Glicherie a écrit :http://www.cailletm.com/index.php/Petits-mots
Blog interessant d'un franc-maçon converti au christianisme (Kto), et qui témoigne de l'incompatibilité qu'il a vécu entre la franc-maçonnerie et la Foi chrétienne.
extrait:
Christianisme et Francs-maçons
Par Maurice Caillet, dimanche 24 juin 2001 à 20:35 :: Petits mots :: #7 :: rss
Depuis le mois de septembre dernier, j'ai été invité dans différentes villes de l'hexagone à donner des conférences-témoignages sur ma conversion et sur l'incompatibilité entre la religion révélée qu'est le christianisme et la philosophie humaniste des francs-maçons. Je prends Dieu lui-même à témoin que je n'ai jeté l'anathème sur personne, mais seulement sur des idées, des opinions qui me paraissent contestables, car elles font l'impasse sur Jésus, vrai homme et vrai Dieu, et sur son Esprit qui agit dans le monde.
A Dijon, à Bailly ( Versailles ), à Angers, à Brest, à Marseille, à Redon, à Derval en Bretagne, à Châteauroux, à Saint-Pierre-de-Colombier dans l'Ardèche, j'ai rencontré des centaines de personnes, qui n'imaginaient pas le fossé qui sépare ces deux visions du monde, et qui ne comprenaient pas toujours la sévérité des condamnations papales, constantes de 1738 à nos jours, jusqu'à l'interdiction de la Communion aux francs-maçons, de toutes obédiences, prononcée par Rome en 1983 et confirmée par le Saint-Père.
Je remercie toutes ces personnes qui ont consacré plus de deux heures chacune, à ces débats, qui n'ont rien d'académiques, car ils engagent tout être humain de sa conception à sa mort naturelle, et la société toute entière dans ses choix éthiques. La moitié de mes auditeurs avait de 15 à 35 ans, à des âges où, heureusement on a soif d'absolu, où l'on recherche la Vérité, et où on ne peut se satisfaire du relativisme maçonnique, qui est à la base de tous les compromis, voire des pires compromissions. Cette Vérité, c'est Jésus, sa vie et son enseignement. Inutile d'aller chercher ailleurs la Lumière avec un grand L, ou la Connaissance avec un grand C. Le mur de Berlin est tombé contre toute attente; prions pour la conversion des francs-maçons, Dieu attend leur retour avec amour, comme le père du fils prodigue. ( Luc 15, 11-32 ). Je rends grâce, déjà, pour les quelques francs-maçons qui ont quitté leur loge à la suite de mon témoignage. Puisse mon interview sur Radio Notre Dame, à Paris, les 4 et 5 juin dernier, en entraîner d'autres: il y va du salut de leur âme, de leur vie éternelle.
J'ai passé ce ouiquende dans le chalet familial en Valais et, comme chacun sait, on trouve parfois des choses étonnantes dans les bibliothèques des maisons de campagne. En fouillant ma collection de vieux Cahiers de Chiré, édités par la maison d'édition catholique intégriste de ce nom, je suis tombé sur un long article (dix-neuf pages) où ce Docteur Caillet raconte son parcours spirituel de la franc-maçonnerie au romano-catholicisme. L'article semble en fait retranscrire une conférence donnée par ce médecin qui est maintenant très engagé contre la maçonnerie. Les choses sont surtout vues à travers la problématique de l'avortement, où il explique qu'il a complètement rejeté l'avortement (euphémisme politiquement correct: interruption volontaire de grossesse) après sa conversion, alors qu'il en avait été un promoteur en Bretagne.
Le lecteur plus intéressé pourra essayer de se procurer ce Cahier de Chiré au cours d'une des campagnes promotionnelles d'été de la maison en question.
Je me contente de reproduire ici le prologue de cet article:
"Ancien chirurgien-gynécologue, athée, divorcé-remarié, j'ai été Vénérable d'une Loge du Grand Orient de France à Rennes et pionnier de la contraception et de l'I.V.G. en Bretagne, mais "Rien n'est impossible à Dieu" (Luc, 1, 37), et j'ai été converti soudainement à Lourdes, baptisé à cinquante ans; mon épouse et moi-même nous sommes mariés religieusement, bergers d'un groupe de prières, membres de Mère de Miséricorde et de l'Alliance pour les Droits de la Vie.
Je suis heureux de témoigner de la Miséricorde de Dieu qui m'a accordé son pardon, alors que je me suis opposé à la vie, car j'ai attenté à la vie de nombreux êtres, en toute impunité, je me suis opposé à Dieu lui-même qui est la Vie, comme Il l'a dit lui-même:
"
Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie." (Jean, 14, 6)""
(Maurice Caillet, "Civilisation d'amour ou société mortifère", in Cahiers de Chiré n° 18, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2003, pp. 85-103; extrait de la page 85.)
Pour ma part, je ne manque pas, une fois de plus, d'être choqué par la confusion entretenue entre l'avortement (dont on sait qu'il a de graves implications morales) et la contraception. En outre, je me demande bien ce que peut être le "berger" d'un "groupe de prières".
Voici maintenant, page 103 de l'article, la notice biographique du Docteur Caillet:
"Maurice CAILLET est né le 24 septembre 1933 à Talence (Gironde) d'une famille médicale, athée et anticléricale.
Non baptisé dans l'enfance, élevé dans les écoles laïques, il fait ses études de médecine à Paris, où il devient Interne des Hôpitaux puis Assistant de Physiologie à la Faculté. Chirurgien pendant une quinzaine d'années, il exerce ensuite la médecine préventive pendant plus de huit années avant de pratiquer l'homéopathie et l'acupuncture. Au passage, il aura été membre de la Société d'Urologie, membre de la Société de Médecine Préventive et Sociale, Vice-Président de l'Observatoire Régional de Santé de Bretagne, Prix du Haut Comité de la Sécurité Sociale.
Il s'est converti de manière soudaine à cinquante ans à Lourdes.
Depuis sa retraite, il a écrit quatre livres, est membre sociétaire de l'
Association des Ecrivains Catholiques, et membre du Comité d'honneur de l'
Alliance pour les Droits de la Vie."