Publié : jeu. 21 juin 2007 15:43
vous avez raison Lecteur Claude, rien ne vaut un bon coup de cid...
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lecteur Claude a écrit :hilaire a écrit :c'était donc la jambe d'un maure mort... :-)
... tué par Matamore?
Justement. "Matamore" voulant dire "tueur de Maures" (c'est la francisation d'un sobriquet castillan), il y a par définition toujours une probabilité non négligeable qu'un Maure mort ait été tué par Matamore.Pascal-Yannick a écrit :lecteur Claude a écrit :hilaire a écrit :c'était donc la jambe d'un maure mort... :-)
... tué par Matamore?
Je n'y comprends rien;d'après mes recherches "matamore" signifie éthymologiquement tueur de maures,par ailleurs il signifierait faux brave.Que vouliez vous donc dire?
Je n'avais pas donné la référence complète du texte du docteur Larchet dans l'édition dont je dispose: Le chrétien devant la maladie, la souffrance et la mort, Editions du Cerf, Paris 2002, pp. 41 s.lecteur Claude a écrit :Il ne me semble pourtant pas du tout que ce soit ce qu'a écrit Jean-Claude Larchet; je cite son livre Le chrétien devant la maladie, la souffrance et la mort, chapitre qui reprend son article "Bioéthique orthodoxe" de la Nouvelle encyclopédie de bioéthique (éd. De Boeck Université) :Ploscaru Mihaela a écrit :de ce que j'ai parcouru ici et là, d'un Théologien orthodoxe serbe, d'articles par les Russes hors frontière etc... il ressort que l'Eglise acepte sous certaines conditions les dons d'organe, or un ami me dit que Jean-Claude Larchet en un de ses ouvrages dit que l'Eglise est contre ! qu'en est - il ??!
"Le don d’organe ne constitue pas une obligation morale aux yeux des théologiens orthodoxes (Harakas, 1980) qui se montrent généralement sensibles au respect de l’intégrité du corps humain (Andronikof, 1994).
Il ne soulève pas non plus d’objection si l’état de santé du donneur le permet et s’il ne correspond pas à une automutilation ; certains même l’encouragent comme une manifestation de charité (Harakas, 1990). Un épisode de la Vie de saint Cosme et de saint Damien apporte à cette pratique connue déjà dans l’Antiquité la caution de la Tradition (Andronikof, 1994). Il est donc au total laissé à la libre appréciation de la conscience de chacun.
La réception d’un organe étranger ne suscite pas non plus d’objection.
Les réserves apparues, lors des premières transplantations cardiaques, au nom de la tradition hésychaste voyant dans le cœur le centre de la personne humaine et le siège de l’esprit, ont été levées par la considération que le cœur y est conçu en réalité comme un centre et un siège symboliques et non pas physiques."