10 novembre: tropaire de saint Arsène de Cappadoce

[Claude le Liseur]

Texte original grec

Βίον ένθεον καλώς ανύσας, σκεύος τίμιον του Παρακλήτου ανεδείχθης θεοφόρε Αρσένιε, και των θαυμάτων τήν χάριν δεξάμενος, πάσι παρέχεις ταχείαν βοήθειαν, Πάτερ Όσιε Χριστόν τόν Θεόν ικέτευε, δωρήσασθαι ήμιν τό μέγα έλεος.



Traduction française anonyme publiée par le monastère Saint-Jean-le-Théologien de Souroti de Thessalonique en 1996

Ton 3

Ayant bien mené la vie selon Dieu, tu te révélas, Arsène le Théophore, un réceptacle précieux du Paraclet. Et ayant reçu la grâce des miracles, tu dispenses à tous prompt secours: Père bienheureux, prie le Christ notre Dieu d'accorder à nos âmes Sa grande miséricorde.

[Claude le Liseur]

Je n'avais pas eu le temps de saisir le texte original grec du tropaire de saint Arsène de Cappadoce; voici l'oubli réparé à l'usage de nos amis hellènes et philhellènes.

Rappelons que saint Arsène accompagna ses paroissiens du village grec de Farassa en Cappadoce lors de l'expulsion des Grecs d'Asie (ou du moins de ceux qui avaient survécu aux atrocités des Kémalistes) après le traité de Lausanne. De même que sa prière intense leur avait valu d'échapper au sort des dizaines de milliers d'orthodoxes d'Anatolie massacrés entre 1914 et 1922, elle leur permit aussi d'atteindre sans encombre l'Hellade. Saint Arsène mourut quarante jours après son arrivée en Grèce, comme il l'avait prédit.