parvis du Seigneur * et, par tes justes actions, * comme un cèdre tu as grandi; * tel une vigne florissante dans la maison de Dieu, * taillé au moment du martyre dans les tourments, * du fruit de tes combats tu fis couler pour nous * ce vin mystique dont nous souhaitons boire pour combler * nos cœurs d'allégresse divine; * et tous ensemble d'une même voix nous t'acclamons, * te disant bienheureux en l'auguste mémoire de ta fin * et demandant de recevoir, * par ton intermédiaire, la paix et la grâce du salut.

Maintenant... Théotokion
Le Dieu dont nous savons * qu'il a pris chair de ton sein, * Vierge Mère de Dieu, * prie-le d'accorder à nos âmes le salut.

Stavrothéotokion
La très-sainte Mère de Dieu, * te voyant suspendu sur la croix, * te cria dans ses larmes: * Ô mon Fils et mon Dieu, * ô mon Enfant bien-aimé, * comment peux-tu souffrir cette injuste Passion?


Après les Apostiches de l'Octoèque:
Gloire au Père, t. 4
En excellent éducateur, * en maître de piété, * par la force et la puissance de tes saintes paroles tu entraînas * aux combats du témoignage sacré * les femmes qui aimaient Dieu, * fortifiant la faiblesse de leur nature dans le Christ; * avec elles ayant mené votre course d'athlètes à bonne fin, * tu partages, au banquet céleste, leur radieuse jubilation, * doublement couronné de gloire divine * et priant avec elles notre Dieu * de nous accorder la paix et la grâce du salut.

Maintenant... Théotokion
Grâce aux pluies de l'Esprit saint * couvre mon âme de rosée, * ô Vierge toute-pure ayant porté * cette eau jaillissante qu'est le Christ * pour nettoyer l'iniquité des hommes, dans son amour; * fais donc tarir la source de mes passions * et rends-moi digne, par tes prières, de savourer * le flot des délices éternelles, ô Vierge immaculée.

Stavrothéotokion
Lorsqu'elle vit ta mise en croix, * ta Mère virginale, Seigneur, * fut saisie de stupeur et, te regardant, s'écria: * Voici ce que t'offrent en retour * ceux qui jouirent de tes bienfaits! * Ne me laisse pas seule au monde, je t'en prie, * mais ressuscite bientôt, * pour que nos premiers parents ressuscitent avec toi.


Tropaire, t. 4
Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la divine contemplation; * c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; * Blaise, pontife et martyr, * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il sauve nos âmes.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, qui porte en acrostiche: Par des hymnes, Martyr, je t'acclame avec foi. Joseph.

Ode 1, t. 8
« Peuples, chantons pour notre Dieu * qui fit merveille en tirant de la servitude Israël, * chantons une hymne de victoire en disant: * Nous chanterons pour toi, notre unique Seigneur. »

Sur mon esprit qui va chanter avec foi * par des hymnes ta lumineuse et vénérable lutte sacrée * fais descendre les brillantes clartés, * Hiéromartyr, grâce au crédit que tu possèdes auprès du Dieu créateur.

Confessant l'unique divinité en trois personnes, * tu chassas le brouillard des multiples faux dieux * et pour ceux que retenaient les ténèbres de l'erreur * tu parus comme une aurore étincelante de piété.

Sous les éclairs de ta sainte prédication * ayant fait disparaître la nuit des sans-Dieu, * tu as illuminé l'entière création * par l'éclat de tes miracles et ton rayonnement de martyr.
T'ayant trouvée toute pure, * la Pureté suprême fit sa demeure en ton sein, * chaste Vierge Mère, et, pour nous détourner de l'erreur, * se fit chair, à l'exclusion du péché.


Ode 3
« Mon cœur est affermi dans le Seigneur, * ma force s'exalte en mon Dieu, * ma bouche s'élargit devant mes ennemis, * car ton salut me fait danser de joie. »

Ceux qui étouffent sous les épines * des incessantes fautes en cette vie * par la faux de tes prières s'en trouvent purifiés, * saint Blaise, en invoquant ta protection.

Grâce à la totale inclination de ton être vers Dieu, * tu supportas la houle des tourments * et les déchirures de ton corps * comme si un autre souffrait dans ta chair.

Comme pontife, comme invincible martyr * paré de gloire divine, désormais * tu contemples l'objet de ton désir suprême, * auprès duquel tu intercèdes pour ton troupeau.

Toi qui surpasses, par ta sainteté, * l'ensemble des créatures, * tous les hommes, d'âge en âge, te louant, * te disent bienheureuse, comme Dieu lui-même l'a fait.


Cathisme, t. 8
Ayant poussé comme un arbre florissant dans la maison du Seigneur, * saint Pontife, tu en as planté beaucoup d'autres sur la terre du salut; * et toi, ce bélier qui menais le troupeau sur le bon chemin, * enchaîné, tu fus immolé comme victime pour celui * qui , par miséricorde s'immola comme un agneau, * et vers lui joyeusement, Père Blaise, tu montas en courant. * C'est pourquoi nous te prions d'intercéder auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Théotokion
Pour restaurer l'harmonie du monde et lui rendre la splendeur angélique, * tu as mis au monde celui qui en fut l'ordonnateur; * car jusque là, ô Vierge, manquait l'harmonie * puisque les mortels ne pouvaient pas voir le Seigneur; * c'est pourquoi tu as assemblé l'une et l'autre des natures chastement, * divine Mère, en la pureté de ton enfantement * grâce auquel tu as orné le monde de son originelle harmonie; * et des Anges tu reflètes à la perfection * en toi, Libératrice du monde, l'entière beauté.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * l'Agnelle poussa d'amères plaintes et dans ses larmes s'écria: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que pour nous tu subis, dans la tendresse de ton cœur, * Dieu de bonté, longanime Seigneur! * Disons donc à la Vierge, dans notre foi: * Que ta miséricorde, ô Mère, descende sur nous, * pour que les fidèles qui se prosternent devant les Souffrances de ton Fils * reçoivent la rémission de leurs péchés.


Ode 4
« Ô Verbe, le prophète inspiré * a reconnu ta future incarnation de la montagne ombragée, * l'unique Mère de Dieu, * et dans la crainte il glorifiait ta puissance. »

Toi dont l'âme resplendissait * de la clarté immatérielle, * Pasteur et Martyr, tu comparus * courageusement devant les juges au tribunal * pour confesser la divine incarnation.

Saint Blaise, toi l'initié, le pontife, * le martyr portant couronne, * dorénavant l'Eglise te reconnaît * comme colonne inébranlable, * comme soutien de la vérité et support de la foi.

Saintement tu as fait paître * les brebis mystiques, * vénérable Pontife, et t'es offert * en victime agréable au Seigneur, * en holocauste sur les braises du martyre.

Admirable Prédicateur, * par les paroles de tes lèvres sages * les lèvres des méchants qui proféraient * des blasphèmes furent closes * contre le Maître et le Roi de l'univers.

En toi le Prophète a vu d'avance * le livre nouveau où fut inscrit, * ô Vierge, le Verbe de Dieu * qui a déchiré la cédule * du péché de nos premiers parents.


Ode 5
« Source de lumière, ô Christ notre Dieu, * éloigne de mon âme l'obscurité, * toi qui séparas les ténèbres de la clarté, * fais que je marche à la lumière de tes commandements, * afin que je te glorifie en veillant devant toi. »

Tu supportas vaillamment, * illustre Père, les supplices de la chair, * par tes cruelles blessures vulnérant l'erreur, * admirable Pasteur, et renversant * les ennemis par ta montée auprès de Dieu.

Etant l'image du Crucifié * par ta passion, Bienheureux, * tu supportas noblement les souffrances de la chair * et, devenu vainqueur, tu méritas * d'être compté dans le nombre des Martyrs.

Avec confiance en Dieu, tu contraignis * par la force de tes prières * la bête sauvage à lâcher la proie qu'elle détenait injustement, * exauçant ainsi la requête d'une femme croyante, * saint Blaise, dans la compassion de ton cœur.

Nous te chantons, car tu as divinisé * le genre humain par ton ineffable enfantement * et renouvelé notre nature corrompue, * brisée par la ruse du serpent, * ô Marie, Vierge tout-immaculée.


Ode 6
« Sauveur, accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »

Le chœur des saintes femmes * mena avec toi, illustre Blaise, le combat des martyrs: * fortifiées par la puissance de la Croix, * elles ont broyé la tête de l’ennemi industrieux * et se sont tressé la couronne des vainqueurs.

Par la puissance et la grâce de Dieu * ce qui était faible a trouvé la vigueur: * voici que des femmes ont excellé dans les combats virils, * foulant aux pieds celui qui jadis * avait fait exiler la première femme du Paradis.

Ayant fait sombrer les idoles sans vie, * les statues des démons funestes, * vous vous êtes vous-mêmes offertes et consacrées * comme trésors vivants dans le temple des cieux * pour faire briller de joie l'Assemblée des premiers-nés.

Trône de Dieu qui surpasses les Chérubins, * Nuée de la lumière sans déclin, * Toute-sainte, illumine, je t'en prie, * les yeux de mon âme et purifie * de la brume des passions mon pauvre cœur.


Kondakion, t. 2
Toi la fleur immarcescible, le divin rejeton, * le fertile sarment de cette vigne qu'est le Christ, * saint Blaise, veuille combler de ta joie * les fidèles célébrant ta mémoire, Porteur-de-Dieu, * et intercède sans cesse pour nous tous auprès de lui.

Ikos
L'illustre Pontife consacré par la myrrhe de Dieu * s'est montré son serviteur par ses divines actions: * dans le chœur des Martyrs le voici, * en athlète victorieux et couronné; * il surpasse le sacrifice d'Aaron, * puisqu'il imite celui du Christ; * comme jadis le sang d'Abel, à grands cris * son sang dénonce à Dieu sa propre immolation; * avec les Anges devant le trône du Créateur * il intercède sans cesse pour nous tous auprès de lui.

Synaxaire
Le 1l Février, mémoire du saint hiéromartyr Blaise, archevêque de Sébaste.
Le martyr égorgé par le glaive, saint Blaise,
visitant les malades, guérit ceux que lèse,
en leur dolente gorge, le mal des humeurs.
Le fer tranchant ton col, Blaise, l'onze tu meurs.
Ce même jour, deux saints enfants et sept femmes, compagnons de martyre de saint Blaise, périssent par le glaive.
Quel courage au combat montrent ces deux enfants;
ils se hâtent, pour voir qui le premier arrive!
Sept femmes croient en Christ: glaive, tu les pourfends,
mais de virilité leur sexe ne les prive.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« La fournaise ardente des Chaldéens, * Dieu aidant, fut couverte de rosée par l'Esprit * et les Jeunes Gens se mirent à chanter: * Dieu de Pères, béni sois-tu. »

Le cœur empli de divine clarté, * tu as surmonté sans faux pas * les obstacles de l'erreur * et tu fis trébucher les ennemis * par ta présence, Père saint.

Saint Blaise, sous l'aspersion de ton sang * fut éteinte la flamme de l'erreur * et par la clarté de tes paroles fut illuminée la création, * qui se mit à chanter: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Ce n'est plus par des ombres ou des énigmes * que tu vois l'objet de ton désir, * mais face à face, puisque les miroirs ont disparu, * et tu chantes en jubilant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Vierge pure, je suis en proie * au sommeil de l'insouciance, * la mortelle somnolence du péché m'a saisi; * éveille-moi donc, je t'en prie, * à la vivifiante clarté du repentir.


Ode 8
« Toi qui établis ta demeure au-dessus des eaux, * qui fixas les limites de l'océan, * le soleil te chante, la lune te glorifie; * à toi revient la louange de toute la création, * Dieu créateur, pour les siècles. »

Comme bélier s'immolant de plein gré, * comme victime agréable, comme agneau sans défaut, * tu t'es offert avec joie à l'Agneau * qui s'immola pour notre rédemption * et tu as rejoint, Bienheureux, l'assemblée des Martyrs * pour chanter avec les Anges un cantique sacré.

Sous les flots de ton sang tu asséchas, * saint Martyr, l'océan des sans-Dieu * et pour le monde fis jaillir des fleuves de guérisons * apaisant les douleurs brûlantes * des fidèles qui se réfugient vers toi * et qui exaltent le Christ dans les siècles.

Nous ne renions pas le Seigneur, * le Dieu qui domine l'univers, * s'écrièrent les saintes femmes en chœur bienheureux; * c'est pourquoi, bien que déchirées et brûlées, * décapitées par le fer, joyeusement * elles chantaient le Christ dans les siècles.

Les oracles ont annoncé d'avance * que tu serais Vierge Mère surnaturellement * la Sainte nourricière de ton Créateur, * après l'avoir conçu d'étonnante façon * et mis au monde ineffablement; * c'est pourquoi nous te chantons et glorifions dans tous les siècles.


Ode 9
« Celui qui révéla au Législateur * sur la montagne dans le buisson ardent * le mystérieux enfantement de la Toujours-vierge * en vue de notre salut, * par nos hymnes incessantes nous le magnifions. »

Saint Martyr, ayant gravi * la mystique échelle de ton sang, * tu as atteint les demeures d'en-haut, * paré de la splendeur de tes combats * devant celui qui t'a donné la couronne des vainqueurs.

Les femmes qui te chérissaient, ô Christ, * toi le Soleil resplendissant, * et qui exhalaient ton doux parfum, * ont figuré par leurs souffrances ta Passion * et mérité l'incorruptible condition.

Saint Blaise, toi qui prends part aux chœurs célestes * comme un astre éblouissant, * délivre des ténébreuses passions * par tes prières, nous t'en prions, * ceux qui glorifient ta mémoire porteuse de clarté.

Vierge Mère immaculée, * tu portes dans tes bras le Christ * qui tient la terre entière dans sa main; * prie-le comme ton Fils et Créateur * de sauver les âmes de ceux qui chantent pour toi.


Exapostilaire (t. 3)
Tu es la gloire du sacerdoce et le joyau des martyrs, * saint Blaise, pontife bienheureux; * toi-même, en effet, tu t'es offert comme victime, * immolé pour celui qui est allé librement * jusqu'au sacrifice pour toi, * selon le dessein de sa bonté que nulle langue ne saurait exprimer.

t. 2
Venez, glorifions tous ensemble le Christ en ce jour, * car notre Dieu a lui-même glorifié * par des signes prodigieux et des miracles variés * saint Blaise, le pontife et martyr; * vénérant sa mémoire et célébrant sa fête sacrée, * par ses prières, nous sommes rachetés de nos péchés.

Me cherchant, moi sa brebis égarée * par l'antique transgression, * le Dieu qui jadis m'a façonné * pénétra dans tes chastes entrailles, ô Vierge immaculée; * me prenant sur ses épaules, jusqu'aux cieux * il m'éleva pour me faire siéger avec le Père à jamais; * je me prosterne devant la suprême tendresse de son cœur * et je te glorifie comme la Mère de Dieu.


Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.

12 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 14:59
par Monique
12 FÉVRIER

Mémoire de notre Père dans les Saints
Mélétios, archevêque d'Antioche.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Bienheureux pontife Mélétios, * ayant médité sur la loi du salut, * tu devins, comme l'Ecriture le dit, * un arbre planté sur les eaux * de l'ascèse et donnant pour fruits * les vertus, par grâce de celui * qui éclaira ton âme sainte et la rendit * capable d'accueillir toutes les clartés de l'Esprit.

Selon l'expression du Cantique, tes joues, * Père saint, resplendissaient * comme colombes chérissant la chasteté * et rejetant la volupté * par amour pour les délices de l'au-delà, * celles dont le Christ t'a fait le don * en agréant tes nombreuses luttes et le zèle enflammé * grâce auquel tu affrontas les dangers pour la foi.

Tu fis cesser par la tempérance, * bienheureux Mélétios, les élans de la chair, * te rendant maître des passions et toi-même, brillant * dans la splendeur de l'impassible condition; * alors tu officias pour le Christ dans l'innocence et la pureté; * intercède auprès de lui * pour qu'il délivre de la corruption et des périls * les fidèles célébrant ta mémoire sacrée.

Tu enseignas sagement * le Verbe coéternel au Père, incorporel, * uni en sa personne à la chair * sans confusion ni changement * en deux natures et deux énergies * dont il se trouve composé * et dans lesquelles il se laisse contempler, * en l'une et l'autre indivisible, en vertu de sa réelle unité.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Que je navigue sur la mer, * que je me trouve en chemin, * que je dorme la nuit, Toute-pure, garde-moi, * donne-moi un esprit vigilant, * obtiens-moi du Seigneur que je fasse sa volonté, * afin que je trouve au jour du jugement * l'absolution des actes de ma vie, * moi qui me réfugie sous ta sainte protection.

Stavrothéotokion
Voyant sur le bois l'Agneau et le Pasteur, * la Brebis mère qui t'enfanta * en sa plainte maternelle te disait: * Ô mon Fils bien-aimé, * comment se fait-il que sur cette croix * tu sois fixé, longanime Seigneur, * comment tes mains et tes pieds * par des impies, ô Verbe, ont été cloués, * comment as-tu versé, divin Maître, ton sang?


Tropaire, t. 4
La justice de tes œuvres fait de toi * pour ton troupeau une règle de foi, * un modèle de douceur, * un maître de tempérance; * c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation * et par ta pauvreté la richesse. * Père saint, pontife Mélétios, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.


MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Pour toi j'ai composé, Bienheureux, ces éloges.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse * autrefois, merveilleusement, * lorsqu'en forme de croix * il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec * en chantant un cantique au Seigneur. »

Toi qui te tiens, Mélétios, * devant l'Auteur de la clarté, * entièrement éclairé par la lumière du savoir, * illumine le regard * de mon âme enténébrée * et chasse le brouillard de mes passions * par tes prières, grâce au crédit * qu'en saint pontife tu possèdes auprès de Dieu.

Celui qui siège dans le sein du Père, * le Verbe coéternel et consubstantiel * à celui qui l'a engendré, * lui-même t'a promu * prédicateur de sa divinité * pour avoir mené la même vie * que ses Apôtres, * Mélétios, porteur-de-Dieu.

Illuminé par la divine clarté, * tu as annoncé comme Dieu * le Verbe éternel et incréé, * Fils unique du Père sans commencement; * ainsi tu as renversé, * protégé que tu étais par la divine panoplie, * les partisans d'Arius * et tous ceux qui pensaient comme lui.

C'est le Dieu suprême, * le Verbe tout d'abord incorporel, * que tu as enfanté, * Vierge toute-sainte, lorsqu'il prit chair; * seule, en effet, depuis les siècles * tu fus digne d'une telle pureté, * dans ta splendeur virginale, * et d'une telle grâce, Vierge tout-immaculée.


Ode 3
« Au commencement, par ton intelligence, tu affermis les cieux * et tu fondas la terre sur les eaux; * ô Christ, rends-moi ferme sur la pierre de tes commandements, * car nul n'est saint * hormis toi, le seul Ami des hommes. »

Toi dont l'âme était plus ferme qu'un diamant * et qu'embrasait le zèle de la foi, * tu as fait disparaître, Bienheureux, * la doctrine fêlée de l'hérésie: * aussi, nous les fidèles, en nos hymnes nous te glorifions.

Toi qui ressemblais, par tes vertus, * aux saints Apôtres du Christ, * tu as hérité leur trône et leur pouvoir, * illustre Mélétios, * colonne de l'orthodoxie et pilier de la foi.

Devenu pour Dieu un fils adoptif, * tu n'as pas réduit follement * au rang de créature le Verbe Dieu né de Dieu, * mais l'as glorifié comme Auteur et Créateur de tout ce qui existe, * consubstantiel au Père et partageant un même trône avec lui.

Dieu, ayant fait sa demeure en ton sein, * y prit chair, divine Mère, comme il le sait, * et par sa Passion vivifiante il nous a tous sauvés; * c'est pourquoi, ô Vierge, * nous te reconnaissons comme la porte du salut.


Cathisme, t. 8
Ayant médité jour et nuit sur la loi du Seigneur, * Père saint, tu as fini par ressembler * à un arbre fertile planté sur les eaux de l'Esprit: * et tu exerças de façon irréprochable ton sacerdoce devant Dieu, * exécrant, de manière conforme à l'orthodoxie, * la doctrine hérétique de Sabélius * et celle d'Arius, niant la divinité du Christ; * saint pontife Mélétios, intercède auprès de lui * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Gloire au Père...
Ayant appris la sagesse du Verbe et rejeté la lettre de la loi, * tu as annoncé la parole de la grâce à l'univers; * pour les tables des âmes ta langue fut le burin * qui sur elles grava les divins enseignements; * ayant traversé la nuée ténébreuse, * corporellement caché, tu as resplendi en esprit: * saint pontife Mélétios, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Maintenant... Théotokion
Le Maître et Créateur de l'univers, * de ton sein pur ayant pris chair, * fit de toi, Toute-sainte, la protection des humains; * aussi nous réfugions-nous tous auprès de toi, * notre Dame, en demandant la rémission de nos péchés, * et nous te prions d'être sauvés en l'au-delà * des peines éternelles et de tout châtiment, * afin de te crier en notre foi: * Intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il accorde, ô Vierge, le pardon * à tout fidèle accourant sous ta sainte protection.

Stavrothéotokion
Dieu de bonté qui pour nous souffris la croix, * prenant sur toi la pauvreté d'Adam, * Seigneur sans péché, unique et suprême Bonté, * en ton amour tu as brisé la force de la mort * et tu as sauvé le monde par ta divine Passion; * je t'en prie, ô Maître qui nous donnes la vie, * prends en pitié mon âme déchue, * Ami des hommes et juste Juge, quand tu jugeras mes actions; * accorde-moi la rémission des mes péchés, * Dieu de tendresse, le seul impeccable, en ton immense compassion.


Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse; * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »

Tu as brillé clairement, * saint Pontife ayant hérité * le trône de saint Pierre, qui fut sacré * le premier par le Christ; * et tu imitas son genre de vie * en glorifiant, selon son propre enseignement, * le Sauveur comme Fils du Dieu vivant.

Paré de toutes sortes de grâces, * tu fus le héraut du Principe unique: * la monarchie régissant les rapports * entre le Père, le Verbe et l'Esprit; * car tu as enseigné, Mélétios, * l'Unité de nature * dans la Trinité des personnes.

Au voisinage de la beauté première, * te conformant à son éclat * et illuminé par la divine splendeur, * tu devins par communion * pour l'Eglise une seconde clarté, * un phare de piété * pour les fidèles qui accourent vers toi.

Afin de rechercher * ma nature enfouie sous les passions, * tu as habité par bonté suprême * le sein virginal * où tu as édifié ton temple, Sagesse de Dieu; * grâce à lui tu as vécu parmi les hommes, Seigneur compatissant, * et tu as porté le salut au monde entier.


Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

L'hérésie insensée * qui faisait tant de ravages, * Père saint, tu en as triomphé * par la limpidité et la noblesse de ton âme, * par la fermeté de ta foi et ta pureté, * bienheureux pontife Mélétios.

Avec un total empressement * ayant anéanti les partisans d'Arius, * Père théophore, tu as donné * la suprématie à la foi orthodoxe * nous enseignant, bienheureux Mélétios, * le Dieu unique en la Trinité.

Tu fus initié en toute vérité * à la Trinité, suprême Dieu, * toi qui proclamais le Verbe consubstantiel au Père * et partageant un même trône avec lui * et l'Esprit saint de même nature que le Père et le Verbe, * vénérable pontife Mélétios

En chœur les Puissances d'en-haut * te disent bienheureuse, * Vierge pure, et comme il se doit * tous les hommes d'âge en âge te glorifient; * et nous qui sur terre par toi seule avons été réunis aux êtres célestes, * nous célébrons ton enfantement.


Ode 6
« Sauveur accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »

Tu as asséché les fleuves de l'hérésie, * tu as ouvert les fontaines de la vraie foi, * toi qui fus pour l'orthodoxie, * bienheureux Père, * un invincible défenseur.

Ayant asséché le courant trouble * d'Arius, l'adversaire de la divinité, * en abondance tu as abreuvé * aux flots de la grâce l'ensemble des croyants * et de l'Eglise tu rehaussas la splendeur.

Toi qui brillais par ta vie * conforme aux principes divins, * tu fus l'inébranlable champion, * la cheville ouvrière de la piété * et le guide suprême des Pasteurs.

Lumière pour les âmes * de ceux qui te chantent selon la vraie foi, * les paroles des Prophètes qui ont annoncé * ta conception toute-pure, * ton ineffable et virginal enfantement.


Kondakion, t. 2
Toi qu'animaient les sentiments de l'orthodoxie, * tu t'es montré pour l'Eglise forteresse et rempart * en éclairant de ta doctrine le monde entier, * bienheureux pontife Mélétios, * toi le brillant luminaire de l'Eglise du Christ.

Ikos
En toi nous reconnaissons, nous tous, les croyants, * celui qui des Apôtres a partagé le genre de vie, * mais aussi la gloire et le trône, Père saint, * l'initié, l'adorateur de la très-sainte Trinité, * le grand docteur de l'Eglise, toi qui as offert pour elle ta vie, * enflammé que tu étais par le zèle de la piété, * et tous d'une même voix nous te chantons, * glorifiant ta sainte dormition, bienheureux Mélétios, * toi le brillant luminaire de l'Eglise du Christ.

Synaxaire
Le 12 Février, mémoire de notre Père dans les saints Mélétios, archevêque d'Antioche la grande.
Pour imiter le Christ en son ultime cri,
les bras levés, Mélèce dit cette prière:
Entre tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
Le douze, il est tombé comme grain dans la terre.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« La condescendance de Dieu * troubla le feu à Babylone autrefois; * c'est pourquoi les Jeunes Gens * dans la fournaise dansaient d'un pas joyeux, * comme en un pré fleuri, et ils chantaient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Pontife divinement inspiré, * tu fus au premier rang du Synode sacré * que l'Esprit saint a réuni * depuis les confins de la terre * pour célébrer sa divinité: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Tu fus désigné pour un siège égal en dignité * à celui des Apôtres du Christ, * et tu as hérité * leur enseignement divin; * imitant leur vie, tu chantais: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Porté à la divine contemplation * grâce à l'acuité de ton esprit, * aux hérétiques tu as pu reprocher * la faiblesse de leur vue, * et tu as enseigné aux fidèles à chanter: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Vierge toute-pure, immaculée, * toi qui resplendis de la sainte grâce * tel un miroir, tu es devenue * Mère de Dieu et de la lumière; * aussi d'un même chœur nous chantons à ton Fils: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.


Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »

Tu enseignas clairement * à vénérer comme un seul Dieu * le Père, le Fils et l'Esprit saint, * puissance infinie, unique royauté, * où chacune des personnes * conserve ses propriétés, * Dieu pour lequel tu psalmodiais: * Peuple, exalte-le dans tous les siècles.

Devenu un temple de sainteté, * Père et Pontife, tu sanctifies * tous ceux qui s'empressent d'invoquer ton nom * et qui tracent avec amour * l'image conforme à ton aspect * et chantent avec foi: * Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Tu as éclairé ton troupeau * par d'excellentes mystagogies; * et maintenant tu as accru l'assemblée des premiers-nés * en ajoutant ton propre éclat * à celui des hiérarques et des liturges de tous les temps * avec lesquels tu chantes incessamment: * Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Initiés au mystère te concernant * et recueillant grâce à toi * la rédemption des âmes et leur salut, * avec l'archange Gabriel * nous te disons: Réjouis-toi, * toute-pure Mère de Dieu, * et nous chantons avec foi: * Peuple, exalte le Christ dans les siècles.


Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »

Toi qui es présent de façon immatérielle * devant l'Immatériel dont tu as soutenu la divinité * comme Créateur et Seigneur de l'univers, * comme Verbe consubstantiel au Père et Sagesse hypostasiée, * ne cesse pas de demander le salut, * divin prédicateur, pour les fidèles qui te disent bienheureux.

Te voyant ruisseler dans les efforts spirituels * et combattre pour lui vaillamment ses adversaires, * l'Esprit saint, te couronnant comme vainqueur, * t'a rappelé, Bienheureux, comme digne de lui, * et dans les chœurs célestes a voulu te compter.

Ayant achevé ton noble combat, * mené ta course à bonne fin * et pieusement enseigné la juste foi, * tu as reçu du Créateur de l'univers * la couronne de justice, divin prédicateur, * et les Pères du Concile t'accompagnèrent de leurs chants.

Mère de Dieu, donne-moi de franchir aisément * la tempête des épreuves de la vie, * apaisant la turbulence des passions * et me guidant vers le cours céleste des vertus, * afin que sans cesse je magnifie tes bienfaits.


Exapostilaire, t. 3
Du Pontife voici la brillante solennité: * venez de tout cœur, en cette fête chantons le Christ, * l'admirable parmi les Saints et notre unique Seigneur.

Espérance des sans-espoir et refuge des chrétiens, * avec les Apôtres, les Prophètes et les Martyrs * prie ton Fils pour tout croyant qui se prosterne devant toi.


Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.

13 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 15:32
par Monique
13 FÉVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Martinien.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Ayant choisi l'ascèse, les macérations, * bienheureux Père, dans les cavernes et les monts, * purifiant ton esprit, tu t'éloignas en fuyant, * l'embellissant par tes progrès dans la divine contemplation; * et c'est ainsi que tu devins, * Père théophore et bienheureux, * la fierté des Moines, l'habitacle du saint Esprit.

Tu fus ton propre juge et bourreau * et te condamnas au martyre de plein gré; * consumé par le feu d'une impudique volupté, * tu allumas un immense bûcher * et, pour y brûler, te mis au milieu; * mais la rosée de l'Esprit saint * du ciel descendit te rafraîchir * et transformer en calme plat la tempête déchaînée.

Tu habitas un rocher au milieu de la mer, * fuyant les ondulations du serpent; * mais là-même l'ennemi t'amena, * pour te prendre à l'hameçon, * la femme sauvée d'un naufrage sur l'océan; * alors tu regagnas la terre ferme, porté par les dauphins, * et tu menas à terme ton combat * dans les peines de l'exil, Père théophore et bienheureux.

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
A mon âme faible et relâchée, * Vierge Mère immaculée, * accorde puissance et vigueur, * pour qu'en la crainte et l'amour * elle accomplisse les commandements de ton divin Fils; * alors j'échapperai au feu dévorant * et grâce à toi je recevrai l'héritage du ciel * et la vie sans fin, dans l'éternelle exultation.

Stavrothéotokion
Voyant le Christ mis en croix * et le côté transpercé par la lance du soldat, * la toute-pure Souveraine s'écria en pleurant: * Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat * en échange de tes bienfaits? * Vas-tu me laisser sans enfants? * Dieu de tendresse, bien-aimé, * je suis frappée d'effroi par ta crucifixion volontaire.

En dehors du Carême:
Gloire au Père, t. 2
Réjouis-toi, sujet de gloire et d'honneur * pour la Palestine, toi qui suscites l'admiration, * car tu t'es levé sur nous * comme un soleil resplendissant; * et tu livras aux flammes ton corps * pour consumer la puissance de l'ennemi, * car il te procura toutes sortes de tentations * dans les montagnes, les déserts * et sur les îles de la mer: * d'abord, il t'envoya une séductrice au désert; * puis, sur un îlot de la mer, * le tentateur entreprit de te tenter. * Bienheureux Père Martinien, * ne cesse pas d'intercéder auprès du Christ * pour nous qui célébrons avec foi ta mémoire sacrée.

Maintenant... Théotokion
La joie des Anges, c'est toi, * la gloire des hommes, l'espérance des croyants, * Dame toute-pure, notre protection; * vers toi nous réfugiant, nous crions avec foi: * Puissions-nous, par tes prières, échapper * aux traits de l'ennemi, * au funeste chagrin * ainsi qu'à toute sorte d'affliction, * nous tous qui t'acclamons, sainte Epouse de Dieu.

Stavrothéotokion
Lorsque l'Agnelle sur la croix * vit son Agneau percé de clous, * elle gémit, frappée d'effroi, et versa des larmes en disant: * Quelle mort, ô mon Fils, * toi qui as voulu déchirer * la dette contractée par Adam * et racheter de la mort le genre humain! * Seigneur ami des hommes, je glorifie ton œuvre de salut.


Après les Apostiches de l'Octoèque:
Gloire au Père, t. 2
Orné du vêtement de pureté, * resplendissant en la divine oraison * et portant, comme en sa demeure, le Fils de la Vierge, le Christ, * tu ne fus pas captivé * par le vêtement féminin * et n'as pas accueilli les voluptés de la chair, * mais tu entras résolument * dans le feu, ton compagnon de service devant Dieu, * toi dont le cœur brûlait d'amour divin; * et, par le feu sensible et temporel, * tu consumas l'ardeur des passions * pour éteindre la géhenne et son feu. * Désormais, bienheureux Martinien, * intercède pour que du feu éternel * nous soyons, nous aussi, délivrés.

Penche ton visage vers nous * à la prière de tes serviteurs, * Toute-pure, accorde-nous * les sources de larmes pour laver * les souillures de nos péchés * et pour éteindre les flammes du feu éternel; * car tu exauces les prières de ceux * qui t'invoquent de tout cœur, * toi la Mère du Seigneur.

Stavrothéotokion
Quelle bonté, ô mon Fils, * quelle miséricorde infinie, * quelle patience et longanimité! * s'écriait la Vierge tout en pleurs; * Verbe éternel et immortel, * comment as-tu choisi de mourir? * Grand est le mystère que je vois, * et je ne puis que me prosterner * devant ta Passion soufferte de plein gré.


Tropaire, t. 8
Sous les flots de tes larmes tu as éteint, * Bienheureux, la flamme des tentations: * puis, ayant soumis les vagues de la mer * et l'élan des monstres marins, tu t'écrias: * Sois glorifié, Seigneur tout-puissant * qui m'as sauvé de la tempête et du feu.


MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Je chante, Bienheureux, tes pérégrinations.

Ode 1, t. 4
« Lorsqu'il eut franchi à pied sec * l'abîme de la mer Rouge, * l'antique Israël mit en fuite * au désert la puissance d'Amalec * grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Ayant pris sur tes épaules ta croix, * vénérable Père, en moine, * tu désiras suivre celui qui pour toi * souffrit la crucifixion volontaire et la mise au tombeau, * et tu mortifias les chamelles passions.

Ayant choisi de demeurer * sur la montagne de l'impassible condition, * en ton inclination vers Dieu * tu t'adonnas de jour et de nuit * au jeûne, à la tempérance, à l'oraison.
Le Christ a fait de toi * pour l'Eglise, illustre Père, un flambeau * éclairant de tes vertus * l'ensemble des croyants * et chassant de nos âmes toute obscurité.

Tu es la seule, nous le savons, * demeurée vierge même après l'enfantement; * car tu as enfanté le Dieu créateur * et tu as entouré de langes la chair de celui * qui, dans sa divine puissance, entoure la terre de nuées.


Ode 3
« Ton Eglise, Ô Christ, * en toi se réjouit et te crie: * Seigneur, tu es ma force, * mon refuge et mon soutien. »

Toi qui as tenu allumée * la lampe de ton âme en esprit, * vénérable Père, tu es entré * dans la demeure mystique de l'Epoux.

Pieusement tu t'es détourné * des voluptés passagères * et t'es empressé de recueillir en ton sein * les délices qui jamais ne passeront.

Enserré par la dilatation * de la vie ascétique, vénérable Martinien, * tu as atteint dans la joie * l'agréable et vaste plaine du Paradis.

En demeurant dans ton sein, * celui qui habite le ciel * a fait de toi en vérité, * divine Mère, un ciel incarné.


Cathisme, t. 1
Sur le rocher de la foi ayant posé ton pied, * tu demeuras inébranlable sous les chocs de l'ennemi; * échauffé par le feu des voluptés, * tu t'es jeté toi-même dans le feu, en martyr volontaire, * mais Dieu prit soin de toi et te couvrit de rosée. * Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t'a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Ô Vierge toute-sainte, tu as porté dans tes mains * le divin Créateur qui s'est fait chair, en sa bonté; * ces divines mains, élève-les pour le supplier * d'écarter de nous les tentations et les dangers; * et nous qui faisons monter vers toi notre acclamation, * avec amour nous te chantons: * Gloire à celui qui fit sa demeure en toi, * gloire à celui qui est sorti de toi, * gloire à celui qui est né de toi pour nous sauver.

Stavrothéotokion
Dieu qui nous sauves, lorsque les impies te mirent en croix * et que les soldats percèrent d'une lance ton côté, * la Toute-pure fut prise d'amers sanglots * et se frappait la poitrine, en sa douleur maternelle; * elle admira ta divine patience, en disant: * Gloire à ton amour pour les mortels, * gloire à ton extrême bonté, * gloire à celui dont la mort rend immortels les humains.


Ode 4
« Te voyant suspendu à la croix, * toi le Soleil de justice, * l'Eglise depuis sa place * en toute vérité s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Ecrasant la chair sous les macérations, * tu as reçu en ton cœur purifié, * vénérable Père, la lumière de l'Esprit * et tu as chanté avec joie: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Resplendissant grâce aux clartés de l'Esprit, * tu dédaignas l'obscure nuée des démons * et tu chantas de tout ton art * pour celui qui t'en donnait le pouvoir: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Il n'a pas ébranlé le phare de ton cœur, * l'ennemi qui lança contre toi les vagues du mal, * car tu étais solidement fondé * sur le roc de l'amour divin, * admirable Martinien.

Seule, ô Vierge, tu as surpassé * les Anges, pour avoir enfanté * l'Ange du grand conseil, le Verbe illuminant * tous les fidèles qui s'écrient: * Gloire à ta puissance, Seigneur.


Ode 5
« Seigneur, tu es venu * comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui retire de la sombre ignorance * ceux qui te chantent avec foi. »

Qui serait capable d'exposer * tes justes actions, * car, sur terre ayant exercé la vie angélique, * tu as mené le saint combat.

Grâce à l'instrument de corruption * le Tyran s'est proposé * de te séduire par la volupté, * mais il fut vaincu par ta ferme opposition.

Tu fus ton propre juge et bourreau, * car tu entras dans la flamme volontairement, * mais ainsi tu as éteint, * bienheureux Père, la fournaise des passions.

Tu es l'armure nous gardant de l'Ennemi, * en toi nous possédons sainte Epouse de Dieu, * notre espérance et notre ancre de salut.


Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par le sang qui coule de ton côté. »

Par les propos trompeurs * d'une femme, l'hostile serpent * t'aborda, comme le Premier-père jadis; * mais ses paroles sophistiquées * furent neutralisées par tes sages pensées.

Parcourant avec calme le chemin * qui mène au repos céleste, * tu as illustré sans trêve * de tes nombreux combats * les déserts et les cités.

Dans les montagnes et sur les mers * tu t'es retiré pour y cueillir * par de saintes méditations * le beau fruit de ta pureté * et recevoir la brillante couronne que tu méritais.

Tu as livré tes membres à la flamme du bûcher, * éteignant ainsi l'ardeur des voluptés * sous la rosée de l'Esprit, * Père théophore Martinien, * pour les moines inflexible soutien.

Tout entière t'a sanctifiée * le Verbe saint qui demeura * dans tes entrailles que l'ineffable parole a consacrées; * sans cesse supplie-le * de sauver tes serviteurs.


Kondakion, t. 2
Comme ascète éprouvé, comme volontaire martyr, * comme courageux citoyen du désert, * en nos hymnes acclamons comme il se doit * le vénérable Martinien, * car aux pieds il a foulé le perfide serpent.

Ikos
D'un bout à l'autre de l'univers a retenti * le bruit de tes combats, le renom de tes vertus; * dès ta jeunesse tu désiras vivre au désert, * pour louer sans cesse le Christ dans les hymnes, la psalmodie et l'oraison; * croissant jour et nuit comme un palmier * grâce aux labeurs de l'ascèse et à l'arrosage de tes pleurs, * tu menas chastement à terme ta vie * et sagement couvris de honte le prince du mal, * car aux pieds tu as foulé le perfide serpent.

Synaxaire
Le 13 Février, mémoire de notre vénérable Père Martinien.
Martinien, qui souffla la sensuelle flamme
et n'a pas succombé aux appas féminins,
après la mort échappe au feu qui ne meurt pas.
Le treize, de la chair est libérée son âme.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, * plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, * s'écriaient: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire. »

Guidé, vénérable Père, par la main de Dieu, * comme Jonas tu te jetas en la mer profonde, * où tu fus porté par les dauphins * et rendu à la terre ferme glorieusement.

Avec des sentiments de pure compassion * tu sauvas une jeune fille de la tempête déchaînée * et tu l'affermis sur le roc inébranlable de la connaissance de Dieu * pour qu'elle lui soit agréable en le servant.

Bienheureuse qui fus sauvée * du naufrage sur l'ordre de Dieu, * en retour tu lui offris la mortification de ton corps * et ton entier abandon au Maître de l'univers.

Le Soleil de gloire, s'étant levé de toi, * divine Génitrice, illumina les âmes des croyants * qui chantent dans l'Esprit divin: * Béni es-tu dans le temple de ta gloire, Seigneur.


Ode 8
« Daniel, étendant les mains, * dans la fosse ferma la gueule des lions: * les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, * ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, * tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, * toutes les œuvres du Seigneur. »

Vénérable Père, tu chantais: * Ma force et mon chant, c'est toi, Seigneur, * tu es ma part d'héritage, mon lot; * et, faisant connaître ta volontaire mise à mort, * je fais le tour des villes et des pays. * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Sans que ton esprit fût engourdi par le froid * ou que ton âme fût consumée par la chaleur, * tu as livré ton corps à leur importunité * et tu as supporté tout cela en songeant * à la béatitude qui attend les justes; c'est pourquoi tu chantais: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Poussé par la voile de l'Esprit divin, * tu as franchi agilement l'océan de cette vie, * vénérable Père, et tu as atteint * le havre du royaume de Dieu * en chantant joyeusement: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ayant dépouillé la nuée de ton corps, * tu habites les demeures de clarté; * là tu resplendis sous l'ornement * tissé par tes efforts ascétiques * et d'une âme purifiée tu psalmodies: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Pour délivrer le monde de la corruption, * l'Etre suprême en Toi s'est incarné, * Dame comblée de grâce par Dieu, * se laissant voir en deux énergies et volontés, * mais une seule personne pour laquelle nous chantons: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.


Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées: * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Toute la lumière de l'Esprit, * tu l'as reçue en ton âme pure, * vénérable Martinien, et tu es devenu * une colonne de clarté * s'élevant de terre et dirigeant les moines vers le ciel.

De tes peines t'a récompensé l'Arbitre des combats, * car, suivant ses règles, tu as subi jusqu'au bout, * Père illustre et bienheureux, * le pur martyre, le témoignage de ta conscience, * sans retourner sur tes pas.

Puisque des Anges tu as imité la vie, * avec eux tu demeures en la clarté, * te délectant de la pure contemplation de Dieu, * en la pureté de ton esprit, * Père très-digne d'admiration.

Au Seigneur tu sacrifias ton corps, * Martinien, ton cœur et tes pensées * et tu es devenu, Père saint, * une victime rôtie au feu de l'ascèse * et conservée en bonne odeur.

Toi la nuée légère, ô Mère de Dieu, * dont ineffablement s'est levé * le Soleil de gloire, pour illuminer, * Vierge Mère, l'entière création, * nous les fidèles, en nos cantiques nous te magnifions.


Exapostilaire, t. 3
A la nature tu fis violence, Martinien, * et volontairement tu devins un martyr; * tu as remis des femmes sur le bon chemin; * toi qui avec elles as triomphé de l'ennemi, * pour nous tu intercèdes auprès du Christ à présent.

Ô Vierge, par des chants d'action de grâces te glorifiant, * avec l'Ange nous te disons: Réjouis-toi, Mère de Dieu, * réjouis- toi, Mère inépousée du Roi de gloire.

Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.

14 février

Publié : mar. 15 janv. 2008 15:55
par Monique
14 FEVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Auxence


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Auxence, en l'ascèse croissant, * de Dieu tu reçus * l'augmentation de tes charismes pour guérir les maladies * et chasser les démons * en invoquant le Christ avec foi, Père bienheureux; * alors, comblé de la puissance de l'Esprit * et de sa grâce divine, tu as atteint, * sous sa conduite, le havre de la paix.

Ayant purifié ton esprit, * tu reçus la grâce des miracles et des guérisons; * en effet, tu avais repoussé loin de toi * le mal des passions, le brouillard et la tempête de la chair * et changé le climat de ton âme en un temps radieux; * c'est pourquoi tu es devenu resplendissant * en l'assemblée des Moines saints, * où tu pries l'Ami des hommes pour les fidèles t'acclamant.

Tu as accru le talent * qui te fut confié, Bienheureux, * en le faisant fructifier abondamment; * ayant semé dans les larmes, tu moissonnes à présent dans la joie, * recueillant au centuple allégresse et jubilation; * grâce au crédit que tu possèdes auprès du Christ, * supplie le Maître en faveur * de qui te chante, Père Auxence porteur-de-Dieu

En Carême:
Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
A mon âme faible et relâchée, * Vierge Mère, immaculée, * accorde puissance et vigueur, * pour qu'en la crainte et l’amour * elle accomplisse les commandements de ton divin Fils; * alors j'échapperai au feu dévorant * et grâce à toi je recevrai l'héritage du ciel * et la vie sans fin, dans l'éternelle exultation.

Stavrothéotokion
Voyant le Christ mis en croix * et le côté transpercé par la lance du soldat, * la toute-pure Souveraine en pleurant s'écria: * Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat * en échange de tes bienfaits? * Vas-tu me laisser sans enfant? * Dieu de tendresse, bien-aimé, * je suis frappée d'effroi par ta crucifixion volontaire.

En dehors du Carême:
Gloire au Père, t. 8
Auxence, vénérable Père bienheureux, * la sagesse toute-pure du saint Esprit, * ayant fixé sa demeure en ton cœur purifié, * pour les esprits du mal a fait de toi * non seulement un terrible fléau, * mais tu guéris aussi les maladies secrètes. * Grâce au crédit que tu possèdes auprès de Dieu * et par ton incessante prière délivre-nous * des passions de l'âme et du corps.

Maintenant... Théotokion
Réjouis-toi, fierté des Anges, beauté des mortels, * réjouis- toi, pure gloire du genre humain, * réjouis-toi, divine entrée du royaume des cieux; * réjouis-toi, médiatrice auprès du Dieu créateur, * réjouis-toi, qui fis cesser l'antique malédiction, * à toi nous rendons grâce et te chantons comme il se doit, * nous tous qui jouissons pour toujours de tes biens.

Stavrothéotokion
Le soleil s'effraya, lorsqu'il te vit * étendu sur la croix, ô Jésus, * la terre trembla et les rochers se fendirent, * les sépulcres s'ouvrirent dans l'effroi, * les Puissances des cieux furent toutes saisies de terreur * et la Vierge, te voyant sur la croix, * s'écria, Seigneur: Hélas, quelle vision frappe mes yeux!


Tropaire, t. 1
Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un ange, * tes miracles te signalèrent, Père Auxence porteur-de-Dieu; * par le jeûne, les veilles et l'oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t'a couronné, * gloire à celui qui, par tes prières, opère en tous le salut.


MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Je chante saint Auxence avec empressement.

Ode 1, t. 4
« Lorsqu'il eut franchi à pied sec * l'abîme de la mer Rouge, * l'antique Israël mit en fuite * au désert la puissance d'Amalec * grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Ayant accru ton amour envers Dieu, * Père Auxence, et délaissé * les affections d'ici-bas, * tu devins un trésor * capable d'accueillir les grâces de l'Esprit.

De ta libre volonté, * Père théophore, tu t'es soumis * au joug suave du Seigneur, * et tu as renouvelé la terre par tes labours, * puis l'as fertilisée, vertueux Père, par tes pleurs.

De la confusion de cette vie * ayant éloigné ton âme et ton esprit * et les ayant unis à Dieu * par ton ascèse continue, * tu as vécu sur terre comme un incorporel.

En toi, pure Souveraine, se laisse voir, * de la divinité à l'humanité, * l'inexplicable chemin du Christ, * qui est né de toi en homme et Dieu * pour renouveler ma nature.


Ode 3
« Ce n'est pas en la sagesse que nous nous glorifions * ni dans la puissance ou les trésors, * mais dans la Sagesse du Père hypostasiée, * car il n'est d'autre Saint que toi, Jésus Christ. »

Fortifié par la puissance de la Croix, * tu as arrêté l'élan des démons * et fait cesser leurs complots, * triomphant par ton ascèse de leurs assauts.

Menant sur terre même vie * que les Anges dans le ciel, * par tes prières tu as rejoint leur pureté * et par tes veilles, leur vigueur.

Vénérable Auxence, sachant que le plaisir * procure aux âmes un venin mortel, * sage Père, tu en mortifias, * par la tempérance, les excitations.

Celui qui de la fange me forma tout au début * en ton sein, ô Vierge immaculée, * se laissa former pour me sauver, * en corrigeant la faute de jadis.


Cathisme, t. 1
Bienheureux, ayant gravi le sommet * de la contemplation et de l'action, * des rayons de tes miracles tu brillas, comme un soleil * éclairant les confins de l'univers; * c'est pourquoi nous fêtons en ce jour ta mémoire sacrée, * nous les fidèles qui te chantons et te glorifions de tout cœur.

Gloire au Père, t. 8
Ayant gravi la montagne des vertus, * en l'étroite cellule, Bienheureux, tu t'enfermas, * supportant par ascèse la gêne ici-bas, * mais à tire-d'aile tu es monté sagement, * grâce à la perfection de ta pensée, vers le Dieu qui dilate nos cœurs; * quant à ceux qui tombent dans le gouffre des tentations, * tu les en retires, accomplissant des miracles en leur faveur. * Vénérable Auxence, Père théophore, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Maintenant... Théotokion
Comme Vierge et seule femme qui sans semence enfantas Dieu dans la chair, * nous te disons bienheureuse, nous, toutes les générations humaines; * car en toi fit sa demeure le feu de la divinité * et comme nourrisson tu allaitas le Seigneur et Créateur; * aussi avec les Anges nous glorifions comme il se doit, * nous, l'ensemble des hommes, ton enfantement très-saint * et nous unissons nos voix pour te crier: * Toute-pure, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui chantent ta gloire, Souveraine immaculée.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * et versant d'amères larmes, l'Agnelle s'écria: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que tu subis pour nous dans la tendresse de ton cœur! * Longanime Seigneur, océan de miséricorde et source de bonté, * accorde en ta pitié la rémission de leurs péchés * à tes fidèles serviteurs * qui se prosternent devant ta divine Passion.


Ode 4
« Te voyant suspendu à la croix, * toi le Soleil de justice, * l'Eglise depuis sa place * en toute vérité s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Sur les esprits du mal, * Auxence, tu l'emportas * avec l'aide et la grâce du saint Esprit, * vénérable Père, en t'écriant: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Des fleuves de l'iniquité, * par ta prière, Porteur-de-Dieu, * ayant gardé ton cœur, * tu évitas le trouble, et tu as bu * au torrent de délices, Père bienheureux.

Le Théophore, ayant accru * sa foi en Dieu et son amour pour lui, * s'éleva jusqu'au sommet * de l'intimité divine et s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Ayant sagement préféré * au sort corruptible des éphémères beautés * la beauté divine qui jamais ne passera, * tu t'écrias avec empressement: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Sachant que tu as enfanté * corporellement le Verbe divin, * à juste titre nous t'appelons * Mère de Dieu, en te donnant * le nom qui s'accorde à la nature des faits.


Ode 5
« Seigneur, tu es venu * comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui retire de la sombre ignorance * ceux qui te chantent avec foi. »

Sans dommage tu as franchi * les obstacles de ton chemin * grâce à l'acuité de ton esprit * et à la pureté de ton âme.

Dans l'égalité de ton esprit * tu as parcouru la vie * sans t'arrêter aux choses qui ne durent qu'un temps * et te consacrant aux éternelles pour toujours.

Rayonnante fut ta vie, * orthodoxe, ta foi, * ton ascèse, digne d'admiration * et ta parole, assaisonnée de la grâce de Dieu.

En la droiture de notre esprit * nourri des Justes enseignements, * Vierge pure, nous t'appelons Mère de Dieu * et te disons bienheureuse de tout cœur.


Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par la sang qui coule de ton côté. »

Ton existence vertueuse a fait de toi * un fils de la lumière et du jour, * te conduisant avec dignité * et tenant comme flambeau * en ce monde la parole de vie.

Toi qui avais fait de ta vie,* une méditation sur la mort * et saisissais par-dessus tout * les limites de la sagesse d'ici-bas, * tu es passé vers la Sagesse hypostasiée.

En toi nous reconnaissons * le temple de Dieu et son palais nuptial, * l'urne de la manne, le chandelier, * Toute-pure, la table où fut gravé * le Verbe par amour incarné.


Kondakion, t. 2
Toi qui fis de la tempérance ta volupté * et refrénas les appétits de la chair, * tu as montré ta croissance dans la foi * et comme un arbre tu as fleuri au milieu du Paradis, * vénérable Auxence, Père aux-divines-pensées.

Ikos
Qui donc pourra décrire tes combats, * tes fatigues d'ascète, Père saint? * Dès l'enfance, pour mériter la jouissance de Dieu, * tu observas la loi du Seigneur; * tu t'es soumis à ses ordres, et tes exploits * t'ont fait paraître un nouveau Job à nos yeux; * du monde tu as été un habitant, * mais à la terre entière tu fus étranger; * tu t'exerças fidèlement au jeûne * et tu aimas les veilles, la pureté, * vénérable Auxence, Père aux-divines-pensées.

Synaxaire
Le 14 Février, mémoire de notre vénérable Père Auxence, qui vécut sur le Mont.
Le Mont fut pour Auxence
ce que fut le Carmel pour le prophète Elie;
sauf l'ascension finale, imitant sa croissance,
le quatorze, il laissa pour le ciel cette vie.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, * plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, * s'écriaient: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire. »

Comme blessé d'amour divin pour le Seigneur, * vénérable Père, sans cesse vers lui * tu inclinas ton cœur en t'écriant: * Béni es-tu, Seigneur mon Dieu.

Eclairé par la lumière du Sauveur, * tu l'emportas sur le prince des ténèbres puissamment, * sur le potentat de ce monde, en t'écriant: * Béni es-tu, Seigneur mon Dieu.

Désireux de reformer la nature des humains * qui jadis avait glissé de sa tendance vers le bien, * le Dieu Créateur a demeuré dans ton sein, * Vierge toute-pure et seule digne de nos chants.


Ode 8
« Rédempteur du monde, Tout-puissant, * au milieu de la fournaise descendu, * de rosée tu as couvert les Jeunes Gens * et leur enseignas à psalmodier: * Toutes ses œuvres, louez, bénissez le Seigneur. »

Tout entier transporté en Dieu, * tu secouas les passions de la chair * et des miracles tu reçus le don, * bienheureux Père qui chantais: * Toutes ses œuvres, louez, bénissez le Seigneur.

Tu devins l'épouvante des démons, * toi qui avais le Christ pour défenseur; * car, ayant pris sa Croix, * tu l'avais suivi en t'écriant: * Toutes ses œuvres, louez, bénissez le Seigneur.

L'Archange t'apparut et te parla, * t'annonçant, ô Vierge immaculée, * l'ineffable conception du Verbe en toi * et le salut du monde, en s'écriant: * Toutes ses œuvres, louez, bénissez le Seigneur.


Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées: * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Bienheureux Père, c'est à l'entière divinité * que tu t'es uni par le baptême; * et, ayant gardé sans tache * ta dignité d'image, tu es parti * avec joie vers la lumière au triple éclat.

Ce n'est plus en énigmes ni dans un miroir * que tu contemples maintenant * la lumière du Dieu suprême, * puisque tu as mérité d'en voir * face à face l'ineffable splendeur.

Toi qui possèdes un grand crédit * auprès du Roi de l'univers, * supplie-le de délivrer de tout péril * ceux qui célèbrent ta mémoire avec foi, * afin que tous, nous te disions bienheureux.

Brise les chaînes de mes péchés, * Vierge Mère de Dieu, * seule comblée de grâce, qui enfantas * la source de miséricorde, et comble-moi * d'allégresse, pour te magnifier dignement.


Exapostilaire (t. 3)
Par l'accroissement de tes combats, * tu as fait croître les talents que le Maître t'avait confiés; * tu les as portés au Seigneur et tu as entendu: * «Bon et fidèle serviteur» et ce qui suit; * en sa présence, Père théophore, sans cesse souviens-toi * des fidèles qui te vénèrent, saint Auxence, de tout cœur.

J'embrasse d'un saint baiser * ta divine et très-pure image, ô Vierge immaculée, * devant elle je me prosterne avec amour, * avec foi et respect, * car elle fait jaillir les guérisons de l'âme et du corps * sur les fidèles qui célèbrent ta divine maternité.

Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.

15 février

Publié : mer. 16 janv. 2008 11:13
par Monique
15 FÉVRIER

Mémoire du saint apôtre Onésime


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Le cours de ce fleuve impétueux * que fut le Prédicateur de la grâce * te réjouit, Bienheureux, toi la cité vivante de Dieu, * avant tout par les ineffables paroles de celui * qui sur terre avait déjà goûté les délices du Paradis * et dont tu devins l'efficace serviteur, * apprenant de lui les choses du ciel * qu'il n'est pas permis à l'homme de rapporter.

Tu brillas par la liberté de ton esprit, * par l'indépendance de ton âme en la noblesse de la foi, * et t'affranchis de la servitude ici-bas * pour devenir un divin serviteur * en inclinant ton cou sous le joug du Christ; * alors tu courus affranchir * les hommes de l'esclavage spirituel * et les conduire vers la liberté de la grâce.

Comme un rayon lumineux * le Soleil du monde, le Seigneur te fit briller * pour répandre * la lumière de la divine prédication sur la terre habitée * et faire disparaître sous son éclat * les sombres ténèbres de l'erreur * et pour illuminer, par l'opération de miracles divers, * illustre Apôtre, les âmes des croyants.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Délivre ma pauvre âme, très-sainte Epouse de Dieu, * de la condamnation que lui valent ses péchés; * par tes prières éloigne-moi de la mort * et permets qu'au jour du jugement * comme la multitude de tous les Saints * j'obtienne ma propre justification, * me purifiant avant la fin * par mon repentir et le flot de mes pleurs.

Stavrothéotokion
Lorsqu'elle vit ta mise en croix, * ta virginale Mère, Seigneur, * fut saisie de stupeur et s'écria: * Voici ce que t'offrent en retour ceux qui jouirent de tes bienfaits! * Ne me laisse pas seule au monde, je t'en prie, * mais ressuscite bientôt, * pour que nos premiers parents ressuscitent avec toi.


Tropaire, t. 3
Saint apôtre Onésime, * intercède auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu'à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.



MATINES


Après la lecture du Psautier et les cathismes, ce canon, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Bienheureux Onésime. affranchis-moi de mes passions.

Ode 1, t. 6
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

Toi qui es illuminé * par la divine et lumineuse grâce du Sauveur, * sur mon âme enténébrée, * bienheureux Onésime, * suppliant l'ami des hommes, le Christ notre Dieu, * fais descendre le salut.

Illustre Apôtre, illuminé * par le rayonnement de saint Paul, * tu as fui aisément * les ténèbres de l'ignorance, * en adressant au Christ * un chant d'action de grâces, Bienheureux.

Tu fus revêtu, Bienheureux, * du sacerdoce divin * et, resplendissant * sous l'éclat de l'Esprit saint, * tu parcourus le monde entier * en annonçant l'évangile du Christ.

Resplendissante de vertus, * divine Mère immaculée, * ineffablement tu as conçu * le Dieu véritable * qui des vertus divines * nous a fait resplendir.


Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »

A la fontaine des flots divins * ayant appliqué tes lèvres * et ayant reçu d'elle * le torrent de délices, * tu as abreuvé la face * de l'Eglise de Dieu.
Par communion à la lumière incréée * tu as toi-même resplendi * de l'éclat de la piété * au point d'illuminer * les cœurs des fidèles * par ta brillante prédication.

Toi que les chaînes de saint Paul * ont affranchi de l'esclavage de l'erreur, * tu as reçu comme honneur * la liberté de la grâce * et, devenu fils de Dieu, * tu as accédé à l'héritage divin.

Perfidement le serpent * jadis en rampant a fait de moi * par ruse son captif; * mais, affranchi grâce à toi * de son esclavage, divine Mère, * je te dis bienheureux et je chante pour toi.


Cathisme, t. 8
Affranchi de l'esclavage de l'erreur, * tu t'es montré un homme libre en Dieu, * toi dont la grâce avait fait son fidèle serviteur; * devenu le compagnon de Paul en sa captivité, * et, pour avoir rendu témoignage loyalement, * tu as mérité, pontife Onésime, la céleste splendeur. * C'est pourquoi nous te prions d'intercéder auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Comme Vierge et seule femme qui sans semence enfantas Dieu dans la chair, * nous te disons bienheureuse, nous, toutes les générations humaines; * car en toi le feu de la divinité fit sa demeure * et comme nourrisson tu allaitas le Seigneur et Créateur; * aussi avec les Anges nous glorifions comme il se doit, * nous, l'ensemble des hommes, ton enfantement très-saint * et nous unissons nos voix pour te crier: * Toute-pure, intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui chantent ta gloire, Souveraine immaculée.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * et versant d'amères larmes l'Agnelle s'écria: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que tu subis pour nous dans la tendresse de ton cœur! * Longanime Seigneur, océan de miséricorde et source de bonté, * accorde en ta pitié la rémission de leurs péchés * à tes fidèles serviteurs * qui se prosternent devant ta divine Passion.


Ode 4
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »

Le Seigneur qui veut le salut de tous * t'a promu, Bienheureux, * à peine sorti du joug de l'esclavage, * au sacerdoce sacré * avec mission d'annoncer * le saint Evangile, divin prédicateur.

Fils de Dieu, tu l'es devenu * par la grâce, pour annoncer * son Fils unique, le Verbe éternel * qui d'étonnante façon * avec ceux de la terre a conversé * lorsqu'il a pris notre chair.

Par le suffrage d'élection * et par l'onction divine, * dans le sacerdoce tu as brillé * comme pontife, Bienheureux, * et, par ta fermeté sous les coups, * tu es devenu un saint martyr.

Celui qui, par nature, est sans commencement, * le Fils intemporel, * en naissant de la Vierge, volontairement * fait son début dans le temps * pour tirer de la corruption et recréer * les mortels soumis au temps.


Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

En l'acuité de ton esprit * et la pureté de ton âme, * bienheureux Apôtre, ayant survolé * tous les pièges de l'ennemi, * tu es monté vers les demeures des cieux * sur les ailes de la connaissance de Dieu.

Ton Apôtre, Dieu de bonté, * a prêché pour nous ta venue dans la chair, * guidant ainsi les égarés * vers ta connaissance divine * et les illuminant * à la clarté de la foi.

Bienheureux Onésime, tu fus * un temple magnifique, * édifié par l'Esprit saint * et possédant en son milieu * comme luminaire * la grâce divine et son éclat.

Les liens de mon péché, * ô Vierge, brise-les * par ta divine médiation, * car tu es l'espérance des sans-espoir, * de ceux qui accourent dans la foi * se réfugier sous ta sainte protection.


Ode 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »

Celui qu'on appelle Soleil * puisqu'il rayonne depuis le ciel * dans l'illumination de la grâce * t'envoya comme un clair rayon * pour chasser vigoureusement * les ténèbres de l'ignorance, Bienheureux.

Clairement tu as flétri * la corruption des iniques * et leurs discours impies, * vénérable Pontife du Seigneur * qui exposais pieusement * les divins enseignements de la foi.

Me voilà soumis aux péchés, * blessé par eux cruellement, * et vers toi, divine Mère, je me réfugie, * te priant, malheureux que je suis, * d'effacer en ta compassion, * les cicatrices de mes fautes.


Kondakion, t. 4
Comme rayon tu as brillé * sur le monde habité, * irradiant l'éclat d'un soleil resplendissant, * celui que fut saint Paul en illuminant l'univers; * c'est pourquoi nous te vénérons, bienheureux Onésime, tous en chœur.

Ikos
Toi qui fus poussé vers la foi * par le divin clairon de saint Paul, * toi qui fus illuminé mystiquement * par la parole de vérité, * et auquel fut rendu témoignage pour ta pratique des vertus * et pour la fermeté de ta foi, * qui pourrait faire ton éloge comme il se doit * ou célébrer les peines par lesquelles tu mis un frein à l'erreur? * Car, au sortir de ta condition d'esclave ici-bas, * tu fus consacré comme pontife en l'Esprit saint; * et des Apôtres non seulement tu as reçu l'enseignement, * mais tu as partagé aussi la couronne et les honneurs; * c'est pourquoi nous te vénérons, bienheureux Onésime, tous en chœur.

Synaxaire
Le 15 Février, mémoire du saint apôtre Onésime, disciple de saint Paul.
En martyr, Onésime étendit sur le sol,
afin qu'on les brisât, ses athlétiques jambes
si promptes à courir les courses de saint Paul.
Le quinze, il mérita couronne et dithyrambes.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, * mais le feu brûla les Chaldéens * sur l'ordre de Dieu * et le tyran fut forcé de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

Onésime, tu as trouvé * ta fin bienheureuse, * tu as mérité de voir * l'impérissable immortalité * et tu chantes pour le Christ avec joie: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Par ta force d'âme tu écrasas * les machinations de l'erreur, * que tu as renversées * avec les instruments de la foi, * saint Onésime, en t'écriant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

En vertu de ton impeccable pureté, * divine Epouse, tu as conçu * ce Verbe de Dieu qui est infini * dans le sein paternel * et que tu tiens dans tes mains, * Vierge bénie et toute-sainte Mère de Dieu.


Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, * car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »

Avec les Anges tu exultes, Bienheureux, * paré de la couronne des martyrs * brillamment devant le trône du Seigneur * que nous exaltons dans tous les siècles.

En serviteur de l'Apôtre divin, * tu fus sous l'influence des ineffables révélations * et tu devins un authentique prédicateur * du Christ que nous exaltons dans tous les siècles.

De la source inépuisable du Sauveur * ayant reçu la grâce des guérisons, * tu l'as distribuée à tous, pour obéir aux divins ordres de celui * que nous exaltons dans tous les siècles.

Initié à la merveille de ton enfantement, * nous chantons, Vierge toute-pure et Mère de Dieu, * ce grand mystère qui transcende notre esprit * et nous l'exaltons dans tous les siècles.


Ode 9
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »

Bienheureux Onésime, * tu fus un astre éblouissant, * toi qui brillas des rayons * lumineux de l'Esprit * et répandis sur l'univers, * la clarté de la connaissance de Dieu; * aussi, avec le chœur des Apôtres * nous te magnifions.

Martyr invincible, * paré des fruits de l'Esprit, * tu es monté vers les cieux * dans l'allégresse, Bienheureux, * toi l'Apôtre du Christ, * le sage Pontife, * l'authentique prédicateur * des mystères qui transcendent notre esprit.

Tu prends la défense * des fidèles te chantant * sans relâche et célébrant * ta mémoire sacrée, * Onésime, car tu te tiens * devant le Maître, en la totale clarté, * parfaitement illuminé * par les splendeurs de l'au-delà.

Mère de Dieu toute-pure, * délivré que je suis * des antiques tuniques de peau, * ce symbole de mort, * libéré de la malédiction, du tombeau * et de la mort due au péché, * avec les armées célestes * je te magnifie désormais.


Exapostilaire, t. 2
Disciple de ce coryphée des Apôtres que fut saint Paul, * avec lui, bienheureux Onésime, tu parcourus la terre, affermissant * par ta parole les cœurs ébranlés * par l'erreur funeste du Maudit; * au terme de ta course, tu es présent dans les cieux * avec les Anges devant le Christ * auprès duquel, saint Apôtre, tu intercèdes pour nous tous.

L'étonnante merveille de ton insaisissable enfantement, * ni l'esprit des Anges ni celui des hommes ne peut la comprendre, l'expliquer, * ô Vierge, car tu as mis au monde ineffablement * le Dieu suprême que chante l'entière création * comme son Auteur avec le Père et l'Esprit saint: * ô Mère de Dieu, rends-nous dignes de sa joie.

Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.