Le rosaire...orthodoxe !

Échangez vos idées librement ici

Modérateur : Auteurs

Georges Papathanassios
Messages : 74
Inscription : ven. 28 janv. 2005 11:12

Le rosaire...orthodoxe !

Message par Georges Papathanassios »

Prières.avec le Rosaire Orthodoxe

tous les 1er vendredis du mois

(Mystères de notre salut, vies de Jésus-Christ et Marie, Théotokos)


Voilà ce que je trouve sur le site de l'écof de Bordeau, avec grand étonnement.

Connaissez vous le Rosaire Orthodoxe ? Je croyais que c'était une pratique Catholique Romaine, pas orthodoxe ...

Avez vous dans vos diocèses respectifs ce genre de chose aussi, ou est-ce un élément du Rite Ecofais Rectifié ?
Jean-Serge
Messages : 340
Inscription : mer. 14 juil. 2004 12:19
Localisation : Ile de France

Prière répétitive

Message par Jean-Serge »

A ma connaissance, cela est propre à l'ECOF... J'avais lu cette chose dans une de leur revue. Toutefois, je pense que, de façon privé, certains orthodoxes utilisent le rosaire catholique (ce avec quoi je ne suis guère d'accord).

J'en profite pour poser une question au sujet de la prière répétitive. A quoi servent le chapelet avec cette répétition de "Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu aie pitié de moi pécheur" ou même dans certaines prières une répétition de Kyrie Eleison (jusqu'à 40). N'est-ce pas exagéré?

Qu'est-ce que ça produit? Que cherche-t-on? Personnellement cela me laisse sceptique. J'en comprends l'utilisation si on n'a rien d'autre à disposition comme texte de prière... mais à part cela n'est-ce pas tourner en rond. Et puis ce n'est pas très "intellectuel" à moins que le but ne soit justement de percer le sens de ces mots. pour ma part, je préfère des textes plus long répétés pas plus de trois fois...

Des personnes pratiquant la prière répétitive pourraient-elles m'éclairer?
Priidite, poklonimsja i pripadem ko Hristu.
andrek
Messages : 5
Inscription : sam. 05 févr. 2005 22:32
Localisation : Vaud, Suisse

Prière répétitive

Message par andrek »

A titre personnel, je ne comprends pas la prière répétitive, pour moi Dieu est une personne, mon Père (voir le Notre Père), et je ne me vois pas répéter inlassablement la mème chose à une personne que je respecte. Je me sentirais un peu bête. Je parle à Dieu d'une manière normale, en pensées ou en paroles, si je ne sais pas quoi lui dire, c'est rare, je lui dis que le l'aime, qu'Il est vraiment Tout, bref je dis ce qu'il a dans mon coeur, et même aussi quand je suis déçu ou révolté, je crois que dans la prière il faut être vrai, et qu'il ne faut pas jouer à cache-cache avec Dieu.

Amicalement
Antoine
Messages : 1782
Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

Andrek, dans ce cas il est même inutile de parler à Dieu puisqu'il sait déjà ce que vous allez lui dire. Le premier mot que vous prononcerez sera pour Lui une simple répétition de ce qu'il connait.

Avant de vous exclamer<<je ne me vois pas répéter inlassablement la mème chose à une personne que je respecte. Je me sentirais un peu bête. >> vous pourriez peut-être vous demander ce qu'est cette prière tant pratiquée depuis le tout début du christianisme par les ascètes et les plus grands Saints (qui ne semblent pourtant pas manquer de "respect "à la Personne divine) et essayer d'entrer dans leur cheminement avant de reléguer cette pratique initiée par le Christ lui-même au rang de "bêtise".
La prière du nom est autre chose que ce que vous en dîtes. Regardez sur le site à la rubrique livres et textes et vous trouverez à "spiritualité" des ouvrages qui pourront vous éclairer sur ce qu'est la prière. Il ne faut pas juger à l'aune de ce que vous faîtes vous, mais vous mettre à l'Ecole des Pères.
Antoine
Messages : 1782
Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

Saint Théophane le Reclus dans sa lettre 227 a écrit :

Dans la vie chrétienne, la prière tient la première place. La prière, c'est le souffle de l'esprit. Là où est la prière, l'esprit vit; s'il n'y a pas de prière, l'esprit est sans vie.

Se tenir devant une icône et se prosterner, n'est pas la prière, ce n'en est qu'un attribut. Dire des prières, de mémoire, ou les lisant, ou les écoutant - n'est pas encore prier, c'est seulement un moyen de découverte et d'éveil. La prière elle-même consiste en l'apparition dans notre cœur d'une succession de sentiments pieux, dirigés l'un après l'autre vers Dieu : sentiments de notre propre indignité, de dévotion, de reconnaissance, de glorification, de supplique, de contrition, de prosternation ardente, et autres.

Tout notre souci doit être là : emplir notre âme de tous ces sentiments et de ceux qui leur sont identiques, afin que le cœur ne reste pas vide. Lorsque tous ces sentiments ou l'un d'entre eux s'y trouvent, et s'élancent vers Dieu, notre oraison est alors prière, sinon elle ne l'est pas encore.

La prière, ou élan du cœur vers Dieu, doit être stimulée et affermie ou, ce qui revient au même , il faut éduquer en nous-mêmes l'esprit de prière.

Le premier procédé pour cela est la lecture ou l'écoute de nos prières. Lis, ou écoute avec attention, et en toute certitude, tu éveilleras et conforteras la montée de la prière de ton cœur vers Dieu, c'est-à-dire que tu en pénétreras l'esprit.

Dans les prières des Pères saints, une force puissante est en mouvement, et celui qui s'y introduira en déployant toute son attention et sa persévérance la goûtera sans doute aucun, par la loi de l'interaction, dans la mesure où il aura approché du contenu de cette prière son propre état d'esprit. Pour que nos prières soient un réel moyen d'éduquer cette disposition, il est indispensable de les accomplir de telle sorte que la pensée et le cœur en accueillent le contenu.

Voici, dans ce but, trois procédés des plus simples : ne commence pas tes prières sans t'y être d'abord préparé comme il se doit; ne prie pas n'importe comment, mais avec attention et sentiment; et à la fin, ne reprends pas immédiatement tes occupations.


Préparation aux prières.

Lorsque tu te disposes à prier, quel que soit le moment choisi, reste d'abord un peu tranquille, assieds-toi ou fais quelques pas et efforce-toi alors de libérer ta pensée de toute préoccupation ou objet d'ici-bas. Puis, réfléchis : Quel est Celui à Qui tu vas t'adresser dans ta prière, et qui tu es, toi qui dois maintenant la Lui adresser; et éveille en ton âme le sentiment approprié, celui d'abnégation et de crainte pieuse en la présence de Dieu au dedans du cœur. Voilà en quoi consiste cette préparation minime, mais d'importante signification : se maintenir avec piété devant Dieu dans le cœur.
C'est là le début de la prière, et un bon début, c'est déjà la moitié de l'entreprise acomplie.

Observance de la prière.

T'étant ainsi préparé intérieurement, place-toi devant l'icône, signe-toi, fais une prosternation, et commence tes prières habituelles. Lis sans hâte, pénètre chaque mot, amène jusqu'au cœur le sens de chaque parole, et accompagne tout cela de prosternations, en te signant. Cette lecture fructueuse de la prière est agréable à Dieu. Approfondis chaque parole et introduis sa pensée jusqu'au cœur, autrement dit : comprends ce que tu lis, et ressens-le. Tu lis : “Purifie-moi de toute souillure”, ressens le mal qui est en toi, désire la pureté, et dans une totale espérance, demande-la au Seigneur. Tu lis : “Que Ta volonté soit faite”, et dans ton cœur remets complètement ton destin au Seigneur, étant totalement prêt à accueillir de bon gré tout ce qu'Il t'enverra. Tu lis : “Remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs”, et en ton âme, pardonne tout à tous, et demande alors son pardon au Seigneur pour toi. Si tu agis ainsi pour chaque verset de ta prière, tu auras trouvé l'oraison appropriée. Et pour l'accomplir au mieux précisément de cette façon, voici ce qu'il faut faire :

1) Aie une certaine règle de prières, pas trop longue, afin de pouvoir l'accomplir sans hâte, malgré tes occupations habituelles.

2) Dans tes temps libres, lis attentivement les prières de ta règle, pour en comprendre chaque mot et le ressentir, afin de connaître d'avance ce que tu dois produire en ton âme et en ton cœur à telle ou telle parole, afin que cela te soit facile de le réaliser et de l'éprouver au moment de l'oraison.

3) Si, au moment de la prière, ta pensée s'envole vers d'autres objets, efforce-toi de rester attentif, et ramène-la sur l'objectif de la prière; elle s'enfuit à nouveau, ramène-la à nouveau : répète la lecture, tant que tu n'en auras pas compris et ressenti chaque mot. C'est ainsi que tu déshabitueras ta pensée de la dispersion lorsque tu pries.

4) Si une parole de la prière exerce un effet puissant sur ton âme : arrête-toi dessus et ne lis pas plus loin; reste sur ce passage, dans l'attention et le sentiment, nourris-en ton âme, ou les pensées qu'elle produira, et ne détruis pas cet état, tant qu'il ne disparaîtra pas de lui-même : c'est le signe que l'esprit de prière commence à faire son nid en toi, et cet état est le moyen le plus sûr d'éduquer et d'affermir cet esprit.

Que faire après la prière ?

Lorsque tu auras terminé ton oraison, ne passe pas aussitôt à quelque autre occupation, mais à nouveau, reste tranquille un moment et réfléchis à ce que tu viens d'accomplir et à ce à quoi cela t'engage, sauvegardant tout particulièrement, après la prière, ce qui a eu sur toi un effet marquant. La nature même de la prière est telle, que si tu as bien prié, comme il se doit, tu n'auras pas rapidement envie de te soucier des affaires : celui qui aura goûté au miel ne voudra pas du fiel; goûter à cette douceur de la prière est le but même de l'oraison et, en goûtant à cette douceur dans l'oraison, l'esprit de prière s'éduque.
Si tu te tiens à ces quelques principes, tu verras rapidement le fruit de tes efforts. Toute oraison laisse dans l'âme une trace de la prière; sa poursuite fidèle avec la même méthode l'enracinera, et la persévérance dans l'effort y greffera alors l'esprit de prière.

Voilà le début, le premier moyen d'éduquer en nous cet esprit de prière ! Il est conforme à sa destination, l'accomplissement de nos prières. Mais ce n'est pas encore tout, ceci n'est que le début de la science de la prière. Il faut aller plus loin.

Nous étant habitués par l'esprit et le cœur à nous adresser à Dieu avec une aide extérieure, les livres de prières, il est ensuite indispensable de s'essayer à sa propre montée vers Dieu, d'arriver à ce que l'âme elle-même, par un discours pour ainsi dire personnel, entre dans un entretien de prières avec Dieu, se transporte elle-même vers Lui, s'ouvre à Lui, Lui confesse son état, et ce qu'elle désire. Et il faut le lui apprendre. Comment réussir dans cette science ?

Certes l'habitude de prier, avec piété, attention et sensibilité, à l'aide du livre de prières, y amène, car la prière personnelle, emplie de sentiments saints par le livre de prières, commencera à s'arracher d'elle-même du cœur, pour aller vers Dieu. Cependant, il existe aussi pour cela des méthodes particulières qui amènent à la réussite nécessaire de la prière.

Première méthode : l'enseignement qui conduit l'âme à s'adresser fréquemment à Dieu est la “pensée en Dieu”, ou réflexion pieuse sur les propriétés et actions divines - bienveillance, justice, sagesse, omnipotence, omniprésence, omniscience - sur la Création et la Providence, le salut en Jésus Christ, sur la Grâce et la Parole de Dieu, les Saints Mystères, le Royaume céleste. Quel que soit celui de ces sujets sur lequel tu commenceras à méditer, il emplira sans faute l'âme d'un sentiment de piété envers Dieu : il propulse tout droit vers Dieu l'être entier, c'est pourquoi c'est le moyen le plus direct pour habituer l'âme à s'élancer vers Dieu.

Lorsque tu auras terminé tes prières, surtout le matin, assieds-toi, et commence la méditation : aujourd'hui sur l'une, demain sur l'autre des propriétés et actions de Dieu, et amène ton âme à la prédisposition correspondante. Dis, avec Saint Dimitri de Rostov : «Viens, sainte pensée en Dieu, et plongeons-nous dans la méditation sur les Grandes Œuvres de Dieu». Permets ainsi à ton cœur de s'émouvoir et tu commenceras à épancher ton âme dans la prière. Ce n'est pas un gros effort, mais il donne beaucoup de fruits. Il y faut seulement le désir et le zèle. Commence, par exemple, à réfléchir sur la bienveillance divine et tu te verras entouré des effets corporels et spirituels de la miséricorde divine, et, plein de reconnaissance, tu te prosterneras devant Dieu; médite sur son omniprésence et tu découvriras que tu es partout devant Lui et qu'Il est devant toi, et il te sera impossible de ne pas ressentir une crainte pieuse; médite sur la vérité de Dieu, tu seras alors convaincu qu'aucune mauvaise action ne restera impunie, et tu te disposeras, à coup sûr, à te purifier de tes péchés devant Dieu d'un cœur contrit, dans le repentir; réfléchis à l'omniscience divine : tu reconnaîtras que rien de ce qui est en toi n'échappe à l'œil de Dieu, et tu décideras sûrement d'être sévère envers toi-même et attentif en tout, afin de ne pas irriter Dieu, Qui voit tout.

La deuxième méthode pour éduquer l'âme à fréquemment invoquer Dieu est de dédier toute entreprise, grande ou petite, à Sa gloire ; car si nous prenons pour règle, selon l'Apôtre (I Cor. 10 : 31), de tout faire, même manger et boire, à la Gloire de Dieu, alors il est certain que chaque fois, non seulement nous nous souviendrons de Dieu, mais nous ferons attention, en toute circonstance, de ne pas agir mal et de ne pas irriter Dieu par quelque action. Cela nous obligera à nous adresser à Lui avec crainte et à Le prier de nous aider et de nous éclairer. Et comme nous sommes presque sans arrêt en activité, nous adresserons presque sans arrêt des prières à Dieu, et nous nous exercerons donc presque sans arrêt à l'élévation priante de notre âme vers Dieu. Ainsi nous apprendrons à notre âme à s'adresser le plus souvent possible à Lui au cours d'une journée.

La troisième méthode d'éducation de notre âme est de l'habituer à faire appel à Dieu à partir du cœur, par des paroles courtes, selon les besoins de l'âme et les occupations. Tu commences quelque chose, dis : “Bénis, Seigneur !” Tu as terminé, dis, non seulement par la langue, mais avec le cœur :“Gloire à Toi, Seigneur !” Une mauvaise passion apparaît, dis : “Sauve-moi, Seigneur, je péris !” Une foule de pensées mauvaises t'envahit, appelle : “Sors mon âme de la prison!” Un mensonge apparaît dans une affaire et le péché t'y attire, prie : “Guide-moi, Seigneur, sur la route” ou “ne laisse pas mon pied chanceler”. Les péchés te pèsent et t'amènent au désespoir, appelle par la voix du publicain : “Seigneur, aie pitié de moi !” Et ainsi en toute circonstance. Ou bien, dis plus souvent : “Seigneur, aie pitié ! Mère de Dieu Souveraine, sauve-moi ! Ange, mon Saint Gardien, défends-moi !” ou appelle par quelque autre parole. Seulement, autant que possible, appelle plus souvent, t'efforçant surtout à ce que ces appels viennent du cœur, comme s'ils jaillissaient hors de lui. Faisant ainsi, nous aurons de fréquentes élévations spirituelles du cœur vers Dieu, des appels fréquents à Lui, et une prière fréquente, et cette fréquence nous inculquera l'habitude de l'entretien spirituel avec Dieu.

Ainsi donc, outre la règle de prières, l'apprentissage de l'élévation de l'âme vers Dieu par la prière comporte aussi trois procédés nous amenant à l'esprit de prière : laisser du temps le matin à la méditation de Dieu - œuvrer en tout pour la Gloire de Dieu - et s'adresser à Dieu souvent, par des appels courts. Lorsque la méditation de Dieu matinale aura été bonne, elle préservera une disposition profonde de l'esprit à penser à Dieu. Cette pensée en Dieu obligera l'âme à accomplir tout acte, intérieur ou extérieur, avec prudence et pour la Gloire de Dieu. Et l'une et l'autre la mettront dans une situation qui lui fera faire souvent de courts appels à Dieu. Ces trois choses - méditation de Dieu, toute œuvre pour la Gloire de Dieu et invocations fréquentes - sont les armes les plus efficaces pour la prière spirituelle du cœur. Chacune d'elles élève l'âme vers Dieu. S'étant arrachée de la terre, celle-ci entrera dans son domaine et vivra avec délice dans les hauteurs; ici, par le cœur et la pensée ; et, là-haut, elle se sera essentiellement rendue digne de se tenir devant la Face de Dieu.
mihaelaiacovache
Messages : 77
Inscription : lun. 15 sept. 2003 7:12
Localisation : Roumanie
Contact :

Message par mihaelaiacovache »

Je sais qu’au sujet de la priere on trouve cent livres,mais Jean Serge a demander quelques opinions.
Je veux soutenir les mots d’Antoine avec une apophtegme :
Avva Macarie disait:<< Il ne faut pas de parler beaucoup,mais de tendre les mains et dire:” Dieu,comme Tu le veux et comme Tu le sache, ait pitie de moi!Et si il y a de la lutte au dessus de toi,dit :Mon Dieu,aide moi &raquo; Il sait qu’est ce qu’il est utile et il se fait pitie de nous>>.
La priere &laquo; Dieu ,aie pitie de moi &raquo; est incluse dans les canons des prieres( le priere du matin, le priere avant la confession ,etc) donc elle a ete recomande par les Peres.
Les mots : Dieu ,aie pitie de moi,ont ete dit plusieure fois dans le Nouveau Testament ,pour demander quelque chose a Jesus Christ.
Donc ,quand nous repetoms 3 ,12 ou 40 foi &laquo; Dieu,aie pitie de moi &raquo;,nous pouvons ajouter chaque fois ,une demande or un besoin.
Cette priere je la trouve aussi ,comme une preuve d’humilite, nous ne pouvons pas trouve des mots assez bons pour parle au Dieu.(&laquo; N’aspirez pas a ce qui est eleve,mais soyez attires par ce qui est humlbe.ne soyez pas sage a vospropres yeux &raquo;Ro8 :16).
Un ermite disais : &laquo; la priere est le labourage de l’ame &raquo;.Je trouve que la priere : Dieu,aie pitie de moi ! est comme le soc du charrue.
Je me rappelle une histoire d’un ange tombe ,qui voulait regagner la grace de Dieu.Il Lui a apporte diverses cadeaux ,mais le seul qui a ete accepte ,a ete une larme du repentir. Je trouve la priere &laquo; dieu,aie pitie de moi ,comme cette larme.
Richard Wurbrand racontait un fois ,quand il a ete emprisone dans une cellule tres isolee sans lumiere,pesonne ne lui parliat ,il ne voiai rien ,il n’attendait rien.Il priait tous le temp pour ne perdre ses esprits cette priere :Dieu,aie pitie de moi.Apre quelque temps (semains ou mois) il disais seulement le nom de Jesus,dans le ritme de son coeur.Il a eu besoin de cette priere pour resister dans le silence de la reclusion.Nous avons besoin de cette priere ,pour attenuer le vacarme de la vie actuelle.
Parce que le chemin qui nous l’avons choisi est &laquo; etroit &raquo; est que nous devons lutter pour resister sur lui ( comme dit l’Apotre Paul :tout lutteur s’impose toute espece d ;abstinences..), je trouve la priere &raquo;Dieu ,aie pitie de moi , comme les premires exercices d’un sporif ,qu’il doit les repeter avant chaque course.
p.s. j’ai voulu ecrire tout cela ce matin ,mais la connexion n’est pas tres bonne.Maintenant ,Antoine a donne une reponse complete.Je vous remercie ,Antoine.
hilaire
Messages : 297
Inscription : mer. 19 janv. 2005 12:26

Message par hilaire »

bonjour,

quelqu'un sait qui a introduit le rosaire orthodoxe ? ou en quoi ça se distingue (éventuellement) du rosaire catholique romain?

personnellement je ne savais pas que ça existait.

enfin, peut être plus intéressant: existe -t- il un recueil des textes de Saint Théophane le Reclus?
Georges Papathanassios
Messages : 74
Inscription : ven. 28 janv. 2005 11:12

Message par Georges Papathanassios »

Je suggère à l'ECOF d'introduire (si ce n'est déja fait) la pratique des Exercices Spirituels de Saint Ignace, il n'y aura qu'a les appeler Exercices Spirituels Orthodoxes de Saint Ignace, super non ?

Et il semblerait juste de ne pas oublier une Adoration du Saint Sacrement (Orthodoxe, bien sur.)

Et l'introduction de Saint Charlemagne au calendrier serait un plus.

Et le Sacré Coeur (Orthodoxe) de Jésus, c'est pour quand ?
hilaire
Messages : 297
Inscription : mer. 19 janv. 2005 12:26

Message par hilaire »

un autre exemple de ce que peuvent donner les dérives autour du rosaire, et l'oecuménisme en général (http://www.catho.be/organisations/icone ... etail.html):

L'Icône de la Vierge du Rosaire
Composition
Cette icône est composée d'un panneau central représentant la Mère de Dieu de Vladimir, entourée des scènes constituant l'ensemble des mystères médités lors de la récitation du Rosaire.
De même que le Rosaire commence « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » et s'achève avec la doxologie «Gloire au Père...», à l'origine et au terme du parcours iconographique, on trouve la Trinité vétérotestamentaire. Elle est suivie, dans l'ordre et dans le sens des aiguilles d'une montre, par les représentations des mystères joyeux, douloureux et glorieux :


les mystères joyeux
l'Annonciation,
la Visitation,
la Nativité,
la Présentation,
le Recouvrement au Temple.
les mystères douloureux
l'Agonie à Gethsemani,
la Flagellation,
le Couronnement d'Épines,
le Portement de la Croix,
la Crucifixion.
les mystères glorieux
la Résurrection,
l'Ascension,
la Pentecôte,
l'Assomption,
la Glorification de la Vierge.

Histoire de l'Icône
Cette icône rassemble trois éléments religieux: la prière occidentale du rosaire, une représentation de la Vierge et une forme artistique propre à l'Orient chrétien.
Le rosaire
Le rosaire est une prière- méditative: on médite au sujet d'événements de la vie de Jésus et Marie en récitant certaines prières.
Ces événements, appelés 'mystères', sont cinq moments de joie, cinq moments de souffrance et cinq moments glorieux.
Tout en méditant chacun de ces mystères, le croyant récite un Notre Père et dix Ave, suivis d'une doxologie "Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles').
Le mot 'rosaire' désigne aussi l'objet de piété consistant en un chaînon de grains enfilés - quinze séries d'un gros grain et de dix petits - utilisé pendant la récitation du rosaire.
Le 'chapelet' est une forme réduite du rosaire, qui ne comporte que cinq séries de grains.
L'origine du rosaire remonte à la fin du Moyen-Age. Il s'agit probablement d'une prière en langue vivante à l'usage du peuple, en guise d'alternative pour l'office célébré en latin dans les monastères et couvents.
Les Dominicains (un ordre religieux fondé au début du 13ème siècle par St-Dominique) ont été les principaux promoteurs du rosaire. Au 15ème siècle déjà le rosaire a trouvé sa forme définitive et est devenu fort populaire; sous l'impulsion des Dominicains de nombreuses 'Confréries du rosaire' sont fondées en Occident.
L'approbation officielle de la récitation du rosaire est accordée par le pape Léon X en 1520.

Notre-Dame du Rosaire
Vers la fin du 14ème siècle l'Europe est menacée par les armées ottomanes (turques): elles envahissent les Balkans (1349: bataille de Kosovo); en 1459 elles occupent Constanti­nople et mettent ainsi fin à l'empire byzantin; en 1529 elles se trouvent aux portes de Vienne, mais sont repoussées. Le pape Paul IV appelle l'Occident à une résistance collective à l'agresseur. Le 7 octobre 1571 la flotte ottomane est mise en déroute à la bataille navale près de Lépante (Grèce). Pour célébrer cette victoire le pape institue à cette date du 7 octobre une fête en l'honneur de 'Notre-Dame de la Victoire'. Son successeur, Grégoire XIII modifie cette appellation en 'Notre-Dame du Rosaire'.

L'Icône de la Mère de Dieu du Rosaire
Les Eglises d'Orient ne connaissent pas d'icône de ce nom (1), parce que le rosaire - une prière typiquement occidentale ­n'y est pas connu. La création d'une icône du rosaire pose dès lors un problème sur le plan oecuménique: peut-on créer de nouvelles icônes en dehors des Eglises d'Orient? Les avis à ce sujet semblent partagés, même au sein de ces Eglises.
De toute façon il faut respecter les sensibilités justifiées de l'Orient chrétien en tenant compte des critères suivants:

1. le thème d'une nouvelle icône doit ètre conforme à la foi, la pratique et la dévotion des Eglises d'Orient;

2. le style de l'icône doit se conformer à la lettre et à l'esprit de l'iconographie traditionnelle: dans cette optique, la création d'icônes 'abstraites' est totalement déplacée.

Si l'on soumet l'icône du rosaire à ces critères, on constate, en premier lieu que chaque thème (ou 'mystère') a un équivalent dans la tradition iconographique, même si parfois le nom diffère (ainsi l'assomption de Marie correspond à l'icône de la Dormition de la Mère de Dieu).

Ensuite, si le rosaire comme tel est inconnu dans la prière des Eglises d'Orient, presque chaque mot fait partie de la dévotion de l'Orient:
* le Notre Père et la doxologie sont récités fréquemment dans la liturgie et les offices;
* 'Je vous salue, Marie' au contraire n'existe guère comme prière en Orient, mais la première partie, qui est la répé­tition de la salutation de l'ange et d'Elisabeth, est chantée presque textuellement au cours des vêpres (2);
'priez pour nous, pauvres pécheurs' s'apparente à 'la prière de Jésus' ('Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, ayez pitié de moi, pécheur'), qui constitue l'essence même de la mysti­que de l'Orthodoxie;
'Amen', confirmation et acclamation, est traditionnel dans la liturgie orientale.
En fait, seuls les mots 'Sainte Marie' sont étrangers à la prière de l'Orient chrétien, qui préfère l'appellation 'Mère
de Dieu' ou 'la toute Sainte'. En bref les mots 'utilisés dans le rosaire sont fondamentale­ment conformes à la tradition orientale, même si leur usage sous cette forme répétitive n'y est pas connu.

Composition de l'icône
L'icône du Rosaire comporte un tableau central, entouré de seize scènes.
Le tableau central représente la Mère de Dieu de Vladimir, l'icône mariale la plus vénérée en Russie et la mieux connue en Occident. La succession des' mystères' commence au mil ieu de la rangée supérieure par la représentation de la 'Trinité vétéro-testamentaire' (3), tout comme le rosaire commence par le signe de la croix 'au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit'.
A partir de là les scènes se suivent dans le sens des aiguilles d'une montre (4):


les mystères joyeux
l'Annonciation,
la Visitation,
la Nativité,
la Présentation,
le Recouvrement au Temple.
les mystères douloureux
l'Agonie à Gethsemani,
la Flagellation,
le Couronnement d'Épines,
le Portement de la Croix,
la Crucifixion.
les mystères glorieux
la Résurrection,
l'Ascension,
la Pentecôte,
l'Assomption,
la Glorification de la Vierge.
Signification de l'icône
Cette icône veut familiariser les chrétiens d'Orient, en particulier ceux de Russie, avec la récitation du rosaire. Cette initiative est encouragée par le pape Jean-Paul II, sous condition de l'accord de l'Eglise orthodoxe russe. L'idée sous-jacente n'est certainement pas d'introduire des coutumes occidentales en Orient. Pour comprendre cette démarche il faut se référer aux apparitions da la Vierge Marie à Fatima en 1917, l' année même de la révolution communiste.
Durant ces apparitions Marie recommande la récitation du rosaire et demande de prier pour la Russie.

C'est dans ce contexte que se situe l'icône du Rosaire.
Il faut mentionner à ce propos une rumeur persistante au sujet de l'icône de la Mère de Dieu de Kazan, une des principales icônes mariales en Russie et 'Mère de la terre russe'. Cette icône a disparu de Russie en 1917 précisément et depuis on a perdu sa trace. Certains (5) prétendent que l'icône a été emmenée en Occident, où elle aurait vendue à plusieurs reprises.
En 1970 'une' icône de la Mère de Dieu de Kazan est offerte à la chapelle byzantine catholique de Fatima par une dame américaine. D'après la rumeur, non confirmée toutefois par des preuves convaincantes, il s'agirait de l'icône authentique de la Mère de Dieu de Kazan, offerte par la fille du dernier acquéreur. Elle attendrait à Fatima le jour de son retour en Russie.

(1) Il existe cependant une icône (Murom, env. 1700), qui représente la Mère de Dieu avec un rosaire au bras et les 15 mystères en forme de couronne autour d'elle. Cette icône, intitulée 'Mère de Dieu, Etoile très brillante' est qualifiée 'd'inspiration polonaise probablement'; elle est reproduite dans '1000 ans d'art russe' (page. 142 avec commentaire page. 365) et a été présentée à trois expositions à l'occasion du millénaire du baptême de la Russie. Le fait qu'elle n'a pas été identifiée comme une icône du rosaire est probablement dû au fait que le rosaire n'est pas connu en Russie.

(2) au tropaire après le cantique de Siméon: 'Mère de Dieu et Vierge,
réjouis-toi; Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec Toi! Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de Tes entrailles est béni, car Tu as enfanté le Sauveur de nos âmes!'

(3) Le récit de la visite de trois hommes à Abraham (Gen 18, 1-15) a été représenté dès les premiers siècles du christianisme sur des fresques -et intitulé--' la-Philoxénie-d'Abraham~ (= l'hospitalité d' Abraham pour des étrangers); par la suite on y vu le symbole de la Trinité, d'où son nom 'Trinité d'après l'Ancien Testament'. L'icône la plus connue de ce type est celle d'André Roublev.

(4) Ceci n'est pas conforme à la tradition iconographique: en général la numérotation des scènes se fait de gauche à droite er de haut en bas, en passant par-dessus le tableau central. L'iconographe a suivi ici le mode de numérotation occidental dans le sens des aiguilles d'une montre, pour la facilité des Occidentaux.

(5) Entre autres: 'Het Millennium van het Heilig Doopsel van Kiëv-Roesj', édité par la Maison Ukrainienne à Louvain en 1988, pag 156.



Réalisation et Restauration
En 1992, la communauté bénédictine de Dendermonde, en Belgique, contactait Jacques Bihin en vue de la réalisation d'une icône qui reprendrait chacun des quinze mystères du Rosaire. Dendermonde possédait déjà une représentation picturale des mystères du rosaire datant du XIXe siècle, mais celle­ci, caractérisée par une iconographie propre à son époque, était un peu terne et théologiquement ambiguë.
En commandant une icône de la Vierge du Rosaire, l'idée de la communauté était de jeter un pont entre les chrétiens d'Occident et d'Orient en associant donc une pratique proprement latine à une iconographie typiquement byzantine.

Il fallut à Jacques Bihin plusieurs mois de recherche avant de pouvoir proposer un projet qui respecterait au mieux la tradition iconographique byzantine, tout en présentant les mystères du Rosaire de façon naturelle. Il fallait trouver l'équivalent iconographique de chacun des mystères. Seul le thème du Couronnement de la Mère de Dieu fut remplacé par celui de la Glorification de la Mère de Dieu.

Ce travail nécessita un an de peinture assidue. C'était la première fois que l'artiste effectuait une oeuvre iconographique d'une telle envergure (plus de 150 personnages, 1 m 60 de haut). Cette année enrichissante fut aussi pour lui, on le devine, une période d'exigence et de persévérance
.
Lorsque l'icône fut achevée, elle fut exposée au centre de pèlerinage marial de Banneux (B) dans la basilique Notre­Dame des Pauvres, où elle allait être bénie par le Cardinal Danneels. Quelques jours avant la bénédiction, profitant d'un moment d'inattention, un inconnu lacéra volontairement l'icône d'une soixantaine de rayures profondes. L'aspect de la Vierge défigurée était désolant. Jacques Bihin n'eut que le temps de maquiller les dommages causés par cet acte de vandalisme,

L'icône pût être bénie à la date prévue. Quelques semaines plus tard, il entreprenait sa restauration définitive.

C'est ainsi que pour la même icône, il existe deux versions photographiques légèrement différentes.
La version présentée ici correspond à l'icône après sa restauration.

Depuis lors, faisant l'objet de nombreuses publications, éditions et autres émissions télévisées, l'icône de la Vierge du Rosaire suscite un intérêt non négligeable.

Le pape Jean-Paull1 lui-même, lorsqu'il vint en Belgique pour la béatification du père Damien, récita un chapelet devant l'icône.

La communauté bénédictine de Dendermonde commanda par la suite une autre icône celle du Christ aux 7 sacrements.


Bibliographie :
La Vierge du Rosaire , Le Psautier du Pauvre, Éd. du Moustier -Jacques Bihin, Vincent Minet 1996.
Antoine
Messages : 1782
Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

Les Eglises d'Orient ne connaissent pas d'icône de ce nom (1), parce que le rosaire - une prière typiquement occidentale ­n'y est pas connu. La création d'une icône du rosaire pose dès lors un problème sur le plan oecuménique: peut-on créer de nouvelles icônes en dehors des Eglises d'Orient?
Si vous arrêtiez de parler du Catholicisme Romain comme étant une Eglise le pb ne se poserait pas. Il n' ya pas "d'Eglise d'occident." il y a des Eglises orthodoxes en occident et des communautés hétérodoxes.De même vous avez des Eglises orthodoxes en Orient et des communautés hétérodoxes. Mais il n'y a qu'une seule Eglise indivise. On ne peut pas créer d'icône en dehors de l'Eglise . Point.
hilaire
Messages : 297
Inscription : mer. 19 janv. 2005 12:26

Message par hilaire »

je partage complètement votre point de vue Antoine, je ne faisais que proposer une illustration (une de plus certes) des dérives possibles liées à l'oecuménisme.

dans le cas présent, la tentative consiste à tenter de mélanger des préceptes complètement hétérodoxes avec l'Eglise Orthodoxe.

je vous passe les chapelets gnostiques (j'ai trouvé un spécimen de haute volée via google avec notamment une féminisation de "Roi du Ciel consolateur...") parce que là c'est flagrant l'arnaque.

sur le message ci-dessus je pense que plus d'un peux se laisser embobiner.
Antoine
Messages : 1782
Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

je vous passe les chapelets gnostiques (j'ai trouvé un spécimen de haute volée via google avec notamment une féminisation de "Roi du Ciel consolateur...") parce que là c'est flagrant l'arnaque.
???????????????????????
hilaire
Messages : 297
Inscription : mer. 19 janv. 2005 12:26

Message par hilaire »

je vous avait prévenu c'est du n'importe quoi...

j'ai trouvé ça en faisant une recherche rosaire orthodoxe sur google.

juste après le calendrier de la paroisse de Bordeaux où on remarque au passage qu'il y a plus de séances de chapelet que d'offices pour lesquels il faut téléphoner afin de les commander sur demande(!!), on trouve ce joyau de l'escroquerie pseudo spirituelle, j'ai mis en gras ce qui est revendiqué comme une adaptation de prières orthodoxes, mais j'aurai pu mettre en gras tout le texte pour relever ce qui est de la connerie en barre, mais ça n'avait plus d'utilité!!:

Le Rosaire Gnostique de Sophia et de Marie Madeleine par Tau Jonas

6 août 2004


Forum

Signe du Tau
Au nom du Père de la Vérité, de la Mère de la Sagesse et du Fils Vivant. Amen

Je reprends cette invocation trinitaire de ma Liturgie de St-Thomas.

Credo
Je confesse la doctrine de l’Emanation et le salut par la Gnose. Amen (Credo gnostique de Doinel).

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux

Que ton Nom soit sanctifié

Que ton Règne vienne

Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd’hui notre pain suressentiel (J’ai rétabli le sens réel de epiousion en grec, qui signifie « suressentiel » et non « quotidien »)

Remets-nous nos dettes comme nous les remettons aussi à nos débiteurs (La notion de dettes est non seulement dans le texte grec, mais elle introduit encore une dimension karmique intéressante)

Et ne nous soumets pas à l’illusion mais délivre-nous de l’Archonte (Dans une perspective gnostique, « tentation » devient « illusion » et « Mal » devient « Archonte »)

Car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire, pour les Eons des Eons.

Amen

Regina Caeli
(Il s’agit ici d’une féminisation et d’une adaptation gnostique de la prière grecque « Basileu Ouranie » (« Roi du ciel »), que l’on trouve au début du rite de préparation de la Divine Liturgie de St-Jean Chrysostome et dans l’Office du rite byzantin)

Reine du Ciel, Paraclet, Esprit de Vérité,

Sophia Vierge et Mère (« Vierge et Mère » est un ajout à la prière originale),

toi qui es partout présente et qui remplis le Plérôme (L’original porte « qui remplit toutes choses ») ,

Trésor de tous les biens et donatrice de Vie,

viens habiter en nous, réveille-nous du sommeil de l’ignorance (L’original porte « purifie-nous de toute souillure »)

et conduis-nous au Repos (L’original porte « conduis-nous au salut »),

toi qui est bonté !
Amen

Ave Maria-Magdalena (Cet Ave Maria suit la structure de l’Ave Maria catholique, mais ses énoncés proviennent de la Pistis Sophia. Seule la dernière phrase est de mon crû)

Réjouis-toi, Marie, Plérôme des plérômes et Perfection des perfections, tu es pneumatique et pure.

Tu es bienheureuse entre toutes les femmes et ton Plérôme sera proclamé bienheureux entre toutes les générations.

Sainte Marie, Parèdre du Christ, prie pour nous, pauvres exilés, maintenant et à l’heure de notre libération. Amen

Gloria Patri
Gloire au Père, à la Mère et au Fils, maintenant et pour les Eons des Eons. Amen

Salve Regina
(Magnifique antienne mariale, particulièrement en honneur chez les Cisterciens, chez qui elle est chantée tous les soirs à la fin de l’office de Complies. Texte orthodoxe aux résonances résolument gnostiques. J’y ai changé seulement deux mots)

Salve Regina, Mater misercordiae, vita, dulcedo et spes nostra, salve !

Ad te clamamus, exules filii Evae

Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrymarum valle.

Eia ergo advocata nostra, illos tuos misericordes occulos ad nos converte.

Et Jesum benedictum fructum Eonum (L’original porte « fructum ventris tui », qui devient « fructum eonum ») nobis post hoc exilium ostende.

O clemens, o pia, o dulcis Virgo Sophia (Virgo Maria est devenu Virgo Sophia)

Traduction :

Salut Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur et notre espérance, salut !

A toi nous crions, nous les fils d’Eve exilés ;

Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes ;

Toi notre Paraclet, tourne tes yeux miséricordieux vers nous

Et Jésus, le fruit béni des Eons, montre-le nous, au terme de notre exil.

O clémente, ô sainte, ô douce Vierge Sophia !

Ordre de récitation du Rosaire gnostique de Sophia et de Marie-Madeleine
Signe du Tau

Credo

Pater Noster

Regina Caeli

Gloria Patri

Puis cinq fois la séquence suivante :

Regina Caeli

Ave Maria Magdalena

Gloria Patri

Pour terminer :

Salve Regina

Merci à notre Frère Tau Jonas, de Lausanne, pour ce magnifique travail.
CatherineM
Messages : 1
Inscription : mer. 09 févr. 2005 16:36
Localisation : Paris

Message par CatherineM »

Bonjour,
je suis nouvelle ici. :oops:
Je ne connais rien à vos histoire de "rosaire" !
Moi je connais le "tchotki" russe qui aide effectivement à dire la prière de Jesus, prière qui peux mener, si Dieu veut, à la prière du coeur... (tres Rapidement voir Saint Silouane de l'Athos, soit jamais si telle et la volonté de Dieu)
La prière répétitive n'a rien a voir avec ce que j'appelerai les prières rituelles (du matin , avant manger etc).
Cette prière nous permet de rechercher l'heseschia !
sans meme y arriver, il est bon de de repeter le nom de Dieu dans une "attention" precieuse !
Petit livre tres simple à lire (mais pas simpliste du tout ): recit d'un pélérin russe
sinon "la petite Philocalie" textes essentiels

Sinon pour aborder la prière de Jesus le mieux est de trouver un père spirituel
Antoine
Messages : 1782
Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

A titre personnel, je ne comprends pas la prière répétitive
Une citation de JF Colosimo pris à la volée au cours d'une "conférence" le 23 Janvier , paroisse St Séraphin de sarov rue Lecourbe à Paris:

<<Au lieu de regarder si vous êtes ceinture marron dans la prière de Jésus, regardez comment vous supportez les autres dans la journée.>>
Répondre