Offices de Saint Nectaire d'Égine
Publié : dim. 09 nov. 2003 23:34
TROPAIRE DE SAINT NECTAIRE (Ton 1)
Fidèles, honorons le Fils de la Sélibrie, le Protecteur d’Égine,
la Colonne de l’Orthodoxie, l’ami véritable de la vertu,
Nectaire, le serviteur inspiré du Christ apparu en nos temps.
De lui jaillissent toutes sortes de guérisons pour ceux qui clament avec foi :
Gloire au Christ qui t’a glorifié,
gloire à celui qui t’a fait thaumaturge,
gloire à celui qui par toi accorde à tous la guérison.
KONDAK DE SAINT NECTAIRE (Ton 8)
Célébrons dans la joie et de tout notre cœur,
l’astre nouveau de l’Orthodoxie, la muraille récente de l’Église.
Glorifié par la puissance de l’Esprit,
il répand abondamment la grâce de guérison
sur ceux qui crient : Salut, Nectaire, notre père !
VÊPRES DE SAINT NECTAIRE
STICHÈRES DU LUCERNAIRE (Ton 6)
Quelle merveille extraordinaire ! En ces temps stériles, tel une eau jaillissante, Nectaire le sage se répand dans le monde. Abreuve-toi à la fontaine de l’Esprit, ô Église du Christ et vous, fils du festin divin, réjouissez-vous et clamez : Salut, Torrent des délices, toi qui fais couler le nectar immortel pour ceux qui fêtent ta mémoire !
Ô Abîme de ta prévenance, ô Christ ! Ta vigne a produit le sage Nectaire, le sarment divin de la vie ! Il a cultivé les vertus divines comme on cultive la grappe, et il distille aujourd’hui le vin des grâces qui réjouit les cœurs. Il fait cesser l’ivresse du vice et donne à tous, ô Sauveur, la boisson qui guérit.
Par quels chants mélodieux chanterons-nous le hiérarque, le fondement de la piété, le faucheur de l’iniquité, la cithare de la théologie, le vase des grâces du Tout-puissant, le jardin parfumé de l’Esprit, la rose inflétrissable, la destruction de la corruption ? Par lui, le Christ abat l’orgueil des démons, lui qui possède la grande miséricorde.
Par quels discours de louanges allons-nous honorer le hiérarque qui vient illustrer les dogmes de l’Évangile par la contemplation et l’action ? Colonne inébranlable de la Vérité, pierre précieuse de l’Église sur laquelle se brise la vague du matérialisme, mais pierre qui affermit ceux qui adorent la Trinité.
Gloire au Père…
En ce jour resplendit comme une étoile nouvelle, la fête de Nectaire, le hiérarque qui brille sur l’Église. Venez, multitudes orthodoxes et, de nos voix allègres, chantons-lui : Réjouis-toi, car en ces jours mauvais, en ces temps malicieux, selon la parole du Seigneur, tu as marché sur les traces des saints de jadis. Réjouis-toi, pour avoir uni la culture et la vérité, pour avoir éclairé les fidèles par la parole de sagesse. Réjouis-toi, Ornement des pontifes, patron d’Égine et Protecteur de ton couvent. Intercède sans te lasser devant le Trône de la Majesté divine que tu approches pour ceux qui, dans la foi, fêtent ta mémoire digne de toute vénération.
Maintenant…
Comment ne pas t’exalter, Vierge toute-sainte ? Comment ne pas chanter ton Fils conçu sans péché ? Le Fils Unique qui, hors du temps, a jailli du Père, a ineffablement pris chair de toi, Dieu par nature, il s’est fait homme pour nous. Il s’est fait connaître, non pas divisé en deux personnes, mais en deux natures non confondues. Prie-le, ô Toute-pure, de prendre nos âmes en pitié.
LECTURES
Lecture des Proverbes
(10,7,6 ; 3,13-16 ; 8,6,34-35,4,12,14,17,5-9 ; 1,23 ; 15,4)
La mémoire du juste s’accompagne d’éloges, sur sa tête repose la bénédiction du Seigneur. Bienheureux l’homme qui trouve la sagesse, le mortel qui découvre l’intelligence ! Car mieux vaut l’acquérir que gagner de l’argent, le profit qu’on en tire est meilleur que l’or fin. Elle a bien plus de prix que les pierres précieuses ; pour ceux qui l’aiment nul joyau ne la peut égaler. Car de sa bouche sort la justice, sa langue dit la Loi, mais aussi la pitié. Écoutez donc, mes fils, j’ai à vous dire des choses sincères. Bienheureux l’homme qui m’entend, celui qui garde mes voies ! Qui se tient à ma porte, y trouvera la vie, il obtiendra aussi la faveur du Seigneur. C’est pourquoi je vous appelle, je crie vers les enfants des hommes. Moi, la Sagesse, j’ai pour demeure le discernement, j’ai inventé la science de la réflexion. À moi le conseil et le succès, je suis l’intelligence et la force est à moi. Je chéris ceux qui m’aiment, et qui me cherche trouve grâce. Simples, apprenez le savoir-faire et vous, insensés, devenez raisonnables. Écoutez, je le répète, j’ai à vous dire des choses sincères, de mes lèvres s’échappent des paroles droites. Car c’est la vérité que ma bouche proclame, les lèvres du menteur sont horribles à mes yeux. Toutes les paroles de ma bouche sont justes, en elles rien de faux ni de tortueux. Elles sont franches envers qui les comprend, droites pour qui possède le savoir. Car je vous enseigne la vérité, afin que votre espoir soit dans le Seigneur et que vous soyez remplis de son Esprit.
Lecture des Proverbes
(10,31 - 11,12)
La bouche du juste répand la sagesse, la langue perverse sera retranchée. Les lèvres des justes distillent la bienveillance, la bouche des méchants, la perversité. Abomination pour le Seigneur que la balance fausse, mais le poids juste lui plaît. Où pénètre l’orgueil, la honte vient aussi, mais la bouche des humbles s’applique à la sagesse. C’est leur intégrité qui mène les gens droits, et c’est leur perfidie qui ruine les pervers. Au jour de la colère, nulle richesse ne servira, tandis que la justice sauve de la mort. Le juste qui s’en va ne laisse que regrets, mais la mort des méchants est un sujet de joie. La justice aplanit la route des parfaits, tandis que l’injustice ruine les méchants. C’est leur justice qui sauve les hommes droits et c’est leur imprudence qui perd les méchants. Le juste, quand il meurt, n’éteint pas l’espérance, mais en fumée s’en va la gloire des impies. Le juste échappe à la détresse, et le méchant y tombe à sa place. Par sa bouche l’impie ruine son prochain, par leur savoir les justes se tirent d’affaire. Pour le bonheur des justes exulte la cité, la perte des méchants la fait crier de joie. Par la bénédiction des hommes droits s’élève une cité, mais elle est renversée par les lèvres impies. Qui raille son prochain est dépourvu de sens, et l’homme intelligent observe le silence.
Lecture de la Sagesse de Salomon
(4,7-15)
Le juste, même s’il meurt avant l’âge, trouvera le repos. La vieillesse honorable n’est pas celle, en effet, que donnent de longs jours, elle ne se mesure pas au nombre des années. C’est la sagesse qui tient lieu de cheveux blancs, c’est une vie sans tache qui compte pour vieillesse. S’il a su plaire à Dieu, au point d’en être aimé, c’est par lui qu’il fut emporté du milieu des pécheurs où il vivait. Il a été enlevé, de peur que le mal ne corrompît son jugement. Car la fascination du mal obscurcit le bien et le tourbillon de la convoitise gâte une âme ingénue. Devenu parfait en peu de temps, il a fourni une longue carrière ; son âme était agréable au Seigneur, aussi l’a-t-il retirée en hâte d’un milieu dépravé. Les foules voient et ne comprennent pas, et ceci ne leur vient pas à l’esprit: Sa grâce et son amour sont pour ceux qui le servent, la visite de Dieu pour ceux qu’il a choisis.
APOSTICHES
Salut, toi qui en nos jours te lèves tel un soleil sans déclin. Tu éclaires la terre entière par les rayons de l’Orthodoxie et la lumière de tes miracles. Ton éclat dissipe l’obscurité de l’athéisme et les sommets de l’hérésie sont renversés. Salut, lampe éblouissante, flambeau inextinguible ! Salut, étoile du matin, éclair de l’Esprit. Prie le Christ, ô Bienheureux, de sauver ceux qui te chantent.
Ma bouche va proférer la sagesse,
mon cœur a médité la prudence.
Salut, toi qui dès l’enfance fus consacré à Dieu comme le merveilleux Samuel, comme Aaron, l’élu du sacerdoce. Tu as imité la douceur de David et tu as brillé comme pasteur intègre, économe de la grâce variée du Saint Esprit, qui t’a, ô Père, été divinement donnée. Comme l’abeille, tu as butiné les fleurs des Pères de l’Église et tu as produit le miel de l’impassibilité. Tu as abattu l’imposture, ô Nectaire divin !
Tes prêtres seront revêtus de justice
et tes fidèles pousseront des cris de joie.
L’Église du Christ est dans la joie en te voyant dans la gloire céleste, ô Nectaire ! Elle exalte le Seigneur qui t’a fait thaumaturge. L’île d’Égine est dans l’allégresse car elle possède en tes reliques un trésor inépuisable de sanctification. Ton saint monastère, radieux, te contemple et en larmes te crie : Tu es ma gloire, mon secours, ma protection, ô Père !
Gloire au Père…
La Jérusalem céleste possède ton âme sanctifiée dans la compagnie des esprits bienheureux, ô Nectaire ! L’île d’Égine possède tes reliques qui distillent la grâce abondante de Dieu, la guérison gratuite de toutes les maladies. De partout affluent les malades qui reçoivent la guérison et l’exaucement de leurs demandes saintes. Leurs voix reconnaissantes rendent grâces au Seigneur qui t’a glorifié. Prie-le de sauver nos âmes.
Maintenant…
Ô Vierge, toi qui conçus indiciblement et sans époux Dieu dans la chair, ô Mère du Dieu très-haut, ô Toute-pure, accueille ceux qui te prient. Purifie-nous de toute souillure et intercède pour notre salut.
Fidèles, honorons le Fils de la Sélibrie, le Protecteur d’Égine,
la Colonne de l’Orthodoxie, l’ami véritable de la vertu,
Nectaire, le serviteur inspiré du Christ apparu en nos temps.
De lui jaillissent toutes sortes de guérisons pour ceux qui clament avec foi :
Gloire au Christ qui t’a glorifié,
gloire à celui qui t’a fait thaumaturge,
gloire à celui qui par toi accorde à tous la guérison.
KONDAK DE SAINT NECTAIRE (Ton 8)
Célébrons dans la joie et de tout notre cœur,
l’astre nouveau de l’Orthodoxie, la muraille récente de l’Église.
Glorifié par la puissance de l’Esprit,
il répand abondamment la grâce de guérison
sur ceux qui crient : Salut, Nectaire, notre père !
VÊPRES DE SAINT NECTAIRE
STICHÈRES DU LUCERNAIRE (Ton 6)
Quelle merveille extraordinaire ! En ces temps stériles, tel une eau jaillissante, Nectaire le sage se répand dans le monde. Abreuve-toi à la fontaine de l’Esprit, ô Église du Christ et vous, fils du festin divin, réjouissez-vous et clamez : Salut, Torrent des délices, toi qui fais couler le nectar immortel pour ceux qui fêtent ta mémoire !
Ô Abîme de ta prévenance, ô Christ ! Ta vigne a produit le sage Nectaire, le sarment divin de la vie ! Il a cultivé les vertus divines comme on cultive la grappe, et il distille aujourd’hui le vin des grâces qui réjouit les cœurs. Il fait cesser l’ivresse du vice et donne à tous, ô Sauveur, la boisson qui guérit.
Par quels chants mélodieux chanterons-nous le hiérarque, le fondement de la piété, le faucheur de l’iniquité, la cithare de la théologie, le vase des grâces du Tout-puissant, le jardin parfumé de l’Esprit, la rose inflétrissable, la destruction de la corruption ? Par lui, le Christ abat l’orgueil des démons, lui qui possède la grande miséricorde.
Par quels discours de louanges allons-nous honorer le hiérarque qui vient illustrer les dogmes de l’Évangile par la contemplation et l’action ? Colonne inébranlable de la Vérité, pierre précieuse de l’Église sur laquelle se brise la vague du matérialisme, mais pierre qui affermit ceux qui adorent la Trinité.
Gloire au Père…
En ce jour resplendit comme une étoile nouvelle, la fête de Nectaire, le hiérarque qui brille sur l’Église. Venez, multitudes orthodoxes et, de nos voix allègres, chantons-lui : Réjouis-toi, car en ces jours mauvais, en ces temps malicieux, selon la parole du Seigneur, tu as marché sur les traces des saints de jadis. Réjouis-toi, pour avoir uni la culture et la vérité, pour avoir éclairé les fidèles par la parole de sagesse. Réjouis-toi, Ornement des pontifes, patron d’Égine et Protecteur de ton couvent. Intercède sans te lasser devant le Trône de la Majesté divine que tu approches pour ceux qui, dans la foi, fêtent ta mémoire digne de toute vénération.
Maintenant…
Comment ne pas t’exalter, Vierge toute-sainte ? Comment ne pas chanter ton Fils conçu sans péché ? Le Fils Unique qui, hors du temps, a jailli du Père, a ineffablement pris chair de toi, Dieu par nature, il s’est fait homme pour nous. Il s’est fait connaître, non pas divisé en deux personnes, mais en deux natures non confondues. Prie-le, ô Toute-pure, de prendre nos âmes en pitié.
LECTURES
Lecture des Proverbes
(10,7,6 ; 3,13-16 ; 8,6,34-35,4,12,14,17,5-9 ; 1,23 ; 15,4)
La mémoire du juste s’accompagne d’éloges, sur sa tête repose la bénédiction du Seigneur. Bienheureux l’homme qui trouve la sagesse, le mortel qui découvre l’intelligence ! Car mieux vaut l’acquérir que gagner de l’argent, le profit qu’on en tire est meilleur que l’or fin. Elle a bien plus de prix que les pierres précieuses ; pour ceux qui l’aiment nul joyau ne la peut égaler. Car de sa bouche sort la justice, sa langue dit la Loi, mais aussi la pitié. Écoutez donc, mes fils, j’ai à vous dire des choses sincères. Bienheureux l’homme qui m’entend, celui qui garde mes voies ! Qui se tient à ma porte, y trouvera la vie, il obtiendra aussi la faveur du Seigneur. C’est pourquoi je vous appelle, je crie vers les enfants des hommes. Moi, la Sagesse, j’ai pour demeure le discernement, j’ai inventé la science de la réflexion. À moi le conseil et le succès, je suis l’intelligence et la force est à moi. Je chéris ceux qui m’aiment, et qui me cherche trouve grâce. Simples, apprenez le savoir-faire et vous, insensés, devenez raisonnables. Écoutez, je le répète, j’ai à vous dire des choses sincères, de mes lèvres s’échappent des paroles droites. Car c’est la vérité que ma bouche proclame, les lèvres du menteur sont horribles à mes yeux. Toutes les paroles de ma bouche sont justes, en elles rien de faux ni de tortueux. Elles sont franches envers qui les comprend, droites pour qui possède le savoir. Car je vous enseigne la vérité, afin que votre espoir soit dans le Seigneur et que vous soyez remplis de son Esprit.
Lecture des Proverbes
(10,31 - 11,12)
La bouche du juste répand la sagesse, la langue perverse sera retranchée. Les lèvres des justes distillent la bienveillance, la bouche des méchants, la perversité. Abomination pour le Seigneur que la balance fausse, mais le poids juste lui plaît. Où pénètre l’orgueil, la honte vient aussi, mais la bouche des humbles s’applique à la sagesse. C’est leur intégrité qui mène les gens droits, et c’est leur perfidie qui ruine les pervers. Au jour de la colère, nulle richesse ne servira, tandis que la justice sauve de la mort. Le juste qui s’en va ne laisse que regrets, mais la mort des méchants est un sujet de joie. La justice aplanit la route des parfaits, tandis que l’injustice ruine les méchants. C’est leur justice qui sauve les hommes droits et c’est leur imprudence qui perd les méchants. Le juste, quand il meurt, n’éteint pas l’espérance, mais en fumée s’en va la gloire des impies. Le juste échappe à la détresse, et le méchant y tombe à sa place. Par sa bouche l’impie ruine son prochain, par leur savoir les justes se tirent d’affaire. Pour le bonheur des justes exulte la cité, la perte des méchants la fait crier de joie. Par la bénédiction des hommes droits s’élève une cité, mais elle est renversée par les lèvres impies. Qui raille son prochain est dépourvu de sens, et l’homme intelligent observe le silence.
Lecture de la Sagesse de Salomon
(4,7-15)
Le juste, même s’il meurt avant l’âge, trouvera le repos. La vieillesse honorable n’est pas celle, en effet, que donnent de longs jours, elle ne se mesure pas au nombre des années. C’est la sagesse qui tient lieu de cheveux blancs, c’est une vie sans tache qui compte pour vieillesse. S’il a su plaire à Dieu, au point d’en être aimé, c’est par lui qu’il fut emporté du milieu des pécheurs où il vivait. Il a été enlevé, de peur que le mal ne corrompît son jugement. Car la fascination du mal obscurcit le bien et le tourbillon de la convoitise gâte une âme ingénue. Devenu parfait en peu de temps, il a fourni une longue carrière ; son âme était agréable au Seigneur, aussi l’a-t-il retirée en hâte d’un milieu dépravé. Les foules voient et ne comprennent pas, et ceci ne leur vient pas à l’esprit: Sa grâce et son amour sont pour ceux qui le servent, la visite de Dieu pour ceux qu’il a choisis.
APOSTICHES
Salut, toi qui en nos jours te lèves tel un soleil sans déclin. Tu éclaires la terre entière par les rayons de l’Orthodoxie et la lumière de tes miracles. Ton éclat dissipe l’obscurité de l’athéisme et les sommets de l’hérésie sont renversés. Salut, lampe éblouissante, flambeau inextinguible ! Salut, étoile du matin, éclair de l’Esprit. Prie le Christ, ô Bienheureux, de sauver ceux qui te chantent.
Ma bouche va proférer la sagesse,
mon cœur a médité la prudence.
Salut, toi qui dès l’enfance fus consacré à Dieu comme le merveilleux Samuel, comme Aaron, l’élu du sacerdoce. Tu as imité la douceur de David et tu as brillé comme pasteur intègre, économe de la grâce variée du Saint Esprit, qui t’a, ô Père, été divinement donnée. Comme l’abeille, tu as butiné les fleurs des Pères de l’Église et tu as produit le miel de l’impassibilité. Tu as abattu l’imposture, ô Nectaire divin !
Tes prêtres seront revêtus de justice
et tes fidèles pousseront des cris de joie.
L’Église du Christ est dans la joie en te voyant dans la gloire céleste, ô Nectaire ! Elle exalte le Seigneur qui t’a fait thaumaturge. L’île d’Égine est dans l’allégresse car elle possède en tes reliques un trésor inépuisable de sanctification. Ton saint monastère, radieux, te contemple et en larmes te crie : Tu es ma gloire, mon secours, ma protection, ô Père !
Gloire au Père…
La Jérusalem céleste possède ton âme sanctifiée dans la compagnie des esprits bienheureux, ô Nectaire ! L’île d’Égine possède tes reliques qui distillent la grâce abondante de Dieu, la guérison gratuite de toutes les maladies. De partout affluent les malades qui reçoivent la guérison et l’exaucement de leurs demandes saintes. Leurs voix reconnaissantes rendent grâces au Seigneur qui t’a glorifié. Prie-le de sauver nos âmes.
Maintenant…
Ô Vierge, toi qui conçus indiciblement et sans époux Dieu dans la chair, ô Mère du Dieu très-haut, ô Toute-pure, accueille ceux qui te prient. Purifie-nous de toute souillure et intercède pour notre salut.