Discours du pape Benoît XVI à l'Université de Ratisbonne

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Claude le Liseur
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Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13

Re: Discours de Benoît XVI à Ratisbonne

Message par Claude le Liseur »

Claude le Liseur a écrit : En réponse à M. Maraite, je trouve qu'il est un peu léger de rejeter une analyse (pour une fois étayée) de Bernard-Henri Lévy du seul fait qu'elle émane de Bernard-Henri Lévy. Que le personnage écrive avec un fer à repasser, c'est un fait. Mais il ne faut pas oublier que c'est l'idéologue de langue française le plus influent de ces trente dernières années. Pour son biographe Philippe Cohen, BHL, Fayard, Paris 2005, "avec L'Idéologie française, en 1981, il convainc la gauche de rejeter la Nation et la Révolution française, et lui impose une lecture différente de son histoire, devenue aujourd'hui hégémonique" (4e de couverture); "vingt ans plus tard, les idées de ce livre dominent à gauche et elles ont été déterminantes dans la manière dont ses partis et ses militants abordèrent les questions du racisme, de l'intégration, de la lutte contre le Front national et, finalement, la question du peuple" (op. cit., p. 15). En clair, nous parlons ici du personnage qui a fait que Pierre Brossolette, Jules Moch, Guy Mollet ou Robert Lacoste, s'ils sortaient du tombeau, auraient bien de la peine à se reconnaître dans ce qu'est devenu le parti socialiste français aujourd'hui. Nous parlons d'un personnage qui a été un intime du président Mitterrand. En outre, le fait, que j'ai déjà maintes fois mentionné sur ce forum, qu'il ait reçu les stigmates, est un indice d'un cerveau d'une rare puissance (pour ceux qui ne comprendraient pas, je cite encore une fois Montaigne: "Les uns attribuent à la force de l'imagination les cicatrices du Roy Dagobert et de Sainct François" -Essais, livre I, chapitre XXI, "De la force de l'imagination"). Qu'il soit mauvais écrivain ne change rien à l'affaire. Par l'influence qu'il a, par les milieux qu'il a fréquentés, il n'y aurait rien de surprenant à ce qu'il vît des choses que le commun d'entre nous ne peut pas voir.
Bien que Dieu ne "fasse pas acception de personnes" (Actes 10,34), il semble qu'il ait quand même une certaine prédilection pour nous francophones. Le Seigneur, dans Sa bonté, nous a donné Bernard-Henri Lévy comme une boussole qui donne la mauvaise direction. Seul groupe linguistique de l'humanité à bénéficier de cette faveur, nous pouvons chaque semaine lire dans Le Point les injonctions de ce publiciste aux oukases infailliblement erronés ; faire le contraire de ce qu'il prône nous suffit pour trouver la juste voie.
Gloire à Jean-Baptiste Botul et au botulisme lévyque, et c'est ainsi que Bernard-Henri est grand.
Dédié au peuple ukrainien réduit à la plus extrême misère par les amis "révolutionnaires" de BHL.
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