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Invité

Guide de lectures

Message par Invité »

Bonjour,

Pour enrichir mes lectures en cette période estivale, je viens de commander l'ouvrage de M. JC Larchet sur Saint Maxime le Confesseur.
Mais je souhaiterai avoir un conseil pour trouver un ouvrage sur Saint Grégoire Palamas, notamment sur sa doctrine sur l'essence et les énergies de Dieu.
Mes recherches sur internet sont vaines pour l'instant.

Par ailleurs, j'ai lu plusieurs livres de Jean-Yves Leloup. Le personnage est séduisant, son style est intéressant mais son parcours parait complexe.
Pourriez vous m'en dire plus?

Sinon, j'avoue avoir calé sur "le mystère de la Trinité" du Père Boris. En revanche, j'apprécie beaucoup Mgr Ware et son livre "l'Eglise des 7 conciles".

J'accepte avec joie tous les conseils de lecture des participants et remercie par avance de me donner ce "coup de main".

"Que Ta volonté soit faite".
Claude le Liseur
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Message par Claude le Liseur »

Sur saint Grégoire Palamas, je vous recommande une publication faite à L'Âge d'Homme. L'intérêt exceptionnel de ce petit livre vient du fait que le texte de saint Grégoire Palamas y est suivi par une remarquable étude du professeur Mantzaridis qui résume et explique de manière très pédagogique l'essentiel de l'enseignement du grand docteur de la foi.

Saint Grégoire Palamas

De la déification de l'être humain

Traduction par M.-J. Monsaingeon et J. Paramelle

suivi de

Georges I. Mantzaridis

La doctrine de saint Grégoire Palamas sur La déification de l'être humain

Editions L'Âge d'Homme, Lausanne 1990
Irène
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Message par Irène »

Sur un plan plus général, vous pouvez aller sur notre site (cliquez sur "aller au site") ou vous trouverez une rubrique "livres et textes" qui pourra vous donner des idées.
Antoine
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Message par Antoine »

Bien entendu le livre cité par Claude dans la collection sophia est excellent.

Vous avez aussi :
- Jean Meyendorff, St Grégoire Palamas et la mystique orthodoxe Ed Seuil Collection « Maîtres spirituels »
- Georges Habra La transfiguration selon les Pères Grecs editions SOS

Il faut posséder : Grégoire Palamas : les Homélies, aux ed Ymca-Press / œil.- Histoire d’en relire une à chaque grande fête du cyle liturgique.

Deux autres ouvrages traduits par Jean Louis Palierne (dont vous pouvez apprécier les interventions sur ce forum et aussi son livre (qui ne traite pas de la Trinité en soi « Mais ou donc se cache l'eglise orthodoxe ? la trop longue errance des francais editions L’Age D'homme , collection Mobiles Theopolitiques)
Il s’agit de :

- Panayotis Nellas , le vivant divinisé aux ed du cerf

- Athanase Jevtitch , études hésychastes , ed l’Age d’Homme

Un ouvrage important qui regroupe plusieurs textes des Pères Sur votre sujet :
- Joie de la Transfiguration d’après les Pères d’Orient , Spiritualité orientale n° 39 , Abbaye de Bellefontaine.
En voici le sommaire :

APOCALYPSE DE PIERRE (extrait)
(ROC, 1907 et 1910)

ACTES DE PIERRE (extrait)
(L. VOUAUX, Paris, 1922, p. 343-347)

CLÉMENT D’ALEXANDRIE
Extraits de Théodote (CPG 1139;SC23, p. 58-63)

ORIGÈNE
Commentaire de saint Matthieu (CPG 1450; PG 13,1048-1085) Commentaire de saint Luc (CPG 1452; PG 13,1908-1909)

SAINT EPHREM DE NISIBE
Commentaire de l’évangile concordant ou Diatessaron (sc 121,
p. 244-250).

SAINT JEAN CHRYSOSTOME
Homélie 56 sur livangile de saint Matthieu (CPG 4424; PG 58, 549-558)
*


A la suite de saint Jean Chrysostome

JEAN II DE JERUSALEM
Homélie pour la fête de la Transfiguration (CFG 5175 (20))

PROCLUS DE CONSTANTINOPLE
Première Homélie (CPG 5807 = 5872)
Deuxième Homélie (Amphiloque?) (CPG 4724)
Troisième Homélie (CPG 4646)
*


Autour du Concile de Chalcédoine

BASILE DE SELEUCIE
Sermon pour la Transfiguration de notre Seigneur, Dieu et Sauveur, Jésus-Christ (CPG 6656; PG 85,452-461)

PSEUDO - EPHREM
Homélie sur la Transfiguration (CPG 3939; ASSEMANI 11,41-49)
*
HOMÉLIE GÉORGIENNE ANONYME, Sur la Transfiguration (Codex A- 144 du fonds géorgien de l’institut des manuscrits àTbilissi) (0CP46, 1980,418-445)
ELSEE L’ARMÉNIEN
Discours sur la Transfiguration

ANASTASE DU SINAI
Homélie pour la fête de la Transfiguration du Christ, notre Dieu
(éd. A. GUILLOU, Le monastère de la Théotokos au Sinaï, dans
Mélanges d’Archéologie et d’Histoire 67, 1955,217-258)

ANDRÉ DE CRETE
Discours 7, Sur la Transfiguration de notre Seigneur, le Christ
(CPG 8176; PG 97,932-957)

SAINT JEAN DAMASCÈNE
Homélie pour la fête de la Transfiguration de notre Seigneur Jésus-
Christ (CFG 8057; PG 96,545-576)
Acrostiche pour la même fête (CFG 8070; FG 96,848-852)

CÔME DE JERUSALEM
Acrostiche pour la fête de la Transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ (CPG 8024; PG 98,492-497)

THÉOPHANE CÉRAMÉE
Homélie 59 en l’honneur de la salutaire Transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ (PG 132,1020-1048)

GRÉGOIRE PALAMAS. Transfiguration du Seigneur Première Homélie (PG 151,424-436)
Deuxième Homélie (PG 151,436-449)




SIGLES
CPG Clavis Patrum Graecorum (M. GEERARD), t. Il, Brépols-Turnhout,
1974; t. III, ibid., 1979.
OC? Orientalia Christiana Periodica ROC Revue de l’Orient Chrétien
PG Patrologie Grecque SC Sources Chrétiennes


Trinité :

- Une bonne introduction dans le livre de Lossky (référencé sur le site) « A l’image et à la ressemblance de Dieu » qui clarifie bien les concepts.

- Puisque vous aimez Palamas, lisez ses
" traités apodictiques sur la procession du Saint Esprit.aux editions de l’Ancre".
Vous verrez que rien a changé depuis dans le soi-disant dialogue avec les Ktos. Votre serviteur dévoué a écrit que le Filioque était "l'histoire d'une mauvaise foi devenue foi mauvaise". Aujourd'hui devant le double langage permanent de JPII je me demande si ce n'est pas l'inverse. Enfin disons que le "serpent" se mord la queue...

- Hilaire de Poitier La Trinité Chez DDB collection les Pères dans la Foi,

- Le traité de St Basile en collection Sources Chrétiennes

- Cinq discours sur Dieu de Grégoire de Naziance.


Puis surtout ne ratez pas le 1er tome de la dogmatique du Père Justin Popovic « philosophie orthodoxe de la Vérité. » toujours traduit par Jean-Louis Palierne .
Il y a tout dedans avec toutes les références scripturaires.

La meilleure approche de la Trinité reste la prière qui permet de crucifier la Raison et de dépasser le concept. Pour cela les livres du Père Sophrony sont d'une richesse inépuisable. Il n'est pas le seul bien sûr mais j'aime particulièrement son style et son langage.

Bonne lecture.

Ps Puis vous avez le forum pour poser vos questions. Parfois on arrive à essayer de ne pas tarder à commencer d'être sur le début d'une amorce de réponse si vous êtes indulgent...
GIORGOS
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à propos de livres...

Message par GIORGOS »

+
Mon cher ami,
J'ai lu la liste de livres proposés et en vous recommande la lecture avec les suivantes précautions, à savoir,
1) le livre du P. Meyendorff, est un peu confus, et il-y-a une distinction totalément étrange á l'orthodoxie parmi "pères biblistes" et "pères hellénistes", avec le plus d'une inaptitude philosophique très grave.
2) le livre du P. Georges Habra, sacerdote catholique romain "melkite", puis "ukrainnien", est très bon, mais il ne nomme pas St-Grègoire Palamas, parce que sa finalité est l'etude des conclusions, a savoir la THÉOLOGIE DE LA TRANSFIGURATION. Il a autres oeuvres á lire avec précaution par son penchant "vaticaniste", mais il est serieux, franc et clair. Il a été mon ami et je ne dis celà avec la moindre amertume pour lui.
Dans l'Amour du Christ,
GIORGOS
Giorgos
SEÑOR JESUCRISTO, HIJO DE DIOS, TEN PIEDAD DE MÍ PECADOR.
Antoine
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Message par Antoine »

Giorgos vous avez tout à fait raison.
Meyendorff n'est pas philosophe et ces propos ne sont pas toujours pertinents de ce point de vue quand il aborde un sujet aussi complexe que essence et énergies. Mais il reste néanmoins accessible à tout lecteur, qui doit aussi exercer son esprit critique et qui relèvera les manques de cet auteur.

Georges habra ne mentionne pas Grégoire Palamas nominalement. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être par vaticanisme et rejet des conciles palamites. Grégoire Palamas s'appuie sur tous les Pères qui l'ont précédé. Il est un résumé de la patristique. La théologie des énergies prend sa source dans la lecture des écritures par des auteurs comme St grégoire le théologien, St Grégoire de Nysse, St Basile dans sa lutte contre Eunome, St Denys. Georges Habra y fait référence.

Les ouvrages que j'ai cités traitent sans doute davantage de la Transfiguration. Mais à partir de la lumière thaborique on aborde cette théologie des énergies qui n'est pas acceptée dans le catholicisme romain.
Si l'on sort du cercle des auteurs orthodoxes la liste peut s'allonger bien sûr. J'y ai déjà glissé Habra, on peut en mentionner d'autres. Des études patristiques sérieuses et de qualité d'auteurs catholiques romains sont nombreuses.
Tout orthodoxe devrait faire son cathéchisme de la dogmatique du Père Justin Popovitch et des deux ouvrages de Wladimir Lossky. Il y a là une base très solide et accessible à tous. Puis alimenter ces lectures par tous les textes liturgiques qui sont une catéchèse extraordinaire à condition ne ne pas se contenter de la seule liturgie du dimanche matin. Il faut lire l'octoèque, les ménées , le Triode , le pentecostaire. Les richesses y sont inépuisables. Sans oublier une pratique quotidienne de la lecture biblique ancien et nouveau testament bien-sûr. A ce moment les questions que l'on se pose ne sont plus d'ordre purement informatif et beaucoup se résolvent dans ce commerce des textes et dans la prière qui devient une respiration spirituelle indispensable à la vie.
La liste que j'ai donnée n'est qu'indicative et tout intervenant est invité à la compléter. Je ne donne que ce que j'ai lu, crayon à la main. Peut-être faudrait-il écrire un court commentaire à chaque fois. Le temps, le temps, toujours le temps manque. Le forum ne nourrit pas une famille et il faut aussi faire face à ses obligations professionnelles et autres.

Mais il est bon déjà que cette liste appelle des commentaires par d'autres. c'est ainsi que le forum devient précieux.
Giorgos merci de votre contribution.
Invité

Message par Invité »

Merci beaucoup à tous pour ces conseils. Il va me falloir acheter une nouvelle bibliothèque. Mon intérêt sur la doctrine de Saint Grégoire Palamas vient du fait qu'à force de lire que Dieu est inconnaissable, invisible, incompréhensible, etc...... (bref, on ne peut dire de Lui que ce qu'Il n'est pas), j'ai le vertige.
Par ailleurs, j'ai commencé hier soir le livre du Père Justin Popovictch "L'Homme et le Dieu-Homme". Ce saint prêtre parle admirablement de Dieu et de l'Incarnation mais dès l'introduction de M. Palierne, j'ai reçu une blessure douloureuse. Mais ce n'est pas le sujet.
Jean-Louis Palierne
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Inscription : ven. 20 juin 2003 11:02

Message par Jean-Louis Palierne »

Je me sens concerné par cette blrssure douloureuse que vous aurait causée la lecture de ma préface. Pourriez-vous m'en dire plus ?

Et si vous voulez des précisions complémentaires, je vous signale la posface que j'ai écrite à la fin du tome V de la traduction du même père Justin
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
Invité

Message par Invité »

M. Palierne, ma phrase ne vous visait pas directement, la blessure en question venait d'un passage de votre préface, page 19, où il est dit " en 1974, le Père Justin envoie une seconde lettre portant plus directement sur les relations avec les hétérodoxes, rappelant que les canons apostoliques interdisent toute prière avec ceux qui ne confessent pas la même foi, cela, pour ne pas leur laisser croire qu'ils ont l'unique foi qui sauve"
Il y a quelque temps, je participais à un forum d'un grand journal. Dans l'un des forums qui portait sur les questions religieuses, est intervenue, sous le pseudo "Chrétienne" une française émigrée aux Etats-Unis, évangéliste, qui déclarait qu'elle ne considérait pas les catholiques comme chrétiens (l'orthodoxie n'était même pas mentionnée).
Je ne suis pas le représentant de l'église catholique, je ne suis pas son avocat. J'ai reçu, il y a 35 ans, le baptème "au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" au sein de cette église (ce qui n'a rien d'original), j'ai vu la foi grandir, la sensation d'une Présence, et puis.....la bougie s'est éteinte, toujours au sein de cette église catholique.
La mort de la foi, c'est quelque chose de très très douloureux ( et très banal) mais aussi de salutaire. C'est l'occasion de se remettre à marcher, d'interroger, de reconstruire. Mais il me faut franchir bien des barrières, de la curiosité, du temps..........et du tranxène (et oui...).
Je suis encore dans cette église. J'ignore si j'y resterai. J'y suis comme une bougie inerte, éteinte qui ne demande qu'à être rallumée.
Si la simple prière commune, ensemble de tous ceux qui veulent regarder vers le Ciel est interdite par "les canons apostoliques", que puis-je faire moi, qui n'arrive plus à prier seul ?
Si je ne peux pas, moi dont la foi est éteinte, à travers le mystère de la mort, m'unir à la prière du saint prêtre Justin qui parlait si bien de Dieu, que faire ?

M. Palierne, avec tout mon respect et mon admiration, si au nom des canons apostoliques, nous ne pouvons pas dire ensemble "Que Ta volonté soit faite", alors "je ne suis rien".
Jean-Louis Palierne
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Message par Jean-Louis Palierne »

Emmanuel,
(ce qui veut dire : « Dieu est avec nous »),

Je vois que ce qui vous blesse est la phrase du père Justin où il rappelle que les canons interdisent toute prière avec ceux qui ne confessent pas la vraie foi (orthodoxe) afin de ne pas leur laisser croire qu’ils ont l’unique foi qui sauve.

D’abord il faut bien comprendre le langage qu’emploient les canons. Pour eux “la prière” désigne avant tout la prière eucharistique, exprimée dans l’assemblée de tous ceux qui reçoivent la foi des Apôtres et réunis dans l’unique assemblée du lieu, elle-même en communion avec les Églises de la vraie foi répandues dans le monde. Chaque fois qu’un hérésiarque a tenté de proclamer une foi différente de celle que les Apôtres nous ont transmise, elle est parvenue, avec la grâce du saint Esprit, à le réduire au silence. Il y a fallu parfois longtemps.

Ce qui est interdit par les canons, c’est la célébration eucharistique commune. Je vois que le patriarche œcuménique est allé jusqu'où il pouvait pour ne pas transgresser les canons.

Il y a eu des situations extrêmement confuses et violentes où les pauvres fidèles ne savaient où donner de la tête. Mais l’Église est le corps unique de l’unique Sauveur, et elle a toujours su et elle saura toujours triompher de ces divisions.

Ce n’est pas en vain que l’Église a toujours su transmettre la foi des Apôtres, car seule cette foi peut nous sauver. Et hors de l’Église orthodoxe, que se passe-t-il ? Nous savons où est la plénitude de l’Esprit : elle réside dans l’Église orthodoxe. Mais nous ne savons pas où l’Esprit n’est pas. Quand nous le prions nous disons : Toi qui est partout présent et remplis tout… Où ne souffle-t-il pas ? Cependant quelques hommes, à l’instigation de Satan, se sont précipités dans l’abîme, comme Judas. Et pour le reste ? Nous n’avons que le droit et le devoir d’inviter tout homme à rejoindre l’unique vraie Église, qui est l’Église orthodoxe.
J'ai reçu, il y a 35 ans, le baptème "au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" au sein de cette église (ce qui n'a rien d'original)
Moi, c’était il y a soixante-treize ans :) Mais c’est quand j’ai été reçu dans la chrismation dans l’Église orthodoxe que j’ai reçu la plénitude de la Grâce (dont je suis malheureusement indigne) car le baptême des catholiques ne peut la conférer.
j'ai vu la foi grandir, la sensation d'une Présence, et puis.....la bougie s'est éteinte, toujours au sein de cette église catholique.
La mort de la foi, c'est quelque chose de très très douloureux ( et très banal) mais aussi de salutaire. C'est l'occasion de se remettre à marcher, d'interroger, de reconstruire. Mais il me faut franchir bien des barrières, de la curiosité, du temps..........et du tranxène (et oui...).
Une profonde crise spirituelle est le lot inévitable de tous ceux qui l’ont attendue de l’Église catholique. C’est de nos jours de plus en plus net. Je ne sais pas ce que c’est que le tranxène, mais je doute qu’il puisse y aider.

Ce n’est pas un signe d’absence de vie spirituel, ce sont plutôt les douleurs de l’enfantement spirituel.

Je ne crois pas que l’on puisse dire que les catholiques ne sont pas chrétiens, mais plutôt que ce sont des chrétiens que l’on a amputés. Et toute amputation est une épreuve, mais une épreuve surmontable.

San doute avez-vous lu ce qu’écrivait hier dans ce Forum (dans une autre “file”) J. M. Gourvil :
Je crois profondément que les occidentaux qui se tournent vers l'orthodoxie cherchent une Lumière que deux ou trois siècles d'Age Classique (Michel Foucault) ont enfoui. Oui Brémond nous a révélé des océans cachés. Louis Cognet dans "le crépuscule des mystiques" nous révèle les traumatisme culturels qui nous agitent, "les secrets de familles" qui provoquent nos cauchemards. Cet océan de Lumière nous le trouvons dans l'Eglise orthodoxe.
Je ne oeux que vous inviter, vous aussi à venir participer à cette immersion dans la Lumière. Il n’est pas nécessaire pour cela de lire les articles cités, il suffit de “faire le saut”.
Mais ne vous pressez pas.
Si la simple prière commune, ensemble de tous ceux qui veulent regarder vers le Ciel est interdite par "les canons apostoliques", que puis-je faire moi, qui n'arrive plus à prier seul ?
Si je ne peux pas, moi dont la foi est éteinte, à travers le mystère de la mort, m'unir à la prière du saint prêtre Justin qui parlait si bien de Dieu, que faire ?
C’est plutôt d’abord dans l’Église orthodoxe (où personne ne vous mettra à la porte, même si vous n’avez pas le droit de communier) que l’on peut apprendre à prier. L’insistance que l’on met sur la prière personnelle en Occident vient en partie de ce que l’on a pris l’habitude d’assimiler la prière à une expérience psychologique. D’où le goût pour les techniques de concentration mentale.

Venir assister à une Liturgie orthodoxe, c’est peut-être le début de la prière. La Liturgie offre (à ceux qui sont baptisés dans l'Église orthodoxe) la communion à la Résurrection du Christ, qui est en notre nom à tous, le vainqueur «du Diable, du péché et de la mort » comme disait toujours le père Justin.

Dans tout ce que vous dites, beaucoup vient de l’aberration qu’a représenté l’éloignement de l’Église latine et du papisme, rompant avec la Tradition de l’unique Église. Beaucoup plus que de vos propres états d’âme.
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
GIORGOS
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le père Georges Habra et son livre sur la Transfiguration

Message par GIORGOS »

+
Cher Frère Antoine,
Pour vous répondre je dois vous dire que j'ai demandé au père Georges Habra de son vivant, pourquoi il n'á pas nommé St.Grégoire Palamas dans son livre et il m'a répondu qu'il l'avait fait pour faire noter la parfaite correspondance parmi les thèses du Saint et le reste des Pères. Le P. Georges était un très estimable homme, vraiment ascétique toujours en quête de la plus parfaite orthodoxie mais avec l'aporie qu'il la cherchait dans le sein de l'eglise c.r. Cette position l'a fait laisser l'"eglise melkite" de sa naissance au profit de l'"eglise ukrainienne" ou il trouvait plus conservatisme.
Mais toujours il pensait que le centre de l'Eglise était le Pape vaticain, au moins le centre du pouvoir "religieux"...
Ses travail sont très bons mais avec cette limitation.
Par example, il blâmait le P. Placide par son "Schisme", ainsi que las moniales d'Aubazin...
Dans l'Amour du Christ,
Giorgos
Giorgos
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tanios
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Message par tanios »

BONJOUR

Vous trouverez ci-dessous un texte que j'ai traduit de l'anglais à partir d'un ouvrage dont les références sont citées en fin de traduction.Il s'agit d'un livre paru en 2003.
On peut citer cet ouvrage parmi la liste des autres livres cités dans le fil de cette discussion.
Je ne connaissais pas auparavant ce Père Iakovos , le plus intéressant est qu'il s'agit d'une personne témoin vivant de l'orthodoxie à notre époque. Certes , nous avons tous entendu parlé du P. Sophrony.
Certainemant qu'il y a aujourd'hui d'autres personnes doués d'un charisme semblable .
Dans cet ouvrage ( de 200 pages ) on cite également les pères suivants:
Amphiloque de Patmos , Epiphanios d'Athènes , Joseph l'hésychaste , Paisios l'Athonite , Philothéos de Paros , Porphyrios de l'Attique , George de Drama.
Tous ces saints contemporains ont grandi dans des familles très pieuses , je ne connais pas la Grèce mais je prie le Seigneur qu'il y ait toujours dans ce pays de nombreux ouvriers pour Sa moisson.
A.B.




IAKOVOS TSALIKIS DE L’ILE D’EVIA EN GRECE

Le starets Iakovos Tsalikis d’Evia est né le 5/11/1920 à Livisi en Asie Mineure d’une famille qui a comporté 7 générations de moines ou prêtres. Au baptême il a reçu le nom de Iakovos comme son grand’père. Sa famille a souffert des turcs ; son père ayant été capturé et contraint à des travaux forcés à Trésibonde. Par la suite tout le village a du fuir et se regrouper dans l’île d’Evia . Son père ne le savait pas mais , Dieu aidant , il a pu par la suite retrouver sa famille à Evia. Plus tard le starets se rappellera de ces moments traumatisants , en particulier lors de l’arrivée au Pirée , il raconte : « nous avons entendu pour la première fois quelqu’un blasphémer , alors ma grand’mère dit , comment se fait-il que nous soyons ici ? Il aurait mieux valu rester chez les turcs et être tué plutôt que d’entendre de telles choses . Jamais en Asie Mineure nous avons rencontré un tel pêché ».
Le starets se rappellera de sa famille , très pieuse , en particulier sa mère , comme ayant l’âme monastique. Il respectait tout sa parenté , et enfant , avant d’aller communier , qu’il préparait par un jeûne strict , il embrassait (ainsi que les autres enfants) la main de ses parents et des personnes âgées de sa famille.
Déjà tout petit , Iakovos ressentait la présence de Dieu et il marquait une différence de comportement avec les autres enfants de son âge .
Leur première demeure en Grèce était un hangar avec d’autres réfugiés. Il encensait sa famille …et les soirs il allait à une chapelle avec sa grand’mère pour les vigiles. Sa grand’mère lui parlait des saints et des prêtres ou moines de sa famille. A 6 ans il connaissait déjà la Divine Liturgie par cœur.
L’école était située près d’une petite église consacrée à Ste Parascève où il se rendait très souvent. Un soir , alors qu’il avait 8 ou 9 ans Ste Parascève lui apparut telle qu’elle était sur les icônes. Il prit peur et s’enfuit chez lui mais elle lui apparut quelques jours plus tard . Il garda son calme. Elle lui apparut par la suite de nombreuses fois et ils s’entretenaient dans l’église.
Les gens sentaient que Iakovos était proche de Dieu et ils venaient demander son conseil.
Dès qu’il sut lire il apprit les livres liturgiques . Il avait reçu des charismes et il lui arrivait de voir les anges lors de la divine liturgie.
En 1940 , Ste Parascève lui apparut encore pour l’avertir de l’imminence de la guerre en Grèce .
Le sort des réfugiés s’aggrava lors des occupations par l’armée italienne et allemande. A cette époque , Iakovos prit l’habitude de jeûner ( par périodes ) du dimanche soir au samedi matin. Le samedi après la communion il mangeait du pain et quelques olives , le dimanche il mangeait normalement , puis rien jusqu’au samedi matin.
Parfois même ( durant la guerre ) il ne mangeait pas le dimanche pour donner sa part à des gens affamés.
Ce jeûne le fit souffrir , il perdait parfois connaissance mais il a pu continuer son travail en général.
Avant d’entrer au monastère il devait effectuer son service militaire ; en 1947 il le fit au Pirée. Au début ses camarades de régiment se moquèrent un peu de lui mais peu à peu ils apprirent à le respecter. Plus tard , certains lui rendirent visite au monastère.
A la fin de son service , il s’occupa de sa sœur Anastasie pour la marier , son père étant décédé. Il. s’occupa également à restaurer les petites églises ( ou chapelles ) de son village.
Dès que sa sœur s’est mariée , il décida d’entrer dans un monastère , mais avant , il souhaita effectuer un pèlerinage en Terre Sainte. Et avant de commencer son voyage , il entreprit de se rendre au monastère de St David d’Evia pour lui demander son intercession . Lorsqu’il s’approcha du monastère il lui parut entièrement transformé : le monastère était tout beau , magnifique …Un vénérable starets se tenait à l’entrée : c’était St David d’Evia . Alors Iakovos lui demanda : comment se fait-il que ce soit si beau ? Je n’ai jamais vu cet endroit ainsi ! Le saint lui répondit : « c’est la république des ascètes , chacun a sa maison » .
Iakovos lui demanda alors s’il lui était possible d’avoir lui aussi sa maison , et St David de répondre : « si tu restes ici , c’est oui , mais tu venais juste pour demander une intercession et puis t’en aller ».
Iakovos répondit : « je reste ! ».
Alors Iakovos entra dans le monastère , et lorsque la porte se referma , tout redevint tel que c’était : la république des ascètes avit disparu , à la place il y avait une forêt , le monastère était délabré …Il y avait des bergers qui s’y étaient installés , et dans tout le monastère il n’y avait que 3 moines. Sa présence n’était pas souhaitée : ni par les moines , ni par les bergers qui ont même essayé de le tuer par la suite. Iakovos était déconcerté mais il comprenait que la volonté de Dieu est qu’il reste ici. L’higoumène du monastère , Nikodémos , avait été incapable de redresser la situation mais avec l’aide de Iakovos il renvoya les bergers , reprit le cycle des offices quotidiens , et il tonsura Iakovos le 30 novembre 1952 , et avant la fin de 1952 l’évêque de Chalkis l’ordonna prêtre.
Iakovos pouvait célébrer la liturgie tous les jours . Les dimanches il se rendait dans les villages avoisinant pour la liturgie.
En 1953 , il se mit à la recherche de la grotte où St David priait et il la trouva. Mais il ne pouvait s’installer dans la grotte à cause de ses charges , cependant il y allait aussi souvent que possible durant les nuits.
Etant de nature douce et réservé , Iakovos était un peu effrayé par le noir . Aussi il demanda à St David de lui tenir compagnie dans la grotte dans une forme qu’il puisse reconnaître sans être effrayé. Sa requête fut exaucé et le Saint lui apparaissait avec la silhouette de l’higoumène Nikodémos.
Une nuit , durant la prière , la grotte s’est trouvée envahie par des scorpions. Iakovos comprit qu’il s’agit d’une tentation du malin. Se sentant fort de sa foi au Christ , il leur ordonna de ne pas se rapprocher de lui , et prenant un caillou , il traça un cercle autour de lui les enjoignant de ne pas franchir ce cercle. Il put continuer sa prière et aucun scorpion ne franchit la limite fixée.
Une autre fois , vaincu par la fatigue , il s’endormit . Alors St David lui apparut pour le conforter . A son réveil , il était envahi par le sentiment d’amour envers Dieu et ses saints , étonnés de leur douceur et attention envers lui.
Généralement , Iakovos rentrait à temps pour les prières du matin.Il lavait son visage et ensuite faisait sonner les cloches de l’église.
Iakovos se tint à cette règle , mangeant et dormant peu. Il effectuait de nombreuses prosternations les nuits.
Mais le diable l’attaque plus fortement : en octobre 1954 , alors qu’il nettoyait une pièce , une horde de démons l’attaqua. Il essaya de faire le signe de croix et d’invoquer la Théotokos mais à chaque fois un démon l’en empêchait. Ils le battaient sans pitié .A la fin il put faire le signe de croix et alors les démons s’enfuirent mais le laissèrent épuisé. Ce genre d’évènements se produisit plusieurs fois.
Iakovos avait des problèmes de santé : enfant , il avait des problèmes de dos. Le mauvais état de sa santé était exacerbé par son ascétisme strict et les attaques démoniaques , longtemps il refusa tout soin , mais en 1967 , à 47 ans , il s’évanouit à cause de ses douleurs. On l’amena à l’hopital , on pensait l’opérer pour une appendicite mais son état s’est révélé plus grave . Juste avant de sombrer dans l’anesthésie , St David et St Jean le Russe lui apparurent. Il devait par la suite effectuer d’autres séjours à l’hôpital notamment pour troubles cardiaques.
Avec les années , son état empira et les médecins ainsi que les moines plus jeunes de son monastère l’incitèrent à diminuer la rigueur de son ascétisme ce qu’il refusa tout en appréciant leur amour et sollicitude .
Sa vertu augmenta et beaucoup de gens venaient à lui comme à une source dans le désert.
Il avait reçu le charisme d’être un père spirituel : il écoutait les confessions des gens jusqu’à la limite des ses forces physiques.
On lui demandait conseil , on le cherchait pour guérir les malades ou effectuer des exorcismes.
Il lui arriver de prier devant une personne malade , puis faisant le signe de croix et tenant le crâne de St David d’Evia , on voyait le malade se lever et guérir sur le champ . Iakovos se prémunit de la tentation de la vaine gloire en attribuant les guérisons à la relique de St David.
D’ailleurs la relation entre Iakovos et St Davis était très proche , ils conversaient ensemble et Iakovos lui demandait conseil et intercession.
Ayant reconstruit le monastère de St David , choisi son successeur et apporté réconfort et guérison pour des milliers de personnes , Iakovos était prêt pour le départ de ce monde. Il demanda à St David d’accompagner son âme et il dit à ses disciples qu’il partirait comme un oiseau.
Le 21 novembre 1991 , ayant célébré la fête de l’Entrée de la Théotokos dans le Temple , et après avoir confessé ses enfants spirituels , son âme partit paisiblement.
Dès que la nouvelle de son décès a été connue , des milliers de personnes vinrent pour l’accompagner à ses funérailles. La route au monastère était bouchée par les voitures et la police a dû intervenir pour mettre un minimum d’ordre dans la circulation.
A la fin de la cérémonie , la foula cria : « un saint ; tu es un saint ».
Depuis sa mort , Iakovos continue à intercéder en faveur des fidèles et manifeste par des signes divins sa proximité de Dieu.
Traduction partielle à partir de l’anglais de l’ouvrage :
« PRECIOUS VESSELS OF THE HOLY SPIRIT » The lives & Counsels of Contemporary Elders of Greece
H. Middleton.
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eliazar
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Message par eliazar »

Cher Giorgos,
J’ai eu moi aussi la joie de connaître la chaleureuse amitié du Palestinien Georges Habra (il avait été curé de paroisse en Palestine occupée, et chassé par ses paroissiens parce qu'il était en désaccord politique avec eux!). C’était bien sûr un ex-melkite, mais qui avait quitté la paroisse melkite parisienne de St-Julien-le-Pauvre par révolte contre les choses blâmables qu’il y avait vues, et vécues avec impatience. Il avait quelque chose de Savonarole, mêlé à une truculence de méditerranéen joyeux.

J’ai eu le grand honneur de travailler avec lui à la constitution d’une petite chorale pour la paroisse de transfuges qu’il avait montée dans des conditions incroyables, dans l’Est parisien. Ses paroissiens avaient davantage de piété et de chaleur que de dons musicaux, hélas, mais l'église où ils célébraient était si glaciale qu'il leur aurait été impossible sans doute de chanter juste ! Un certain piétisme y palliait, vaille que vaille...

Georges Habra était un vrai prêtre du Christ, un vrai pauvre, et un cœur brûlant. Un original aussi, un érudit un peu hirsute, menant une vie digne d’un fol-en-Christ (pour la pauvreté et la charité). Le jour de notre premier rendez-vous devant la Fontaine St Michel ( nous avions correspondu par lettres et je ne le savais pas à Paris), j’ai cru que c’était un clochard qui s’avançait vers moi, avec ses yeux étincelants de malice et d’amitié.

Il faut évidemment ajouter le bémol déjà cité : son vaticanisme n’était pas exempt de blocages ; mais je dois y ajouter le double-bémol de circonstances : sans l’asile fourni par une communauté de religieuses catholiques romaines qui fermaient les yeux sur sa rupture de canonicité, il n’aurait même pas eu un trou dans le mur pour réunir son petit troupeau ; des ouailles un peu fanatiques peut-être (comme lui), mais capables d’un amour des pauvres et des laissés pour compte tout à fait inhabituel de nos jours. C’était (à l’époque où j’ai travaillé avec eux à une adaptation en français de la liturgie chantée grecque) une sorte de petite église VCO-égarée-chez-les-kto : très atypique, mais très aimante et très courageuse. Avec tout ce qui fait aimer les VCO de toutes tendances - et tout ce qui exaspère parfois, un peu comme s'ils en faisaient volontairement leur "passeport Nansen" ! Il s'en fallait de peu qu'ils ne tournent tous à la secte.

J'ai vu en eux de vrais chrétiens, mais qui anticipaient un peu trop volontairement les dernières persécutions annoncées par l'Apocalypse, peut-être ... Enfin, je me sens peu de chose pour juger de tels cœurs.

Mon seul et unique véritable problème était de n’avoir vu aucune icône de la Mère de Dieu dans sa très pauvre demeure, en banlieue. C’est bien peu de chose à côté du respect et de l’affection que j’ai pour sa mémoire. Et il avait gardé de très belles icônes… pour leurs célébrations un peu furtives de la Sainte Liturgie… Comme la plupart des vrais pauvres, il était d’une convivialité et d’une générosité étonnantes. Et il prenait les persécutions qui ne cessaient de lui tomber dessus avec une inaltérable bonne humeur. Comme les bourricots de son pays prennent les coups de bâton sans jamais cesser de trottiner...
GIORGOS
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Le père Georges Habra

Message par GIORGOS »

+

Cher Ami en Christ,
J'ai bien reçu votre message sur le père Georges, et je en vous remercie vivement de vos remembrances.
Je garde toujours de lui ses lettres avec sa lettre arrondi, pleines de férocité et d'houmour comme vous le disez.
Il était l'exemple vivant d'un chrétien sans compromis et je crois qu'il a été l'impulseur,a son insu peut être, de plusieurs conversions de c.r. "orientaux" ou non, a la vraie Eglise de Christ.
Giorgos
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Giorgos
SEÑOR JESUCRISTO, HIJO DE DIOS, TEN PIEDAD DE MÍ PECADOR.
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Message par eliazar »

Au fond, cher Giorgos, on pourrait aussi résumer le P. Georges (Habra) d'un autre mot : car il n'était pas seulement chrétien arabophone, mais Palestinien!

Quand je pense à lui, je me dis que les sionistes du gouvernement d'Israël n'ont pas fini d'en baver. Et qu'il leur faudra des tanks bien plus gros encore pour essayer d'écraser ce petit peuple là.

Mais c'est aussi que j'ai vu combien de tanks, d'hélicoptères, d'avions et de tonnes de bombes, français et américains successivement, ont été impuissants à écraser un autre peuple de va-nu-pieds en Indochine.

"... par la foi ils vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la violence du feu, échappèrent au tranchant du glaise, triomphèrent de la maladie, se montrèrent vaillans à la guerre, repoussèrent les assauts de l'étranger..."

Je dis cela des frères du p. georges, bien sûr, et de leur ténacité sur la propre terre du Christ !

« Velad pués, orando en todo tiempo, que seáis tenidos por dignos de evitar todas estas cosas que han de venir, y de estar en pié delante del Hijo del hombre » (Lucas 21, 36)
cco : Eliazar
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