bonjour,
pris sur le site du hiéromoine cassien
http://membres.lycos.fr/orthodoxievco/
bulletin n°35
LES SCHISMES DES ANCIENS-CALENDARISTES
En 1924, par l'introduction du calendrier papal et sous l'influence de la Judo-Maçonnerie, le schisme des Néo-calendaristes vit le jour dans l'Église. Après cette plaie et sous les pires persécutions, l'Orthodoxie eut bien du mal à se relever et à se réorganiser en Grèce. Grâce à trois évêques qui ont fini par quitter les Néo-calendaristes, Chrysostome de Florina, Germain de Dimitrias et Chrysostome de Zanthe, les fidèles orthodoxes, dirigés jusque là par de simples prêtres, purent se constituer en Église.
Le 8 juin 1935, ces mêmes évêques sacrèrent évêque Matthieu de Vresthène.
Hélas, en 1937, un nouveau schisme devait se créer. A ce moment-là, les deux Chrysostome renièrent leur confession de foi de 1935 et reconnurent les néo-calendaristes comme Église canonique.
Matthieu de Vresthène et Germain de Dimitrias, de leur côté, gardèrent la confession de toujours et considéraient les néo-calendaristes comme schismatiques et leurs sacrements comme dépourvus de grâce.
En 1950, Chrysostome de Florina revint à la confession orthodoxe, sans pour autant la mettre en pratique.
Ce schisme de 1937 causa une nouvelle plaie, qui devait entraîner d'autres scandales et séparations.
L'un après l'autre, ces trois évêques quittèrent cette vie pour... Dieu seul sait quelle destination, et, en 1955, les membres de ce groupe se trouvèrent sans évêque.
Après vote, en 1960, ils envoyèrent un des leurs, Acace, en Amérique, au Synode des Russes Hors Frontière afin de le faire sacrer évêque. Le sacre fut refus par le Synode RHF, mais finalement, l'évêque RHF de Chicago, Seraphim, consentit à sacrer Acace... pour de l'argent (simonie) et sans l'assistance d'autres évêques, ce qui est anti-canonique. Il prétendait que l'évêque néo-calendariste Théophile Ionescou y participait, mais celui-ci a toujours rejet cette affirmation comme calomnieuse.
En 1961, Acace et l'évêque RHF, Léonce de Chili, sacrèrent Auxence (un prêtre défroqué par notre Synode), Gérontios, etc.
En 1963, Auxence prit la tête du Synode schismatique en devenant leur archevêque.
De 1971 à 1978, cette formation schismatique se divisa en cinq, car Acace le Petit, Chrysostome, Gabriel et Pierre d'Astoria s'en séparèrent pour rester, chacun d'eux, seul, autocéphale.
En 1979, un évêque de notre Synode, Calliste de Corinthe, nous quitte, afin de former avec l'évêque auxentien, Antoine, un Synode à eux. Par la suite, ils sacrent d'autres évêques : Cyprien, Maxime, Callinique, un autre Callinique, Germain, Calliope et Mercure.
La même année, Auxence sacre aussi d'autres évêques : Géronce, Païsios, Théophile, Stéphane, Athanase, un autre Athanase, Gérasime, Maxime, Justinien, Euthyme et un autre Païsios.
En 1982, Germain, Maxime et Callinique changent de camp et rejoignent Auxence.
En 1983, Calliste de Corinthe se fait autocéphale.
La même année, les Auxentiens se scindent en deux, avec sept évêques d'un côté et six de l'autre.
En 1984, l'autre groupe d'Antoine se réduit à quatre évêques, car Cyprien se fait autocéphale.
En 1984 encore, les deux "Gérontiens", Athanase et Justinien, sacrent, avec "l'Auxentien" Païsios, Vincent.
Toujours en 1984, les "Antoniens" et le reste des "Gérontiens" s'unissent.
En 1985 enfin, ces trois groupes s'unissent pour un peu de temps pour se séparer en deux par la suite en 1986 : "Auxentiens" et "Chrysostomites".
Il existe en même temps les deux autres formations schismatiques : celle de Cyprien avec 4 autres évêques et celle d'Acace le Petit avec un second évêque.
(ND Hilaire) la conclusion est à comprendre comme l'on veut:
Ces schismes et pseudo-unions continuent jusqu'à nos jours comme nous le verrons peut-être dans un autre article. C'est laborieux et compliqué, mais c'est toujours en brouillant les pistes que le Malin procède. La clarté et la stabilité ne se trouvent que dans l'Église orthodoxe et heureux celui qui voit clair dans tout cela et trouve la porte étroite.