Ménées de février

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Monique
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16 février

Message par Monique »

16 FÉVRIER

Mémoire du saint martyr Pamphile et de ses compagnons.


VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Martyrs ayant lutté * en nombre égal à celui des Apôtres du Christ, * du même zèle vous étiez animés, * sans crainte devant la cruauté des tyrans, * mais remplis de courage et de fermeté; * ayant prêché le Sauveur, vous avez enduré * les tortures dans vos membres et récolté * les délices conformes à votre espoir.

Ayant vaincu avec courage * l'opposition des sans-Dieu * et résisté à toutes les formes de châtiments, * vous avez reçu de la main vivifiante du Christ * la couronne qui vous revient * et l'héritage impérissable dont vous jouissez maintenant * dans les demeures éternelles, illustres Martyrs * qui régnez avec le Sauveur et Maître de l'univers.

Par des cantiques sacrés * et des hymnes d'éloges célébrons * les nobles et vénérables Martyrs: * Pamphile aux-divines-pensées, * avec lui Valens, Paul et Séleucos, * Porphyre, Théodule et Julien, * Elie, Daniel et Jérémie, * Isaïe et l'admirable Samuel.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Grâce aux pluies de l'Esprit saint * couvre mon âme de rosée, * Ô Vierge toute-pure ayant porté * cette eau jaillissante qu'est le Christ * pour nettoyer l'immense iniquité des hommes, dans son amour; * fais donc tarir la source de mes passions * et rends-moi digne, par tes prières, de savourer * le flot des délices éternelles, Ô Vierge immaculée.

Stavrothéotokion
Voyant sur le bois l'Agneau et le Pasteur, * la Brebis mère qui t'enfanta, * en sa plainte maternelle te disait: * Ô mon Fils bien-aimé, * comment se fait-il que sur cette croix * tu sois fixé, longanime Seigneur, * comment tes mains et tes pieds * par des impies, ô Verbe, ont été cloués, * comment as-tu versé, divin Maître, ton sang?


Tropaire, t. 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Je chante la Douzaine des vaillants athlètes.

Ode l, t. 4
« Lorsqu'il eut franchi à pied sec * l'abîme de la mer Rouge, * l'antique Israël mit en fuite * au désert la puissance d'Amalec * grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

La phalange des douze hoplites rassemblés * par la puissance de l'Esprit très-saint * a renversé avec courage * les funestes lignes des impies * et remporté la victoire.

Les victorieux Martyrs ont confondu * l'ennemi qui les chargeait, * car ce dernier, même en vidant * sans ménagement tout son carquois, * ne put abattre le courage de ces preux.

Les folles thèses des païens, * vous les avez foulées aux pieds, * vous les Témoins du Christ qui aviez pour vous * l'intelligence et la sagesse de Dieu, * que ne purent contredire les adversaires de la foi.

Pamphile, ce divin prédicateur, * démontrant que son nom, * lui convenait à merveille, * a gardé sans faille jusqu'en la mort * le lien de son amour pour le Christ.

Te glorifiant en la vraie foi, * divine Mère toute-digne de nos chants, * comme la nuée qui fit briller pour nous * le Soleil de justice né du Père, l'unique Fils, * en tout temps nous te disons bienheureuse.


Ode 3
« Ton Eglise, Ô Christ, * en toi se réjouit et te crie: * Seigneur, tu es ma force, * mon refuge et mon soutien. »

Dans la foi tu as brillé * par la parole et l'action * et par l'onction du sacerdoce divin, * Pamphile, sage Témoin du Christ notre Dieu.

Saints Martyrs du Christ, * comme cordes rassemblés, * vous étiez la lyre pleine d'harmonie * faisant sonner l'accord de votre foi.

Ayant couru vers le but * où le ciel vous appelait, * vous avez reçu du Seigneur * la couronne des vainqueurs.

Il a fixé se tente parmi nous, * celui qui demeure au plus haut des cieux, * car il s'est revêtu surnaturellement * de la chair qu'il a reçue de toi, Vierge pure.


Cathisme, t. 4
Exposés aux terribles châtiments, * les vaillants Athlètes du Seigneur * les affrontèrent sans crainte, dans la joie, * sans tenir compte de la chair; * c'est pourquoi ils ont trouvé * la gloire éternelle et désormais * ils intercèdent pour nous qui chantons leurs exploits.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Jamais nous ne cesserons, Ô Mère de Dieu, * nous tes serviteurs, de chanter * dans l'action de grâce et de tout cœur, * notre Dame, ton amour en disant: * Vierge toute-sainte, empresse-toi de nous sauver * des ennemis invisibles, de toute menace et de tout mal, * car tu es notre refuge et protection.

Stavrothéotokion
Celle qui t'a mis au monde à la fin des temps, * Verbe né du Père intemporel, * te voyant suspendu sur la croix, * ô Christ, gémissait en disant: * Hélas, ô mon Fils bien-aimé, * pourquoi te laisses-tu crucifier * par des hommes impies, * toi le Dieu que chantent les Anges dans le ciel? * Longanime Seigneur, gloire à toi.


Ode 4
« Te voyant suspendu à la croix, * toi le Soleil de justice, * l'Eglise depuis sa place * en toute vérité s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Seigneur, le chœur de tes Martyrs, * qui par ta providence ont égalé * en leur nombre celui * des Prophètes et des Apôtres, s'est montré * paré de leurs charismes divins.

Vous qui proveniez de diverses nations, * vous avez pu, comme en résumé, * sauvegarder l'entière image de l'Eglise, * en vous écriant d'une même voix: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Ni les ruses et les stratagèmes des tyrans * ni les peines des tourments * n'ont fait fléchir ou chanceler * les Athlètes qui chantaient de tout cœur: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Guidés par la main divine, * les illustres Martyrs * pour leur Maître se sont soumis * à la mort volontaire, en s'écriant: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Instruits par les prophéties te concernant * et voyant leur réalisation, * nous qui fûmes sauvés par ton enfantement, * nous te disons, Mère de Dieu: * réjouis-toi, ô Vierge immaculée.


Ode 5
« Seigneur, tu es venu * comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui retire de la sombre ignorance * ceux qui te chantent avec foi. »

Ne souffrant pas de t'arrêter * aux choses de la terre, tu as illustré * par ton martyre la sainte vie * que dès l'enfance, Pamphile, tu menais.

Orné de cheveux blancs * et de sagesse divine, Valens, * qui provenait de Jérusalem, * fut couronné comme martyr.

Toi qui avais l'esprit du Christ * en illustre homonyme de saint Paul, * pour avoir combattu loyalement * tu as brillé sous la couronne des martyrs.

La faute d'Eve, tu l'as réparée, * Vierge pure, en enfantant * le Verbe Dieu qui a relevé * de leur déchéance les mortels.


Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par le sang qui coule de ton côté. »

Fortifiés par l'espérance de la vie éternelle, * ils ont supporté joyeusement * les tortures dans leur corps, * ces généreux Martyrs en nombre égal * à celui de tes Prophètes, Sauveur.

C'est une vie meilleure qu'ont acquis * par leur mort Elie et Samuel, * Daniel et Jérémie * et, en leur compagnie, * Isaïe, ce martyr au grand renom.

L'Egypte, que recouvraient jadis * les profondes ténèbres de l'erreur, * riche désormais de la clarté * de la divine connaissance, a fait lever * pour Dieu ces luminaires éclatants.

En toi Daniel a contemplé, * Toute-pure, la montagne dont s'est détachée * la pierre qui a brisé * tout simulacre de l'erreur * et rempli l'univers de la connaissance de Dieu.


Kondakion, t. 2
Ayant chéri les divins préceptes du Christ, * tu es devenu le secours des croyants, * Pamphile, ami du Christ aux généreuses pensées; * aussi nous disons bienheureuse ta fête sacrée; * sans cesse auprès de Dieu intercède pour nous tous.

Ikos
Voici que s'est levée, porteuse de clarté, * la divine mémoire, la lumineuse solennité * de Pamphile, ce ferme lutteur, * ce porte-parole de Dieu; * elle éclaire de splendeur sans couchant * tous les visages et tous les cœurs. * Amis de la fête, venez, * accourons, pleins de joie, * et couronnons de cantiques ce saint jour * comme annuelle et splendide festivité, * chantant, bénissant le Seigneur qui a bien justement couronné * celui qui sans cesse intercède pour nous tous auprès de lui.

Synaxaire
Le 16 Février, mémoire des saints martyrs Pamphile, Valens, Paul, Séleucos, Porphyre, Théodule, Julien, Elie, Jérémie, Samuel, Isaïe et Daniel.
Verbe, te chérissant par-dessus tout, Pamphile
volontiers perd la tête et meurt en chef de file.
Séleucos et Valens, à la suite de Paul,
souffrent allégrement qu'on leur tranche le col.
Brûlant d'un même feu pour le Christ en leur âme,
deux Témoins éprouvés sont jetés dans la flamme.
Les servants de l'erreur crucifient sur le bois
Théodule servant le vrai Dieu mis en croix.
Par leur décollation, adjoignent cinq Athlètes
la gloire du martyre à leurs noms de prophètes.
Par le glaive Pamphile, on ne peut l'oublier,
eut le souffle coupé, le seize février.
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, * plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, * s'écriaient: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire. »

Le visage radieux et voyant d'avance, en la pureté de ton esprit, * saint Martyr, la joie qui t'attendait, * même déchiré cruellement, tu méprisas, * bienheureux Porphyre, les tourments.

Le Dieu qui a sauvé dans la fournaise les Jeunes Gens, * bienheureux Porphyre, te reçoit * comme victime d'agréable odeur * brûlée en holocauste pour lui.

Avec la force de ton âme et de ton corps, * tu renversas toute la puissance du tyran, * illustre Séleucos, en t'écriant: * Béni es-tu, mon Seigneur et mon Dieu.

Comme divine Mère, tu as surpassé * en beauté l'entière création, * car tu fus vraiment le temple saint de Dieu. * Bénie es-tu entre les femmes, Souveraine immaculée.


Ode 8
« Daniel, étendant les mains, * dans la fosse ferma la gueule des lions; * les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, * ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, * tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, * toutes les œuvres du Seigneur. »

Obéissant aux lois du Christ, * sage Séleucos, tu as tout quitté; * tu fus un soldat de la foi, un maître de piété, * prenant soin des veuves et des orphelins * et t'écriant: Bénissez, * toutes ses œuvres, le Seigneur.

Brillant de clarté spirituelle, * illustre vieillard, saint martyr * Théodule, en fidèle serviteur * tu imitas le Maître et, chérissant sa Croix, * tu souffris la crucifixion en t'écriant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Toi qui étais visiblement * un temple de l'Esprit divin, * Julien, tu fus paré de bonté, * plein de douceur et de piété, * et plein de foi lorsque, brûlé entièrement, tu t'écrias: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Le Verbe qui sans mère est issu du Père en premier lieu * secondement sans père, Vierge pure, est né de toi, * s'incarnant, lui qui d'abord était incorporel, * par miséricorde, car il a voulu * sauver ceux qui chantent: Bénissez le Seigneur, * toutes les œuvres du Seigneur.


Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées; * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Victorieux Athlètes qui désiriez * la vie céleste uniquement, * d'un cœur magnanime vous avez méprisé * celle qui passe et disparaît, * et maintenant vous jouissez du suprême bonheur.

A présent vous exultez de joie, * glorieux Martyrs, en la divine prairie, * près de la source des clartés, * à laquelle vous puisez * pour rayonner de splendeur.

Purifiés par le Verbe divin * des souillures de vos âmes * et dépouillés dans les tourments * des tuniques de peau, * vous avez revêtu le magnifique vêtement du salut.

De tous ceux qui célèbrent avec foi * votre illustre mémoire souvenez-vous, * intercédant, vous les douze Martyrs, * auprès de votre Maître le Christ, * pour qu'il nous donne d'habiter avec vous.

Toutes les créatures, tu les as surpassées, * toi la Mère de leur unique Seigneur, * toute-pure Vierge Marie; * c'est pourquoi nous tous, les croyants, * par des hymnes d'allégresse nous te magnifions.

Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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17 février

Message par Monique »

17 FÉVRIER

Mémoire du saint mégalomartyr Théodore le Conscrit (Tiron).


VÊPRES

Lucernaire, t. 2

Comme un riche cadeau * le Christ t'a donné à l'univers ; * lui, ce divin bienfaiteur, * qui agréa le précieux don de ton sang * que tu as versé pour lui * et que tu lui as offert, dans ton zèle pour la foi; * Théodore, saint martyr * qui te trouves en sa présence désormais, * sauve tous ceux qui accourent vers toi.

Tu es l'inexpugnable donjon * repoussant les assauts de l'ennemi, * l'invincible défenseur des fidèles t'acclamant, * leur refuge suprême, leur chaleureux protecteur, * leur secours commun, leur prompte délivrance, leur puissant avocat, * bienheureux Théodore, le libérateur de qui te prie avec foi.

Toi qui as trouvé le Christ compatissant, * ce torrent de délices, ce flot de pardon, * et qui en fus le véridique Témoin, * bienheureux Théodore, délivre-moi * du fleuve de mes actions injustes, * apaise pour moi leur cours impétueux, * calme la houle des tentations * et conduis-moi sain et sauf * vers le havre céleste de la paix.

Gloire au Père...
Théodore trois fois heureux, * en toi je glorifie * l'éponyme don de Dieu; * flambeau resplendissant de la divine clarté, * par tes exploits tu as illuminé l'univers * et t'es montré plus fort que le feu; * tu as écrasé la tête du perfide dragon, * c'est pourquoi le Christ a mis sur ta tête la couronne du vainqueur: * et, puisque tu jouis de la faveur divine, * victorieux Athlète et grand Martyr, * intercède auprès de Dieu * pour le salut de nos âmes.

Maintenant... Théotokion
Agrée le cantique suppliant * que nous t'adressons, Mère de Dieu, * nous les gens de ta maison; * notre Dame, sauve-nous, * car nous sommes désemparés, * arrache au péril * les brebis de ton bercail * qui se prosternent avec foi, * dans ton temple saint, devant toi; * pour avoir enfanté le Sauveur * tu possèdes, en effet, toi sa Mère, le pouvoir * d'intercéder sans cesse pour notre salut.

Stavrothéotokion
Lorsque l'Agnelle immaculée * vit son Agneau conduit de plein gré en mortel vers l'immolation, * dans ses larmes elle dit: Ô Christ, tu vas donc me priver, * moi ta Mère, de son Enfant! * Pourquoi fais-tu cela, Rédempteur de l'univers? * Ami des hommes, je chante cependant * et glorifie ton ineffable et suprême bonté.


Après les Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode):
Gloire au Père, t. 2
A tous les fidèles qui accourent près de toi, * de tes miracles tu accordes largement, * Théodore, la grâce par Dieu donnée; * en elle nous t'acclamons en chantant: * tu guéris les malades, tu délivres les captifs, * tu assistes les pauvres, tu sauves les navigateurs; * tu dissuades d'une vaine fugue les mineurs, * tu fais prendre conscience du mal, en cas de vol, * aux soldats tu enseignes à ne pas piller: * tu exauces avec tendresse les prières des enfants * et tu es le chaleureux protecteur * de ceux qui célèbrent ta mémoire sacrée; * pour nous aussi qui chantons avec eux * tes saintes luttes, Martyr victorieux, * demande au Christ la grâce du salut.

Maintenant... Théotokion
Les témoins oculaires du céleste, ayant vu * en toi le ciel nouveau récemment apparu, * ont raconté la gloire de Dieu * qui s'élève en toi de la terre jusqu'au ciel * et, possédant comme firmament le Fils né de toi, * ont annoncé au monde l'œuvre de ses mains; * alors jusqu'aux bouts de la terre a retenti, * ô Vierge, le message de ceux * qui prêchèrent ton enfantement à toutes les nations.

Stavrothéotokion
Lorsque l'Agnelle sur la croix * vit son Agneau percé de clous, * elle gémit, frappée d'effroi, * et versa des larmes en disant: * Quelle mort, ô mon Fils, * toi qui as voulu déchirer * la dette contractée par Adam * et racheter de la mort le genre humain! * Seigneur ami des hommes, je glorifie ton œuvre de salut.


Tropaire, t. 2
Combien sont sublimes les entreprises de la foi! * Le saint martyr Théodore exultait dans la fournaise comme dans les eaux du repos: * et, tandis que le feu le consumait, * comme un pain agréable il fut offert à la sainte Trinité. * Par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.


MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Sauve ceux qui t'invoquent, bienheureux Martyr.

Ode 1, t. 8
« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, * le peuple d'Israël s'écria: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »

Témoin du Christ qui as combattu le saint combat, * qui as mené ta course à bonne fin * et gardé la foi, tu as trouvé * la couronne de justice auprès de Dieu.

Toi qui exultes dans le ciel * avec les Anges incorporels, * sauve du péril et du malheur * ceux qui t'invoquent sur terre, saint Martyr.

Toi qui as reçu du Christ * merveilleuse gloire, tu parcours * la terre entière pour sauver * tous les fidèles qui te chantent pieusement.

Ineffablement tu as enfanté * la Sagesse et le Verbe de Dieu: * guéris mon âme vulnérée, * adoucis les souffrances de mon cœur.


Ode 3
« Tu es le rempart de ceux qui accourent vers toi: * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »

Tu n'as pas craint le feu des tourments; * aussi tu apaises celui des tentations * en qui se réfugie, Théodore, auprès de toi.

De l'affliction qui m'étreint * délivre-moi par tes prières, saint Martyr, * aplanissant les aspérités de cette vie.

Victorieux Athlète, vers toi * je tends mon âme, mon cœur et mon esprit, * ayant besoin de ton aide et secours.

Apaise l'agitation de mes pensées * et dirige, sainte Mère de Dieu, * les élans de mon cœur vers ton Fils.


Cathisme, t. 8
Ayant revêtu l'armure de ton Dieu * et rejeté la tromperie des idoles, * tu fis tant que les Anges chantèrent tes combats; * et, le cœur enflammé par l'amour divin, * tu méprisas courageusement la mort par le feu; * répondant justement au nom qui te fut donné, * à ceux qui te prient tu accordes largement * les dons de Dieu et les charismes guérisseurs. * Saint martyr Théodore, prie le Christ notre Dieu * d'accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Toute-sainte et virginale Mère de Dieu, * guéris les funestes passions de mon âme, je t'en prie, * accorde-moi la rémission des péchés * qu'en ma folie j'ai commis, souillant mon âme et mon corps. * Malheureux que je suis, que ferai-je, hélas, * à l'heure où les Anges sépareront mon âme de ce pauvre corps? * Alors, notre Dame, sois mon aide, mon ardente protection, * car tu es l'espérance de ton indigne serviteur.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * et versant d'amères larmes, l'Agnelle s'écria: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que tu subis pour nous, dans la tendresse de ton cœur! * Longanime Seigneur, océan de miséricorde et source de bonté, * accorde en ta pitié la rémission de leurs péchés * à tes fidèles serviteurs * qui se prosternent devant ta divine Passion.


Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ton œuvre de salut, * j'ai médité sur tes actions * et glorifié ta divinité. »

Je te choisis pour timonier: * Serviteur de Dieu, conduis-moi * avec la voile de l'Esprit, * glorieux Martyr, et les souffles divins.

Délivre de toute menace, * bienheureux Théodore, nous t'en prions, * les fidèles qui te disent bienheureux * et glorifient ta mémoire sacrée.

Ni la vie ni la mort * ni les périls te menaçant * ni le feu ni les blessures, sage-en-Dieu, * ne t'ont séparé de ton Maître, le Christ.

Tu as mis au monde et dans le temps * le Reflet du Père intemporel; * Mère de Dieu, intercède auprès de lui * pour qu'il sauve les chantres de ton nom.


Ode 5
« En cette veille et dans l'attente du matin, * Seigneur, nous te crions: Prends pitié et sauve-nous, * car tu es en vérité notre Dieu, * nous n'en connaissons nul autre que toi. »

Toi le joyau des martyrs, * Témoin du Christ, sois aussi * l'inébranlable rempart * et le secours des croyants.

Théodore, toi qui jouis, * par communion au bien suprême, * de ceux qui dépassent l'entendement, * procure le salut à qui te vénère.

Transpercé par l'amour du Créateur, * tu repoussas tout penchant * pour l'ouvrage de ses mains * et tu fus agréable au Seigneur.

Vierge toute-pure, * le Dieu et Verbe que tu as enfanté, * sans cesse supplie-le * en faveur de qui te chante avec foi.


Ode 6
« Sauveur, accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »

Les phantasmes des démons * et les images des passions, * chasse-les loin de mon âme, * toi qui as flétri l'erreur des idoles, * chaleureux défenseur de la foi.

Sois pour moi le ferme appui, * l'inébranlable rempart * affermissant, Théodore, par ta protection * mon esprit fragile et vermoulu * et le gardant de toute faute, saint Martyr.

Tu n'as pas tenu compte * de l'armée corruptrice et corrompue, * bienheureux Théodore, mais tu as chéri * la milice de la vie, en laquelle tu t'es montré * un victorieux lutteur, admirable Martyr.

Depuis Sion est apparu le Très-Haut * revêtu de la chair qu'il t'emprunta, * Vierge inépousée, par ineffable union, * et sa magnificence illumine le monde entier.


Kondakion, t. 8
Ayant mis comme cuirasse sur ton cœur la foi du Christ, * tu as triomphé des forces ennemies par tes combats * et tu as reçu, la couronne éternelle dans les cieux, invincible Martyr.

Ikos
Toi qui sièges sur le trône de clarté, * nous te chantons fidèlement dans l'action de grâce, * car tu nous as donné comme divin présent * saint Théodore, le vaillant lutteur * en cette vie trois fois heureux * comme défenseur de la vérité; * possédant le Christ en son esprit très pieux, * il est devenu contre le démon * le puissant vainqueur, l'invincible Martyr.

Synaxaire
Le 17 Février, mémoire du saint mégalomartyr Théodore le Conscrit.
A peine recruté, le soldat Théodore
est aussitôt brûlé pour celui qu'il adore.
Le dix-sept, en victime agréable il odore.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Les Jeunes Gens venus de Judée * à Babylone foulèrent jadis * par leur foi dans la Trinité * la flamme de la fournaise en chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Tu es le protecteur de ma vie, * tu es le défenseur de mon salut, * saint Martyr, et le gardien * donnant de l'assurance aux fidèles qui s'écrient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Tu t'es offert au Seigneur * en victime agréable et sacrée, * entièrement brûlé par le supplice du feu, * illustre et bienheureux Martyr, en t'écriant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Toi qu'a rempli, Bienheureux, * le souffle vivant de l'Esprit saint, * tu soignes les malades et chasses les démons, * et t'écries dans la joie: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

De ton sein est sorti le Seigneur de l'univers, * de toi, ô Vierge, il s'incarna; * et, te disant Mère de Dieu, * nous crions à ton Fils: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.


Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »

Encerclés par toutes sortes de tempêtes, * accablés par les malheurs de cette vie, * nous voyons en toi un défenseur, * un auxiliaire toujours prompt; * c'est pourquoi nous tous, les fidèles, nous te désignons * comme intercesseur auprès du Maître, en disant: * Ne cesse pas d'intercéder * pour ceux qui chantent ta mémoire sacrée.

Lié par les chaînes de mes péchés, * entravé par les liens de mes fautes, * je me réfugie sous ta protection, * bienheureux Martyr couronné, * en implorant ma délivrance: * Grâce au merveilleux crédit * que tu possèdes auprès du Maître de l'univers, * prie le Christ de sauver ceux qui le chantent dans les siècles.

Resplendissant de l'éclat des martyrs, * tu as rejoint le rang des Anges dans le ciel; * exultant et jubilant pour toujours avec eux, * tu fais briller, par de merveilleuses guérisons, * saint Martyr, le visage de ceux * qui te vénèrent avec amour * et qui chantent avec foi: * Peuple, exalte le Christ dans les siècles.

En la tendresse de son cœur, * avec les hommes a conversé * l'Auteur et le Rédempteur de la création, * qui assuma notre chair * en toi, divine Génitrice inépousée, * c'est pourquoi nous les fidèles, nous te glorifions * à juste titre comme Mère de Dieu * et nous chantons avec foi: * Peuple, exalte-le dans tous les siècles.


Ode 9
« Mère de Dieu et Vierge inépousée * qui as conçu, sans qu'on puisse l'expliquer, * par ta parole le vrai Dieu, * plus haut que les Puissances immaculées * par nos hymnes incessantes nous te magnifions. »

En toi, victorieux Athlète et grand Martyr, * nous possédons le gardien vigilant * qui éloigne aisément la malveillance de l'ennemi * et procure aux Eglises la paix; * c'est pourquoi sans cesse nous te magnifions.

Le Maître t'a donné la force de chasser les démons, * tu soignes les souffrances de l'âme et du corps, * bienheureux Martyr, par ton intercession * si puissante auprès du Sauveur; * c'est pourquoi nous tous, nous te magnifions.

Victorieux Athlète contemplant * l'unique splendeur au triple éclat, * le seul Dieu en trois personnes, le Principe transcendant, * la source de bonté, dispensatrice de biens, * sauvegarde les chantres de ton nom.

Délivre-moi des passions qui me tiennent captif, * notre Dame, toi qui as payé comme rançon * la crucifixion que ton Fils a subie * pour la paix, la rédemption, le salut * de tous ceux qui célèbrent ton nom.


Exapostilaire (t. 3)
En abondance tu procures à tous, * saint Théodore, la grâce des guérisons; * et, par le crédit que tu possèdes auprès du Seigneur, * tu t'empresses de sauver, * bienheureux Martyr, ceux qui t'invoquent dans l'ardeur de leur foi.

Vierge pure ayant porté dans tes bras * le Seigneur qui, dans sa main très-pure, tient l'univers, * supplie-le de me délivrer * des griffes du perfide dragon * qui pousse sans pitié mon cœur vers les plaisirs funestes, * sainte Mère que Dieu lui-même a déclarée bienheureuse.


Laudes, t. 1
Réjouis par la brillante célébration du saint Martyr, * amis de la fête, venez tous, * exultons d'allégresse en vénérant * la solennité de son couronnement * et par des hymnes célébrons * le Christ qui a glorifié * sa mémoire sacrée.

Selon le nom que tu portes si justement, * Théodore trois fois heureux, * tu es devenu pour les cœurs affligés * un véritable don de Dieu; * tout homme qui pénètre dans ton sanctuaire, en vérité, * recevant tes dons miraculeux, * loue le Christ dans la joie.

Fidèles, célébrons * par des cantiques spirituels * le héros des armées célestes, * le vaillant défenseur de notre foi, * et chantons-lui d'un même chœur: * Admirable Témoin de Jésus, * intercède pour nous.

Par tes peines et tes combats * tu as amassé comme trésor * la richesse et la splendeur de ta foi * et ta force, comme agréable présent * tu l'as offerte au Seigneur, * accomplissant par ton zèle au combat * ce don de Dieu que ton nom signifie.

Gloire au Père, t. 6
Au monde tu t'es révélé, * Théodore, saint martyr, * comme un trésor de vie divine, un don de sainteté, * car le Christ a glorifié ton souvenir, * et nous fidèles, d'un même chœur * nous chantons allégrement * les exploits de tes luttes sacrées.

Maintenant... Théotokion
Blessé par le brigandage des démons * et gisant sans forces sur le chemin * de cette vie inconstante, j'ai besoin * de ta miséricorde, Vierge tout-immaculée: * viens vite me visiter, en répandant * le vin et l'huile sur mes plaies incurables, * et rends- moi la santé * afin que je puisse te glorifier * et chanter avec amour, comme il se doit, * Mère toute-pure et toujours-vierge, tes hauts faits.

Stavrothéotokion
La Brebis sans tache, la Souveraine immaculée, * voyant son Agneau élevé sur la croix, * en sa douleur maternelle et son étonnement s'écria: * Quel est, très-doux Enfant, ce spectacle étrange et nouveau? * Comment un peuple ingrat t'a livré * au tribunal de Pilate pour te faire condamner à la mort, * toi la vie de l'univers? * Je chante, ô Verbe, ta condescendance inouïe.


Après les Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode):
Gloire au Père, t. 8
Armé du courage des martyrs, * victorieux Témoin du Christ, * mystique champion du nouveau culte en esprit, * par sa puissance tu as réduit à néant * l'impiété des idoles et la cruauté des tyrans, * méprisant les supplices et le feu temporel; * Théodore, «don de Dieu» par le nom et les faits, * sauve, par tes prières, de tout malheur * ceux qui célèbrent ta mémoire sacrée.

Stavrothéotokion
Ô merveille inouïe, * mystère étrange et nouveau! * disait la Vierge en voyant sur la croix, * suspendu au milieu des larrons, * celui qu'elle avait enfanté sans douleurs * et, gémissant, elle pleurait en disant: * Hélas, ô mon Enfant bien-aimé, * comment ce peuple cruel * dans son ingratitude t'a cloué sur la croix?

Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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18 féfrier

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18 FÉVRIER

Mémoire de notre Père dans les Saints Léon, pape de Rome


VÊPRES

Lucernaire, t. 1

Sagement, de ton esprit * ayant fait le maître absolu des passions, * avec les traits de tes vertus et l'éclat de ta vie * tu as peint l'image de ton âme, bienheureux Père Léon; * c'est pourquoi nous t'en prions: * comme Pontife et Docteur, * demande pour le monde la paix.

Fortifié, Bienheureux, * par la puissance du Christ, * tu n'as pas craint la dureté de Léon l'empereur, * saint Pontife, mais au contraire tu as blâmé * l'inconstance de son âme et son ingratitude, en vérité, * son hérésie sur la nature divine du Christ * et son comportement déloyal.

Tu es devenu, par ta foi, * le compagnon des saints Hiérarques et des Martyrs, * bienheureux Pontife qui t'es montré * invincible au milieu des combats, * indestructible donjon, inébranlable rempart, * toi dont la doctrine fut tout à fait conforme à la vraie foi * et qui prêchas si clairement sur l'ineffable nativité du Seigneur.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
La source de vie éternelle, * c'est toi, notre Dame, nous le savons: * en ta grâce vivifie donc * ma pauvre âme desséchée par les passions; * sans cesse fais jaillir * les flots du salut * et sur moi laisse couler, * par tes prières, la rémission de mes péchés * et purifie-moi, je t'en prie.

Stavrothéotokion
La Vierge dit en voyant le Christ * suspendu sur la croix: * Un glaive a transpercé mon cœur, * comme l'avait prédit le vieillard Siméon; * mais ressuscite, Seigneur immortel, * et glorifie avec toi * ta Mère et ta servante, je t'en prie.


Tropaire, t. 8
Guide de l'orthodoxie, maître de piété et de sainteté, * luminaire de l'univers, ornement des pontifes inspiré de Dieu, * saint Léon, tu nous as tous illuminés par tes sages enseignements, * toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l'Esprit. * Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes.


MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, ce canon, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: Pour le sage Léon je compose ces chants.

Ode 1, t. 8
« Chantons une hymne de victoire au Seigneur * qui a mené son peuple à travers la mer Rouge autrefois, * car il s'est couvert de gloire. »

Pontife bienheureux * que fit briller l'onction du sacerdoce, * tu as resplendi sous l'éclat de tes vertus.

Ayant pressé ton esprit * comme grappe mûre, tu as offert * à tous l'allègre coupe de ta sagesse.

De Pierre le coryphée * tu es devenu, sur son trône, l'héritier, * toi qui avais son esprit et son zèle pour la foi.

Par la splendeur de ta doctrine tu dissipas * les sombres ténèbres de l'hérésie, * Pontife du Seigneur, divinement inspiré.

En enfantant le Sauveur, * pure Mère de Dieu, tu délivras * le premier père, condamné pour sa transgression de la loi.


Ode 3
« Seigneur qui as couvert la coupole des cieux * et qui as édifié l'Eglise en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »

T'empressant d'apporter à l'Eglise du Christ * la stèle de l'orthodoxie, très-sage Léon, * tu l'as relevée; car, en sa possession, * elle a fait disparaître * les phalanges et les assemblées des hérétiques impies.

Comblé de la grâce céleste de Dieu, * tu as défendu les enseignements de l'Eglise, * Père illustre, bienheureux Léon, * car tu t'es opposé * à tous les bavardages des hérétiques impies.

Illuminé par la plus brillante clarté, * tu as clairement exposé * l'ineffable et divine incarnation, * parlant de double nature * et de double énergie dans le Verbe incarné.

Telle une épouse, tu resplendis * de beauté virginale, * Vierge comblée de grâces, Mère inépousée; * plus que toute créature tu as reçu la grâce, en effet, * pour avoir enfanté le Verbe, la cause de l'univers.


Cathisme, t. 3
Grâce à l'auréole de tes divins enseignements * tu as fait briller la splendeur de la vraie foi * et disparaître les ténèbres de l'hérésie; * puis, quittant cette vie, Bienheureux, * tu es passé vers la lumière sans couchant; * vénérable Léon, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde à nos âmes la grâce du salut.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Du Verbe tu es devenue * le tabernacle divin, * Vierge Mère tout-immaculée * qui dépasses les Anges en sainteté; * plus que tous je suis couvert de boue, * souillé par les passions charnelles; * aux flots divins purifie-moi, * toi qui nous procures par tes prières la grâce du salut.

Stavrothéotokion
La Brebis mère immaculée, * la virginale Génitrice du Verbe divin, * lorsqu'elle vit suspendre sur la croix * le fruit qu'elle avait fait croître sans douleurs, * dans ses larmes de mère s'écria: * Hélas, ô mon Enfant, quelle Passion souffres-tu, * toi qui de ses passions infâmes veux sauver l'humaine condition!


Ode 4
« Ô Verbe, le Prophète inspiré * a reconnu ta future incarnation * de la montagne ombragée, * l'unique Mère de Dieu, * et dans la crainte il glorifiait ta puissance. »

Comme un lion, en vérité, * Bienheureux, tu as chassé * les renards qui prêchaient la confusion * et tu inspiras de la crainte aux impies * par ton rugissement royal.

Sous le jet de tes enseignements * tu as couvert jusqu'aux traces * des hérésies combattant la divinité, * et tu fis sortir de sa cachette la vérité, * vénérable Père et Pontife sacré.

De l'occident tu t'es levé * comme l'aurore, Trois-fois-heureux, * émettant pour l'Eglise, comme des rayons, * l'éventail de tes enseignements * pour répandre sur nos âmes la clarté.

Mortifie l'élan de mes passions, * apaise la houle de mes fautes, * engloutis la tempête du péché * dans ton calme serein, * virginale Génitrice de Dieu.


Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

Tu as été le héraut * de la double énergie du Christ Sauveur; * car tu as affirmé * que chacune de ses deux natures * agit en communion avec l'autre, * bienheureux Pontife aux-divines-pensées.

Tu as reconnu que le Verbe * est égal à son Père en fait de puissance: * tu as cru qu'il s'est incarné * et déclaré qu'il agit selon les particularités de la chair, * sans confondre les deux natures et sans qu'elles subissent de changement.

Le mystère connu, dès avant tous les siècles, de Dieu seul, * à savoir que le Maître de l'entière création * deviendrait un mortel et s'unirait à la chair * en toi, ô Vierge, sans subir de changement, * voici qu'il a trouvé son accomplissement.


Ode 6
« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »

Le successeur de saint Pierre * ayant hérité non seulement son trône, * mais encore son zèle ardent, * produit, par divine inspiration, * le tome qui devait bouleverser * les hérésies soutenant le mélange et la confusion.

Serviteur des mystères ineffables, * tu as prêché, par divine inspiration, * que le Fils unique, le Christ et Seigneur * est né du Père avant les siècles, * que pour nous il fut enfanté par la Vierge * et que, dépassant la nature, il nous est devenu consubstantiel.

Reconnaissant, nous les fidèles, * que tu nous as procuré le salut, * Toute-pure, nous te disons: rejouis-toi, * virginale Epouse, divine montagne ombragée, * toi qui pour le monde as fait sourdre en vérité * l'allégresse qui jamais ne passera.


Kondakion, t. 3
Toi qui siégeas sur un trône sacré * et fermas les bouches léonines de l'hérésie, * par ta doctrine divinement inspirée * tu as fait briller la connaissance de la sainte Trinité; * c'est pourquoi tu as été glorifié * comme un saint oracle de la grâce de Dieu.

Ikos
Le Père, le Fils et le saint Esprit, * la lumière au triple éclat, * la puissance trois fois sainte, tu l'as prêchée * comme une seule nature, une seule divinité, * et c'est ainsi que tu as clos finalement * les perfides lèvres des hérétiques, sage Père Léon; * et, reconnaissant comme Mère de Dieu * la pure Génitrice du Christ, * tu as fortement abattu l'orgueil de Nestorius; * c'est pourquoi Rome et le monde t'ont reconnu * comme un saint oracle de la grâce de Dieu.

Synaxaire
Le 18 Février, mémoire de notre Père dans les saints Léon, pape de Rome.
Léon remet, paisible, son âme au Seigneur
et l'armée des démons est saisie de frayeur.
Le dix-huit, il s'envole vers un sort meilleur.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »

Tu n'as pas donné de sommeil à tes yeux * que tu n'aies totalement déraciné * l'erreur du fol Eutychès, * en t'écriant: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.

Ayant enseigné que le Christ notre Dieu * est une seule personne en deux natures, * en deux énergies et volontés, * tu chantes désormais: Tu es béni, * Seigneur Dieu, dans les siècles.

Bridé par les liens de mes péchés, * je me réfugie vers toi, ô Mère de Dieu; * en ta miséricorde, sauve-moi * qui m'écrie: Béni soit, * Toute-pure, le fruit de ton sein.


Ode 8
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »

Resplendissant comme un soleil, * tu t'es levé de l'occident, * merveille étonnante, en vérité, * pour assécher, Pontife saint, * le mélange et la confusion d'Eutychès * et retrancher la division de Nestorius, * car tu enseignas à adorer le Christ comme unique en deux natures, * sans division ni changement ni confusion.

Poussé par Dieu, tu as inscrit * les enseignements de la foi * comme sur les tables divinement gravées, * tel un second Moïse apparaissant * au peuple chrétien et à l'assemblée des saints Docteurs * en t'écriant: Bénissez, * et vous, prêtres, célébrez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Comme incarné tu reconnus * celui qui est tout d'abord incorporel, * le Verbe du Père, l'unique Fils coéternel, * comme soumis au temps l'Intemporel, * et tu enseignas qu'est circonscrit dans un corps * celui qui ne connaît pas de limites, comme Dieu créateur, * en t'écriant: Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Il a revêtu l'enveloppe de son corps * dans tes entrailles, Immaculée, * le Dieu qui a fait briller le ciel de la splendeur * des étoiles, de la lune et du soleil; * ainsi, de toi il fit un ciel vivant, * que bénissent les jeunes gens, * que les prêtres glorifient * et que le peuple exalte dans tous les siècles.


Ode 9
« Toute oreille fut saisie d'étonnement * devant l'ineffable condescendance de Dieu; * car le Très-Haut a bien voulu descendre dans un corps * et devenir un homme dans le sein virginal; * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions. »

Désormais tu rayonnes, Pontife du Christ, * paré de la couronne de splendeur * et revêtu de justice, comme Prêtre fidèle, en vérité; * dans le Paradis de délices où tu exultes, Bienheureux, * sans cesse prie le Maître pour les brebis de ton bercail.

Là où les Patriarches maintenant * siègent sur des trônes selon leur rang, * illustre Léon, tu as mérité de demeurer * en véritable patriarche, resplendissant de grâce et de foi; * c'est pourquoi tous ensemble et sans cesse nous te disons bienheureux.

Te soustrayant aux remous de cette vie, * tu as rejoint le Christ, excellent pontife Léon, * pour jouir du repos en un lieu de fraîcheur, * là où se trouvent les torrents de délices, la lumière sans soir, * l'ineffable allégresse et l'éternelle jubilation.

Je récolte le fruit mûr de la vie * sans être lésé par l'arbre du savoir, * car tu as fait croître l'arbre de vie, le Christ * qui nous a fait connaître les chemins de la vie: * Vierge toute pure, nous te magnifions comme la Mère de Dieu.


Exapostilaire (t. 3)
Tel un lion tu as paru * en tes paroles et tes actions, * toi qui terrifias royalement * par le rugissement de ta doctrine le conseil des impies * et déjouas leurs funestes intrigues de renards, * mais tu comblas d'allégresse l'assemblée des Pères élus par Dieu.

Le serpent perfide, jaloux de me voir habiter l'Eden * et qui jadis m'en a chassé, * sainte Vierge Mère, grâce à ton enfantement * fut renversé et mis à mort; * et moi, vers cette gloire perdue * j'ai pu monter pour en jouir à nouveau.


Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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19 février

Message par Monique »

19 FÉVRIER

Mémoire du saint apôtre Archippe


VÊPRES

Lucernaire, t. 8

Par l'éclat de ses paroles sacrées * Archippe illumina les nations * et les sauva des ténèbres de l'erreur; * ayant combattu et foulé aux pieds l'ennemi, * il est monté vers la lumière sans couchant * et se réjouit avec les Anges désormais. * Par ses prières, Seigneur, * accorde à tous les hommes la grâce du salut.

Tu fus traîné, percé d'aiguilles, Bienheureux, * assailli par toutes sortes de tourments, * sans renier le Christ ni vénérer les faux-dieux. * Aussi, portant couronne, tu pries sans cesse le Seigneur * d'accorder à tous les hommes la grâce du salut.

Saint Martyr, sous les flots de ton sang * tu sanctifias la terre, et tu blessas * par tes meurtrissures la sombre foule des démons: * et par les guérisons que tu fais sans cesse jaillir * tu guéris les plus cruelles douleurs. * C'est pourquoi, dans tes prières, Bienheureux, * demande pour tous les hommes la grâce du salut.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Impures sont les pensées de mon cœur, * mes lèvres sont pleines de fausseté, * couvertes d'infamie sont les œuvres de ma vie; * que faire, et devant le Juge comment me présenter? * Vierge souveraine, implore ton Fils, le Créateur et Seigneur, * pour qu'il agrée la conversion de mon esprit, * dans l'unique tendresse de son cœur.

Stavrothéotokion
La virginale Brebis, voyant son Agneau * fixé sur le bois par des impies, * dans ses larmes gémissait et disait: * Hélas, ô mon Fils que j'aime tant, * tel est ce que t'offre un peuple ingrat * en retour de tes immenses bienfaits, * pour me priver de toi, mon Enfant bien-aimé!


Tropaire, t. 3
Saint Apôtre du Seigneur, * intercède auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu'à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.


MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, qui porte en acrostiche: Je célèbre en Archippe un saint prédicateur. Joseph.

Ode 1, t. 4
« Lorsqu'il eut franchi à pied sec * l'abîme de la mer Rouge, l'antique Israël mit en fuite * au désert la puissance d'Amalec * grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Resplendissant de grâce, l'apôtre Paul * t'envoya comme un brillant rayon, * bienheureux Archippe, pour dissiper * les profondes ténèbres des multiples divinités * sous le souffle de l'Esprit.

Tu fus pêché grâce aux divins filets * de la prédication de saint Paul, * et du gouffre du mal tu repêchas * merveilleusement les peuples, pour les mener, * tels un mets choisi, à la table de Dieu.

Toi que la divine grâce revêtait, * saint Archippe, comme d'un manteau, * tu as couvert de l'immortel vêtement * et de l'ornement du salut * ceux qui furent dépouillés de la gloire de Dieu.

Vierge toute-pure, percevant de loin, * de leurs yeux prophétiques, * le redoutable mystère de ton enfantement divin * qui dépasse notre esprit, * les divins oracles l'ont illustré de multiples façons.


Ode 3
« Ton Eglise, ô Christ, * en toi se réjouit et te crie: * Seigneur, tu es ma force, * mon refuge et mon soutien. »

Toi dont l'esprit fut embrasé * par le feu du Paraclet, * glorieux Archippe, tu as consumé * le bois vermoulu de l'idolâtrie.

Le divin Paul a fait mention de toi * comme d'un fidèle serviteur, * bienheureux Archippe, un saint prédicateur, * un compagnon de combat.

Ta vie lumineuse * a brillé par l'éclat de tes vertus, * saint Archippe, illuminant * ceux qui te chantent d'un cœur pur.

Vierge immaculée, tu fus pour Dieu * la demeure de toute pureté, * l'habitacle digne de lui, * le temple capable de l'abriter.


Cathisme, t. 1
Devenu le disciple de Paul, * tu as illuminé les nations * pour qu'elles chantent la divine Trinité, * et dans la grâce tu as détruit les temples de perdition; * pour ton courage dans les combats, * tu as reçu la couronne avec joie * et désormais auprès du Christ notre Dieu, * martyr Archippe,. tu intercèdes pour nous.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Nous qui sans cesse offensons la suprême bonté du Seigneur * et sommes fourvoyés sur les chemins du péché, * conduis-nous sur la voie du repentir, * Mère bénie et Vierge inépousée, * Marie, refuge des sans-espoir * et tabernacle de Dieu.

Stavrothéotokion
L'Agnelle immaculée, voyant l'Agneau et le Pasteur * suspendu sans vie sur le bois, * pleurait et maternellement gémissait en disant: * Comment souffrirai-je, ô mon Fils, * ton ineffable condescendance et ta volontaire Passion, * Seigneur de toute bonté?


Ode 4
« Te voyant suspendu à la croix, * toi le Soleil de justice, * l'Eglise depuis sa place * en toute vérité s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Toi qui exposais les divins enseignements * et contredisais manifestement les sans-Dieu, * Archippe, le persécuteur impie * te soumit aux peines, aux coups de fouet * et à toutes sortes de châtiments.

Ayant mené ta vie de façon heureuse, * tu fus digne de trouver * une fin bienheureuse, en vérité, * car tu fus un généreux Témoin du Christ, * toi qui dans ton corps as supporté les tourments.

Tandis que se propageait la gangrène des sans-Dieu, * tu as soigné l'ensemble des croyants * avec l'utile sel de tes discours * et dans la joie t'es écrié: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Habacuc t'a vue jadis, * Vierge toute-pure, comme la montagne ombragée * portant le Verbe qui de l'ardeur des passions * et de l'incendie du péché * sous son ombre nous protège tous.


Ode 5
« Seigneur, tu es venu * comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui retire de la sombre ignorance * ceux qui te chantent avec foi. »

Par les divines clartés * de ton sage enseignement, * tu as illuminé ceux que retenait la nuit de l'erreur, * bienheureux Apôtre du Seigneur.

Le divin fleuve qui sortait, * bienheureux Apôtre, de ton cœur * a submergé les torrents de l'erreur * pour abreuver les âmes des croyants.

Fortifié par l'espérance du suprême bien, * tu as souffert d'être écartelé * et tu sanctifias la terre de ton sang, * Apôtre divinement inspiré.

Parmi toutes les générations, * c'est toi seule qu'a choisie le Seigneur, * divine Mère, et de toi il a pris chair * pour diviniser le genre humain.


Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par le sang qui coule de ton côté. »

Sous les menaces tu n'as pas fléchi, * lorsque le perfide tyran * sans pitié te fit frapper de coups, * saint Apôtre, car tu voyais déjà * la gloire dont le Christ devait te glorifier.

Les phalanges des ennemis invisibles, * tu les as meurtries * par les blessures de ta chair, * Bienheureux Archippe, et ton opposition * a fendu le cœur du tyran.

Ceux qui adoraient les pierres t'ont lapidé, * dans la dureté de leur cœur, * bienheureux Martyr qui avais pulvérisé * la forteresse de l'erreur * en confessant le roc de notre vie.

C'est la mort qu'a revêtue, * en se dépouillant de la vie, * Adam au Paradis, * mais il a trouvé, par ton enfantement, la vie et l'immortalité, * virginale et toute-sainte Epouse de Dieu.


Kondakion, t. 4
Comme un astre te possédant, * Archippe, l'Eglise, illuminée * par le rayonnement de tes miracles, s'écrie: * Sauve les fidèles vénérant, * saint Apôtre, ta mémoire sacrée.

Ikos
Paul, le coryphée des Apôtres, te célébrant, * Archippe, comme fidèle serviteur de Jésus Christ, * te cite avec éloges et fait mention de toi brillamment * comme héraut du Verbe et très-sage prédicateur; * et nous tous, nous te voyons en ce jour * rayonner sur le monde comme lampe allumée, * toi en qui sainte Apphia a reconnu * le clair flambeau recevant sa clarté * de la prime Lumière pour éclairer * de ses rayons les fidèles chantant: * Sauve ceux qui vénèrent ta mémoire sacrée.

Synaxaire
Le 19 Février, mémoire des saints apôtres Archippe, Philémon et Apphia.
De se voir lapider, Archippe le tolère
par amour pour son Maître, la pierre angulaire.
Philémon est frappé d'un vert bois écorcheur,
lui qui voulait rejoindre le lieu de fraîcheur.
Sur terre est suppliciée Apphia, la sainte femme
qui vers le ciel levait les regards de son âme.
Archippe, avec courage souffrant sa passion,
le dix-neuf, pour le Christ meurt par lapidation.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, * plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, * s'écriaient: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire. »

Bienheureux Apôtre, par tes sages prédications * tu as chassé les ténèbres de l'ignorance loin de ceux * qui ont cru en ta parole et que tu as conduits, * par grâce, de la sagesse vers le véritable savoir.

Les impies t'enfouirent à demi-corps * dans une fosse et te lapidèrent cruellement, * toi qui chantais: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire.

La terre a reçu la pluie de ton sang * qui fait jaillir sur les fidèles des flots de guérisons: * et le ciel, Archippe, ton bienheureux esprit, * qui a rejoint les âmes des Martyrs.

Le Seigneur qui entoure la terre de brouillards * et revêt le ciel de nuages a bien voulu, * ô Vierge, revêtir notre mortelle chair en tes entrailles * pour que l'homme endossât l'ornement de la gloire immortelle.


Ode 8
« Daniel, étendant les mains, * dans la fosse ferma la gueule des lions; * les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, * ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, * tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, * toutes les œuvres du Seigneur. »

Te couvrant d'éloges, l'apôtre Paul, * glorieux Archippe, en ses écrits * comme d'un frère d'armes fait mention de toi * qui accomplissais ton ministère en le servant * et qui chantais avec foi: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

L'admirable Apphia, te chérissant * comme un fils bien-aimé, * t'entraîna, par ses exhortations, * au martyre, et désormais * avec elle tu habites le royaume céleste en chantant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ceux qui étaient de vrais enfants quant à l'esprit * t'ont livré, Archippe, toi qui n'en manquais pas, * comme un jouet à des enfants * qui te percèrent sans pitié, * mais tu le supportas avec courage, en t'écriant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Pour un seul morceau, Adam connut la mort: * il l'a cueillie sous l'arbre du savoir, * mais il a retrouvé la vie * et les délices du Paradis * grâce à toi, ô Vierge, en s'écriant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.


Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées: * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Pour acquérir la gloire éternelle, saint Martyr, * tu méprisas la gloire d'ici-bas, * qui est instable et ne dure pas, * et tu es allé vers le Christ, * paré de gloire auprès de lui.

Toi le disciple de saint Paul, * ce coryphée des Apôtres et divin prédicateur, * tu as hérité avec lui, * dans l'allégresse, l'éternelle félicité, * bienheureux Archippe, joyau des Colossiens.

Bienheureux Apôtre, sur ton front * tu as ceint la couronne des vainqueurs * et tu as revêtu * la pourpre teinte dans ton sang * pour régner avec le Christ, dans la joie.

Le peuple, Archippe, est réuni, * en ta mémoire lumineuse, pour chanter * les bienfaits du Christ Sauveur * et les peines que virilement tu supportas * pour renverser l'industrieux ennemi.

Toi qui dans tes bras portas le Christ * dont la seule volonté supporte l'univers, * Vierge pure, supplie-le, comme ton Fils, * de m'arracher aux mains de l'ennemi, * de m'étreindre en son amour et me sauver.


Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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20 février

Message par Monique »

20 FÉVRIER

Mémoire de notre Père dans les Saints Léon, évêque de Catane


VÊPRES

Lucernaire, t. 8

Léon, bienheureux Père aux-divines-pensées, * par tes exploits ascétiques * et la totale purification, à ton Dieu et Créateur * tu t'es uni en toute pureté * et, rempli de divine clarté, * tu as obtenu le pouvoir de guérir * en tout temps les incurables maladies * et de chasser les esprits impurs à force d'oraisons.

Léon, Père vraiment bienheureux, * devenu pontife, en véritable pasteur * tu as mené, sous la houlette de la foi * et par la force de l'Esprit, * sur l'herbe fraîche de la perfection et de l'orthodoxie ton troupeau * et, par les prodiges accomplis devant lui, * tu as hérité auprès de Dieu * une gloire qui jamais ne passera.

Venez, puisez l'huile sainte provenant, * comme d'une source qui jamais ne tarit, * de la précieuse châsse du suprême Pasteur * et dites au Dieu de l'univers: * Toi qui es admirable dans les Saints, * par les prières de saint Léon sauve-nous, * dans ta bonté, Seigneur compatissant, * nous qui célébrons avec foi sa mémoire sacrée.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Allons, mon âme, soupire et gémis, * de tout cœur fais jaillir * des flots de larmes, et crie à la Mère de Dieu: * Vierge pure, en ton immense compassion * délivre-moi, je t'en prie, * de l'effroyable et terrible châtiment * et fais que je demeure dans le lieu du repos * pour y jouir de l'éternelle félicité.

Stavrothéotokion
Le soleil s'est obscurci, mon Enfant, * la lune a changé sa clarté * en ce noir vêtement dont les ténèbres l'ont cachée; * la terre tremble, en deux s'est déchiré * le voile du Temple: comment * n'éprouverais-je aussi le déchirement de mes entrailles et de mes yeux * à voir ton injuste mort, doux Sauveur? * disait dans ses larmes la Mère de Dieu.


Tropaire, t. 4
La justice de tes œuvres a fait de toi * pour ton troupeau une règle de foi, * un modèle de douceur, * un maître de tempérance; * c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation * et par ta pauvreté la richesse. * Père saint, pontife Léon, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, qui porte en acrostiche: Je vénère Léon, vraie source de miracles. Joseph.

Ode 1, t. 8
« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, * le peuple d'Israël s'écria: * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés. »

De l'éclat de tes vertus * et de tes miracles est richement illuminée * la radieuse Eglise du Christ, * qui possède en toi, saint Léon, un luminaire divin.

Dès l'enfance tu t'es voué, * bienheureux Père, au Seigneur de l'univers * et, par la mortification des sens, tu t'es offert à lui * en hostie vivante, en sacrifice non sanglant.

Père théophore, ta vie * resplendissante de l'éclat des vertus * et parée de miracles lumineux * t'a rendu célèbre dans tout l'univers.

Divine Mère, tu as été * le temple immaculé de ce Dieu * qui a logé en toi d'inexplicable façon * et délogé l'erreur de l'âme des mortels.


Ode 3
« Seigneur qui as couvert la coupole des cieux * et qui as édifié l'Eglise en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »

Gardant sans faille, Père saint, * les enseignements salutaires de la foi, * tu as fait paître ton troupeau * sur les prairies vivifiantes * et l'as mené vers le bercail céleste.

Ayant gravi le sommet des vertus, * vénérable Père, tu reçus la sainte onction * et chantas sagement la louange du Très-Haut * depuis le trône élevé * où dans la grâce, comme un Ange, tu le servais.

Ayant subi des épreuves pour le Christ, * vénérable Père, tu as trouvé * l'immortalité, la divinisation; * et, répandant sans cesse un agréable parfum, * tu sanctifies les fidèles qui s'approchent de toi.

Toi la pince ayant tenu la divine braise, * le buisson que n'a pas consumé * le feu de la divinité, * brûle les broussailles de mes passions * et de la flamme éternelle sauve-moi.


Cathisme, t. 3
Comme un grand soleil tu t'es levé * sur la terre habitée, * dissipant les ténèbres des passions * et sur l'ensemble des croyants * faisant luire l'éclat de tes vertus * et la splendeur de tes miracles, saint Léon. * Intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
De la nature divine il ne fut pas séparé * en s'incarnant dans ton sein; * mais, se faisant homme, demeura Dieu, * le Seigneur qui te conserva ton irréprochable virginité, * ô Mère, après l'enfantement tout comme avant; * prie-le sans cesse de nous accorder la grâce du salut.

Stavrothéotokion
La Brebis mère immaculée, * la virginale Génitrice du Verbe divin, * lorsqu'elle vit suspendre sur la croix * le fruit qu'elle avait fait croître sans douleurs, * dans ses larmes de mère s'écria: * Hélas, ô mon Enfant, quelle Passion souffres-tu, * toi qui de ses passions infâmes veux sauver la condition humaine!


Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ton œuvre de salut, * j'ai médité sur tes actions * et glorifié ta divinité. »

Ayant cultivé, Bienheureux, * la bonne terre de ton cœur, * tu as porté au centuple l'épi * des vertus divines et des saintes guérisons.

Ta sainte châsse, Léon, * fait sourdre l'huile sainte, sans tarir, * pour sanctifier les âmes des croyants * qui s'approchent de toi.

Saint Pontife, tu es vraiment * celui qui soigne les maladies, * qui chasse les noirs démons, * et le refuge des croyants.

Celui que nul espace ne pouvait contenir * a trouvé place dans ton sein, * et moi qui plongeais dans le gouffre du péché, * il m'a sauvé, dans sa bonté.


Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

Ayant reflété comme un miroir, * dans la pureté de ton esprit, la cause de tout, * tu en as reçu, Père inspiré divinement, * la splendeur des charismes et le saint rayonnement * des guérisons, grâce auxquelles tu fais cesser * les tristes douleurs et les sombres passions.

Celui qui importunait les fidèles du Christ * par ses fourberies démoniaques, * Bienheureux, tu le livras au feu * par une juste ordalie * et tu sauvas les âmes de ses méfaits, * en Pasteur véritable qui sauve ses brebis.

Debout au milieu du bûcher allumé, * tu n'as pas été brûlé, Bienheureux, * car la rosée du saint Esprit * te préserva, comme pontife sacré, * comme serviteur de la gloire de Dieu, * communiant à la splendeur céleste.

Ayant jadis contemplé * le profond, l'ineffable mystère * de ton virginal enfantement, * Pleine de grâce, les Prophètes inspirés, * autant qu'ils en étaient capables, * l'ont annoncé de multiples façons.


Ode 6
« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »

Par tes prières, Père saint, * des aveugles ont recouvré la vue; * car, possédant le Christ pour allié * et sans cesse vers lui * élevant les yeux de ton âme, * tu as été pleinement exaucé.

Admirable Père, tu inspiras * à l'empereur un grand respect * lorsque, t'avançant dans son palais, * tu portais des braises ardentes sur ton manteau; * car ainsi t'a glorifié le Christ * que tu glorifias, saint Léon, par ta vie.

Elle embaume, la châsse de tes reliques, * bienheureux Père, elle répand, sans tarir, * comme une source pure et parfumée, * l'huile sainte par laquelle sont chassées * les maladies des fidèles et rendue, * à qui en manque, la bonne santé.

Ô Vierge, sanctifie mon âme, * toi qui as conçu le Verbe saint, * notre Dieu, qui seul repose en vérité, * comme il est juste, parmi les Saints; * et donne-moi de verser comme pluie, * Toute-pure, des larmes de componction.


Kondakion, t. 2
Celui qui dès l'enfance fut voué au Seigneur * et reçut la grâce au berceau, * tressons-lui une couronne de nos chants: * c'est Léon, le luminaire de l'Eglise, son défenseur: * il en est le champion et le ferme soutien.

Ikos
Eclaire ma langue, Seigneur, * accorde-moi l'éloquence, ô mon Christ, * toi qui donnes la parole et nous procures la vie, * afin que je puisse louer * l'entière existence du Pontife divin, * cette vie que sur terre il acheva dans le feu de l'amour: * du ciel il a reçu le don des miracles, un véritable océan, * et la puissance de la doctrine, où l'Eglise trouve son éclat; * il en est le champion et le ferme soutien.

Synaxaire
Le 20 Février, mémoire de notre vénérable Père Léon le thaumaturge, évêque de Catane.
C'est le corps d'un «Léon». Tu demandes: Qui est-ce?
Alors on te répond, comme à l'emporte-pièce:
L'évêque de Catane, pontife divin,
qui fut mis au sépulcre en février, le vingt.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée, * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »

Imitant, dans un corps, * la vie des Anges incorporels, * saint Pontife, en ton service divin * sans cesse tu chantais: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.

Par tes prières, Bienheureux, * tu as ouvert les oreilles des sourds * et tu as rendu la marche aisée * aux boiteux qui s'écriaient: * Béni soit Dieu dans les siècles.

Par volonté divine du Maître, * tu n'as pas été consumé * lorsqu'au milieu des flammes tu entras; * mais, par son juste jugement, fut brûlé, * à ta prière, Héliodore qui t'accompagna dans le feu.

Sans brûler ton sein, Vierge Mère, * le feu de la divinité s'y incarna, * illuminant de son éclat divin * les confins de l'univers; * c'est pourquoi nous te chantons, Génitrice de Dieu.


Ode 8
« Devenus par ta grâce vainqueurs * du tyran et de la flamme, les Jeunes Gens * si fort attachés à tes commandements * s'écrièrent: Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »

La grâce fut répandue sur tes lèvres, * Père et pontife Léon; c'est pourquoi * Dieu t'a consacré comme évêque de ton peuple pour chanter: * Bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.

Ayant plu au Roi de siècles, * tout couvert encore de braises allumées, * tu t'es présenté au roi de la terre, bienheureux Père Léon, * et tu as frappé son esprit * qui découvrait ainsi tes miracles étonnants.

Planté comme un olivier florissant * dans la maison du Seigneur, Père saint, * depuis ta divine demeure, tu produis encore après ta fin * de l'huile sainte, pour chasser toute maladie * loin des fidèles qui vers toi se réfugient de tout cœur.

Celui qui accomplit toute chose par sa seule volonté, * Vierge toute-pure et bénie, a voulu * demeurer dans ton sein et se laisser voir en la chair * pour me diviniser, moi jadis corrompu * par le perfide conseil du Séducteur.


Ode 9
« Toute oreille fut saisie d'étonnement * devant l'ineffable condescendance de Dieu, * car le Très-Haut a bien voulu descendre dans un corps * et devenir un homme dans le sein virginal; * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions. »

Afin que nous puissions, en des cantiques divins, * te dire bienheureux pour la pureté de ta vie, * toi qui exultes dans les cieux, par ton intercession * sauve-nous des passions, de toute peine et malheur, * admirable Pontife et Pasteur.

Comme sarment de la vraie Vigne, Père saint, * tu as fait croître le raisin des vertus * distillant le suc de tes miracles, bienheureux Léon; * ceux qui en boivent avec foi y trouvent la santé * et qui t'acclame connaît l'exultation.

Ton corps est devenu le temple de l'Esprit saint * et repose à présent dans le temple divin * que tu édifias à la gloire et en l'honneur de la martyre Lucie; * là, il fait jaillir des fleuves de miracles * pour nous les fidèles qui sans cesse te glorifions.

Tu t'es montré comme un soleil lumineux * répandant sur les confins de la terre l'éclat de tes vertus; * et, maintenant que te voici près de l'ineffable splendeur, * bienheureux Léon, délivre des sombres ténèbres * ceux qui fêtent ta mémoire porteuse de clarté.

Je redoute, seul Roi, ta seconde venue, * je tremble, car j'ai commis d'immenses forfaits, * et je ne me suis pas amélioré par la conversion; * mais toi, dans ta bonté, fais-moi revenir et sauve- moi * en exauçant l'intercession de ta Mère, ô Jésus.


Exapostilaire (t. 3)
En toi, bienheureux Pontife, l'Eglise du Christ * voit un luminaire, un grand évêque, un docteur; * car ses enfants, vénérable Père, tu les as menés * sur les pâturages du salut * et comme fauves en as chassé les hérétiques, saint Léon.

L'astre aux mille feux qui sur Catane a resplendi, * le pontife thaumaturge Léon, * ce serviteur de la sainte Trinité, * a prêché de claire façon * que tu es, à juste titre, la Mère de Dieu, * Vierge pure, d'esprit, d'âme et de corps; * et nous chantons aussi, comme chose sûre, ta divine maternité.

Apostiches de l'Octoèque (ou du Triode).

Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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21 février

Message par Monique »

21 FÉVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Timothée des Symboles;
et de saint Eustathe, archevêque d'Antioche.



VÊPRES

Lucernaire, t. 8

Timothée, Père aux-divines-pensées, * par ta sévère tempérance et ton instante oraison, * tu as fait disparaître l'élan des passions: * ayant reçu la grâce de l'impassible condition, * tu es devenu un habitacle du saint Esprit; * c'est pourquoi tu chasses les esprits du mal, bienheureux Père, en tout temps, * toi qui même après la mort te montres vivant.

Timothée, Père aux-divines-pensées, * tu fus un véritable imitateur d'Abraham, * car tu assistais ceux qui se réfugiaient chaque jour vers toi; * tu fus, dans les épreuves, un autre Job * et, possédant la douceur de David, * sur terre tu menas ta vie comme un Ange; * toi qui as rejoint ton suprême désir, intercède pour nous.

Timothée, Père vénérable et sacré, * tu fus un modèle de chasteté, * un exemple de tempérance, une image de la piété, * une fontaine de componction, * l'inébranlable assise de la vraie foi, * un fleuve intarissable de guérisons, un soleil sans déclin, * un fils de la divine grâce et le joyau des Moines saints.

*

Céleste fut la vie que tu menais, * c'est pourquoi tu fus promu au sacerdoce par Dieu, * pour lui offrir un culte en la pureté de ton esprit; * tu supportas les épreuves et les douleurs * à cause de ta divine prédication * flétrissant l'erreur et soutenant la vérité, * que tu as affermie par tes paroles, Pontife bienheureux.

Sous le feu de tes paroles sacrées * tu consumas comme broussailles le blasphème d'Arius * qui refusait de proclamer le Fils de Dieu * égal au Père en dignité; * ainsi tu as illuminé, * saint Eustathe, et affermi dans le vrai * les cœurs des fidèles célébrant ta mémoire sacrée.

Grâce au bâton de tes paroles, saint Pasteur, * tu as gardé le divin troupeau spirituel * de tout ravage causé par les loups; * c'est pourquoi le bon Pasteur t'a mené * jusqu'au bercail céleste, * là où se trouvent les esprits des justes, les âmes des élus, * Eustathe, Père théophore et pontife bienheureux.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Ma vie est toute pleine de débauches, * mon âme est ternie, mon corps est souillé, * mon esprit est impur, aussi bien que mes actions; * tout entier, je suis passible de jugement * et mérite condamnation. * Où irai-je et vers qui me réfugier, * si ce n'est, divine Mère, auprès de toi? * Notre Dame, compatis et viens vite me sauver.

Stavrothéotokion
Ô merveille inouïe, * mystère étrange et nouveau! * disait la Vierge en voyant sur la croix, * suspendu au milieu des larrons, * celui qu'elle avait enfanté sans douleurs * et, gémissant, elle pleurait en disant: * Hélas, ô mon Enfant bien-aimé, * comment ce peuple cruel * dans son ingratitude t'a cloué sur la croix.


Tropaire, t. 4
Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, on dit ce canon, œuvre de Théophane, portant comme acrostiche (en dehors des théotokia): Bienheureux, je te chante, gloire des saints Moines.

Ode 1, t. 8
« Chantons pour notre Dieu: * il a délivré Israël de l'amère servitude du Pharaon, * il l'a conduit dans la nuée lumineuse et la colonne de feu; * chantons-le, car il s'est couvert de gloire. »

Toi qui resplendis brillamment * comme un astre sur la voûte de la tempérance, * où tu rayonnes sur les cœurs des croyants, * nous te chantons, bienheureux Père Timothée.

Elevant vers Dieu le regard de ton cœur, * tu secouas de ton âme le sommeil de nonchalants * et tu devins, bienheureux Père Timothée, * un temple de l'Esprit divin, une demeure de sainteté.

Protégé par tes humbles pensées, * tu franchis sans dommage les pièges du Mal * et vers Dieu t'élevas, bienheureux Père Timothée, * pour jouir de sa gloire en tout temps.

Honorons par des hymnes la virginale Mère de Dieu * qui, sans qu'on puisse l'expliquer, * a conçu, puis enfanté dans la chair * en toute vérité le Créateur de l'univers.


Ode 3
« Tu es, Sauveur, mon ferme appui, * mon refuge, ma forteresse; * si mon cœur est ébranlé, * affermis-le dans ta crainte * car nul n'est saint comme toi, ô notre Dieu. »

Par ta miséricorde et compassion envers tous, * tu fus un autre Abraham, * accueillant ceux qui venaient de tous côtés, * car à travers eux, Timothée, * tu servais le divin Maître de l'univers.

Ayant mortifié tes membres terrestres, * comme dit l'Apôtre, Père saint, * tu as ainsi participé * à la vie céleste; * en elle souviens-toi de qui t'honore en tout temps.

Par le rayonnement de tes œuvres, * tu fus un soleil sans déclin, * illuminant de tes combats * les confins de la terre pour toujours * et dissipant les ténèbres des démons.

Vierge pure, Génitrice du Roi des rois, * brise les liens de mes péchés * et guide-moi vers les chemins * de la pénitence, * par tes prières auprès de Dieu.


Cathisme, t. 4
Tu as gardé la virginité de ton corps * et t'es montré fidèle au Créateur, * vénérable Père, c'est pourquoi * en compagnie des Vierge sages tu jubiles à présent; * et tu exultes, pour ta foi, * avec les Pères vénérables, les Moines saints; * et tu es une source d'où jaillissent les miracles pour nous.

Théotokion
Hâte-toi de prendre les devants, * ô Christ notre Dieu, * avant que nous soyons asservis * aux ennemis qui t'insultent et fondent sur nous; * ceux qui nous font la guerre, réduis-les par ta Croix, * qu'ils sachent la puissance de la vraie foi, * par les prières de la Mère de Dieu, seul Ami des hommes!

Stavrothéotokion
Vierge immaculée, Mère du Christ notre Dieu, * un glaive a transpercé ton âme quand tu vis * sur la croix ton Fils et ton Dieu: * sans cesse intercède auprès de lui * pour qu'il nous accorde le pardon de nos péchés.


Ode 4
« Ô Verbe, le Prophète inspiré * a reconnu ta future incarnation * de la montagne ombragée, * l'unique Mère de Dieu, * et dans la crainte il glorifiait ta puissance. »

Fortifié par la prière, * illustre Père Timothée, * tu considéras comme des jeux d'enfants * l'arc et les flèches * des ennemis invisibles.

Te prosternant avec amour * devant le signe de la venue du Christ parmi nous, * vénérable Timothée, * tu as souffert l'épreuve du fouet * de la part de ceux qui l'avaient renié.

Tu restais immobile comme statue * en ta constante louange de Dieu; * sans prendre le moindre repos * en ces heures de prières, * vénérable Timothée.

Sur terre tu enfantas * comme enfant nouveau-né * celui qu'engendre immatériellement * le Père avant tous les siècles, * Mère sainte, rédemption des chrétiens.


Ode 5
« Source de lumière, ô Christ notre Dieu, * éloigne de mon âme l'obscurité, * toi qui séparas les ténèbres de la clarté, * fais que je marche à la lumière de tes commandements, * afin que je te glorifie en veillant devant toi. »

Bienheureux Père qui te tiens, * dans la pureté de ton esprit, * en présence de la Trinité * et qui brilles des rayons de l'au-delà, * tu éclaires en tout temps les ténèbres de nos passions.

La tempérance ornant ta chair * et ton âme brillant par l'absence de passions, * tu t'es montré un serviteur du Roi de tous * et de lui tu as reçu, Timothée, * la grâce des miracles visiblement.

La femme stérile venue te prier * sans prétention indiscrète, * mais dans la simplicité de son cœur, * par ta confiante prière eut des enfants, * et rendit gloire au Seigneur notre Dieu.

Demeurant dans ton sein, celui qui habite au plus haut * t'a rendue plus vaste que les cieux, * divine Mère inépousée; * ne cesse donc, en ta bonté, * d'intercéder pour nous tous auprès de lui.


Ode 6
« Sauveur accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »

Pour que sans faille fût conservée * ta dignité virginale, * scrupuleusement tu évitas, * bienheureux Père, de regarder * ce qui aurait pu la ternir.

Tu as abordé au havre de paix, * sans te laisser éclabousser * par l'écume des plaisirs, * car tu avais navigué sous les souffles vivifiants * de l'Esprit saint, bienheureux Timothée.

Tu as fui au loin, comme dit le psaume, * pour vivre, sage Père, constamment * dans les montagnes et les déserts, * jusqu'à ce que tu aies fait ton entrée * dans la cité céleste de notre Dieu.

Il n'est personne qui se soit adressé * à tes prières, dans la sûreté de sa foi, * bienheureux Père, et n'ait reçu promptement * ce qu'il t'avait demandé; * car selon tes mérites le Seigneur t'a magnifié.

L'Infini qui repose sur les épaules des Chérubins * demeura dans les limites de la chair en ton sein * sans limiter sa divinité * et de toi, Vierge pure, il est issu * pour donner à mon être le salut.


Kondakion, t. 4
Comme un astre aux mille feux * qui s'est levé de l'Orient, * tu as fait resplendir * dans les cœurs des croyants * la vertu de tes miracles, bienheureux Père Timothée.

Synaxaire
Le 21 Février, mémoire de notre vénérable Père Timothée des Symboles.
Que vie lui soit donnée ou, joie ultime, ôtée,
de prodigieux miracles pare Timothée
celui qui est le Dieu des vivants et des morts.
On a mis au tombeau, le vingt et un, son corps.
Ce même jour, mémoire de notre Père dans les saints Eustathe, patriarche d'Antioche la grande.
Eustathe, bon pasteur et glaive à deux tranchants
pourfendant l'hérésie, soit l'objet de nos chants!
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Toi qui par l'Ange sauvas * de la fournaise de feu les Jeunes gens * et changeas l'ardente flamme en une fraîche rosée, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Toi qui as éteint la flamme des passions * sous la rosée de tes larmes, Timothée, * tu as fait jaillir la grâce des miracles par lesquels * tu nous purifies des souillures du péché.

Tu as trouvé auprès de Dieu * en vérité la béatitude, * toi qui as hérité la terre promise aux doux * et reçu en plénitude la joie des élus.

Vénérable Père, en accueillant * avec un visage radieux et un cœur pur * ceux qui s'approchaient de toi, * tu as montré le véritable aspect de la sainteté.

Toi qui en as le pouvoir auprès de Dieu, * demande-lui, Bienheureux, * d'accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent la mémoire de ta sainte dormition.

Nous tous qui avons été délivrés * de l'antique malédiction, ô Vierge bénie, * par ton enfantement très-saint, * nous te bénissons, pure Mère de Dieu.


Ode 8
« Toi qui établis ta demeure au-dessus des eaux, * qui fixas les limites de l'océan, * le soleil te chante, la lune te glorifie; * à toi revient la louange de toute la création, * Dieu créateur, pour les siècles. »

Tu as mis à mort les passions * par ta grande tempérance et tes veilles continues, * vénérable Père qui sans cesse méditais * dans ton cœur les degrés des vertus * et de gloire en gloire es monté vers la vie immortelle.

D'une âme pure ayant offert, * vénérable Père, au Dieu très-pur * tes prières comme de l'encens, * tu as reçu de lui le pouvoir des miracles * pour chasser les démons et soigner les maladies.

Tu fus un homme bon, compatissant, * pratiquant la justice, la douceur, * pur et chaste, détestant le mal, * étranger à toute mauvaise action, une colonne des Moines; * c'est pourquoi, nous les fidèles, nous te vénérons dans les siècles.

Le Verbe du Père, Toute-pure, t'a choisie * et toi seule, beauté de Jacob; * il a demeuré dans tes entrailles et, selon son bon plaisir, * afin de purifier notre nature avilie, * le plus bel enfant des hommes est sorti de ton sein.


Ode 9
« Béni soit le Dieu d'Israël: * il nous suscite une force de salut * dans la maison de David son serviteur; * il vient nous visiter, Soleil levant, lumière d'en-haut, * et guide nos pas au chemin de la paix. »

Tu t'es montré comme un temple de sainteté, * sage Père, une fontaine de componction, * un fleuve de compassion, un océan de charité, * un serviteur authentique du Maître, un citoyen des cieux, * un compagnon des Anges, une source de miracles.

Sachant que «la miséricorde se rit du jugement», * tu n'as pas méprisé, vénérable Père, l'étranger, * mais à tous tu as ouvert ton cœur avec bonté, * car tu fus le père des orphelins, le protecteur des veuves, * l'habilleur des pauvres, le nourricier des affamés.

Tu es parti de terre vers le ciel, * dont tu étais déjà, vénérable Père, le citoyen * tout en vivant dans la chair; * et là tu intercèdes pour que nous soient remis nos péchés, * à nous qui vénérons avec foi ta mémoire sacrée.

Ta précieuse châsse fait jaillir chaque jour * pour nous des flots de guérisons * qui assèchent l'épanchement des nos passions * et qui abreuvent tout âme, pour qu'elle porte des fruits divins, * serviteur du Christ, vénérable Timothée.

Mère bienheureuse, ainsi que tu l'as dit, * d'âge en âge nous te disons bienheureuse en tout temps; * car tu as enfanté, ô Vierge immaculée, * la suprême béatitude, notre Dieu * qui de ses serviteurs fait vraiment des bienheureux.

Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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22 février

Message par Monique »

22 FÉVRIER

Invention des reliques des saints Martyrs
au quartier d'Eugénios.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Sous toutes formes de tourments * ayant dépouillé les tuniques de mort, * illustres Martyrs, vous avez revêtu le manteau de l'incorruptible condition; * et maintenant vous rayonnez dans les cieux * sans cesse devant le trône de notre Dieu; * c'est pourquoi nous célébrons avec foi * votre mémoire porteuse de clarté * et nous baisons la châsse de vos reliques sacrées.

De la faiblesse des mortels * provient, pour qui s'approche, le divin pouvoir des guérisons; * un peu de cendre laissé par les corps des Martyrs * fait jaillir, dans la grâce, les sources des miracles prodigieux; * venez, puisons la force de l'âme et du corps, et dans l'action de grâces chantons à Dieu: * Sauveur du monde, pour lequel ont combattu * avec tant de courage les Martyrs, * par leur prières délivre-nous de tout mal.

Les victorieux Martyrs * cachés sous la terre depuis longtemps * se révèlent maintenant comme un trésor de grand prix * qui enrichit la reine des cités; * en ses mains un sage pontife les porte et les introduit dans le temple saint, * en faveur de tous ceux qui les prient * pour l'illumination, l'avantage, la santé, la protection * de qui les accueille en serviteurs fidèles de Dieu.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Je vais te confesser mes horribles forfaits, * pure Dieu; * si je les cache, ils n'en seront pas moins révélés * au jour du jugement, * lorsque tous les livres seront ouverts. * Mes yeux, je les ai souillés par d'impudiques regards, * mes mains, par d'ignobles actions; * hélas, j'ai corrompu mon corps et blessé mon âme par mes péchés; * notre Dame, en ta miséricorde, compatis * et par tes prières donne-moi * de mériter le sort des élus.

Stavrothéotokion
Ne me pleure pas, ô Mère, * bien que voyant suspendu sur la croix * le Fils et le Dieu qui suspendit la terre sur les eaux * et fut l'auteur de toute création; * car je ressusciterai et serai glorifié * et, dans ma force divine, je briserai les royaumes de l'Enfer, * je ferai disparaître la puissance de l'Hadès * et délivrerai de sa malfaisance tous les captifs * pour les mener vers mon Père, en ma tendresse pour eux.


Tropaire, t. 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu . de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, canon des Saints.

Ode 1, t. 8
« A la tête de ses chars le Pharaon fut englouti * grâce au bâton de Moïse * autrefois, merveilleusement, * lorsqu'en forme de croix * il frappa la mer et la fendit, * mais il sauva Israël qui put fuir * et passer à pied sec * en chantant un cantique au Seigneur. »

Martyr illuminés * par les grâces du témoignage, * vous qui, transfigurés par l'amour, * vous tenez en présence de la grande clarté, * dissipez les brumes de nos âmes * et l'hiver des passions * par grâce de notre Dieu, * le Seigneur tout-puissant.

La foule des Martyrs * s'en étant remis à la providence de Dieu * et dont les âmes étaient liées par son amour * ont brisé les chaînes du mal * et procurent désormais * la rémission de leurs péchés * à ceux qui dans la foi * les proclament bienheureux.

Victorieux Martyrs qui brûliez du feu divin * et dont les âmes étaient fortifiées * par la puissance de l'esprit, * vous êtes apparus * comme braises consumant * le bois des multiples divinités * et rayonnant sur les confins du monde * la lumière de la foi.

Les Martyrs qui ont brillamment * écrasé le Mal sous leurs pieds * dans les peines de leurs combats * et qui, par jalousie du Diable, * restèrent cachés de nombreuses années * en ce jour ont été révélés * et pieusement portés par les mains du Pontife * pour procurer au monde le salut.

Des ennemis visibles et invisibles * délivre-moi, Vierge Mère, * qui enfantas visiblement * le Verbe invisible comme Dieu; * et par ton calme fais cesser * la tempête de mes passions, * toi qui seule as relevé * de leur chute les mortels.


Ode 3
« Seigneur qui as couvert la coupole des cieux * et qui as édifié l'Eglise en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants. »

Martyrs brûlants d'amour divin, * vous avez éteint le foyer des sans-Dieu * sous les flots de votre sang * et, brillant comme des astres lumineux, * vous avez éclairé le monde entier.

Les illustres reliques des Martyrs * font briller la lumière des guérisons * sur ceux qui s'en approchent avec foi; * car ils ont puisé la grâce à la source du Sauveur * en imitant sa volontaire Passion.

Les colonnes de la foi, * les Martyrs immolés pour le Christ, * cachés depuis longtemps déjà, * ont été mis au jour et portés saintement * par les mains du Pontife sacré.

Réjouis-toi qui seule as enfanté le Seigneur de l'univers, * réjouis-toi qui procuras l'allégresse aux mortels, * réjouis-toi, montagne ombragée, inviolée; * toi le ferme appui des croyants, * réjouis-toi, Vierge tout-immaculée.


Cathisme, t. 1
Illustres Martyrs ayant abattu * au grand jour l'erreur de l'ennemi, * mais demeurés cachés de nombreuses années, * par jalousie de ce dernier, * à nos yeux vous vous êtes manifestés, * éloignant de nos âmes les passions * et guérissant les douleurs corporelles * pour la gloire de notre Dieu.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Gouverne ma pauvre âme, ô Vierge immaculée, * et prends la en pitié, * regarde en quel abîme elle est tombée * sous le poids de mes péchés; * à l'heure terrible de la mort, * Vierge sainte, épargne-moi * les démons accusateurs et la redoutable condamnation.

Stavrothéotokion
Ton cœur, Vierge toute pure et immaculée, * un glaive l'a transpercé en vérité * quand tu vis ton Fils élevé en croix, * Vierge bénie, refuge des pécheurs, * rempart et forteresse des croyants.


Ode 4
« C'est toi ma force, Seigneur, * toi ma puissance, * toi mon Dieu et mon allégresse; * sans quitter le sein du Père, * tu as visité notre pauvreté; * aussi avec le prophète Habacuc je te crie: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes. »

En chœur, les Martyrs ont convoité, * Source de vie, ton immolation * et ta mise à mort volontaire; * ayant supporté toutes sortes de tourments, * ils sont partis vers l'absence de peines, l'allégresse de Dieu, * et dans l'action de grâce ils ont chanté: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes.

Protégés par l'armure de la Croix * et gardés par la divine charité, * les saints Martyrs ont abattu * les rangs serrés de l'ennemi, * faisant échouer ses attaques par leur foi * et chantant avec empressement: * Gloire à ta puissance, seul Ami des hommes.

Illuminés par la splendeur des vertus, * vous avez revêtu un manteau rutilant * de votre sang de martyrs; * et, portant comme sceptre * le trophée de la Croix, * vous avez mérité de régner avec le Christ, * dans la béatitude répondant à votre espoir.

Mère de Dieu toute-pure et bénie, * divin joyau des Martyrs, * toi qui as rendu en vérité céleste * notre nature exilée * pour avoir suivi le conseil du serpent, * sauve-moi de toute chute en cette vie * et donne-moi de trouver le salut.


Ode 5
« Pourquoi m'as-tu repoussé * loin de ta face, Lumière inaccessible? * Malheureux que je suis, * les ténèbres extérieures m'ont enveloppé; * fais-moi revenir, je t'en supplie, * et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

Après avoir gardé les ossements de tes Saints * cachés pendant de nombreuses années, * Verbe Sauveur, selon ton bon vouloir * tu les as révélés à présent * pour le salut et la sanctification de ton peuple * et pour la honte des ennemis qui t'insultaient.

Grâce à l'ardeur de votre foi * vous avez dissipé la froidure de l'erreur * et, franchissant les pièges savants des multiples châtiments, * vous vous êtes élevés, sur les ailes de l'amour, * vers la cité céleste * où, comblés de gloire, vous avez trouvé le repos.

Grâce à leur endurance sous les coups, * les fermes hoplites ont repoussé * le fol emportement de l'ennemi: * torturés et suspendus, * exposés au feu matériel, * par grâce ils ont brûlé tout le bois des sans-Dieu.

Vierge comblée de grâces par Dieu, * tu as surpassé les Puissances d'en-haut * en concevant le Verbe qui a créé * par sa parole l'univers, * Toute-pure, en enfantant celui que le Père * engendre avant les siècles de façon immatérielle.


Ode 6
« Sauveur, accorde-moi ton pardon, * malgré le nombre de mes péchés; * de l'abîme du mal retire-moi, je t'en supplie; * c'est vers toi que je crie; * Dieu de mon salut, Seigneur, exauce-moi. »

Ayant poussé comme lis dans les vallées mystiques, * illustres Martyrs, vous avez comblé les croyants * du parfum de notre Dieu * et loin des âmes avez chassé toute mauvaise odeur, * victorieux Athlètes suscitant l'admiration.

Amputés de leurs membres, * torturés de multiples façons, * ô Verbe, les vaillants Martyrs qui te chantaient, * sous le glaive de leur patience, en vérité * ont taillé en pièces l'ennemi qui t'ignorait.

Le sang des Martyrs guérit les blessures de l'âme; * car, en le versant, ils ont grièvement blessé l'ennemi * et sont devenus, dans le saint Esprit, * des sources gratuites de guérisons * pour les fidèles qui les prient avec ferveur.

Procurez-nous la victoire sur l'ennemi, * en intercédant auprès du Sauveur, * comme vous avez jadis réclamé * la bienveillance d'en-haut * pour le Pontife qui vous a portés avec ferveur.

Ayant assumé la chair en ton sein, * aux mortels s'est manifesté notre Dieu: * de riche qu'il était, il a reçu de toi, * Vierge toute-pure, ma pauvreté * pour me donner accès à l'immortelle condition.


Kondakion, t. 4
Vous étant levés de terre comme une constellation céleste, * vous avez dissipé les ténèbres de l'erreur * pour illuminer les fidèles, saints Martyrs qui avez défendu la Trinité.

Ikos
Comme roses, ayant fait fleurir * au milieu des épines vos reliques sacrées, * glorieux et saints Martyrs, * vous répandez par le monde le parfum de la vraie foi; * ayant renoncé aux terrestres beautés, * vous avez bel et bien supporté les tourments; * vous avez contredit les injustes empereurs * pour annoncer avec audace le Maître et Souverain de l'univers; * et, puisque vous contemplez les beautés célestes, * sans cesse intercédez auprès du Roi * pour nous qui célébrons votre mémoire sacrée, * saints Martyrs qui avez défendu la Trinité.

Synaxaire
Le 22 Février, mémoire de l'invention des reliques des saints Martyrs au quartier d'Eugénios, sous l'empereur Arcadius.
Les Martyrs qui sous terre avaient été cachés
purifient de tout mal la face de la terre.
A l'éternel oubli leurs restes arrachés,
le vingt-deux, leur mémoire ne peut plus se taire.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« La condescendance de Dieu * troubla le feu à Babylone autrefois; * c'est pourquoi les Jeunes Gens * dans la fournaise dansaient d'un pas joyeux, * comme en un pré fleuri, et ils chantaient: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Vous dont le martyre jadis * était connu du seul Créateur, * depuis la cachette où vous étiez dissimulés * vous vous êtes révélés désormais, * illustres Martyrs, à nous qui chantons: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Fidèles, puisez à la source * d'où jaillit le flot salutaire * des courants immatériels * à travers les reliques des Martyrs * et chantez à celui qui les a glorifiés: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Devenus, par leurs multiples tourments, * des habitacles de la clarté, * puis enfouis dans leur sombre cachette de nombreuses années, * comme astres surgis d'inaccessibles régions * se sont levés, ô Christ, tes Martyrs, * qui répandent leur lumière sur nous.

D'avance les Prophètes ont annoncé, * ô Vierge, la profondeur de ton mystère; * car tu as conçu notre Dieu * en tes chastes entrailles * et tu l'as enfanté en deux natures * pour notre salut et notre rédemption.


Ode 8.
« Sept fois plus que de coutume, * dans sa fureur le tyran des Chaldéens * fit chauffer la fournaise pour les fidèles du Seigneur; * mais, lorsqu'il les vit sauvés * par une force plus puissante, il s'écria: * Jeunes gens, bénissez votre créateur et votre rédempteur * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles. »

Comme sarments de la Vigne mystique, * les Martyrs ont fait croître pour nous * les grappes de la connaissance de Dieu * et nous ont versé le vin de l'immortalité * dissipant en nos âmes l'ivresse du mal; * alors ils ont chanté: * Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

Sous les flots de leur sang * les glorieux Athlètes du Christ * ont asséché les fleuves de l'idolâtrie * et réduit en cendres comme un bûcher * l'institution des sans-Dieu; * alors, en abondance ils ont abreuvé tous les cœurs * des fidèles chantant: Vous les prêtres, bénissez, * peuple, exalte le Christ dans les siècles.

En solennelle procession * le patriarche effectua la translation * de vos reliques, Bienheureux, * et chaque année il en célèbre la mémoire, * psalmodiant avec le collège sacerdotal: * Jeunes gens, bénissez le Christ * et vous prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.

Sanctifiée par l'Esprit, * divine Mère immaculée, * tu as conçu le Saint qui repose parmi les saints, * l'unique et divin Bienfaiteur * sanctifiant tous les fidèles qui chantent: * Jeunes gens, bénissez notre Dieu * et vous, prêtres, louez-le, * peuple, exalte-le dans tous les siècles.


Ode 9
« Le ciel fut saisi de stupeur * et les confins de la terre furent frappés d'étonnement * lorsqu'aux hommes Dieu s'est montré revêtu de notre chair; * et ton sein est devenu plus vaste que les cieux: * ô Mère de Dieu, l'assemblée des Anges et des hommes te magnifie. »

Se poussant l'un l'autre vers la vie, s'exhortant au courage, * les Athlètes ont supporté les coups en chantant: * Voici le temps favorable, tenons ferme et nous triompherons de l'ennemi, * car le Christ, qui pour nous a souffert librement, * nous tend déjà les couronnes, comme arbitre des combats.

Verbe de Dieu, tu fus élevé sur le bois * et tu entraînas à ta suite la foule des Martyrs * reproduisant la Passion, l'immolation * que tu as voulu souffrir, en ta miséricorde pour nous; * et comme victimes furent immolés les vaillants hoplites, par amour pour toi.

Illustres et victorieux Martyrs qui avez mérité * la joie de régner dans les cieux pour toujours avec le Christ, * demandez-lui la victoire pour le peuple chrétien, * ainsi que le salut de l'âme pour notre suprême Pasteur * et pour tout fidèle qui vous acclame en ce jour.

Nuée du Soleil mystique, * éloigne les nuages de mon âme, je t'en prie; * ouvre-moi les portes de la justice, toi la Porte de Dieu; * et, me délivrant des multiples obstacles suscités par le malin, * Vierge Souveraine, conduis ma vie à bonne fin.

Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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23 février

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23 FÉVRIER

Mémoire du saint hiéromartyr Polycarpe, évêque de Smyrne.


VÊPRES

Lucernaire, t. 2

Lorsqu'en terre tomba * le fruit du sein virginal, * la semence de vie, * alors, il te fit pousser comme un épi * portant beaucoup de fruit, pour nourrir * les fidèles, par tes saintes paroles et tes enseignements, * et les sanctifier par ton sang de martyr, * Polycarpe, pontife sacré.

De ce monde vers Dieu * tu es passé en portant * l'auréole des martyrs; * tu as atteint le sommet de ton désir, * vénérable Père, comblé * de la bienheureuse splendeur; * intercède désormais pour qu'y puissent participer * tous les fidèles célébrant, * Polycarpe, ta mémoire sacrée.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
L'allégresse des opprimés, * la protectrice de qui souffre injustement, * la nourricière des affamés, * la consolatrice des étrangers, * le havre des cœurs tourmentés, * pour les malades, celle qui vient les visiter, * pour ceux que tant de peines ont accablés, * le secours, la protection, * quant aux aveugles, leur bâton, * c'est toi, ô Mère du Très-Haut; * Vierge pure, nous t'en prions, * hâte-toi de sauver tes serviteurs.

Stavrothéotokion
Toute-pure, quand tu vis * le Créateur de l'univers * souffrir de nombreux outrages et sa mise en croix, * tu gémissais en disant: * Seigneur très-digne de nos chants, * ô mon Fils et mon Dieu, * toi qui désires honorer ta création, * comment souffres-tu le déshonneur en ta chair? * Ami des hommes, je glorifie ta condescendance et ta miséricorde infinies.


Tropaire, t. 4
Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la divine contemplation; * c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; * Polycarpe, pontife et martyr, * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il sauve nos âmes.



MATINES

Après la lecture du Psautier et les cathismes, canon du Saint, œuvre de Théophane, avec l'acrostiche: J'acclame par des chants le divin Polycarpe.

Ode 1, t. 2
« Venez, tous les peuples, chantons pour notre Dieu, * le Christ qui divisa la mer * pour le peuple qu'il a soustrait * à la servitude des Egyptiens, * car il s'est couvert de gloire. »

Toi qu'illumine la splendeur du Christ, * toi qui es comblé par son rayonnement, * éclaire les ténèbres de mon âme * par tes prières, Père saint.

La lumière de la prédication salutaire, * réfléchie par ton cœur pur * comme par un clair miroir, * a fait briller sur tous les hommes ses rayons.

Tu fus la stèle de la nouvelle loi, * sur laquelle était inscrit, * non à l'encre, mais par l'Esprit, * l'Evangile de la grâce de Dieu.

Sachant que de toi s'est incarné, * sans le vouloir de la chair, * le Dieu antérieur à tous les siècles et à la création, * nous te reconnaissons, à juste titre, comme la Mère de Dieu.


Ode 3
« Seigneur, affermis nos cœurs en ton amour, * toi qui sur la croix fis disparaître le péché, * et plante la crainte de ton nom * dans les cœurs de ceux qui te louent. »

Pontife Polycarpe, tu devins, * comme dit le psaume, un olivier portant du fruit * dans la maison de ton Seigneur, * car ta prédication a fait briller tous les cœurs.

Bienheureux qui dirigeas soigneusement * ton esprit selon les préceptes du Sauveur, * tu as mérité de devenir * un excellent pasteur de son Eglise.

Tout entier, comme hostie vivante, * par le martyre tu t'es offert au Christ, * Bienheureux qui par l'ascèse avais déjà lutté * en rendant le témoignage de ta conscience.

Notre poussière de mort, tu l'as secouée * en enfantant, ô Vierge, l'Immortalité * et tu nous as tissé, par ton enfantement, * les ornements de l'incorruptible condition.


Cathisme, t. 8
Ayant fait pousser en ton âme le raisin de la grâce, en vérité, * comme vin tu fis couler la parole de la foi, * qui réjouit le cœur de tous les croyants, * et tu devins un océan de miracles, Père saint: * c'est pourquoi tu t'es montré le joyau des Martyrs, * éprouvé par le feu et digne de l'éternelle clarté. * Polycarpe, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent avec amour ta mémoire sacrée.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Souveraine immaculée, sans souillure et sans péché, * nuée du Soleil mystique et lampe dorée de la divine clarté, * illumine, je t'en prie, de ton impassible éclat * mon âme ténébreuse, aveuglée par les passions: * de toute souillure purifie mon cœur dans les flots de la componction * et les larmes du repentir, afin que je puisse m'écrier: * Intercède auprès de ton Fils et notre Dieu * pour qu'il m'accorde la rémission de mes péchés, * car tu es l'espérance de ton indigne serviteur.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * et versant d'amères larmes, l'Agnelle s'écria: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que tu subis pour nous, dans la tendresse de ton cœur! * Longanime Seigneur, océan de miséricorde et source de bonté, * accorde en ta pitié la rémission de leurs péchés * à tes fidèles serviteurs * qui se prosternent devant ta divine Passion.


Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu le plan de ton salut * et je t'ai glorifié, seul Ami des hommes. »

Polycarpe, tu fus pour le Seigneur * un fertile verger portant les fruits des vertus.

En parfait holocauste, en sacrifice pur, * tu t'es offert, Polycarpe, au Sauveur universel.

En guidant pieusement le peuple vers la lumière du divin savoir, * tu as chassé, vénérable Père, les ténèbres des sans-Dieu.

Nous chantons l'endurance de ton âme, saint Martyr, * et ton invincible fermeté dans les combats.

Illumine les ténèbres de mon âme à ta clarté, * Vierge pure qui enfantas la Lumière personnifiée.


Ode 5
« Toi qui es la source de clarté * et le créateur des siècles, * Seigneur, dirige-nous * à la clarté de tes commandements: * nous ne connaissons nul autre Dieu que toi. »

Vénérable Père dont l'intelligence avait reçu * les clartés de l'Esprit saint * et qui brûlais du feu divin, * par ce symbole te fut révélé * que dans le feu tu trouverais ta perfection.

Comme du torrent de délices, * tu as reçu le flot de la vie, * toi qui fus le disciple de l'Apôtre bien-aimé * qui lui-même avait puisé * à l'abîme de sagesse infini.

Vénérable Père, le Christ t'a donné, * lui, la sagesse véritable, * prospérité, brillante gloire, longévité * et la vie immortelle * pour l'avoir aimé plus que tout.

Comme pluie sur la toison, * Vierge toute-pure, l'Ancien des jours * est descendu en tes entrailles sanctifiées, * et nouvel Adam s'est montré * l'Ami des hommes, au sortir de ton sein.


Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable * de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »

Mort au monde, Pontife saint, * et ne vivant que pour le Christ, * vers lui tu es parti, * riche de la vie immortelle.

Toi qui te montras un fils de la lumière et de la paix * par la dignité de ta conduite, Bienheureux, * en Marcion tu reconnus un ennemi * et le premier-né de la nuit.

Instruits par tes paroles, Père saint, * nous triomphons des hérésies funestes * et de l'assemblée des impies * soutenant les deux principes du bien et du mal.

Immaculée qui as conçu l'Agneau très-pur * ôtant le péché du monde, supplie-le * d'accorder à tes serviteurs * le pardon de leurs péchés.


Kondakion, t. 1
Polycarpe, toi qui offris * tes fruits spirituels au Seigneur, * tu t'es montré, par tes divines vertus, * digne de lui, Pontife bienheureux; * et nous que tes paroles ont illuminés, * nous chantons en ce jour * ta mémoire d'être louée, * en glorifiant notre Dieu.

Ikos
Ayant puisé à la source le trésor de la sagesse, Père saint, * tu as comblé de connaissance divine ton troupeau * et fis briller le triple soleil de l'ineffable et très-sainte divinité, * enseignant le Père inengendré, la génération du Fils et la procession de l'Esprit, * exposant clairement l'unique gloire de l'unique Dieu * et faisant reculer l'idolâtrie; * alors, tu présentas au Seigneur * comme des fruits mûrs les âmes des croyants; * en lui nous avons été baptisés, * en lui aussi nous croyons, * en glorifiant notre Dieu.

Synaxaire
Le 23 Février, mémoire du saint hiéromartyr Polycarpe, évêque de Smyrne.
Grâce au feu de l'amour donnant beaucoup de fruit,
Polycarpe est offert au Verbe en holocauste.
A la rive céleste où son feu le conduit,
le vingt-trois février, le saint martyr accoste.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Les Jeunes Gens, méprisant le culte impie * de la statue d'or élevée * dans la plaine de Doura, * au milieu des flammes psalmodiaient, * couverts d'une fraîche rosée: Dieu de nos Pères. »

Avec fermeté, glorieux Martyr, tu es entré * dans la flamme ardente, comme les Jeunes Gens * qui, grâce au feu immatériel, * couvrirent la fournaise de rosée; * et, sans brûler, tu restas au milieu des flammes, psalmodiant: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

A toi le bonheur et la prospérité, * car tu habites désormais * là où les Justes ont leur logis, * là où se trouve la foule des Martyrs, * là où les Apôtres en chœur s'écrient: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

Les âmes jadis stériles, tu les présentas * dorénavant porteuses de beaucoup de fruit * pour les avoir aplanies grâce aux labours de l'Esprit saint, * y avoir semé le grain qui donne un bel épi * et leur avoir appris à s'écrier: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.

Toi seule, tu fus la Mère inépousée * du Dieu qui sagement * a créé le monde entier; * c'est pourquoi, Vierge Mère immaculée, * à ton adresse nous disons, dans notre foi: * Bénie es-tu, qui dans la chair enfantes Dieu.


Ode 8
« Le Dieu qui dans la fournaise descendit * pour venir en aide * aux enfants du peuple hébreu * et changer la flamme en une fraîche rosée, * toutes ses œuvres, chantez-le comme Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »

Toi qui célébrais pieusement les mystères de Jésus Christ, * toi-même tu t'es offert * en victime à notre Dieu, * en sacrifice d'agréable odeur, * en holocauste de fruits, * Polycarpe trois fois heureux.

En ton âge avancé, tu as montré * la vaillance des jeunes gens, * toi qui par la force de la Croix * ranimas tes propres sentiments * pour affronter les luttes sacrées, * gloire des Pontifes martyrs.

Revêtu, selon ta dignité, * de l'ornement des pontifes * et t'appuyant, vénérable Père, sur la Croix, * tu es entré avec ton propre sang * dans le temple de notre Dieu, * en présence du Christ, le suprême Pasteur.

Immolé, saint Pontife, pour le Christ * tel un bélier marqué, * tu es devenu l'imitateur * des souffrances de sa Passion; * et sa gloire, tu la partages avec lui, * en héritier de son royaume.

Divine Génitrice immaculée, * Vierge toute-pure, sois pour moi * la brillante colonne de feu * et la nuée lumineuse me guidant, * moi ton serviteur égaré * dans le désert de cette vie.


Ode 9
« Le Dieu et Verbe, en sa sagesse inégalée, * est venu du ciel * renouveler Adam déchu * pour avoir mangé le fruit de perdition; * d'une Vierge sainte il a pris chair pour nous; * et nous fidèles, à l'unisson * dans nos hymnes nous le magnifions. »

Ta mémoire porteuse de clarté, * s'étant levée sur nous, * illumine, Père saint, * les âmes de ceux qui la célèbrent avec foi * et les fait tous participer * à l'éclairage divin; * par des cantiques nous la magnifions.

Toi qui te tiens avec les chœurs célestes * des Anges saints * devant le trône du Seigneur, * prie-le de nous faire parvenir * à la semaine de sa Passion * et à sa lumineuse Résurrection * en pratiquant toutes sortes de vertus.

Désormais la sainte Trinité * se révèle à tes yeux, * bienheureux Père, clairement, * et non plus en énigme, comme autrefois, * car, en la pureté de ton cœur, * tu as transcendé la matière et t'es défait * des liens de la condition corruptible.

Sachant que te voilà comblé de lumière, * que tu portes la couronne en l'au-delà * et que tu as reçu ta récompense de vainqueur, * de la divine main, * pour les luttes que tu as menées, * saint Polycarpe, nous te désignons * comme intercesseur auprès de Dieu.

Comme la Mère du Verbe notre Dieu, * comme celle qui nous procura * la divine, l'éternelle vie, * comme celle qui a fait briller sur nous * le Soleil de justice, le Christ, * nous les fidèles, d'un même cœur, * par des cantiques nous te magnifions.


Exapostilaire (t. 3)
Tu as offert au Christ comme fruits nombreux, * saint Polycarpe, les mortels * sauvés par toi du mensonge des faux dieux, * illustre Pontife martyr, * compagnon des Anges et des Apôtres divins; * avec eux souviens-toi de qui vénère ta mémoire de tout cœur.

Le mur de séparation est abattu, * Vierge Mère, et par ton enfantement * aux Anges s'unissent les mortels: * donne-nous donc la force de jeûner, * divine Génitrice, pour nous prosterner, d'un cœur pur, * le troisième jour, devant la sainte Résurrection de ton Fils.


Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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24 février

Message par Monique »

24 FÉVRIER

Première et deuxième Invention
du vénérable chef du Précurseur.



VÊPRES

En dehors du Carême, on chante le premier cathisme: Bienheureux l'homme, et 6 stichères du Précurseur au Lucernaire.

En Carême, on lit le cathisme habituel, puis on chante l'office du Précurseur avec le Triode (voir les rubriques à la fin de cet office).



Lucernaire, t. 5

Salut, vénérable tête, * resplendissante de clarté, * devant laquelle les Anges s'inclinent avec respect, * jadis tranchée par le glaive * et, par des reproches tranchants, * ayant taillé en pièces l'infâme lascivité; * source abreuvant de miracles les croyants, * annonciatrice de la venue du Sauveur * et témoin de l'Esprit descendu en vol de colombe sur lui; * médiatrice de l'ancien et du nouveau testament, * prie le Christ d'accorder à nos âmes la grâce du salut.

Jadis cachée dans un vase, * la tête du Précurseur fut découverte, * rendue par le sein de la terre au grand jour * et faisant sourdre des fleuves de miracles, * car le Baptiste avait plongé dans les flots * la tête de celui qui établit ses chambres hautes sur les eaux * et répand comme pluie sur les mortels * la divine rémission. * Disons donc bienheureuse cette tête si digne de nos chants * et fêtons joyeusement son Invention, * car le Précurseur prie le Christ d'accorder au monde la grâce du salut.

La tête de celui qui annonça * l'Agneau de Dieu manifesté dans la chair * et fit reposer sur les préceptes divins les voies salutaires du repentir; * celle qui a flétri l'iniquité d'Hérode tout d'abord * et pour cela fut séparée de son corps, * puis demeura cachée sous terre pendant longtemps, * sur nous s'est levée en nous disant * comme un soleil resplendissant : * Repentez-vous et, dans la componction de vos cœurs, * redevenez les amis du Seigneur * qui accorde au monde la grâce du salut.

Gloire au Père, t. 6
Comme un trésor des grâces de Dieu, * ta tête, divinement conservée, * a surgi du sein de la terre, Précurseur; * et nous, fidèles, l'ayant reçue * et nous prosternant, glorieux Baptiste du Christ, * nous sommes l'objet, grâce à toi, * de prodigieux miracles * et nous obtenons le pardon de nos péchés.

Maintenant... Dogmatique1
Qui donc refusera de te dire bienheureuse, ô Vierge toute sainte, * qui donc ne voudra chanter la louange * de ton enfantement virginal? * Car le Fils unique, le reflet du Père intemporel, * celui qui est sorti de toi, ô Vierge immaculée, * s'est incarné ineffablement: * il est Dieu par nature et, par nature, s'est fait homme pour nous sauver; * sans être divisé en deux personnes, il s'est fait connaître en deux natures sans confusion; * ô Vierge sainte et toute-bienheureuse, * intercède auprès de lui pour qu'il ait pitié de nous.


Entrée. Lumière joyeuse.

Prokimenon du jour, puis les lectures (du Triode et) du Précurseur.

Lecture de la prophétie d'Isaïe
(40,1-5,9; 41,17-18; 45,8; 48,20-21; 54,1)
Ainsi parle le Seigneur: Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Prêtres, parlez au cœur de Jérusalem, pour la consoler, car son humiliation est achevée, sa faute est expiée, elle a reçu de la main du Seigneur double peine pour tous ses péchés. Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez les sentiers de notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées; ce qui est tortueux sera redressé, les chemins raboteux seront nivelés; et toute chair verra le salut de Dieu. Monte sur une haute montagne, toi qui annonces la bonne nouvelle à Sion; élève fortement la voix, toi qui annonces la bonne nouvelle à Jérusalem; élevez la voix, ne craignez pas. Moi, le Seigneur Dieu, j'exaucerai les pauvres d'Israël, je ne les abandonnerai pas. Je ferai couler des rivières sur les hauteurs, et des fontaines au milieu des vallées; je changerai le désert en étang, et la terre assoiffée en courants d'eau. Que le ciel, d'en haut, répande la joie, que les nuées fassent pleuvoir la justice! Que la terre s'entr'ouvre et fasse croître le salut, qu'il en sorte la justice également! Proclamez la nouvelle avec des cris de joie, publiez-la jusqu'aux extrémités de la terre. Dites que le Seigneur a racheté Jacob son serviteur. Et lorsqu'ils eurent soif au désert, pour eux il fit jaillir les ondes du rocher. Réjouis-toi, stérile qui n'as pas enfanté, éclate en cris d'allégresse, toi qui n'as pas eu les douleurs, car plus nombreux seront les fils de la délaissée que les fils de l'épouse, dit le Seigneur.

Lecture de la prophétie de Malachie
(3,1-3,5-7,12,18,17,22-24)
Ainsi parle le Seigneur tout-puissant: Voici que je vais envoyer mon Ange devant ta face, pour préparer ton chemin devant toi. Alors il entrera dans son temple, le Seigneur que vous cherchez. Qui pourra soutenir le jour de sa venue? qui restera debout quand il apparaîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. Il siégera pour affiner et purifier, comme on épure l'or et l'argent. Il s'approchera de nous pour le jugement et s'empressera de témoigner contre les méchants, les adultères, contre ceux qui ne le craignent pas, dit le Seigneur tout-puissant. Car je suis le Seigneur votre Dieu et je ne change pas; mais vous, fils de Jacob, vous vous écartez de mes lois et ne les gardez pas. Revenez donc à moi, et je reviendrai à vous, dit le Seigneur tout-puissant. Alors, toutes les nations vous diront bienheureux, et vous saurez que je suis le Seigneur, celui qui voit la différence, entre le juste et le méchant, au jour que je prépare pour sauver ceux qui m'aiment. Sachez-le donc et souvenez-vous de la Loi de Moïse mon serviteur, auquel j'ai prescrit sur l'Horeb pour tout Israël des préceptes et des lois. Voici, je vais vous envoyer Elie le Thesbite, avant que n'arrive le grand et sublime jour du Seigneur, qui ramènera le cœur du père vers son fils et le cœur de l'homme vers son prochain, de peur que je ne vienne frapper la terre sans merci, dit le Seigneur tout-puissant, le Dieu saint d'Israël.

Lecture de la Sagesse de Salomon
(4,7,16-17,19-20; 5,1-7) 1.
Le juste, même s'il meurt avant l'âge, trouvera le repos. Le juste, en mourant, condamne ceux qui vivent en impies; car ils voient la fin du juste, mais sans comprendre les desseins que Dieu a sur lui. Car le Seigneur brisera les impies, il les fera tomber, sans voix, la tête la première, il les arrachera de leurs bases; jusqu'au dernier ils seront dévastés, en proie à la douleur, et leur mémoire périra. Au bilan de leurs fautes ils viendront terrifiés, leurs péchés devant eux se dresseront pour les accuser. Alors le juste se tiendra, plein d'assurance, en face de ceux qui l'ont opprimé et qui pour ses souffrances n'avaient que mépris. A sa vue, ils seront saisis d'un grand effroi, stupéfaits par le caractère inopiné de son salut. Entre eux ils se diront, touchés de repentir et gémissant dans leur âme angoissée: Le voilà, celui que jadis nous avons tourné en dérision, outragé de nos sarcasmes, insensés! Sa vie, nous l'avons considérée comme folie, sa mort comme privée d'honneur. Comment donc est-il au nombre des fils de Dieu, comment partage-t-il le sort de Saints? Ainsi donc, nous nous sommes fourvoyés loin de la vérité; la lumière de la justice n'a pas brillé pour nous, le soleil ne s'est pas levé sur nous! Pleinement nous fréquentions le chemin du mal et de la perdition, nous avons suivi d'impraticables sentiers, et la voie du Seigneur, nous l'avons méconnue!


Apostiches, t. 2
Venez, fidèles, vénérons * la tête que le glaive a tranchée, * le précieux chef du Précurseur, * au jour de son Invention, * allons à sa rencontre avec des chants * pour honorer de tout cœur * la source nous versant les grâces des guérisons, * celle qu'Hérode l'insensé, * piqué par l'aiguillon d'Hérodiade, jadis a fait trancher.

Elle est précieuse devant le Seigneur,
la mort de ses amis.


Comme des mines provient l'or, * ainsi de la terre est sortie * la tête du Précurseur, * resplendissante en son écrin * et parlant d'elle-même, * pour accuser de façon claire * Hérode, cet meurtrier adultère, * et pour illuminer nos âmes de son éclat; * et nous, les fidèles, en ce jour * nous vénérons par des cantiques * celui qui intercède pour nous auprès de Dieu.

Le juste fleurira comme un palmier,
il grandira comme un cèdre du Liban.


La tête du Baptiste, jadis * cachée sous terre dans l'urne comme un trésor, * se révèle en ce jour au monde entier, * versant en abondance le flot des guérisons, * faisant cesser les maladies * et répandant sur les âmes la clarté; * et nous qui jouissons de ses divines consolations, * nous chantons les louanges du Précurseur.

Gloire au Père...
Ce vénérable reliquaire des divines pensées, * ta tête, qui d'avance a contemplé * le mystère de l'Ineffable bien clairement, * en ce jour, illustre saint Jean, * sortit des antres de la terre comme d'un sein maternel * pour embaumer le monde entier * en répandant la myrrhe de sainteté, * en prêchant la voie du repentir * et pour nos âmes intercédant près du Sauveur universel.

Maintenant … Théotokion1
Merveille inouïe surpassant toutes les merveilles de jadis: * nul n'avait vu jusqu'alors une mère enfanter virginalement * et porter dans ses bras celui qui embrasse toute la création; * cet enfantement est voulu par Dieu * et, puisque tu l'as porté dans tes bras comme un enfant * et que devant lui tu possèdes l'assurance d'une mère, * ô Vierge pure, intercède en notre faveur * pour le salut de nos âmes.


Tropaire, t. 4
S'étant levé de terre, le chef du Précurseur * irradie comme un soleil sur les croyants * la lumière de l'incorruptible condition * et les grâces des guérisons; * il rassemble la multitude des Anges dans le ciel * et sur terre convoque le genre humain * pour rendre gloire, d'un même chœur, au Christ notre Dieu.

Le mystère caché de toute éternité * et que les Anges mêmes ne connaissaient * grâce à toi, ô Mère de Dieu, * sur la terre nous fut révélé: * Dieu s'incarne sans confondre les deux natures en cette union * et librement il a voulu souffrir pour nous sur la croix * pour ressusciter Adam et sauver nos âmes de la mort.

Le même tropaire et son théotokion dominical sont chantés à Matines après Le Seigneur est Dieu.



MATINES

Cathisme I, t. 4
Tel un trésor divin caché sous terre, le Christ * nous a révélé ton chef, saint Prophète et Précurseur. * Tous ensemble, au jour de son Invention, * nous louons, par des cantiques inspirés, * le Sauveur qui nous délivre de la tombe par ta divine intercession.

Hâte-toi de prendre les devants, * ô Christ notre Dieu, * avant que nous soyons asservis * aux ennemis qui t'insultent et fondent sur nous; * ceux qui nous font la guerre, réduis-les par ta Croix, * qu'ils sachent la puissance de la vraie foi, * par les prières de la Mère de Dieu, seul Ami des hommes!


Cathisme II, t. 4
Comme les mines produisent l'or, * ta sainte tête, Baptiste du Christ, * merveilleusement fut rendue * par les profondeurs de la terre, pour enrichir * tous ceux qui s'approchent de toi * et par des cantiques magnifient * en ce jour de son Invention * le Sauveur et Créateur qui leur accorde grâce à toi * la rémission de leurs fautes et l'abondance du salut.

Jamais nous ne cesserons, ô Mère de Dieu, * nous tes serviteurs, de chanter * dans l'action de grâce et de tout cœur, * notre Dame, ton amour en disant: * Vierge toute-sainte, empresse-toi de nous sauver * des ennemis invisibles, de toute menace et de tout mal, * car tu es notre refuge et protection.


Après le Polyéléos:

Mégalynaire
Nous te magnifions, * saint Jean, Baptiste du Sauveur, * vénérant ta précieuse tête, ô Précurseur, * dont nous célébrons * la première et deuxième Invention.

Versets 1: Bienheureux l'homme qui craint le Seigneur, qui se plaît à ses préceptes. 2: En mémoire éternelle sera le juste, il ne craindra pas l'annonce du malheur. 3: J'affermirai la race de David, j'apprêterai une lampe pour mon Christ. 4: La Lumière s'est levée pour le juste et l'allégresse pour les hommes au cœur droit. 5: J'ai dit aux méchants: Ne faites pas le mal! et aux pécheurs: N'élevez pas votre front! 6: C'est là le chemin par lequel je lui montrerai mon salut.


Cathisme, t. 4
Hérode, ce transgresseur de la Loi, * fit trancher cruellement par le glaive * ta précieuse tête, Précurseur, * en misérable rendu furieux par l'aiguillon; * mais nous fidèles, nous la vénérons de tout cœur.
Moïse t'a vue dans le buisson allumé, * toi qui portas le feu illuminant nos âmes, ô Vierge immaculée, * sans brûler, mais accueillant plutôt la grâce comme rosée.


Anavathmi, la 1e ntienne du ton 4: Dès ma jeunesse...

Prokimenon, t. 4: J'affermirai la race de David, j'apprêterai une lampe pour mon Christ. Verset: Souviens-toi, Seigneur, de David et de toute sa douceur.

Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur.

Evangile et Psaume 50.
Gloire au Père... Par les prières de ton Précurseur... Maintenant... Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi, ô Dieu...
t. 6
Celle qui d'abord sur un plat * reprochait à Hérode son crime impie, * la vénérable tête du Baptiste du Christ, * qui avait prêché à tout fidèle la conversion, * est arrachée aux antres de la terre * pour paraître au grand jour à la vue de tous ceux * qui s'approchent d'elle avec foi, * qui la touchent avec respect * et devant elle se prosternent avec amour, * car elle procure la rémission des péchés, * l'exaucement des prières et la grâce du salut.


Canon de la Mère de Dieu (6 tropaires avec l'hirmos) et ce canon du Précurseur (8 tropaires).

Ode 1, t. 6
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il. s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

Venez, d'une langue élogieuse * et de lèvres pures * mues par l'Esprit tout-puissant, * fidèles, glorifions * par des cantiques spirituels * cette voix du Verbe, qui lui prépara le chemin.

L'Eglise du Christ * savoure le calme de la paix * et dirige dans l'harmonie * les multitudes immenses * de ceux qui chantent, Précurseur, * chaque année ta louange.

Tous ensemble réunis, * par des cantiques vénérons, * fidèles, comme il se doit, * la tête sacrée du Précurseur, * qui nous fut donnée par Dieu * comme trésor inviolable.

Tu as reçu ton Créateur * comme lui même l'a voulu; * sans semence, de ton sein * il prit chair ineffablement; * Vierge pure, tu es vraiment * la souveraine du monde créé.


Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »

Un sein stérile t'a porté * comme divin rejeton, * illustre ami de l'Epoux * qui as conduit comme fiancée * l'Eglise des nations * au Christ, notre vrai Dieu.

La misérable adultère * même par le glaive n'a fait taire * la voix de ta divine prédication, * saint Jean, vénérable Précurseur; * car de terre tu as fait surgir * pour nous ta tête sacrée.

Célébrant cette fête, * la cité qui te chérit * jubile d'avoir trouvé * ta tête, Précurseur, * telle un mystique trésor, * une source inépuisable de guérisons.

Vierge pure, * la merveille de ton enfantement divin * dépasse la nature et ses lois: * c'est Dieu lui-même qu'ineffablement * tu as conçu dans ton sein * et tu restes vierge même après l'enfantement.


Cathisme, t. 8
Telle un trésor que l'on dépose en un lieu sûr, * fut conservée la tête du Précurseur, * cachée dans une urne, la voix du Verbe divin; * et comme blé enfoui sous terre profondément, * elle a produit la vie divine comme fruit. * Vénérons tous ensemble son Invention, * glorifiant le Christ qui lui donne le pouvoir des guérisons.

Gloire au Père...
Comme perle sous la terre fut cachée * dans une urne la tête du Baptiste; * puis, resplendissante d'éclat divin, * elle brille en opérant des miracles pour le monde entier: * c'est le splendide Précurseur du Soleil, * se levant comme l'aurore et nous annonçant * de nouveau, dans la lumière sans couchant: Voici l'Agneau de Dieu.

Maintenant...
L'ordre mystérieux une fois connu de l'Ange, il alla droit à l'huis de Joseph; * à la Vierge il dit: Celui qui par sa descente a fait pencher les cieux sur la terre * tout entier demeure en toi sans subir de changement. * Le voyant dans ton sein prendre la forme d'un esclave, * stupéfait je crie vers toi: * Réjouis-toi, Epouse inépousée.


Ode 4
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »

Bienheureux Précurseur, * tu as scellé manifestement, * toi le dernier des Prophètes, * l'Ancien Testament, * et le Nouveau, tu l'as paré * pour ses noces avec le Christ.

Toi qui avais coutume de porter * des haillons en poil de chameau, * Précurseur, tu supportas avec joie * que ton illustre et vénérable tête * fût cachée comme par un manteau * de cette pourpre dont se vêtent les rois.

Un exilé vagabond, * un pauvre étranger, grâce à tes divines révélations, * a recueilli, saint Jean, * ta tête sacrée, * comme inépuisable trésor.
Intercède sans te lasser * pour que la cité qui te vénère * resplendisse toujours * de l'éclat du saint Esprit * et se réjouisse avec les Anges * en ta mémoire, Précurseur.

Sous l'arbre défendu * ma gourmandise m'a tué; * mais l'Arbre de vie * qui de toi, ô Vierge, s'est levé, * me ressuscitant, m'a fait l'héritier * des délices du Paradis.


Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

Baptiste, tu n'as pas été * un roseau sans cesse agité * par les souffles tentateurs de l'ennemi, * mais une tour inébranlable pour le peuple de Dieu; * car tu fus un autre Elie * par la puissance et par l'esprit.

Celui qui offusquait la divinité * et diminuait la gloire * du Christ baptisé par toi * en détournant à son profit * la divine grâce qui sortait de ton chef * fut justement banni de la sainte cité.

A nous qui te chantons, * illustre Précurseur, avec amour * tu as ouvert l'accès * de la source inépuisable * d'où jaillissent les flots de la divine grâce * et le fleuve de guérisons qui réjouit l'univers.

Portant la beauté spirituelle * de ton âme pleine d'attraits, * tu devins l'Epouse de Dieu * marquée du sceau de la virginité * et faisant rayonner, Vierge sainte, l'univers * de ta resplendissante pureté.


Ode 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »

Le Christ, la Vérité, * t'appela Prophète, le plus grand des Prophètes, * Baptiste et Précurseur de la Vie, * toi qui as vu de tes yeux * celui qu'avaient annoncé * les Prophètes et la Loi.

Elle n'a pas souffert d'être cachée, * cette source de miracles, * ce trésor de grâce, ton vénérable chef, * Baptiste, Prophète et Précurseur; * mais, se montrant à nos yeux, * elle a répandu le flot des guérisons.

Ton illustre cité, * cette ville qui aime le Christ, * est fière de posséder * comme riche couronne, * brillante parure, salutaire bouclier, * Précurseur, ta tête sacrée.

De tous les prophètes le plus grand, * d'avance Moïse t'a désignée, * virginale Mère de Dieu, * comme l'arche, l'urne d'or, * la table sainte et le chandelier, * toutes images du Très-Haut prenant chair en ton sein.


Kondakion, t. 2
Prophète de Dieu et Précurseur de la grâce, * nous qui sur terre avons cueilli ta tête comme rose sacrée, * par elle nous recevons en tout temps les guérisons, * car tu continues de prêcher au monde, comme jadis, la conversion.

Ikos
Saint Jean, au témoignage du Seigneur, * tu as été le plus grand des mortels; * c'est pourquoi je redoute de t'offrir * les louanges de mon pauvre discours; * mais, contraint de vive force par ton amour, * j'ai osé entreprendre ce chant; * aussi, ne refuse pas de m'aider, * afin que je puisse couronner ta tête sacrée, * car elle continue de prêcher au monde, comme jadis, la conversion.

Synaxaire
Le 24 Février, mémoire de la première, et deuxième Invention du vénérable chef du saint Prophète, Précurseur et Baptiste Jean.
«Portez de dignes fruits!» exhorte derechef
le Précurseur, depuis l'invention de son chef,
Celui qui dans les ondes baptisait les foules
dans un flot de miracles les plonge à présent.
Précurseur qui jadis sous le glaive t'écroules,
le ving-quatre tu montres ton chef bienfaisant.
Par les prières de ton Précurseur, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, * mais le feu brûla les Chaldéens * sur l'ordre de Dieu * et le tyran fut forcé de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

Celui qui est né de la Vierge t'a magnifié * plus que tous les fils de femme; * sur la terre, en effet, * comme un Ange incorporel * tu as vécu en lui chantant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Depuis le désert, * instruit secrètement par l'Esprit saint, * comme l'aurore du jour, * comme un Ange de lumière, tu parus * pour nous apprendre à chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Du sein de la Stérile, tu reconnus * celui qui demeurait * dans le sein virginal * et tu empruntas la voix de ta mère, Précurseur, * pour lui crier en exultant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Entre toutes les cités, * bienheureuse est celle qui maintenant * te possède comme protecteur, * illustre Précurseur du Christ; * et, célébrant ta fête, elle s'écrie: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Vierge Mère, grâce à toi * une lumière s'est levée, * illuminant le monde entier, * car tu as enfanté le divin Créateur de l'univers; * Toute-sainte, demande-lui * d'envoyer sur nous fidèles la grâce du salut.


Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, * car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »

Le Précurseur, cette voix de qui appelle, fut envoyé * aux cœurs déserts pour y greffer la vraie foi * du Fils divin, ce Dieu véritable * que nous exaltons dans tous les siècles.

Préparez, dit encore à présent le Précurseur, * dans la sainteté le chemin du Seigneur: * descendant avec le Père et l'Esprit, * en vos cœurs il habitera pour les siècles.

Dès le sein tu fus sanctifié par l'Esprit, * dans les entrail1es maternelles tu as reçu le don de prophétie, * et plus que miel à présent tu combles de douceur * la cité qui te porte en son sein, vénérable Précurseur.

Par la voix du Père qu'en ses oreilles il a perçue, * par la vision de l'Esprit saint que reçurent ses yeux * et par le toucher, lorsqu'il t'imposa la main, ô Christ, * tout entier, Jean le Précurseur est devenu porteur de Dieu.

D'avance t'a figurée le chandelier aux reflets d'or, * toi qui reçus ineffablement l'inaccessible Clarté * qui de sa connaissance éclaire l'univers; * c'est pourquoi nous te chantons, Vierge pure, dans les siècles.


Ode 9 « Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »

De toute ta force, * Précurseur, ayant été * le vigilant gardien * du décalogue tout entier, * tu as reçu en retour * la grâce décuple du Christ; * et nous qui te savons l'initié du Verbe, son ami, * nous te disons bienheureux.

Tu fus le Prophète, * l'Ange, l'Apôtre du Christ, * le Précurseur de la divine incarnation, * le Baptiste, le Prêtre, le fidèle Témoin * et, pour ceux qui se trouvaient en l'Hadès, * tu en fus l'annonciateur, * toi le modèle des vierges, * toi l'enfant du désert.

L'infidélité de l'âme * par miracle fut montrée * lorsque se dessécha * la main de l'incrédule officiant, * mais par la croissance de sa foi * et l'apparition de ta tête, Bienheureux, * cette main consumée par le mal * a retrouvé sa première vigueur.

Puisons les remèdes * qui guérissent les passions, * en accourant vers le temple fameux * du Précurseur, car en lui * sont présents les chœurs des Anges, * les esprits des Justes, la Souveraine de tous: * ils distribuent les guérisons * en compagnie du Baptiste saint Jean.

Vierge pure, sans semence * tu as conçu notre Dieu, * celui qui sur terre s'est montré * et partagea l'existence des mortels * en deux natures et deux énergies, * mais une seule personne, le Christ: * avec les armées célestes implore-le * pour les brebis de ton bercail.


Exapostilaire, t. 2
Des entrailles secrètes de la terre s'est levé * ton vénérable chef au grand jour, * Prophète et Précurseur du Maître, saint Jean, * luminaire de l'immatérielle clarté; * célébrant avec amour son Invention, * nous te prions de nous procurer la rémission de nos péchés * et la grâce de bien employer * le temps de l'abstinence, par tes prières, Baptiste du Sauveur.

Ô Vierge, elle trouve sa consolation et sa joie, * la divine assemblée des croyants, * à te servir et proclamer fidèlement * à juste titre Mère de Dieu; * par tes prières donne-nous d'accomplir * le temps du jeûne saintement * et de pouvoir nous prosterner devant la Croix * et la salutaire Passion de ton Fils et ton Dieu.


Laudes, t. 4
Les propylées de l'abstinence sont ouverts * par ta vénérable tête, Précurseur: * à tous elle présente, en effet, * comme agréable nourriture les grâces de Dieu; * y goûtant avec foi, nous adoucissons * l'âpreté du carême, sa raideur; * et, t'acclamant, nous chantons pour le Christ notre Dieu: * Jésus tout-puissant et Sauveur de nos âmes. (2 fois)

Répandant la myrrhe en intarissables flots, * la tête du Précurseur, * déposée sur la table mystique et divine en ce jour, * exhale son parfum spirituel, * chasse l'amertume de l'affliction * et comble d'allégresse tous ceux * qui s'écrient avec amour: * Jésus tout-puissant et Sauveur de nos âmes.

Ton chef a tranché, * comme un glaive affilé, * la tête des injustes ennemis * et des grâces divines a fait jaillir * sur tous les justes l'immense flot; * c'est pourquoi nous t'acclamons comme un ami du Créateur, * saint Jean, son Précurseur, et lui chantons: * Jésus tout-puissant et Sauveur de nos âmes.

Gloire au Père, t. 6
La vénérable tête de ton Baptiste, Seigneur, * qui fut arrachée au secret de la terre en ce jour * et qu'avec des chants de louange nous avons reçue fidèlement, * Ami des hommes, nous te la présentons, * nous tes serviteurs soumis au péché, * pour qu'elle soit notre avocate auprès de toi, * et nous te demandons le trouver * par elle, au jour du jugement, * ta miséricorde et la grâce du salut.

Maintenant...
Dieu qui aimes le bien, * sauve tes serviteurs de tout danger funeste * par les prières de ton Précurseur et de tous les Saints * et par l'intercession de ta Mère, Sauveur.


Grande doxologi1e Tropaire, litanies et Congé.


Si l'Invention de la tête du Précurseur tombe le dimanche de Carnaval ou de la Tyrophagie.
Le samedi soir aux Petites Vêpres, lucernaire de l'Octoèque. Apostiches: 1 stichère du dimanche et les apostiches du Précurseur. Tropaire du dimanche, Gloire: du Précurseur, Maintenant: Théotokion dominical. Petite litanie et Congé.
Aux Grandes Vêpres, on chante au Lucernaire 10 stichères: 3 de l'Octoèque, 4 du Triode et 3 du Ménée. Gloire: du Triode, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent. (Le dimanche de Carnaval, on chante 4 stichères de l'Octoèque et 3 du Triode). Litie: stichères du temple et 2 stichères de Laudes du Triode. Apostiches du dimanche, Gloire: du Précurseur, Maintenant: du Triode. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 3 fois.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion apolytikion dominical du même ton. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Après le Polyéléos (y compris le psaume Près des fleuves de Babylone), mégalynaire du Précurseur, puis les tropaires de la Résurrection (Les chœurs angéliques). Cathismes du Précurseur: I, II et celui qui suit le mégalynaire. Anavathmi et prokimenon du ton, évangile du dimanche. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Canon de Résurrection (4 avec hirmos), du Triode (6) et du Précurseur (4). Catavasies du Triode. (Le dimanche de Carnaval, canon de Résurrection: 4, de la Mère de Dieu: 2, du Triode: 4 et du Précurseur: 4:) Après la 3e ode, kondakion et ikos du Précurseur, cathisme du Précurseur, puis du Triode. Après la 6e ode, kondakion et ikos du Triode, et Synaxaire. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaires de la Résurrection, du Précurseur et du Triode. A Laudes, 4 stichères de l'Octoèque, 4 du Saint (y compris le doxastikon), puis le verset Lève toi, Seigneur mon Dieu et le dernier stichère de Laudes du Triode; Gloire au Père: le doxastikon du Triode, Maintenant... Tu es toute-bénie. Grande doxologie. Tropaire de Résurrection, litanies et Congé. Au narthex: Gloire... Maintenant... Eothinon et Prime. Aux Heures, tropaire du dimanche et du Précurseur, kondakion du Triode ou du Précurseur, en alternant.

Si l'Invention tombe le samedi des Défunts.
Tout l'office de la fête est chanté le vendredi qui précède.

Si l'Invention tombe le lundi ou le mardi de la Tyrophagie.
Le dimanche soir ou le lundi soir, on chante Bienheureux l'homme (les autres jours de semaine de la Tyrophagie, on dit le cathisme prescrit). Au Lucernaire, 6 stichères du Précurseur; Gloire: du Précurseur, Maintenant: Dogmatique du même ton. Prokimenon du jour et lectures du Précurseur. Apostiches du Triode, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion. Tropaire du Précurseur, Gloire... Maintenant: théotokion apolytikion dominical. Litanie et Congé.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du Précurseur, 2 fois, Gloire... Maintenant: théotokion, Lectures du Psautier comme d'habitude. Après la 1e lecture, cathisme du Triode. Après la 2e lecture, les deux cathismes du Précurseur. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme du Précurseur. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et évangile du Précurseur. Après le psaume 50, stichère du Précurseur. Canon de la Mère de Dieu (6 avec hirmos) et du Précurseur (8). Catavasies: Ma bouche s'ouvrira (là où intervient le tri-ode, canon du Précurseur: 6 avec hirmos, et du Triode: 8; catavasies du Triode). Après la 3e ode, cathisme du Précurseur et son théotokion. Après la 6e ode, kondakion et ikos du Précurseur. Après la 9e ode, exapostilaire du Précurseur et son théotokion. A Laudes, stichères du Précurseur, avec leurs doxastikon et théotokion. Apostiches du Triode, Gloire: du Précurseur (Celle qui d'abord sur un plat... voir après l'évangile de Matines), Maintenant: théotokion du même ton (voir Appendice). Le reste comme d'habitude, et le Congé. Aux Heures, tropaire et kondakion du Précurseur.

Si l'Invention tombe le mercredi ou le vendredi de la Tyrophagie.
Tout l'office de la fête est chanté le mardi ou le jeudi.

Si l'Invention tombe le jeudi de la Tyrophagie.
Le mercredi, après None et Typiques et les métanies, on sonne comme d'habitude et l'on dit: Venez, adorons... puis le psaume 103 et la litanie. Au Lucernaire, les stichères comme il a été dit plus haut (lundi ou mardi). Après l'Entrée, prokimenon et lecture du jour. Après le prokimenon Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur, les 3 lectures du Précurseur. Puis Daigne Seigneur. Apostiches du Triode, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion. Après le cantique de Siméon, trisagion et prière du Seigneur. Tropaire du Précurseur, Gloire... Maintenant: théotokion apolytikion dominical. Litanie Aie pitié de nous, ô Dieu, et les 3 grandes métanies. Puis la prière Trinité toute-sainte, consubstantielle majesté et Que le nom du Seigneur, 3 fois, le psaume 33, Il est vraiment digne, et le Congé.

Si l'Invention tombe le samedi de la Tyrophagie.
Le vendredi soir, on chante Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 3 stichères du Précurseur et les 3 des Pères (Triode), Gloire: du Précurseur, Mainte- nant: Dogmatique du ton occurrent. Entrée. Prokimenon et lecture du jour.
Après le prokimenon Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur, les 3 lectures du Précurseur. Daigne, Seigneur, et la litanie Achevons notre prière vespérale. Apostiches du Triode, auxquels on ajoute le verset: Le juste se réjouit dans le Seigneur et il espère en lui, puis le stichère, t. 6: Celle qui d'abord sur un plat (voir après l'évangile de Matines); Gloire des Pères, t. 8 (Tous les moines), Maintenant: théotokion. Tropaire du Précurseur, Gloire: des Pères, Maintenant: théotokion Le mystère caché. Litanie Aie pitié de nous, et les 3 grandes métanies. Puis Trinité toute-sainte, consubstantielle majesté, et Que le nom du Seigneur, 3 fois, le psaume 33: Je bénirai le Seigneur, et le Congé.
A Matines après Le Seigneur est Dieu, tropaire du Précurseur, 2 fois, Gloire: des Pères, Maintenant: théotokion Le mystère caché. Cathismes des Pères, avec leurs théotokia. Après le Polyéléos, mégalynaire du Précurseur, puis les cathismes du Précurseur: I, II et celui qui suit le mégalynaire, avec son théotokion. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et évangile du Précurseur. Canon du Précurseur (6 avec hirmos) et des Pères (8). Catavasies: les hirmi du Triode. On chante aussi la 2e ode, sans réciter le cantique scripturaire. Après la 3e ode, kondakion et ikos du Précurseur, cathisme du Précurseur, puis des Pères avec son théotokion. Après la 6e ode, kondakion et ikos des Pères, et Synaxaire. Après la 9e ode, exapostilaire du Précurseur, puis des Pères avec son théotokion. A Laudes, 3 stichères du Précurseur et 3 des Pères, Gloire: des Pères, Maintenant: théotokion. Grande doxologie. Tropaire du Précurseur, Gloire: des Pères, Maintenant: théotokion. Aux Heures, tropaire du Précurseur et des Pères; kondakion du Précurseur ou des Pères, en alternant.

Si l'Invention tombe le lundi de la première semaine de Carême.
Tout l'office du Précurseur est chanté le dimanche de la Tyrophagie.

Si l'Invention tombe un jour quelconque de la première semaine de Carême.
L'office est chanté le dimanche de la Tyrophagie ou bien le samedi de la première semaine de Carême.

Si l'Invention tombe le samedi de la première semaine de Carême.
Le vendredi soir à Vêpres, lecture du Psautier comme prescrit. Au Lucer- naire, on chante 1O stichères: le premier stichère du Triode, 2 fois, puis 4 stichères du Précurseur, et les 4 stichères de saint Théodore (Triode); Gloire: du Triode, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent. Entrée, prokimenon, 2 lectures du jour et 3 du Précurseur. Après Que ma prière s'élève, 3 grandes métanies et suite de la Liturgie des Présanctijiés. Après la prière de l'ambon, office des colybes, et le Congé.
Si l'on ne célèbre pas la Liturgie des Présanctifiés, on chante, au Lucernaire, 3 stichères du Précurseur et 3 de Théodore, Gloire: de Théodore, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent, sans entrée. Prokimenon, lectures du jour et du Précurseur. Apostiches du Triode, auxquels on ajoute le verset: Le juste se réjouit dans le Seigneur et il espère en lui, puis le stichère: Théodore trois fois heureux (dernier du Lucernaire), Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion. Tropaire du Précurseur, Gloire: tropaire du Martyr (voir au début des matines du samedi), Maintenant: théotokion (ibidem). Litanie Aie pitié de nous, et les 3 grandes métanies; puis l'office des colybes, et le Congé comme d'habitude.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du Précurseur, 2 fois, Gloire: de Théodore, Maintenant: Tes mystères. Après la 3e lecture du Psautier, les deux cathismes du Précurseur; après la 2e lecture du Psautier, le cathisme de Théodore. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme du Précurseur. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et évangile du Précurseur. Après le psaume 50, stichère du Précurseur. Canon du Précurseur (6 avec hirmos) et les deux canons de Théodore (8). Catavasies: Ma bouche s'ouvrira. Après la 3e ode, kondakion et ikos du Précurseur, cathisme du Précurseur et de Théodore, avec son théotokion. Après la 6e ode, kondakion et ikos de Théodore, et synaxaire. Après la 9e ode, exapostilaire du Précurseur, puis de Théodore. A Laudes, 3 stichères du Précurseur et 3 de Théodore, auxquels on ajoute le verset: Le juste se réjouit dans le Seigneur et il espère en lui, puis le stichère du Précurseur, t. 6: La vénérable tête... Gloire: de Théodore, Maintenant... Mère de Dieu, tu es la Vigne. Grande doxologie. Tropaire du Précurseur, Gloire: du Martyr, Maintenant: théotokion (comme plus haut, à la fin des vêpres). Litanies et Congé. Aux Heures, tropaire du Précurseur, puis de Théodore; kondakion de l'un ou l'autre, en alternant.

Si l'Invention tombe le premier dimanche de Carême.
On chante son office comme il est prescrit plus loin pour le 3e dimanche de Carême, excepté en ce qui concerne l'adoration de la Croix. A la Litie, Gloire: du Précurseur (doxastikon du Lucernaire), Maintenant: du Triode. Aux Apostiches, Gloire: du Précurseur, Maintenant: du Triode. Après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire: du Précurseur, Maintenant: Devant ta sainte icône. Catavasies du Triode.

Si l'Invention tombe le lundi de la 1e, 2e, 3e ou 4e semaine de Carême.
Le dimanche soir, on chante Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 10 stichères: 4 du Triode (en répétant le premier) et 6 du Précurseur, Gloire: du Précurseur, Maintenant: Dogmatique du même ton. Entrée. Grand prokimenon du Triode et les 3 lectures du Précurseur. Puis Daigne, Seigneur et Achevons notre prière vespérale. Apostiches du Triode, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion dominical du même ton (Merveille inouïe). Tropaire du Précurseur et théotokion apolytikion dominical (Le mystère caché). Litanie Aie pitie de nous, ô Dieu, prière de saint Ephrem (3 grandes métanies) et le Congé.
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du Précurseur et théotokion. Après la le et la 2e lecture du Psautier, on dit les cathismes du Triode, sans ecténie. Après la 3e lecture, petite litanie et les cathismes I et II du Précurseur. Après le Polyéléos, mégalynaire et cathisme du Précurseur. Anavathmi: Dès ma jeunesse. Prokimenon et évangile du Précurseur. Après le psaume 50, stichère du Précurseur. Canon du Précurseur (8 avec l'hirmos). Catavasies: Ma bouche s'ouvrira (la où intervient le tri-ode, canon du Précurseur: 6 avec hirmos, et tri-ode: 8; catavasies du Triode). Après la 3e ode, kondakion et ikos; après la9e ode, exapostilaire. A Laudes, 4 stichères du Précurseur, Gloire: du Précurseur, Maintenant: son théotokion. Puis le supérieur ou le lecteur dit: Gloire à toi qui nous montres la lumière. Litanie Achevons notre prière de matines. Apostiches du Triode, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion. Puis Il est bon, 1 fois. Tropaire du Précurseur et son théotokion dominical. Litanie Aie pitié de nous, ô Dieu, prière de saint Ephrem (3 grandes métanies). Pas de congé, mais tout de suite Prime. Aux Heures, tropaire et kondakion du Précurseur. A la fin des Heures, 3 grandes métanies, puis tout de suite la prière finale et le congé. Tierce, Sexte et None sont dites en leur temps. A Sexte, on dit la prophétie du jour.
Après None, on récite les Béatitudes, sans les chanter. Après le Congé des Typiques, le supérieur ou le lecteur dit: Venez, adorons, et le psaume 103. Cathisme habituel. Au Lucernaire, 10 stichères: ceux des Apostiches du jour, en répétant le premier, 3 du Lucernaire du Triode et 4 du Précurseur, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion du lundi soir, selon le ton (le mardi soir ou le jeudi soir, on chante le stavrothéotokion). Entrée avec l'évangéliaire. Lumière joyeuse. Prokimenon et les 2 lectures du jour. Que ma prière s'élève, les 3 grandes métanies et, tout de suite (sans petite litanie) prokimenon, épître, alleluia et évangile du Précurseur. Suite de la Liturgie des Présanctifiés. Chant de communion du Précurseur. Au Congé le prêtre mentionne le Précurseur et le Saint du jour.
Le canon du Saint du jour est chanté à Matines, comme prescrit, mais les stichères qui lui sont consacrés au Lucernaire sont reportés aux Laudes.
Si l'on ne peut célébrer la Liturgie des Présanctifiés, on dit les Heures comme indiqué plus haut. Après la prière finale de None, Maître et Seigneur Jésus Christ, on dit le psaume 102, Gloire au Père, le psaume 145, Maintenant... Fils unique et Verbe de Dieu, puis Dans ton royaume (lu et non point chanté). Entre les versets des Béatitudes on intercale les odes 3 et 6 du canon du Précurseur. Prokimenon, épître, alleluia et évangile du Précurseur. Puis Souviens-toi de nous, Seigneur. Après Remets, pardonne, et Notre Père, kondakion du titulaire de l'église, Gloire au Père: du Précurseur, Maintenant: Protectrice intrépide des chrétiens (ou bien le kondakion du mystère de la Mère de Dieu auquel est consacrée l'église). Kyrie eleison, 40 fois, et les 3 grandes métanies. Pendant ce temps, on sonne pour les Vêpres. Après les 3 grandes métanies, on dit: Venez, adorons, et le psaume 103. Au Lucernaire, 3 stichères du Triode et 3 de saint Taraise; Gloire... Maintenant: théotokion (le mardi soir ou le jeudi soir, on chante le stavrothéotokion). Lumière joyeuse. Prokimenon et les 2 lectures du Triode. Apostiches du Triode. Après le Cantique de Siméon et Notre Père, tropaire Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu et les autres tropaires de la fin des Vêpres en Carême. Après Plus vénérable et les métanies, on dit le Trisagion. Kyrie eleison, 12 fois. Trinité toute-sainte... Que le nom du Seigneur... Les 3 grandes métanies et le psaume 33. Il est vraiment digne, et le Congé, où l'on mentionne seulement le Saint du jour (25 Février).

Si l'Invention tombe un jour de semaine, du mardi au vendredi, pendant le . Carême.
Aux Heures, après Remets, pardonne, et Notre Père, kondakia habituels. Kyrie eleison, 40 fois. Gloire... Maintenant... Plus vénérable que les Chérubins. Après les métanies, on dit le Trisagion. Kyrie eleison, 12 fois, et Trinité toute-sainte. Puis on commence les Vêpres. Cathisme habituel, avec petite litanie après chaque stance. Au Lucernaire, 10 stichères: ceux des Apostiches du jour, en répétant le premier, 3 du Lucernaire du Triode et 4 du Précurseur; Gloire: du Précurseur, Maintenant: Qui donc refusera de te dire bienheureuse. Entrée Prokimenon et les 2 lectures du jour, puis les 3 lectures du Précurseur. On chante: Que ma prière s'élève. Après les 3 grandes métanies, suite de la Liturgie des Présanctifiés.
Si l'on ne célèbre pas les Présanctifiés, après Remets, pardonne, et les grandes métanies, le lecteur dit: Venez, adorons, et le psaume 103. On célèbre les Vêpres sans métanies. Après le cathisme habituel, 6 stichères au Lucernaire: 3 du Triode et 3 du Précurseur ; Gloire: du Précurseur, Maintenant: Qui donc refusera de te dire bienheureuse. Entrée, Lumière joyeuse. Prokimenon, lectures du jour et du Précurseur. Daigne, Seigneur. Litanie de demandes. Apostiches du Triode, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion. Cantique de Siméon. Après le Trisagion, tropaire du Précurseur et théotokion. Cantique de Siméon. Après le Trisagion, tropaire du Précurseur et théotokion Le mystère caché. Litanie triple, les 3 grandes métanies et la prière Trinité toute-sainte. Psaume 33, Il est vraiment digne et le Congé.
On célèbre les Grandes Complies, sans métanies. Après le premier trisagion, tropaire du Précurseur et théotokion Le mystère caché. Après le 2e trisagion, tropaires habituels: Aie pitié de nous, Seigneur, etc. Après Il est vraiment digne et le Trisagion, kondakion du Précurseur. On ne chante pas Seigneur des Puissances. Après Plus vénérable, les 3 grandes métanies. On ne dit pas le Trisagion, mais la formule brève du Congé. Office de Minuit comme à l'ordinaire. De même les Matines et tout l'office du Précurseur.

Si l'Invention tombe le deuxième ou le troisième samedi de Carême.
Le vendredi à Vêpres, cathisme habituel. Au Lucernaire, 10 stichères: celui du Triode, 2 fois, les 4 martyrika du ton occurrent (appendice du Triode) et les 4 stichères du Précurseur; Gloire: du Précurseur, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent. Entrée. Prokimenon, les 2 lectures du jour, puis les 3 lectures du Précurseur. Que ma prière s'élève, et le reste de la Liturgie des Présanctifiés.
Si l'on ne célèbre pas les Présanctifiés, le vendredi soir au Lucernaire on chante 6 stichères du Précurseur; Gloire: du Précurseur, Maintenant: Dogmatique du ton occurrent. Entrée. Prokimenon, lectures du jour et du Saint. Daigne, Seigneur. Litanie de demandes. Apostiches: le stichère du Triode, 2 fois, et un martyrikon de même ton (appendice du Triode); Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion. Après le Cantique de Siméon, tropaire du Précurseur, Gloire... Maintenant: théotokion apolytikion dominical du ton occurrent. Litanie triple et les 3 métanies. Trinité toute-sainte, Que le nom du Seigneur, Psaume 33, Il est vraiment digne, et le Congé.
Le soir à Complies, on chante le tétraode du samedi. A Matines et aux Heures, on célèbre l'office du seul Précurseur; à la Liturgie, l'office du jour et du Précurseur.

Si l'Invention tombe le deuxième dimanche de Carême.
Le samedi soir aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, les 4 premiers stichères de l'Octoèque (ton occurrent) et 6 stichères du Précurseur: Gloire: du Précurseur, Maintenant: Dogmatique du ton. Entrée. Prokimenon du jour et lectures du Précurseur. A la Litie, stichères de l'église et apostiches du Précurseur. Apostiches de l'Octoèque dominical, Gloire; du Précurseur, Maintenant: théotokion. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 3 fois (si l'on sépare les Vêpres des Matines, tropaire du dimanche, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion du même ton).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire: du Précurseur, Maintenant: Le mystère caché. Cathismes du dimanche avec leurs théotokia. Après le Polyéléos, mégalynaire du Précurseur. Après les tropaires de la Résurrection (Les chœurs angéliques), cathismes du Précurseur: I, II, et celui qui suit le mégalynaire. Anavathmi et prokimenon du ton. Evangile de Résurrection. Psaume 50. Gloire au Père: Ouvre-moi les portes de la pénitence, etc. Canon de la Résurrection (4 avec hirmos), du Triode (4) et du Précurseur (6). Catavasies: Ma bouche s'ouvrira. Après la 3e ode, kondakion du Triode, puis le kondakion, l'ikos et le cathisme du Précurseur. Après la 6e ode, kondakion et ikos de l'Octoèque dominical. Après la 9e ode, exapostilaire du dimanche, Gloire: du Précurseur, Maintenant: théotokion du dimanche. A Laudes, 4 stichères dominicaux du ton, 4 du Précurseur (y compris le doxastikon) avec leurs versets (voir apostiches de vêpres), puis le verset: Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et l'idiomèle du Triode (doxastikon des Laudes); Gloire au Père: le même, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande doxologie. Tropaire de Résurrection. Litanies et Congé. L'Eothinon se chante au narthex, avec Prime. Aux Heures, tropaire du dimanche et du Précurseur; kondakion du Triode ou du Précurseur, en alternant.

Si l'Invention de la tête du Précurseur tombe le troisième dimanche de Carême.
Le samedi soir aux Petites Vêpres, stichères du Triode, comme d'habitude. Aux Grandes Vêpres, Bienheureux l'homme. Au Lucernaire, 3 stichères dominicaux du ton, 4 de la Croix et 3 du Précurseur; Gloire: de la Croix, Maintenant: Dogmatique du ton. Prokimenon du jour et lectures du Précurseur. A la Litie, stichères de l'église, puis du Précurseur (ceux des Apostiches de Vêpres et des Laudes), Gloire: du Précurseur, Maintenant: de la Croix. A la bénédiction des pains, Réjouis-toi, 2 fois, et tropaire de la Croix, 1 fois (si l'on sépare les Vêpres des Matines, tropaire du dimanche, Gloire: du Précurseur, Maintenant: de la Croix).
A Matines, après Le Seigneur est Dieu, tropaire du dimanche, 2 fois, Gloire: du Précurseur, Maintenant: de la Croix. Cathismes du dimanche, avec leurs théotokia. Après le Polyéléos, mégalynaire du Précurseur. Après les tropaires de la Résurrection (Les chœurs angéliques), cathismes du Précurseur: I, II et celui qui suit le mégalynaire. Anavathmi et prokimenon du ton. Evangile de Résurrection. Ayant contemplé la Résurrection du Christ. Psaume 50. Ouvre-moi les portes de la pénitence. Canon de la Résurrection (4 avec hirmos), du Précurseur (4) et de la Croix (6). Catavasies de la Croix: Moïse jadis préfigura. Après la 3e ode, kondakion, ikos et cathisme du Précurseur, Gloire... Maintenant: de la Croix. Après la 6e ode, kondakion et ikos de la Croix. A la 9e ode, on chante Plus vénérable. Exapostilaire du dimanche, Gloire: du Précur- seur, Maintenant: de la Croix. A Laudes, 4 stichères dominicaux du ton et 4 de la Croix (en répétant le premier) avec leurs versets; puis le verset Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et l'idiomèle du Triode (doxastikon des Laudes); Gloire au Père: le même, Maintenant: Tu es toute-bénie. Grande doxologie, avec chant plus solennel du Trisagion. Entrée. Tropaire de la Croix, 3 fois. Vénération de la Croix. Litanies et Congé. A Prime et à Sexte, tropaire du dimanche et de la Croix, kondakion du dimanche. A Tierce et None, tropaire du dimanche et du Précurseur; kondakion de la Croix ou du Précurseur, en alternant.
Monique
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25 février

Message par Monique »

25 FÉVRIER

Mémoire de notre Père dans les Saints
Taraise, archevêque de Constantinople.



VEPRES

Lucernaire, t. 1

Préférant la mort à la vie, * Bienheureux, tu ordonnas de vénérer * l'icône du Christ et de tous les Saints; * et de la sorte, selon le psaume de David, * tu fermas la bouche des hérétiques parlant contre Dieu.

Ayant repoussé le mal de l'avidité, * vénérable Père aux divines pensées, * tu as acquis le trésor du royaume d'en-haut * et, pour ceux qui s'en approchent fidèlement, * la châsse de tes reliques fait jaillir les guérisons.

Vivant selon les préceptes du Seigneur, * tu fus un modèle pour ton troupeau, * et ta doctrine nous garde encore maintenant; * ne cesse pas d'intercéder, Père Taraise, trois fois heureux, * pour nous qui célébrons ta mémoire avec joie.

En Taraise vénérons le suprême Pasteur, * le véritable Pontife, le serviteur de Jésus Christ, * car il a reçu de lui la grâce de l'Esprit * et, par le crédit qu'il possède auprès de lui, * il intercède pour notre salut.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
J'ai recours, en tout temps, * à la tendresse de ton cœur * et je me réfugie en ta miséricorde chaque jour, * te bénissant et te chantant, sainte Epouse de Dieu, * frappé d'admiration * pour la patience démontrée * à l'égard de toutes mes fautes par ton Fils.

Stavrothéotokion
Lorsqu'elle vit l'Agneau suspendu à la croix, * la Vierge pure s'écria en pleurant: * Mon doux Fils, quel est ce spectacle étrange et nouveau, * et comment celui qui tient l'univers en sa main * se laisse clouer corporellement sur le bois?


Tropaire, t. 4
La justice de tes œuvres a fait de toi * pour ton troupeau une règle de foi, * un modèle de douceur, * un maître de tempérance; * c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation * et par ta pauvreté la richesse. * Taraise, pontife sacré, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.



MATINES

Le Canon du Saint porte en acrostiche: Avec joie je célèbre Taraise le Grand, et dans les théotokia: Georges.

Ode 1, t. 4
« Ma bouche s'ouvrira * et s'emplira de l'Esprit saint: * j'adresse mon poème à la Mère du Roi; * et l'on me verra, en cette fête solennelle, * chanter avec allégresse toutes ses merveilles. »

Les fleuves des grâces de l'Esprit, * que draine en ce jour * la mémoire du Pontife du Christ, * lavent dans nos âmes la souillure des passions * et abreuvent les cœurs des fidèles.

Ayant reçu d'en haut le vêtement sacerdotal, * tu l'as fait briller de tes vertus * et parmi les Pontifes tu es devenu, * Taraise, un luminaire éblouissant, * toi qui sacrifiais pour le Christ en l'Esprit.

Sur la pierre inébranlable de l'orthodoxie, * Taraise, tu as établi * le cœur troublé des mortels, * car tu fis trembler les bases de l'erreur * et renversas les fondements de l'hérésie.

De spirituelle sérénité * a comblé, divine Epouse, la création * celui qui dans la chair est né de toi, * car il a calmé la houle de l'erreur * et nous a conduits vers le havre des cieux.


Ode 3
« Garde sous ta protection, * ô Mère de Dieu et Source intarissable de la Vie, * tous les chantres qui t'honorent de leurs hymnes; * dans ta divine gloire * accorde-leur la couronne des vainqueurs. »

Ayant plongé dans les profondeurs * de l'Ecriture divinement inspirée, * Taraise, tu en as tiré la perle de grand prix * que tu as livrée à ton troupeau * pour l'enrichir de ce trésor divin.

Sous la pluie de tes larmes tu as éteint * le feu des voluptés corporelles * et tu as tenu allumée, * avec l'huile de la pureté, * la lampe de ton âme, brillamment parée de tes bienfaits.

Grâce au bâton de tes enseignements divins * tu chassas les fauves, Père bienheureux, * loin du troupeau du Christ, * que sans dommage tu as gardé * pour qu'il glorifie le suprême Pasteur.

Le Créateur, qui t'a posée pour les mortels * comme échelle les menant de terre jusqu'au ciel, * fait monter, ô Vierge; les chantres de ton nom * du plus bas de la misère et de la corruption, * par tes prières, à la vie immortelle.


Cathisme, t. 8
Ayant régné sur les passions charnelles, * tu fus divinement consacré pontife * et devins le pasteur orthodoxe de la reine des cités, * dont tu chassas les hérésies comme fauves * en prônant la vénération des images sacrées; * puis, après ta mort, tu as hérité * la grâce immortelle méritée, * Taraise, pontife divinement inspiré. * C'est pourquoi, nous t'en prions, intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui fêtent avec amour ta mémoire sacrée.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Comme Vierge et seule femme qui sans semence enfantas Dieu dans la chair, * nous te disons bienheureuse, nous, toutes les générations humaines; * car en toi fit sa demeure le feu de la divinité * et comme nourrisson tu allaitas le Seigneur et Créateur; * aussi avec les Anges nous glorifions comme il se doit, * nous, l'ensemble des hommes, ton enfantement très-saint * et nous unissons nos voix pour te crier: * Toute-pure, intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés * à ceux qui chantent ta gloire, Souveraine immaculée.

Stavrothéotokion
Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Rédempteur, * et versant d'amères larmes, l'Agnelle s'écria: * Le monde se réjouit de recevoir la rédemption * et mes entrailles se consument à la vue de la crucifixion * que pour nous tu subis, dans la tendresse de ton cœur! * Longanime Seigneur, océan de miséricorde et source de bonté, * accorde en ta pitié la rémission de leurs péchés * à tes fidèles serviteurs * qui se prosternent devant ta divine Passion.


Ode 4
« L'ineffable projet divin * de ton incarnation virginale, * Dieu très-haut, le prophète Habacuc * l'a saisi et s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Toi qui offrais le pain spirituel, * Taraise, tu as nourri * ceux qui avaient faim de la parole de Dieu * et toi-même pour les fidèles tu t'es préparé * comme une table porteuse de l'aliment inépuisable.

En ôtant la boue * qui aveuglait les yeux de ton cœur, * sage Père, tu as trouvé, * par tes prières de toute la nuit, * la vision spirituelle de Dieu.

Sous la force de tes enseignements * chancelèrent les montagnes de l'hérésie * et s'effondrèrent les collines de l'impiété, * tandis que furent affermies * solidement les bases de l'Eglise.

Vierge pure, en ton enfantement, * le genre humain s'est revêtu de vigueur, * jadis affaibli par sa transgression, * et pour finir a défailli * la puissance tyrannique de l'ennemi.


Ode 5
« L'univers est transporté * par ta divine gloire, ô Vierge inépousée, * car tu as porté dans ton sein * le Dieu transcendant * et tu mis au monde un Fils intemporel * qui accorde le salut * à ceux qui chantent ta louange.

Avec la flûte de ta parole tu as mené, * saint Taraise, tes brebis * sur les pâturages de la piété, * vers les eaux de la connaissance de Dieu * et le bercail du Christ, * sans dommage les gardant * par ton intercession.

Taraise, en utilisant * le char de tes vertus, * par elles tu as pu gravir * le sommet de la contemplation, * puis avec les yeux de l'âme tu as vu * les invisibles beautés du Seigneur, * dont tu jouis en esprit.

Toi qui possédais la charité * comme inépuisable flot, * saint Pontife, tu as fait jaillir * pour qui les demandait * les intarissables sources de tes bienfaits; * aussi le Christ t'a fait trouver * l'eau vive de l'éternelle félicité.

Vierge pure, le genre humain, * dépouillé, à cause du péché, * de sa beauté originelle * et de sa ressemblance avec Dieu, * les a revêtues à nouveau, * grâce à ton enfantement, * avec plus encore de splendeur.


Ode 6
« J'ai sombré au plus profond de l'océan * et je fus englouti * sous la houle de mes nombreux péchés, * mais toi, ô Dieu d'amour, * à l'abîme tu arraches ma vie. »

Vénérable Père, ayant ôté * le voile de l'hérésie * du cœur de ceux qu'elle recouvrait, * tu as révélé à tous * la connaissance des véritables enseignements.

Grâce au feu de tes discours * comme ronces ayant brûlé * les blasphèmes de l'hérésie, * tu étendis au monde entier * la lumière de tes justes enseignements.

Ceint de vigueur par notre Dieu, * avec le glaive spirituel * de ta doctrine, Pontife saint, * tu as tranché les têtes de l'erreur * en proclamant la vérité.

Permets de voir avec les yeux du cœur * ta gloire spirituelle, Génitrice de Dieu, * aux fidèles se prosternant * devant l'image sacrée * de ta virginale maternité.


Kondakion, t. 4
Comme un immense soleil, * par tes enseignements et tes miracles rayonnants, * tu ne cesses d'illuminer * l'ensemble de la terre habitée, * bienheureux Taraise, initié aux mystères du ciel.

Ikos
Sur mon âme obscurcie par les ténèbres du péché * fais descendre la lumière de ta miséricorde, Sauveur, * et donne-moi de vertueuses pensées, * en dissipant la brume de mon penchant pour le mal, * afin que je puisse célébrer ton saint Pontife comme il se doit, * dire sa vie, ses brillantes actions, * la foi et le zèle divins * dont il fit preuve pour l'Eglise, qui l'acclame en chantant: * Bienheureux Taraise, initié aux mystères du ciel.

Synaxaire
Le 25 Février, mémoire de notre Père dans les saints Taraise, archevêque de Constantinople.
Sauvé de la tempête en habile marin,
il trouve loin du monde le havre serein.
Ayant fait triompher la saine orthodoxie,
Taraise le vingt-cinq rejoint l'ataraxie.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Ils n'adorèrent pas la créature au lieu du Créateur, * les fidèles du Dieu très-haut, * mais affrontèrent généreusement * le feu qui les menaçait; * et ils chantaient dans la fournaise: * Seigneur digne de louange, * Dieu de nos Pères, béni sois-tu. »

Les coupes de tes enseignements * qu'a remplies la grâce comme vin * nous ont versé, Père saint, * la boisson mystique * de la connaissance de Dieu * à nous tous qui chantons: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Sous la rafale de tes enseignements * tu as dissipé les nuages de l'hérésie * loin de l'Eglise du Christ * et par l'éclat de l'orthodoxie, * Taraise, tu l'as fait resplendir * pour qu'elle chante à l'Auteur de la clarté: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Taraise, ayant reçu de Dieu * la grâce ne tarissant point, * sage Père, tu as fait jaillir abondamment, * pour qui en avait besoin, * la nourriture des âmes et des corps; * aussi, nous les fidèles, nous t'acclamons * comme bienfaiteur et nourricier.

Celui qui est illimité * par nature de sa divinité * et incirconscrit comme Verbe de Dieu, * Vierge toute-pure, immaculée, * en naissant de ta chair est devenu * accessible et se laisse graver * sur l'icône, puisque parfaitement incarné.


Ode 8
« Les nobles Jeunes Gens de la fournaise furent délivrés * par celui qui est né de la Mère de Dieu; * ce qui jadis n'était qu'une image * maintenant devient réalité, * puisqu'il rassemble tout l'univers qui continue de chanter: * Louez le Seigneur, toutes ses œuvres, * à lui haute gloire, louange éternelle. »

Dans les peines de l'abstinence, tu as déposé * toute pesanteur de ta chair, * Taraise, et tu menas * sur terre la vie angélique; * c'est pourquoi les chœurs des Anges t'ont reçu * pour chanter sans cesse au Créateur: * Nous t'exaltons dans tous les siècles.

Sous les flots de tes enseignements, * Taraise, tu as abreuvé * l'entière Eglise du Christ * en laquelle tu as fait croître et se multiplier * la divine semence de l'Esprit saint; * et, devenue féconde, elle s'écrie: * Nous t'exaltons, ô Christ, dans les siècles.

En pontife consacré * par la myrrhe mystique du Paraclet, * Taraise, tu as brodé * sur ton ornement sacerdotal * les splendides couleurs de tes vertus; * c'est pourquoi tu chantes devant Dieu: * Nous t'exaltons, ô Christ, dans les siècles.

Poussé par son amour du genre humain * et par la tendresse unique de son cœur, * celui qui siège avec le Père, le Verbe Dieu, * est né de toi selon la chair, * Pleine de grâce, pour que la nature des mortels * passe de terre jusqu'au ciel, * car il est notre unique Bienfaiteur.


Ode 9
« Que tout fils de la terre exulte en esprit, * tenant sa lampe allumée, * que les Anges dans le ciel célèbrent avec joie * la sainte fête de la Mère de Dieu * et lui chantent: Réjouis-toi, * ô bienheureuse et toujours-vierge, * sainte Mère de Dieu. »

Comme vivante image, comme stèle animée * des vertus et de la foi, * par tes œuvres et tes discours * tu ne cesses de parler, * invitant tous les fidèles à t'imiter; * c'est pourquoi ceux qui regardent vers toi * glorifient ton souvenir immortel.

Toi qui du vrai savoir * as enrichi ton troupeau, * tu as dépouillé les mécréants * de leur science prétendue, * montrant leur pauvreté, leur embarras; * c'est pourquoi, nous les croyants, comme il se doit, * en héraut de vérité nous te glorifions.

Elevant vers Dieu tes mains et ton regard, * Taraise, tu as renversé * les ennemis invisibles, * les adversaires spirituels, * tu as chassé les phalanges de l'hérésie * et vers la terre de l'orthodoxie * mené sain et sauf le troupeau du Christ.

Vierge pure qui as dissipé * le nuage de nos peines et passions, * envoie sur nous le lumineux éclat * de la joie, de l'allégresse et de la paix, * demande au Christ d'illuminer * tous tes chantres de sa clarté * et sauve-nous par ta divine protection.


Exapostilaire, t. 2
Des grâces qu'en toi fit briller * l'action lumineuse de Dieu, * sage Père, tu as fait resplendir, * pontife Taraise, l'Eglise du Christ; * ayant soumis au meilleur le moins bon, * tu es devenu le miroir limpide * de la pure Divinité au triple éclat, * dont tu réfléchis sur le monde la clarté.

A toi, Vierge pure, j'ai confié * ma raison, ma volonté, mon jugement, * mon cœur, mon esprit et mon corps, * mon âme et tout ce qui l'incline vers Dieu; * notre Dame, garde-moi, protège- moi * des ennemis invisibles ou que l'on voit, * me libérant de la contrainte funeste du péché: * comme divine Mère, tu obtiens ce que tu veux.


Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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26 février

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26 FÉVRIER

Mémoire de saint Porphyre, évêque de Gaza.


VÊPRES

Lucernaire, t. l

Sous les flots de tes pleurs, * bienheureux Porphyre, ayant lavé * la souillure de l'âme, tu as éteint * l'ardente flamme des passions peccamineuses; * puis, de pourpre ayant teint ton vêtement, * tu as trouvé dans les cieux * pour les siècles l'incessante jubilation.

Toi qui brilles dans les hauteurs, * dans le ciel de la vraie foi, * on ne t'a pas mis sous le boisseau, * mais sur le lampadaire, pour éclairer les croyants; * ainsi, en vérité, tu récoltasle salaire que tes peines ont mérité, * et tu as reçu, bienheureux Père, les grâces de Dieu.

Porphyre, l'initié * de la table sainte ici-bas, * ne cesse d'offrir au Seigneur dans les cieux * le divin sacrifice immatériel * et veille sur nous tous * par ses prières d'intercession * auprès de la sainte Trinité.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
J'ai fait naufrage sur l'océan * de mes immenses transgressions * et je me réfugie vers le havre serein * de ton intercession, pure Mère de Dieu, * te criant: sauve-moi, * Vierge tout-immaculée, * que ta main puissante se tende vers moi, ton serviteur!

Stavrothéotokion
J’ai vu le glaive pénétrant * mon pauvre cœur à présent, * comme cela jadis me fut prédit, * lorsqu'en toi je contemplais, mon Enfant, * le plus beau parmi tous les fils des mortels, * toi qui, tel un malfaiteur, au milieu des larrons * t'es laissé suspendre à la croix.


Tropaire, t. 4
La justice de tes œuvres a fait de toi * pour ton troupeau une règle de foi, * un modèle de douceur, * un maître de tempérance; * c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation * et par ta pauvreté la richesse. * Porphyre, bienheureux Père dans les saints, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.


MATINES

Le Canon porte en acrostiche: Honneur au porphyrique pilier des pasteurs. Joseph.

Ode 1, t. 8
« Chantons une hymne de victoire au Seigneur * qui a mené son peuple à travers la mer Rouge autrefois, * car il s'est couvert de gloire. »

Intercède, Porphyre, pour que du ciel * me soit donnée la lumière et que je puisse glorifier * ta mémoire porteuse de clarté.

Dès l'enfance, tout entier, * tu t'es offert au Seigneur, * t'unissant à lui, Porphyre, d'âme et de cœur.

Ayant mortifié par l'ascèse toute passion, * tu es devenu le prêtre de celui * qui règne en maître sur la vie et sur la mort.

Pour assécher le flot du péché, * tu as reçu dans ton sein * la pluie céleste, Vierge Mère de Dieu.


Ode 3
« Tu es le rempart de ceux qui accourent vers toi; * les habitants des ténèbres trouvent en toi leur clarté * et mon âme te chante, Seigneur. »

Vénérable Père, tu fus agréable au Seigneur * en menant, sous la houlette de tes enseignements, * ton saint troupeau vers les pâturages de la vie.

A la lumière de la divine connaissance illuminant * ceux qui gisaient dans la nuit du péché, * tu en as fait des fils du jour par la foi.

Toi qui brillais sur la cime des vertus, * Dieu t'a placé sur un lampadaire élevé, * sage Père, pour éclairer les croyants.

Par tes prières, Vierge pure, délivre-moi * des flèches de l'ennemi et des pensées * qui assaillent mon cœur sans merci.


Cathisme, t. 4
Toi qui étais appuyé solidement, * sage Père, sur le roc de la foi, * tu as aimé le Christ notre Dieu, * cette pierre vue jadis par Daniel; * tu as élevé vers le Créateur ton esprit et ta voix, * et de ta fronde tu as renversé les ennemis t'importunant par la chair, * Père Porphyre, saint protecteur de Gaza.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Vierge pure, par ton divin enfantement * tu as renouvelé la nature humaine corrompue par les passions * et tu relevas tous les hommes de la mort * pour les mener vers la vie dans l'incorruptible condition; * c'est pourquoi tous les âges, comme il se doit, * suivant ta propre prophétie, * nous te disons bienheureuse, ô Vierge glorifiée.

Stavrothéotokion
Vierge immaculée, Mère du Christ notre Dieu, * un glaive a transpercé ton âme quand tu vis * sur la croix ton Fils et ton Dieu: * sans cesse intercède auprès de lui * pour qu'il nous accorde le pardon de nos péchés.


Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu * le mystère de ton œuvre de salut, * j'ai médité sur tes actions * et glorifié ta divinité. »

Annonçant aux idolâtres * le Verbe égal au Père en son œuvre de création, * tu les as conquis à la foi * et consacrés au Seigneur de l'univers.

Celle qui approchait de sa dernière heure, * par tes insufflations vivifiantes * tu l'as ramenée à la vie * pour sa renaissance et pour celle de beaucoup.

Par tes prières de toute la nuit * et en restant debout tout le jour, * vénérable Père, tu as fait de ton cœur * une demeure pour le Dieu de l'univers.

Moi que le péché avait réduit à la mort, * Toute-pure, tu m'as fait revivre en enfantant * la Vie personnifiée, * le Verbe du Père, le Fils de Dieu.


Ode 5
« Eclaire-nous de tes préceptes, Seigneur, * et par la force de ton bras tout-puissant, * Ami des hommes, donne au monde la paix. »

Vénérable Pontife, ayant coupé * à la racine les ronces du plaisir, * tu as produit le lourd épi de la foi.

Tu as ouvert, par tes prières, les écluses du ciel * et donné à la terre la pluie * en étouffant sous les ondes l'ivraie de l'erreur.

Sous l'impulsion de l'Esprit saint tu dirigeas * vers le havre de vie le peuple et la cité * qui fuyaient la tempête des sans-Dieu.

Parmi toutes les générations, c'est toi seule qu'a choisie * le Créateur, qui nous a recréés * en ton sein, virginale Mère de Dieu.


Ode 6
« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j'expose mon chagrin, * car mon âme s'est emplie de maux * et ma vie est proche de l'Enfer, * au point que je m'écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi. »

Porphyre, tu as trouvé * ce à quoi tu aspirais * en triomphant, par la tempérance, des passions, * et vers Dieu tu t'es avancé avec joie, * trouvant près de lui l'objet suprême de tes désirs, * toi le plus juste modèle des Pontifes et des Pasteurs.

De ton âme ayant saisi la beauté, * il pencha vers toi son regard, * celui qui a bien voulu souffrir sur une croix, * et il t'en a confié la garde, * te révélant de la sorte son amour * et la perfection de ton intimité avec lui.

Toi qui possédais, Père saint, * la foi et le zèle de Pierre le Coryphée, * avec le tranchant de tes fidèles discours * tu as porté un coup mortel * à cette malfaitrice qui répandait perfidement * les funestes enseignements de Manès.

Le premier homme, que sa faute avait soumis, * Vierge Marie, à la corruption de la mort, * en enfantant celui qui en a triomphé * tu l'as mené vers l'incorruptible condition * et tu as rendu célestes les terrestres mortels * en donnant un corps, Vierge pure, à notre Dieu.


Kondakion, t. 2
Orné d'une grande sainteté, * sous l'ornement du sacerdoce tu as brillé, * Porphyre, bienheureux Père aux divines pensées, * et tu te distingues par l'excellence des guérisons, * toi qui sans cesse intercèdes en faveur de nous tous.

Ikos
La mémoire de saint Porphyre dépasse l'éclat du soleil: * de ses brillants miracles elle fait resplendir l'entière création, * elle dissipe l'égarement des faux-dieux * et réjouit tous les fidèles de sa clarté. * Sur terre ayant su plaire à Dieu, * il a reçu la grâce des miracles, le pouvoir de guérir, * lui qui brille entièrement devant la sainte Trinité * et qui sans cesse intercède en faveur de nous tous.

Synaxaire
Le 26 Février, mémoire de notre vénérable Père Porphyre, évêque de Gaza.
Qui oserait passer sous silence Porphyre,
même s'il passe, lui, de terre en l'au-delà?
Ses restes, le vingt-six, la terre les cela,
mais à celer son nom le temps ne peut suffire.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme avec ardeur * et changèrent le feu en une fraîche rosée; * et ils criaient: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles. »

Toi qui faisais paître tes brebis * sur les herbages de la vérité, * tu t'es offert au Christ comme un agneau à son pasteur, * Porphyre, en t'écriant: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.

Le Christ Jésus t'accorda * la récompense de tes exploits * en te donnant de vivre en l'éternel séjour * où tu chantes: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.

De miracles nombreux * et de prodiges le Christ, ton aimé, * a comblé ta vie, Trois-fois-heureux, * et tu chantes: Seigneur notre Dieu, * tu es béni dans les siècles.

Compatis, sauve-moi, * ô Vierge qui as enfanté * le Verbe, ce Dieu compatissant * et de ta lumière éclaire-moi, pour que je chante: * Béni soit, Toute-pure, le fruit de ton sein.


Ode 8
« Dans la fournaise les Jeunes Gens * foulèrent la flamme en louant Dieu; * dans leur ardeur ils psalmodiaient: * Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »

Par tes sages paroles * fut renversé le sophiste du mal, * bienheureux prédicateur, * et de joie furent combles les cœurs des croyants.

Avec les esprits des Moines saints, * en compagnie des Pontifes, bienheureux Père, * tu jubiles en t'écriant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ayant rasé au sol les temples des démons, * tu fis bâtir une église de Dieu * où la foule chante, Père saint: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Ayant fait rutiler de tes vertus * la pourpre royale, Père saint, * comme Pontife tu l'as revêtue * et tu exultes au royaume d'en-haut.

Ton Fils, t'ayant chéri * comme la plus haute de toutes ses créatures, * Vierge Mère plus vaste que les cieux, * assuma notre chair en ton sein.


Ode 9
« Toute oreille fut saisie d'étonnement * devant l'ineffable condescendance de Dieu; car le Très-Haut a bien voulu descendre dans un corps * et devenir un homme dans le sein virginal; * pure Mère de Dieu, nous les fidèles, nous te magnifions. »

Père saint, grâce à la voile de l'Esprit * ayant franchi la houle de cette vie, * guidé par la divine main du Tout-puissant, * tu naviguas sagement vers le havre de paix, * où tu jouis de l'éternelle félicité.

Vénérable Père, ayant atteint la perfection * rassasié des jours de l'Esprit, * sous le double manteau de l'impassible condition * et le brillant ornement du sacerdoce, tu es parti * vers la lumière sans soir contempler les charmes du Seigneur.

Ayant aspiré de tes lèvres la divine douceur, * bienheureux Père, tu la rendis en parole de salut * pour chasser l'amertume des passions * et combler de volupté spirituelle * ceux qui célèbrent ta fête chaque année.

Ayant reconnu, Père vénérable et thaumaturge sacré, * le Christ, comme Soleil incarné parmi nous * et les yeux de ton âme illuminés par ses rayons, * tu es devenu un astre resplendissant, * divinisé par ta présence auprès de lui.

Sauveur qui, même après l'enfantement, * conservas ta Mère vierge comme avant, * lorsque tu viendras juger les œuvres de ma vie, * fais-moi grâce, malgré mes fautes, mes iniquités, * Dieu de tendresse, ami des hommes et sans péché.


ExapostiIaire (t. 3)
Passant de terre au ciel, tu as distribué * tes immenses richesses, Porphyre, Père saint; * et ceux que l'erreur avait dispersés, * tu les as réunis par tes miracles dignes des Apôtres. * Intercède pour le salut de tes fidèles serviteurs.

Après Dieu, c'est en toi que nous espérons, * Vierge tout-immaculée; * et nous qui sommes crucifiés avec le Christ issu de toi, * par ton intercession auprès de lui * garde-nous purs de tout faux pas jusqu'à la fin de nos jours.


Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.
Monique
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27 février

Message par Monique »

27 FÉVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Procope le Décapolite.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Ayant pris, en vertu de la création, * l'image et ressemblance de Dieu, * tu t'efforças, bienheureux Père, de conserver * ta dignité d'image par ta piété, * par la pureté de ton âme, la chasteté, * la tempérance refrénant les passions, * la persévérance dans la vraie foi * et la façon dont tu gardas les préceptes du Christ.

A l'ascèse que tu pratiquais en premier lieu * ajoutant par la suite la confession de la foi, * en l'une et l'autre tu sus plaire au Créateur, * le seul qui exige de nous * la noblesse de l'âme et la pureté, * le Dieu dont tu glorifias la venue dans la chair * en te prosternant devant l'image sacrée * qui le représente en l'humaine condition.

Vénérable Père, en t'opposant * aux impies qui rendaient vaine l'Incarnation, * tu acceptas la torture des fouets, * toutes sortes de mauvais traitements, * la souffrance des chaînes, de la prison; * mais ainsi tu confirmas la vérité * et devins l'héritier du royaume du Christ, * de l'ineffable joie et de l'éternelle clarté.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Toi dont le sein put contenir * le Dieu que nul espace ne contient * et qui, par amour des hommes, se fit homme comme nous, * prenant de toi notre condition humaine * pour la diviniser manifestement, * Toute-sainte, ne méprise pas mon affliction, * mais fais-moi grâce bien vite et sauve-moi, * me délivrant de l'action perverse de l'ennemi.

Stavrothéotokion
Seigneur, en te voyant cloué sur la croix, * la Vierge, ta Mère, fut frappée de stupeur: * Quelle vision, dit-elle, ô mon Fils bien-aimé! * Est-ce là ce que t'offre en retour * ce peuple que tu avais comblé de tant de bienfaits * et qui s'est détourné de ta Loi * au lieu de chanter: * Gloire à ton ineffable condescendance, Seigneur?


Tropaire, t. 8
Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le stérile désert, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * par tes miracles étonnants du devins un phare éclairant le monde entier: * Procope, vénérable Père, prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.



MATINES

Le canon, œuvre de Théophane, porte en acrostiche: Tes exploits, Bienheureux, dignement je les chante.

Ode 1, t. 6
« Lorsqu'Israël eut cheminé sur l'abîme, * comme en terre ferme, * et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, * alors il s'écria: * Chantons une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu. »

Possédé que tu étais * par le charme de la piété * et par l'amour divin, * tu as repoussé les tempêtes de cette vie * et tu as entonné * une hymne de victoire en l'honneur de notre Dieu.

Ta lumineuse vie, * la clarté de ton âme, * ta vigueur unie à la piété, * vénérable Père, tout cela * a complété en toi manifestement * la brillante image de la vertu.

Illuminé par la clarté, * par la lumière surnaturelle du Christ, * tu fis échouer * par ton endurance * les assauts des passions, et tu chantas * une hymne de victoire en l'honneur du Tout-puissant.

Toute-pure, ayant conçu * le Verbe incarné divinement, * hors des lois de la nature tu enfantas * pour nous celui qui tout d'abord * était incorporel, * et tu restas vierge même après l'enfantement.


Ode 3
« Nul n'est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu; * tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, * et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom. »

Ton âme divinement inspirée, * enflammée de zèle pour la foi, * est venue à bout, par sa vigueur, * de l'amère folie * et de la rage des impies, * bienheureux Père porteur-de-Dieu.

Procope trois-fois-heureux, * trempé dans la pourpre de ton sang, * tu as imité * les exploits des Martyrs, * supportant avec patience, virilement, * les sévices des impies.

Vénérable Père, tu soutins * le combat sur les deux fronts, * dénonçant avec sagesse les hérésies * et supportant avec courage * les assauts léonins, * saint Procope, sage-en-Dieu.

La Sagesse antérieure à tous les temps, * le Verbe du Père, * ayant pris chair ineffablement, * en ces temps ultimes, * de la Mère inépousée, * en a fait la Génitrice de Dieu.


Cathisme, t. 1
En cette vie tu t'es révélé un incorporel * et t'es montré le compagnon des Anges dans la chair; * pour le monde tu fus crucifié, * autant qu'il l'était pour toi, en vérité; * bien que terrestre, par l'esprit * tu habitais déjà la patrie céleste. * Gloire à celui qui s'est complu en toi, * gloire à celui dont tu as acquis l'intimité, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, les guérisons.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Ô Vierge toute-sainte, tu as porté dans tes mains * le divin Créateur qui s'est fait chair, en sa bonté; * ces divines mains, élève-les pour le supplier * d'écarter de nous les tentations et les dangers; * et nous qui faisons monter vers toi notre acclamation, * avec amour nous te chantons: * Gloire à celui qui fit sa demeure en toi, * gloire à celui qui est sorti de toi, * gloire à celui qui est né de toi pour nous sauver.

Stavrothéotokion
Dieu qui nous sauves, lorsque les impies te mirent en croix * et que les soldats percèrent d'une lance ton côté, * la Toute-pure fut prise d'amers sanglots * et se frappait la poitrine, en sa douleur maternelle; * elle admira ta divine patience, en disant: * Gloire à ton amour pour les mortels, * gloire à ton extrême bonté, * gloire à celui dont la mort rend immortels les humains.


Ode 4
« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu! * tel est le chant divin * que la sainte Eglise proclame * et d'un cœur purifié * elle fête le Seigneur. »

Sous les flots de tes pleurs * arrosant, bienheureux Père, ton cœur, * tu as fait pousser * de ton âme purifiée, * vénérable Procope, * la semence des vertus.

A l'Esprit divin * tu as soumis, bienheureux Père, * les soucis terrestres, * toi qui avais choisi l'ascèse * comme règle de vie * et qui t'es uni aux chœurs des Martyrs.

En témoin de Dieu, * et des plus véridiques, * déposant pour la vraie foi, * tu fis échec à l'hérésie, * sans tenir compte, en vérité, * de la fureur des impies.

Ayant conçu le Créateur * hors des lois de la nature, * tu l'as enfanté * de façon virginale * et tu as mérité d'être appelée * à juste titre la Mère de Dieu.


Ode 5
« Dieu très-bon, illumine, je t'en prie, * de ton éclat divin * les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu'ils te connaissent, ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché. »

Toi qui dans l'ascèse te sanctifias * et qui as atteint, par ton sang, la perfection, * vénérable Père, nous te glorifions: * la mémoire des justes, en effet, * se célèbre, se rappelle fidèlement * avec des éloges en tout temps.

Le Seigneur, qui change et transforme sagement * toutes choses comme il l'entend, * pour que du pire on aboutisse au meilleur, * par le crime des impies * ajouta à ton ascèse, * Procope, la gloire du martyre.

Ayant pris sur tes épaules * l'armure complète de la Croix, * tu as suivi le Christ, * vénérable Père, en oubliant * ce que tu laissais derrière toi, * pour aller de l'avant.

Toute-pure, nous chantons * le Seigneur qui s'est revêtu, dans ton sein, * de notre chair passible et mortelle, * puis l'a divinisée * par l'union advenue * en sa personne, sans confusion.


Ode 6
« Lorsque je vois * l'océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j'accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté: * A la fosse rachète ma vie. »

Dépassant la gloire de ta vie ascétique, * tu es monté vers les exploits * et la dignité des Martyrs, * enveloppé d'une pourpre * que ton sang fit rutiler.

En la sagesse de ton âme, considérant * l'inconstance des choses passagères, * tu t'es envolé pieusement, * bienheureux Père, vers les biens * qui n'ont pas de limites * et demeurent à jamais.

Dans son amour des hommes, le Christ, * voyant que tu possédais * la ferme tempérance et la douceur, * abaissa vers toi son regard * et te fit participer à sa gloire, * Théophore très-digne de nos chants.

Souveraine immaculée, * guéris par tes interventions mystiques * les funestes contusions, * les meurtrissures de mon âme, * en y appliquant, tel un efficace remède, * les souffrances de ton Fils.


Kondakion, t. 4
L'Eglise, qui te possède comme une aurore, en ce jour * dissipe les ténèbres de l'erreur * en te vénérant, glorieux Procope, céleste initié.

Synaxaire
Le 27 Février, mémoire de notre vénérable Père Procope le Décapolite, confesseur de la foi.
Nulle cité sur terre, habitant des Dix-villes,
ne vaut celle où tu vis, la céleste cité.
Procope, resté ferme dans l'adversité,
le vingt-sept tu atteins le terme où tu jubiles.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise l'Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, * mais le feu brûla les Chaldéens * sur l'ordre de Dieu * et le tyran fut forcé de chanter: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni. »

De même que ta vie fut illustrée, * sage Père, par ton ascèse, * de même aussi tu as brillé * par ton ferme combat, * toi qui glorifias le Christ en chantant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Père divinement inspiré * qui as ceint purement la chasteté * et reçu, pour ta virilité, * la brillante couronne des martyrs, * dans la grâce tu chantes à présent: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Les scélérats qui ne voulaient se prosterner * devant ton image, Sauveur, * ont écorché cruellement * sous les fouets ton serviteur * qui te chantait en disant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Réjouis par ton enfantement, * nous te disons bienheureuse, * Vierge tout-immaculée, * car ton Fils, naissant en la chair, * nous a tous sauvés, c'est pourquoi nous lui chantons: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.


Ode 8
« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée * et, par l'eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, * car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté: * ô Christ, nous t'exaltons dans tous les siècles. »

Délivré de la matière avant même de mourir, * tu es passé d'ici-bas à la vie éternelle, en l'au-delà, * te servant de la mort comme d'une échelle, * vénérable Procope aux-divines-pensées.

La lumière de la foi t'a comblé de ses rayons * et tu es parti vers l'inaccessible clarté, * après avoir repoussé tout désir matériel: * aussi nous t'honorons, Père Procope, sage-en-Dieu.

Armé par la puissance de l'Esprit saint, * tu as vaincu les phalanges spirituelles du mal; * aussi les portes du ciel se sont ouvertes pour toi, * Bienheureux qui chantais le Christ dans les siècles.

Comme tu l'as prédit, toi la seule proclamée bienheureuse par Dieu, * notre Dame, te disent telle toutes les générations humaines, * toi la véritable, la très-pure Mère de Dieu, * que nous exaltons dans tous les siècles.


Ode 9
« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes * n'osent fixer leur regard, * mais aux mortels s'est manifesté le Verbe fait chair * grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes * nous te proclamons bienheureuse. »

Selon les règles, sage Père, * ayant choisi de lutter, * en serviteur du Christ, tu mortifias * dans la tempérance l'élan des passions * et les émotions charnelles; * c'est pourquoi tu as trouvé maintenant * avec les armées incorporelles * l'impassible jouissance sans fin.

Devant le juste Juge * tu te tiens brillamment, * Procope, ayant reçu * l'immarcescible couronne, en vainqueur, * et sans cesse tu pries * pour les fidèles célébrant * ta mémoire sacrée * et la fête de ta sainte dormition.

Maintenant que t'illumine * la splendeur au triple éclat * issue ineffablement * de l'unique divinité, * tu jouis de la béatitude méritée, * de l'allégresse et de la joie * avec les armées célestes, * Père Procope, sage-en-Dieu.

Ayant pris notre nature périssable, * l'impérissable Verbe de Dieu * a revêtu les mortels * de l'incorruptible condition * lorsque, par bienveillance du Père, il habita, * Pleine de grâce, ton sein; * aussi avec les armées célestes, * Vierge pure, nous te magnifions.


Exapostilaire (t. 3)
Procope, ayant pris congé de ton vénérable corps, * avec les Anges tu te trouves désormais * en présence de l'inaccessible Trinité; * devant elle souviens-toi de nous tous * qui célébrons ta sainte mémoire et de tout cœur te vénérons, * Père très-sage et saint Pontife au grand renom.

Protectrice de nos âmes et leur abri, * toi qui es plus vaste que les cieux * et qui surpasses les Chérubins, * prie ton Fils pour nous, tes serviteurs, * afin que du péril et du péché nous soyons tous délivrés, * Vierge très-pure et Génitrice de Dieu.

Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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28 février

Message par Monique »

28 FÉVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Basile le Confesseur,
compagnon d'ascèse de saint Procope le Décapolite.




VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Désirant cette béatitude qui dépasse l'entendement, * tu fis de la tempérance tes délices, Père saint, * de l'absence de biens ta fortune la plus vraie, * de la pauvreté ton seul trésor, * de la modération ta célébrité; * ainsi fut comblé le désir de ton cœur, * puisque tu habites maintenant, * Basile, la demeure des Saints.

A bonne fin tu as mené * la course de l'ascèse, sans t'arrêter; * la foi, tu l'as conservée, c'est pourquoi tu as reçu * la couronne de justice que le Christ t'a préparée, * lui qui selon les mérites donne à chacun * les récompenses, les honneurs * en échange des peines et des combats; * intercède auprès de lui pour que nos âmes soient sauvées.

A toute volupté, * en malmenant ton corps, tu renonças, * Père saint, rudoyant tes sens par les efforts * de la tempérance et les durs traitements, * la patience dans les épreuves et l'endurance dans l'affliction; * en récompense tu reçois * la jouissance sans fin, * les délices continues et l'ineffable allégresse des cieux.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
A mon âme faible et relâchée, * Vierge Mère immaculée, * accorde puissance et vigueur, * pour qu'en la crainte et l'amour * elle accomplisse les commandements de ton divin Fils; * alors j'échapperai au feu dévorant * et, grâce à toi, je trouverai l'héritage du ciel * et la vie sans fin, dans l'éternelle exultation.

Stavrothéotokion
Voyant le Christ ami des hommes crucifié * et le côté transpercé par la lance du soldat, * la toute-pure Souveraine en pleurant s'écria: * Est-ce là, ô mon Fils, la reconnaissance d'un peuple ingrat * en échange de tes bienfaits? * Vas-tu me laisser sans enfant? * Dieu de tendresse, bien-aimé, * je suis frappée d'effroi par ta crucifixion volontaire.


Tropaire, t. 1.
Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un Ange, * tes miracles te signalèrent, Père Basile porteur-de-Dieu; * par le jeûne, les veilles et l'oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t'a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.



MATINES

Le canon, œuvre de Théophane, porte en acrostiche: Père, je vois en toi le socle de la foi.

Ode 1, t. 4
« Lorsqu'il eut franchi à pied sec * l'abîme de la mer Rouge, * l'antique Israël mit en fuite * au désert la puissance d'Amalec * grâce aux mains de Moïse étendues en forme de croix. »

Toi qui avais posé les fondements * sur la roche de la foi, * tu n'as pas craint l'assaut des tentations, * mais demeuras inébranlable, * en champion de la vertu, en éponyme du royaume.

La grâce de l'Esprit très-saint * t'a donné la force de supporter * la grêle des coups douloureux * et t'a fait triompher * du tyran aux-vaines-pensées.

Bienheureux Père, tu as rattrapé * ton compagnon de lutte, cet habile soldat * qui sans cesse progressait dans les vertus; * avec lui joyeusement tu as rendu le témoignage de ton ferme combat.

Sois le rempart inébranlable de ma vie, * défends-moi, procure-moi le salut, * divine Mère toute-digne de nos chants, * toi qui as enfanté notre Dieu, * le bienfaiteur de l'entière création.


Ode 3
« Ton Eglise, Ô Christ, * en toi se réjouit et te crie: * Seigneur, tu es ma force, * mon refuge et mon soutien. »

Ayant dirigé ton cœur * soigneusement vers le Seigneur, * vénérable Père, tu as excellé * en la grâce de l'ascèse et la confession de la foi.

Ayant pris, comme soldat, * la complète armure de la Croix, * Père saint, tu as vaincu l'incorporel dragon * et, dans l'ordre visible, le tyran léonin.

Vous les saints Moines qui aviez gardé * en votre âme l'image et ressemblance de Dieu, * vous avez souffert le martyre pour vénérer * la sainte icône du Christ.

Notre nature, qui jadis * était soumise à la corruption, à la malédiction, * grâce à toi, Vierge pure, a trouvé * la bénédiction et l'immortalité.


Cathisme, t. 4
Par amour pour le Christ qui se fit pauvre parmi nous, * tu quittas les richesses périssables et la gloire n'ayant qu'un temps; * sur tes épaules prenant ta croix, * tu suivis joyeusement l'étroit chemin, * foulant aux pieds les voluptés corporelles * par l'abstinence et toutes sortes de mauvais traitements * et ton âme fut dilatée, saint Basile, en gagnant le Paradis.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Joseph fut saisi d'effroi en contemplant * le mystère où la nature est dépassée, * il se souvint de la toison couverte de rosée, * Mère de Dieu, lorsque sans semence tu conçus, * du buisson non consumé par le feu, * du rameau d'Aaron qui fleurit; * ton époux et ton gardien * te rendit témoignage devant les prêtres en criant: * La Vierge enfante et demeure vierge même après l'enfantement!

Stavrothéotokion
Près de la croix l'Agnelle immaculée, * la Mère de l'Agneau rédempteur, * fut frappée d'une terrible affliction * et disait dans l'effroi de sa vision: * Quel est ce spectacle étrange et nouveau, * doux Fils, comment souffres-tu de plein gré * la mise en croix et l'infâme trépas? * Créateur, je glorifie * ton ineffable condescendance.


Ode 4
« Te voyant suspendu à la croix, * toi le Soleil de justice, * l'Eglise depuis sa place * en toute vérité s'écria: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Quel beau courage fut le tien, * Père vénérable et bienheureux: * sous tes cheveux blancs, tu as montré * une fermeté juvénile en t'écriant: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Uni par amour à ton Seigneur * et protégé par son secours, * tu ne sentais pas les peines de la chair, * mais tu chantais à haute voix: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

En éponyme du royaume des cieux, * tu as suivi la route y conduisant * et tu as trouvé pour compagnon * Procope qui s'écriait: * Gloire à ta puissance, Seigneur.

Sans épousailles, ô Vierge, tu conçois * et te montres vierge même après l'enfantement; * c'est pourquoi nos incessantes voix * dans une foi que rien n'ébranlera * te chantent, ô notre Dame: Réjouis-toi.


Ode 5
« Seigneur, tu es venu comme la lumière en ce monde, * lumière sainte qui retire de la sombre ignorance * ceux qui te chantent avec foi. »

Vénérable Père Basile, tu as lutté brillamment, * sans craindre la folle humeur * et l'audace du féroce Léon.

Tu menas ta lutte, après avoir trouvé * Procope, ton compagnon de peines, qui par Dieu * fut couronné pour ses multiples progrès.

Maintenant tu vois en toute pureté, * bienheureux Père, le Christ que tu aimais * et dont tu contemplais de loin l'image en esprit.

Tu es l'armure nous gardant de l'ennemi, * en toi nous possédons, sainte Epouse de Dieu, * notre espérance et notre ancre de salut.


Ode 6
« Ton Eglise te crie à pleine voix: * Je t'offrirai le sacrifice de louange, Seigneur; * dans ta compassion tu l'as purifiée * du sang offert aux démons * par le sang qui coule de ton côté. »

Toi qui chérissais le royaume d'en-haut, * Père théophore, généreusement * tu as contesté les ordres, les édits * et la décision insensée * du souverain terrestre.

Dépouillé des vêtements terrestres, * tu as mené sagement ton combat; * mais revêtu de la puissance de Dieu, * tu as reçu la couronne pour avoir vaincu * la résistance des tyrans impies.

Voici que désormais sont accomplis * les oracles des Prophètes de jadis, * puisque tu as enfanté, * ô Vierge, celui qu'ils annonçaient * et qui accomplit leurs prédictions par grâce de l'Esprit.


Kondakion, t. 2
Du ciel ayant reçu la divine révélation, * tu t'empressas de quitter le tumulte d'ici-bas; * en moine, vénérable Père, ayant vécu, * tu as reçu le pouvoir * de faire des miracles et de guérir par grâce les maladies, * bienheureux Basile, modèle de sainteté.

Synaxaire
Le 28 Février, mémoire de notre vénérable Père Basile le Confesseur, compagnon d'ascèse de saint Procope.
Lui qui portait le Christ en son âme, Basile
rend l'âme et lâche l'ombre pour le bien réel.
La terre offre à son corps, le vingt-huit,
un asile et de joie son esprit exulte dans le ciel.
Par ses saintes ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Dans la fournaise de Perse les enfants d'Abraham, * plus que par l'ardeur des flammes embrasés par leur piété, * s'écriaient: Seigneur, tu es béni * dans le temple de ta gloire. »

Père que l'ascèse fit croître et purifia, * le Christ t'a reçu dans la splendeur * de ta ferme lutte de martyr qui s'écriait: * Béni sois-tu, mon Seigneur et mon Dieu.

Fortifié par la puissance de Dieu, * tu as triomphé de tous ceux qui rejetaient, dans leur folie, * la sainte image du Christ, car tu chantais: * Béni sois-tu, mon Seigneur et mon Dieu.

Nous tous, les fidèles, nous te chantons comme la Mère de Dieu, * Vierge pure, comme la reine de l'entière création * et nous t'adressons l'angélique salutation: * Tu es bénie entre les femmes, Souveraine immaculée.


Ode 8
« Daniel, étendant les mains, * dans la fosse ferma la gueule des lions; * les Jeunes Gens, pleins de zèle pour leur foi, * ceints de vertu, éteignirent la puissance du feu, * tandis qu'ils s'écriaient: Bénissez le Seigneur, * toutes les œuvres du Seigneur. »

Père théophore, tu as offert au Christ * le sacrifice de ton corps et de ton esprit * en holocauste parfait * consumé par le feu de la conscience et la flamme des tourments, * et tu chantais: Bénissez, * toutes ses œuvres, le Seigneur.

Tu as repoussé tes ennemis * et, persécuté, tu renversas, foulas aux pieds * l'orgueil des fanfarons, * car tu vis porter en tombe ceux qui t'avaient flagellé * et tu chantas: Bénissez, * toutes ses œuvres, le Seigneur.

Bienheureux Père, tu t'es montré * un excellent maître pour nous, tes apprentis; * car à ton ascèse courageusement * tu adjoignis ta lutte de martyr, * ayant pour compagnon d'armes ton disciple Procope, qui chantait: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Vierge pure, nous t'appelons * la porte lumineuse des cieux, * par laquelle Dieu passa pour prendre corps, * lui tout d'abord incorporel comme Dieu * consubstantiel au Père, pour lequel nous chantons: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.


Ode 9
« Le Christ, pierre angulaire que nulle main n'a taillée, * fut taillé de toi, ô Vierge, montagne inviolée; * c'est lui qui réunit les natures séparées: * aussi, pleins d'allégresse et de joie, * Mère de Dieu, nous te magnifions. »

Ayant dépassé toute sensation, * avec amour tu es passé vers le Maître joyeusement * pour recevoir en prix de tes combats * l'angélique joie * et les délices éternelles du Paradis.

Toi et ton disciple, en compagnons de combat * vous savourez ensemble l'espérance des bienheureux * et vous exultez tous les deux pour les siècles; * victorieux Athlètes, veillez donc * sur les fidèles célébrant votre mémoire sacrée.

Porteurs de couronne, vous qui êtes passés * de terre à la félicité céleste, * là où se trouvent la foule des Saints * et la multitude des Anges divins, * sauvez par vos prières l'ensemble de vos disciples.

Brise les chaînes du péché * en ceux qui te chantent, ô Mère de Dieu, * arrête l'assaut des tentations, * fais cesser le trouble des passions, * apaise, Vierge Mère, la tempête des périls.


Le reste de l'office de Matines comme prescrit, et le Congé.
Monique
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29 février

Message par Monique »

29 FÉVRIER

Mémoire de notre vénérable Père Cassien le Romain.

Lorsque le mois de février a 28 jours, l'office de saint Cassien se chante aux Complies.


VÊPRES

Lucernaire, t. 2

Ayant mené sur terre * la vie des Anges, Bienheureux, * tu fus agrégé au chœur des Incorporels; * car, ayant pris ta croix sur tes épaules, * vénérable Père, tu as suivi * le Dieu de l'univers; * et pour avoir mortifié * dans les peines de l'abstinence les funestes passions, * tu devins un vase pur, une coupe de l'Esprit; * c'est pourquoi nous te chantons: * intercède pour tous ceux qui t'acclament, Cassien.

Sans cesse uni à Dieu * par les jeûnes et les veilles, Bienheureux, * tu dominas toute volupté; * et, toujours illuminé * par tes élévations sublimes, * tu fis jaillir des flots d'enseignements * qui abreuvent les cœurs des croyants, * car ils exposent la connaissance du salut; * c'est pourquoi nous te chantons, * Père aux divines pensées: * intercède pour tous ceux qui t'acclament, Cassien.

Ton âme sage, illuminée * par la clarté suprême, * fit resplendir l'éclat de ton enseignement * dont l'ensemble des Moines fut éclairé, * libéré de la ténèbre des passions; * aussi fête-t-il * ta sainte mémoire en tout temps, * glorifiant le Dieu de gloire, le Seigneur * qui toujours t'a glorifié * à cause des luttes que tu menas * et de ta victoire sur le serpent perfide.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Mon espérance, ô Mère de Dieu, * tout entière je la mets en toi: * garde-moi sous ta protection.

Stavrothéotokion
Lorsque tu vis, suspendu à la croix, * le raisin mûr que tu avais produit sans labours, * ô Vierge, tu t'écrias, gémissant et pleurant: * Mon Fils, laisse couler le doux nectar * faisant cesser l'ivresse des passions * et montre, à cause de moi * qui t'ai enfanté, Bienfaiteur, * ta miséricorde, Seigneur.


Tropaire, t. 8
En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; * c'est ainsi que ton esprit se réjouit, * bienheureux Cassien, avec les Anges dans le ciel.



MATINES

Le Canon porte l'acrostiche: Je compose pour toi ce cantique, Cassien. Joseph.

Ode 1, t. 2
« Dans l'abîme jadis fut culbutée * par la puissance invincible * toute l'armée de Pharaon, * et maintenant le Verbe fait chair * a supprimé le poids de nos péchés, * le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »

Ayant orné ta vie de la couronne des vertus, * vénérable Cassien, * tu es parti vers Dieu; * demande-lui la rémission de nos péchés, * nous t'en prions, nous les fidèles célébrant * ton passage auprès de lui.

Père très-digne d'admiration, * toi qui penchais totalement vers le Dieu de l'univers, * tu évitas le penchant pour les passions * et tu devins tout lumineux, * divinisé par communion immatérielle; * c'est pourquoi nous vénérons et célébrons ta mémoire sacrée.

Tu es devenu le médecin des âmes, * bienheureux Père Cassien, * par tes enseignements divins, * toi qui dirigeas les pensées des moines dans la grâce * et leur as montré le meilleur chemin * conduisant à la vie éternelle.

Nous reconnaissons en toi, nous tous, * la Vierge pure qui enfante chastement; * car tu as mis au monde, sans qu'on puisse l'expliquer, * le Dieu qui revêtit notre chair mortelle, * celui qui fait briller le chœur des Moines saints; * et nous te chantons, nous tes fidèles, en magnifiant ton divin Fils.


Ode 3
« Comme un lis a fleuri le désert et de même fleurira * l'Eglise stérile des nations à ton avènement, Seigneur: * en lui mon cœur s'est affermi. »

Le Christ, lumière des cœurs enténébrés, t'a fait briller * dans la voûte de l'Eglise tel un astre rayonnant, * joyau des ascètes, Père digne d'acclamations.

Imitant celui qui sauva le monde par sa crucifixion, * tu fus crucifié pour le monde et les passions, * Cassien, et mis en fuite. les perfides démons.
Ton cœur plein de sagesse a fait jaillir * en l'Esprit saint un océan d'enseignements * qui abreuva les saintes communautés.

Guéris, Toute-pure, je t'en prie, * par ta médiation mon âme affaiblie * par les passions et les multiples assauts des funestes démons.


Cathisme, t. 4
Devenu moine, tu t'es consacré au Seigneur * et dans la splendeur de tes vertus * comme un soleil tu brillas, * illuminant d'inépuisable façon, * sous l'éclairage de tes divins enseignements, * les cœurs de tous ceux qui te vénèrent, Cassien; * sans cesse intercède auprès du Christ pour les fidèles qui t'acclament avec ferveur.

Gloire au Père... Maintenant... Théotokion
Auprès de la Mère de Dieu, * nous les pécheurs, accourons humblement * et, pleins de repentir, devant elle nous prosternant, * crions-lui du fond de notre cœur: * Vierge de tendresse, viens à notre secours, * hâte-toi, car nous sommes perdus, * vois la multitude de nos péchés, * ne laisse pas sans aide tes serviteurs; * notre unique espérance repose en toi.

Stavrothéotokion
Celle qui t'a mis au monde sans douleurs, * Verbe né du Père intemporel, * te voyant suspendu sur la croix, * ô Christ, gémissait en disant: * Hélas, ô mon Fils bien-aimé, * pourquoi te laisses-tu crucifier * par des hommes impies, * toi le Dieu que chantent les Anges dans le ciel? * Longanime Seigneur, gloire à toi.


Ode 4
« Tu es issu de la Vierge non comme un ange ou un ambassadeur, * mais comme le Seigneur revêtu de notre chair, * tu as sauvé tout mon être; * c'est pourquoi je te crie: * Gloire à ta puissance, Seigneur. »

Par tes combats ayant soumis à ton esprit, * vénérable Père, les soubresauts de la chair, * en tes saintes exhortations * tu as mis à nu la perfidie * et toutes les embûches du trompeur.

Mort au monde volontairement, * Père Cassien très-digne de nos chants, * tu as reçu en héritage la vie future * et tu as composé des règles pour guider * les moines vers la perfection.

En ton âme la grâce de l'Esprit * demeura, bienheureux Père, et te montra * bien supérieur à toute préoccupation charnelle * et capable de survoler * tous les pièges du trompeur.

Toute-pure, tu as enfanté * ineffablement l'Intemporel * qui, soumis au temps, vient éclairer * les moines qui excellent dans la foi * et humilient le prince du mal, le serpent.


Ode 5
« Tu es devenu le médiateur entre Dieu et les hommes, ô Christ notre Dieu: * par toi, ô Maître, nous avons quitté la nuit de l'ignorance * pour aller vers ton Père, source des lumières, * auprès duquel nous avons accès désormais. »

Tu fus enlevé sur le char de tes vertus, * Père inspiré de Dieu, et trouvas joyeusement * ton repos dans les demeures des cieux, * où tu as reçu les récompenses méritées par tes exploits.

Contemplant, dans la pureté de ton esprit, * la beauté du Christ, bienheureux Père, tu te tins * inébranlable jour et nuit * à recevoir les révélations célestes.

T'abreuvant aux sources de tes pleurs, * tel un arbre au feuillage élevé, * tu portas comme fruits tes justes actions, * qui réjouissent l'esprit de tout croyant.

Levée de toi ineffablement, la Vie * fit périr, ô Vierge, l'ennemi * qui nous avait mis tous à mort, * et vivifia le monde qui te chante sans répit.


Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion; * de la fosse, mon Dieu, relève-moi. »

Ayant cheminé sur l'étroit chemin, * à tous, en tes discours, tu as montré cette voie * qui mène les vertueux jusqu'au vaste Paradis. Ta vie fut celle d'un vénérable moine, Père Cassien; * digne d'honneur et bienheureuse fut ta fin, * compagnon des Anges saints.

Tu rejetas le sommeil des nonchalants, * bienheureux Père, veillant dans la contemplation et dans l'action, * et comme un Ange sur la terre tu vécus.
Te chérissant pour ta beauté, celui qui en fut l'auteur * est né de toi dans la chair, Vierge pure: c'est Jésus; * il me divinise, en son amour illimité.


Kondakion, t. 2
Désireux des biens suprêmes, Père saint, * tu t'es uni aux êtres d'en-haut; * par la divine élévation de tes vertus, * tu as fait de ton âme un char de feu; * Cassien, toi qui sur terre as vécu comme un Ange, * tu fus agréable au Créateur de l'univers.

Synaxaire
Le 29 Février, mémoire de notre vénérable Père Cassien le Romain.
Cassien, passé de terre en le céleste chœur,
comme une cassolette embaume, pour sa gloire.
Une fois valant quatre, nous faisons mémoire
le vingt-neuf février de ce moine au grand cœur.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Ode 7
« Sur l'ordre impie d'un injuste tyran * la flamme s'éleva très haut, * mais le Christ a répandu sur les Jeunes Gens * la rosée de l'Esprit saint: * à lui bénédiction et haute gloire! »

Entièrement divinisé par ta lumineuse inclination, * tu es devenu un astre sans couchant; * et tu as fait briller la parole du salut * éclairant de sa lumière les esprits * de tous ceux qui t'acclament, Sage-en-Dieu.

Ta langue, Père bienheureux, * aiguisée par l'esprit, * a clairement tracé les règles du salut * et exposé les principes dirigeant * toute communauté, pour sa joie.

Tu as fait jaillir en abondance * les pensées salutaires * et les paroles chassant l'ignorance de nos cœurs; * c'est pourquoi nous te glorifions avec foi * en célébrant ta mémoire sacrée.

La chambre nuptiale du Verbe de Dieu * et son trône flamboyant, * Vierge pure, c'est bien toi, * en qui s'est reposé le Verbe incarné, * dans son immense bonté; * prie-le donc de nous prendre en pitié.


Ode 8
« Jadis à Babylone la fournaise ardente a divisé la force de son action * et selon le décret divin * elle consuma les Chaldéens, * mais répandit sa rosée sur les fidèles qui chantaient: * Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »

Toi qui brilles comme un astre par ta vie et tes discours, * tu illumines, Cassien, sur terre toutes les communautés, * dont tu chasses les ténèbres de l'erreur * et que tu invites à chanter: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

En mourant, tu t'es couché comme un soleil * et tu nous as laissé tes discours * comme rayons qui survivent à ton coucher: * ils éclairent nos âmes célébrant * ta sainte mémoire et glorifiant le Seigneur.

Ayant pris congé de ton corps, ineffablement * tu savoures l'immatérielle beauté, * illustre Père, et tu mérites de contempler * ce que voient les chœurs des Anges psalmodiant: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur.

Tu t'es montrée plus vaste que les cieux, * Vierge ayant conçu, * sans qu'on puisse l'expliquer, * le Dieu que nul espace ne saurait contenir * et mis au monde ineffablement * l'unique personne en deux natures.


Ode 9
« Le Fils du Père sans commencement, notre Seigneur et notre Dieu, * ayant pris chair de la Vierge, * nous est apparu * pour illuminer les ténèbres * et rassembler ce qui était dispersé: * ô Mère de Dieu toute digne de louange, nous te magnifions. »

De par Dieu te fut donnée la force et le pouvoir * d'anéantir le prince de ce monde et ses armées; * et, pour avoir excellé en vérité, * Père théophore, de façon sublime, * dans l'allégresse tu as rejoint * le chœur céleste des Moines bienheureux.

Comme rose au doux parfum nous embaument les discours * que sur ta langue a mis la divine inspiration, * Père vénérable et théophore, * car tu es devenu la bonne odeur * du Dieu qui s'est fait chair pour nous, * dans l'immensité de son amour.

Qu'on exulte, formant des chœurs spirituels, * jubilant à la mémoire de Cassien; * chantons à la louange de ce Dieu * qui est admirable dans les Saints * et qui sanctifie * ses fidèles adorateurs.

Après sa chute, tu rénovas la nature du premier Adam * lorsqu'en vierge tu conçus * hors des lois de la nature * celui qui en est le Créateur * et que, voyant jadis pendu en croix, * Vierge Mère, tu pleuras amèrement.


Le reste de l'office de Matines comme d'habitude, et le Congé.
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