saints pour le 24 février du calendrier ecclésiastique

Les listes des saints de chaque jour sans leur biographie

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Claude le Liseur
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saints pour le 24 février du calendrier ecclésiastique

Message par Claude le Liseur »

Saint MONTAN, LUCIEN, JULIEN, VICTORIC, FLAVIEN, JULIEN, VICTOR, PRIMOLE, RENUS et DONATIEN, disciples de saint Cyprien, martyrs à Carthage sous Valérien (259).

Saints PAUL et PRIMITIVE, martyrs à Rome.

Mémoire de la première (IV ème siècle) et de la seconde (452) invention du chef du saint et glorieux Prophète et Précurseur JEAN le BAPTISTE. (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome II des Ménées. Autres stichères pour cet office traduites en français par le père Denis Guillaume au tome II du Supplément aux Ménées.)

Sainte DEMETRIADE, petite-fille de sainte Probe, vierge et ascète (Italie 425).

Saint MODESTE, évêque de Trèves (Trier) en Rhénanie (vers 489).

Saint GORGAR ou NORGAR, ermite à Crozon en Bretagne (VIème siècle).

Saint PRETEXTAT, évêque de Rouen en Normandie, martyr assassiné dans sa cathédrale sur l'ordre de l'indigne reine Frédégonde, "la nouvelle Jézabel" (586).

Saint LETARD (LIUTHARD, LIOTARD, LIEUTARD, LETHARD, LOTAIRE, LOTHIER), prêtre, aumônier de la reine Berthe, petite-fille de Clovis et épouse d'Ethelbert de Kent; il joua un rôle important dans la préparation de la mission de saint Augustin de Cantorbéry et la conversion du roi Ethelbert (vers 595 ou 600).

Saint GORVEZ ou NORVEZ, fondateur de paroisse en Bretagne (VIème-VIIème siècles).

Saint ETHELBERT Ier, premier roi chrétien du Kent, baptisé par saint Augustin de Cantorbéry (616).

Saint CUMINE le Blanc, higoumène d'Iona (Ecosse 669).

Saint BETON, moine de Sainte-Colombe de Sens, puis évêque d'Auxerre (918).

Saint JEAN THERISTIS (= le Moissonneur), ascète sur le mont Consolino en Calabre (XIème siècle).
La date du bienheureux trépas de ce saint, un des plus illustres parmi les Italo-Grecs, ne nous est pas connue avec certitude: le hiéromoine Macaire de Simonos-Pétras, dans le tome III de son Synaxaire en langue française, p. 215, la situe vers 1050. David Paul Hester, in Monasticism and Spirituality of the Italo-Greeks, Thessalonique 1992, pp. 240-241, indique la possibilité d'une date plus tardive (les historiens contemporains semblent pencher pour 1099). En tout cas, il est certain qu'il était mort en 1100 et c'est à tort que Mgr Guérin et le père André Philips donnent la date de 1129 pour sa dormition.
A noter que, ne craignant pas la contradiction, Mgr Guérin prétend que les reliques de saint Jean le Moissonneur auraient guéri d'une maladie Robert Guiscard... mort en 1085. Si cette anecdote, que je n'ai trouvé attestée par aucune autre source, était vraie, cela situerait la mort de saint Jean quelque part entre 1050 et 1080.
Le père Macaire de Simonos-Pétras et l'Haghiologion de Tsolakidhis le mentionnent au calendrier à la date du 23 février; mais le monastère orthodoxe qui lui est consacré en Calabre le commémore bel et bien le 24 février et c'est donc cette date que je retiens pour l'inscrire au calendrier.


Saint ERASME, évergète devenu moine à la Laure des Grottes de Kiev (vers 1160). (Tropaire et kondakion traduits en français par le père Denis Guillaume au tome II du Supplément aux Ménées.)

Invention des reliques de saint Romain d'Ouglitch (1486).
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