"le sacrement est élargi aux biens portants désireux de se préparer, par la pénitence, à la communion". Or, c'est bien la situation dans laquelle vous vous trouvez, puisque vous êtes dans une démarche de conversion, donc de retour sur soi / pénitence, qui devrait avoir pour aboutissement la réception du saint Baptême, de la chrismation et précisément de la communion.
Alors j'ai reçu mon premier sacrement ?
Alors j'avais bien senti que l'huile était sainte c'est pourquoi je n'osais pas y aller de moi-même.
Ce qui me surprend est que le prêtre m'aie donné ce sacrement alors que je suis hétérodoxe.
Sylvie a écrit :Ce qui me surprend est que le prêtre m'aie donné ce sacrement alors que je suis hétérodoxe.
Rendons grâce à Dieu !
Sylvie
Probablement a-t-il senti que vous ne le resteriez pas longtemps, et que vous aviez déjà besoin de l'aide de l'Eglise dans votre démarche de guérison d'une maladie qui nous fait souffrir depuis trop longtemps...
Antoine a écrit :Le dilemne ne réside pas dans l'appel ou le non appel du Christ mais dans l'accueil ou non de cet appel et dans la réponse qui lui est faite. En Lui, juste un vomissement selon Apocalypse 3,16.
Autre exemple:
Saint Bède le Vénérable (vers 673-735)
Homélies
« Suis-moi »
« Jésus vit un homme assis au bureau de la douane ; son nom était Matthieu. ‘Suis-moi’, lui dit-il. » Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu'avec le regard intérieur de sa miséricorde… Il vit le publicain, et parce qu'il le vit d'un regard qui prend pitié et qui choisit, « il lui dit : ‘Suis-moi’ », c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il l'invitait moins à marcher derrière lui qu'à vivre comme lui; car « celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché » (1Jn 2,6)…
Matthieu « se leva et le suivit ». Rien d'étonnant que le publicain, au premier appel impérieux du Seigneur, ait abandonné sa recherche de profits terrestres et que, négligeant les biens temporels, il ait adhéré à celui qu'il voyait dépourvu de toute richesse. C'est que le Seigneur qui l'appelait de l'extérieur par sa parole le touchait au plus intime de son âme en y répandant la lumière de la grâce spirituelle. Cette lumière devait faire comprendre à Matthieu que celui qui l'appelait à quitter les biens matériels sur la terre était en mesure de lui donner dans le ciel un trésor incorruptible.
Merci pour les bons mots d'encouragement et vos prières.
J'aimerais comprendre pourquoi en plus de la fête de la Croix Glorieuse, nous fêtons le dimanche avant et après la Croix Glorieuse.
Est-ce ainsi pour accommoder les gens de célébrer la fête s'ils ne peuvent participer à la Divine Liturgie en semaine ou s'il y a une raison plus profonde ?
J'ai l'impression d'avoir manqué une partie de la fête puisque le dimanche avant la fête de la Croix Glorieuse, j'étais dans une paroisse qui suivait le calendrier julien.