MEDJUGORJE et autres lieux
Publié : ven. 27 juin 2003 16:01
En ces temps où les médias nous parlent à qui mieux mieux des voyages de Jean-Paul II dans sa chère Croatie,on ne peut pas éviter de penser combien le Vatican a été partie prenant dans le renouveau de la Croatie, allié en cela aux services secrets ouest-allemands, fortement intéressés à la possibilité de récupérer cette zone d'influence.
Ce double intérêt (et les autres "intérêts" qu'il soutenait en coulisses) nous a valu, entre quelques autres, les douloureux souvenirs des guerres de Yougoslavie et du Kosovo - mais aussi l'insupportable canonisation du criminel contre l'humanité Stepinac.
La toute dernière provocation du Vatican ( la fameuse "demande de pardon") a choisi comme décor médiatique une place devant le Monastère Franciscain qui fut un des principaux centres de la collaboration croate avec les armées nazies - et l'un des haut-lieux de décision des crimes du catholicisme oustachi contre les Orthodoxes yougoslaves.
Je pense que cet article intéressera ceux qui ont pu entendre vanter - par des amis kto ou autres - cet autre haut-lieu du franciscanisme croate qu'est devenu (après les tueries, et pour en effacer la mémoire si faire se pouvait) le petit village de Medjugorje . Éliazar
VOYAGE A MEDJUGORJE
par Matuschka Katherine (Swanson)
L’apparition, répétée depuis plusieurs années déjà, de la Vierge Marie à un certain nombre d’enfants dans un petit village de Croatie a été source à la fois d’enthousiasme et de controverse dans le monde Catholique Romain. Encouragés par le clergé franciscain local, des dizaines de milliers de pèlerins ont visité Medjugorje pour entendre les messages transmis aux enfants lorsque la Vierge est supposée apparaître devant eux.
Ces messages consistent en déclarations de type général sur la religion, mais avec un parfum ouvertement oecuménique (voir à ce sujet, ci-après). Des guérisons miraculeuses, auxquelles il a été donné une vaste publicité, ont été également rapportées à l’apparition.
En dépit du soutien de l’église locale et de la popularité soutenue de ces pèlerinages, les évènements de Medjugorje ont rencontré la désapprobation de la hiérarchie Catholique Romaine de Croatie, ainsi que du Vatican. Ils ont aussi transformé un petit village en florissante attraction touristique, amplement pourvue de tous les pièges qui vont avec ce genre d’endroits et de la pluie de profits qu’ils procurent.
En 1986, j’ai eu l’occasion de visiter ce lieu de pèlerinage Catholique Romain. Mon employeur de l’époque, un investisseur et développeur Catholique Romain, m’avait demandé d’accompagner son épouse, une femme pieuse, à Medjugorje et de lui faire rapport de ce que j’aurais vu. Mon mari, Prêtre Orthodoxe et psychologue employé comme administrateur dans une Université Jésuite locale, appréhendait à première vue que j’entreprenne un tel voyage, étant par sa formation sceptique envers les phénomènes populaires religieux et, en raison de son association avec une institution Catholique Romaine, est pleinement au courant de l’attitude de Rome vis à vis des apparitions de Medjugorje. En sa qualité de membre conservateur et traditionnaliste du clergé orthodoxe, il se demandait également s’il était indiqué, pour une chrétienne orthodoxe, de se rendre dans ce genre d’endroit, en raison spécialement de sa réputation croissante de « centre œcuménique ».
Cependant, en considération de mon intention de mener une investigation objective, mais sans compromettre en aucune manière ma propre Foi, le Père et moi décidâmes ensemble que ce voyage pourrait éventuellement se révéler utile pour l’information d’autres chrétiens orthodoxes sur les réalités de Medjugorje. (Ce village se trouve, comme par hasard, être proche de la carrière de Jagodnjaca, où plus d’un millier de chrétiens orthodoxes ont été massacrés et ensevelis au cours de la Seconde Guerre Mondiale par les Oustachis croates, un régime nazi brutal, soutenu et aidé par les franciscains croates. A Medjugorje même, vingt prêtres orthodoxes serbes ont été torturés en public, puis châtrés, et enterrés vivants. Au sujet de ces évènements, se reporter au livre “The Suppressed Serbian Voice” [Los Angeles, CA: SAVA, 1994], 2nd ed., s.v. "Medjugorje,", ainsi que "The Madonna of Medjugorje", présentation video de la Westernhanger/BBC, producteur Angela Tilby, disponible à WTVS, Detroit [1-800-441-3000].)
D’où, dans le but de démontrer que notre opinion est fondée, mon présent reportage pour les lecteurs de « Orthodox Tradition ».
Notre voyage à Medjugorje était organisé par un groupe de tourisme catholique romain, et nous étions guidés par un prêtre catholique romain. Quand nous arrivâmes à Zagreb, je visitai une paroisse locale orthodoxe (une très belle église), après quoi nous fûmes rejoints par une guide touristique, qui se trouva être orthodoxe et qui déclara sans mettre de gants qu’elle considérait les apparitions de Medjugorje comme un canular. Quand nous arrivâmes en bus à Medjugorje, nous fûmes répartis dans des foyers locaux, des ménages qui avaient visiblement tiré des profits matériels du commerce touristique engendré par les apparitions. Quoique le village soit rempli de pèlerins supposés pieux, sinon désespérés, nombre d’entre eux visiblement malades et venus chercher le remède à des infirmités diverses, les gens du cru étaient assez peu intéressés par les aspects religieux de leur toute récente célébrité. La femme chez qui nous étions logés, à peu près comme notre guide orthodoxe, écarta l’ensemble du phénomène avec une sorte de haussement d’épaules verbal.
L’apparition de la Vierge – ce jour-là à deux petits enfants, quatre autres enfants ( ou « voyants ») étant partis au collège – avait lieu dans la « Pièce des Apparitions », à l’intérieur d’un vaste presbytère auquel seules des personnes choisies étaient admises.
Au cours d’une série d’évènements intéressants que je ne raconterai pas ici, me trouvant mêlée à l’imposante foule qui se pressait aux portes du presbytère, je fus prise par erreur pour un membre de la presse londonienne. N’ayant ni confirmé ni infirmé cette erreur d’identification, je fus rapidement poussée vers les premiers rangs, puis introduite dans la « Pièce des Apparitions » - tandis que la femme de mon patron, venue à Medjugorje comme pèlerine, était assez ironiquement plantée là au milieu de la foule. Et c’est ainsi que j’ai pu assister à l’apparition de Medjugorje aux premières loges, ce à quoi la plupart des pèlerins, qui avaient parfois parcouru la moitié du globe pour cela, n’ont jamais été admis.
Quelle a été mon expérience ? Permettez-moi de dire, pour commencer, que les Franciscains qui opèrent dans le complexe de Medjugorje et y font les officieux, sont pour la plus grande partie excessivement désagréables, et même grossiers. Par exemple lorsque j’entai dans la Pièce des Apparitions, une brute de Franciscain, se frayant un chemin à coups de coude, me saisit par le col et me jeta tout simplement de côté. Ma forte protestation fut accueillie avec une parfaite indifférence. En complément de cette grossièreté, l’atmosphère froide à donner le frisson de cette salle ne donnait guère l’impression d’être dans un haut lieu religieux. Quoi qu’il en soit, pendant que j’étais debout dans le fond de la salle, deux jeunes enfants entrèrent, s’agenouillèrent, se signèrent à la manière des Latins et se relevèrent, fixant le mur en face d’eux. Après un court instant, l’un deux récita le message de la Vierge pour la journée. C’est ainsi que fut l’Apparition de la Vierge. Je ne vis rien. Je peux seulement témoigner de l’absence totale d’ambiance spirituelle dans la Pièce des Apparitions et de la froideur glaçante qui y régnait. Je ne fus pas non plus témoin, à ma sortie du presbytère, de quoi que ce soit ressemblant à une « danse du soleil », autre phénomène relaté par les pèlerins de Medjugorje. Au contraire, je me suis aperçue du cas d’une autre jeune qui, ayant trop longtemps fixé le soleil dans l’attente de ce miracle supposé, abîma sérieusement sa vision.
Je dois ajouter qu’après avoir quitté le presbytère, notre guide emmena notre groupe à une audience avec les petits « voyants ». Au cours de cette audience, un pèlerin posa aux enfants la question suivante : « Est-ce que la Vierge dit que l’Église Catholique est la véritable Église ? ». La réponse de la jeune fille (Marija) confirma le caractère oecuménisant et de relativisme religieux qui, de manière bizarre, marque de plus en plus les « révélations » de Medjugorje : « Notre Mère Bénie dit que toutes les religions sont également agréables à Dieu »…
Mon court récit n’a pas l’intention de ridiculiser les croyants catholiques romains sincères qui vont en foule en Croatie en quête d’un miracle, soit pour conforter leur Foi ou pour restaurer leur santé. Les fausses croyances de la chrétienté Catholique Romaine ne sont pas des choses qui nous fassent exulter, nous les Orthodoxes. Nous éprouvons plutôt une profonde commisération pour les croyants sincères et pieux de cette église, croyants qui ont été retranchés de la vie pleine de Grâce de l’Orthodoxie, dans laquelle le miraculeux n’est pas une cause de Foi et de guérison, mais résulte de ces choses. Je ne veux pas dire non plus que le froid glaçant de Medjugorje soit un signe de « démoniaque », comme ce mot est si souvent utilisé à tort. Les gens ne vont pas là-bas pour faire ou pour vénérer le mal. Ils cherchent Dieu. Mais en cet endroit, leur zèle et leur foi sont confrontés à l’irréel - si c’est le fruit de l’illusion ou une tromperie fabriquée par ceux qui aiment l’argent et les profits, je ne saurais dire – ce qui est de toute manière une circonstance diabolique, et lamentable. »
Matushka Catherine est une Orthodoxe d’ascendance albanaise. Son époux, le père Martin (Swanson) est le desservant de la grande église orthodoxe de St. Louis, Saint Basile (ÉgliseRusse Hors Frontières).
Cet article est paru dans « Orthodox Tradition » - vol. XIII – n° 3+4, pp. 51-53.
L’ouvrage de Mirian Lambouras est : The Marian Apparitions: Divine Intervention or Delusion?
Ce double intérêt (et les autres "intérêts" qu'il soutenait en coulisses) nous a valu, entre quelques autres, les douloureux souvenirs des guerres de Yougoslavie et du Kosovo - mais aussi l'insupportable canonisation du criminel contre l'humanité Stepinac.
La toute dernière provocation du Vatican ( la fameuse "demande de pardon") a choisi comme décor médiatique une place devant le Monastère Franciscain qui fut un des principaux centres de la collaboration croate avec les armées nazies - et l'un des haut-lieux de décision des crimes du catholicisme oustachi contre les Orthodoxes yougoslaves.
Je pense que cet article intéressera ceux qui ont pu entendre vanter - par des amis kto ou autres - cet autre haut-lieu du franciscanisme croate qu'est devenu (après les tueries, et pour en effacer la mémoire si faire se pouvait) le petit village de Medjugorje . Éliazar
VOYAGE A MEDJUGORJE
par Matuschka Katherine (Swanson)
L’apparition, répétée depuis plusieurs années déjà, de la Vierge Marie à un certain nombre d’enfants dans un petit village de Croatie a été source à la fois d’enthousiasme et de controverse dans le monde Catholique Romain. Encouragés par le clergé franciscain local, des dizaines de milliers de pèlerins ont visité Medjugorje pour entendre les messages transmis aux enfants lorsque la Vierge est supposée apparaître devant eux.
Ces messages consistent en déclarations de type général sur la religion, mais avec un parfum ouvertement oecuménique (voir à ce sujet, ci-après). Des guérisons miraculeuses, auxquelles il a été donné une vaste publicité, ont été également rapportées à l’apparition.
En dépit du soutien de l’église locale et de la popularité soutenue de ces pèlerinages, les évènements de Medjugorje ont rencontré la désapprobation de la hiérarchie Catholique Romaine de Croatie, ainsi que du Vatican. Ils ont aussi transformé un petit village en florissante attraction touristique, amplement pourvue de tous les pièges qui vont avec ce genre d’endroits et de la pluie de profits qu’ils procurent.
En 1986, j’ai eu l’occasion de visiter ce lieu de pèlerinage Catholique Romain. Mon employeur de l’époque, un investisseur et développeur Catholique Romain, m’avait demandé d’accompagner son épouse, une femme pieuse, à Medjugorje et de lui faire rapport de ce que j’aurais vu. Mon mari, Prêtre Orthodoxe et psychologue employé comme administrateur dans une Université Jésuite locale, appréhendait à première vue que j’entreprenne un tel voyage, étant par sa formation sceptique envers les phénomènes populaires religieux et, en raison de son association avec une institution Catholique Romaine, est pleinement au courant de l’attitude de Rome vis à vis des apparitions de Medjugorje. En sa qualité de membre conservateur et traditionnaliste du clergé orthodoxe, il se demandait également s’il était indiqué, pour une chrétienne orthodoxe, de se rendre dans ce genre d’endroit, en raison spécialement de sa réputation croissante de « centre œcuménique ».
Cependant, en considération de mon intention de mener une investigation objective, mais sans compromettre en aucune manière ma propre Foi, le Père et moi décidâmes ensemble que ce voyage pourrait éventuellement se révéler utile pour l’information d’autres chrétiens orthodoxes sur les réalités de Medjugorje. (Ce village se trouve, comme par hasard, être proche de la carrière de Jagodnjaca, où plus d’un millier de chrétiens orthodoxes ont été massacrés et ensevelis au cours de la Seconde Guerre Mondiale par les Oustachis croates, un régime nazi brutal, soutenu et aidé par les franciscains croates. A Medjugorje même, vingt prêtres orthodoxes serbes ont été torturés en public, puis châtrés, et enterrés vivants. Au sujet de ces évènements, se reporter au livre “The Suppressed Serbian Voice” [Los Angeles, CA: SAVA, 1994], 2nd ed., s.v. "Medjugorje,", ainsi que "The Madonna of Medjugorje", présentation video de la Westernhanger/BBC, producteur Angela Tilby, disponible à WTVS, Detroit [1-800-441-3000].)
D’où, dans le but de démontrer que notre opinion est fondée, mon présent reportage pour les lecteurs de « Orthodox Tradition ».
Notre voyage à Medjugorje était organisé par un groupe de tourisme catholique romain, et nous étions guidés par un prêtre catholique romain. Quand nous arrivâmes à Zagreb, je visitai une paroisse locale orthodoxe (une très belle église), après quoi nous fûmes rejoints par une guide touristique, qui se trouva être orthodoxe et qui déclara sans mettre de gants qu’elle considérait les apparitions de Medjugorje comme un canular. Quand nous arrivâmes en bus à Medjugorje, nous fûmes répartis dans des foyers locaux, des ménages qui avaient visiblement tiré des profits matériels du commerce touristique engendré par les apparitions. Quoique le village soit rempli de pèlerins supposés pieux, sinon désespérés, nombre d’entre eux visiblement malades et venus chercher le remède à des infirmités diverses, les gens du cru étaient assez peu intéressés par les aspects religieux de leur toute récente célébrité. La femme chez qui nous étions logés, à peu près comme notre guide orthodoxe, écarta l’ensemble du phénomène avec une sorte de haussement d’épaules verbal.
L’apparition de la Vierge – ce jour-là à deux petits enfants, quatre autres enfants ( ou « voyants ») étant partis au collège – avait lieu dans la « Pièce des Apparitions », à l’intérieur d’un vaste presbytère auquel seules des personnes choisies étaient admises.
Au cours d’une série d’évènements intéressants que je ne raconterai pas ici, me trouvant mêlée à l’imposante foule qui se pressait aux portes du presbytère, je fus prise par erreur pour un membre de la presse londonienne. N’ayant ni confirmé ni infirmé cette erreur d’identification, je fus rapidement poussée vers les premiers rangs, puis introduite dans la « Pièce des Apparitions » - tandis que la femme de mon patron, venue à Medjugorje comme pèlerine, était assez ironiquement plantée là au milieu de la foule. Et c’est ainsi que j’ai pu assister à l’apparition de Medjugorje aux premières loges, ce à quoi la plupart des pèlerins, qui avaient parfois parcouru la moitié du globe pour cela, n’ont jamais été admis.
Quelle a été mon expérience ? Permettez-moi de dire, pour commencer, que les Franciscains qui opèrent dans le complexe de Medjugorje et y font les officieux, sont pour la plus grande partie excessivement désagréables, et même grossiers. Par exemple lorsque j’entai dans la Pièce des Apparitions, une brute de Franciscain, se frayant un chemin à coups de coude, me saisit par le col et me jeta tout simplement de côté. Ma forte protestation fut accueillie avec une parfaite indifférence. En complément de cette grossièreté, l’atmosphère froide à donner le frisson de cette salle ne donnait guère l’impression d’être dans un haut lieu religieux. Quoi qu’il en soit, pendant que j’étais debout dans le fond de la salle, deux jeunes enfants entrèrent, s’agenouillèrent, se signèrent à la manière des Latins et se relevèrent, fixant le mur en face d’eux. Après un court instant, l’un deux récita le message de la Vierge pour la journée. C’est ainsi que fut l’Apparition de la Vierge. Je ne vis rien. Je peux seulement témoigner de l’absence totale d’ambiance spirituelle dans la Pièce des Apparitions et de la froideur glaçante qui y régnait. Je ne fus pas non plus témoin, à ma sortie du presbytère, de quoi que ce soit ressemblant à une « danse du soleil », autre phénomène relaté par les pèlerins de Medjugorje. Au contraire, je me suis aperçue du cas d’une autre jeune qui, ayant trop longtemps fixé le soleil dans l’attente de ce miracle supposé, abîma sérieusement sa vision.
Je dois ajouter qu’après avoir quitté le presbytère, notre guide emmena notre groupe à une audience avec les petits « voyants ». Au cours de cette audience, un pèlerin posa aux enfants la question suivante : « Est-ce que la Vierge dit que l’Église Catholique est la véritable Église ? ». La réponse de la jeune fille (Marija) confirma le caractère oecuménisant et de relativisme religieux qui, de manière bizarre, marque de plus en plus les « révélations » de Medjugorje : « Notre Mère Bénie dit que toutes les religions sont également agréables à Dieu »…
Mon court récit n’a pas l’intention de ridiculiser les croyants catholiques romains sincères qui vont en foule en Croatie en quête d’un miracle, soit pour conforter leur Foi ou pour restaurer leur santé. Les fausses croyances de la chrétienté Catholique Romaine ne sont pas des choses qui nous fassent exulter, nous les Orthodoxes. Nous éprouvons plutôt une profonde commisération pour les croyants sincères et pieux de cette église, croyants qui ont été retranchés de la vie pleine de Grâce de l’Orthodoxie, dans laquelle le miraculeux n’est pas une cause de Foi et de guérison, mais résulte de ces choses. Je ne veux pas dire non plus que le froid glaçant de Medjugorje soit un signe de « démoniaque », comme ce mot est si souvent utilisé à tort. Les gens ne vont pas là-bas pour faire ou pour vénérer le mal. Ils cherchent Dieu. Mais en cet endroit, leur zèle et leur foi sont confrontés à l’irréel - si c’est le fruit de l’illusion ou une tromperie fabriquée par ceux qui aiment l’argent et les profits, je ne saurais dire – ce qui est de toute manière une circonstance diabolique, et lamentable. »
Matushka Catherine est une Orthodoxe d’ascendance albanaise. Son époux, le père Martin (Swanson) est le desservant de la grande église orthodoxe de St. Louis, Saint Basile (ÉgliseRusse Hors Frontières).
Cet article est paru dans « Orthodox Tradition » - vol. XIII – n° 3+4, pp. 51-53.
L’ouvrage de Mirian Lambouras est : The Marian Apparitions: Divine Intervention or Delusion?