Pourriez-vous nous donner la source de cette grave nouvelle?Glicherie a écrit :Aux dernières nouvelles, il semblerait que Mgr Shénouda III ait déposé P.Alphonse Goettmann et tous les prêtres qui le suivait.
"L'Eglise Copte Orthodoxe Française" a donc surement cessée d'exister, et déjà certaines paroisses ont été reprises par l'Eglise Orthodoxe.
Béthanie serait donc sans le moindre attachement canonique désormais.
Retourneront ils à l'Ecof ?
Béthanie, Goettmann et néo-Lumière du Thabor
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Une paroisse de l'Eocf a été intégrée la semaine dernière au sein de la Mitropolia Roumaine d'Europe Occidentale si Méridionnale.
Par ailleurs, certaines juridictions ont reçues semblent il une lettre du Pape Shenouda sur ce sujet.
Pour en avoir le coeur net, j'ai envoyé un mail à Béthanie pour connaître la situation et avoir leur position.
Par ailleurs, certaines juridictions ont reçues semblent il une lettre du Pape Shenouda sur ce sujet.
Pour en avoir le coeur net, j'ai envoyé un mail à Béthanie pour connaître la situation et avoir leur position.
http://users.skynet.be/paroisseStAtA/eg ... ncaise.htm
Un air de déjà vu (ECOF...), ce "prêtre" informe sa paroisse de la situation, sans parler de la déposition par le Patriarcat (comme en langage écofien, déposition se dit "retrait de protection canonique"):
ORTHODOXIE OCCIDENTALE
Bruxelles, le 14 septembre 2006.
Parce que nous nous connaissons, je tiens à vous informer en tant que prêtre de la paroisse orthodoxe St Athanase et St Amand, située à Lillois, que nous ne bénéficions plus de la protection du patriarcat copte d’Alexandrie. Nous souffrons d’être, sans le vouloir, coresponsables d’une situation de manque de communion et nous savons qu’elle reflète l’exil de l’humanité hors de la communion avec Dieu ainsi que notre propre péché personnel.
La promesse, orale et non écrite, de pouvoir célébrer la liturgie de St Germain (liturgie des Gaules) et d’œuvrer ainsi à l’Orthodoxie occidentale, nous a été retirée. J’ai donné ma démission à abba Marcos, ainsi que l’ont fait, en même temps, le P. Alphonse Goettmann et le père abbé Michel (Mendez) du Monastère St Michel de Bois-Aubry et quelques prêtres français se voulant fidèles à la cette liturgie et à l’esprit d’inculturation qui la sous-tend. Nous voulons œuvrer à une vie ecclésiale dans l’Orthodoxie occidentale. Nous pensons bien faire en continuant à témoigner humblement des trésors que nous avons trouvé dans le patrimoine de l’Eglise indivise (celle d’avant le schisme de 1054).Une note sur cet effort et l’emergence de l’orthodoxie occidentale est ajoutée en annexe à ce courrier.
Nous envisageons l’avenir avec confiance et sérénité tout en regrettant les incompréhensions du passé et en étant attentifs aux critiques qui nous seront faites par des frères orthodoxes.
Je vous en souhaite bonne réception et vous remercie de porter notre communauté paroissiale dans vos prières.
Que Dieu nous guide et nous oriente si nous faisons fausse route. Qu’Il nous confirme dans notre amour de la Divine Trinité, notre attachement à l’union dans la diversité, et notre engagement pour l’œcuménisme.
P. Jean-Thierry Verhelst
62, rue du Pinson,
1170 Bruxelles
Manifeste pour une Eglise Orthodoxe Occidentale des Pays Francophones
Nous nous proposons de participer à la restauration de l’Église Orthodoxe Occidentale et spécialement de l’Église Orthodoxe des Gaules dans ses institutions, sa spiritualité et dans ses usages en particulier dans ses usages liturgiques, en particulier dans l’usage du rite des Gaules, car comme le dit le pape Saint Grégoire le Grand : « Là où règne l’unité de la foi, des usages liturgiques différents ne sauraient être dommageables à l’Église. »[1]
Notre mission se place actuellement dans la sphère linguistique francophone et nous nous situons directement dans la continuité de l’œuvre entreprise par l’Évêque Jean Kovalevsky et son frère Maxime, œuvre bénie et présidée par St Jean de San Francisco de 1959 à sa mort, nous reconnaissant parmi leurs héritiers spirituels.
Nous reconnaissons aussi avoir reçu notre filiation spirituelle de la tradition des Saints de Provence, des martyrs des Gaules, de notre Père Saint Irénée de Lyon, des Pères du monachisme gaulois : Saint Martin, Saint Jean Cassien et les Pères de Lérins : Saint Honorat, Saint Vincent, Saint Césaire…, les saints Pères du Jura et les missionnaires irlandais : Saint Colomban et Saint Gall, Saint Amand et Sainte Gertrude et tous les autres.
Nous confessons la foi primitive et pure des Conciles œcuméniques de Nicée (325), de Constantinople (381) et d’Éphèse (431). Par cette confession nous nous référons spirituellement aux Églises orthodoxes dites « Orientales » rejetant toutes accusations de « monophysisme » lié indûment à cette confession.
Nous recevons paisiblement toutes les définitions des quatre Conciles œcuméniques ultérieurs, considérant en particulier que les formulations christologiques de Chalcédoine complètent explicitement la doctrine de l’Église indivise.
Nous recevons aussi les Conciles de Constantinople de 1341 et 1351 qui confirmèrent l’enseignement de Grégoire Palamas sur la lumière divine et les énergies incréées ainsi que toute la doctrine et la pratique de l’hésychasme.
Acceptant la juste théologie de ces saints conciles ci-dessus nommés, nous rejetons toutes les condamnations injustes des personnes[2] qui ont pu y avoir lieu dans le feu des passions humaines.
Nous constatons qu’il n’y a pas de différences fondamentales de foi entre les Églises orthodoxes malgré le malheureux malentendu du Concile de Chalcédoine. Pour nous, l’unité de l’Église orthodoxe se définit par la foi commune et non par la juridiction, l’institution. Nous sommes, de fait, en communion avec les Eglises Orthodoxes.
Ni par laxisme moral, ni par un esprit relativiste mais par obéissance au Christ qui a dit : « Mes entrailles sont émues devant cette foule, car voici déjà trois jours qu’ils sont auprès de moi, et ils n’ont rien à manger. Et je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur qu’ils ne défaillent en chemin. » (Mt 15:32)[3], nous accueillons à la communion eucharistique tous les chrétiens qui sont baptisés en Christ au Nom de la Divine Trinité.
Pour ce qui est du calendrier liturgique, nous choisissons librement de suivre le comput grégorien, étant une Eglise occidentale vivant au milieu de chrétiens qui, pour leur grande majorité, suivent ce calendrier (à l’instar de l’Église orthodoxe de Finlande qui dépend du Patriarcat œcuménique). Toutefois nous faisons nôtres les propositions du Colloque d’Alep de 1997 réuni sous les auspices du Conseil œcuménique des Églises et du Conseil des Églises du Moyen-Orient et nous accepterons, le jour venu, le nouveau calendrier qui sera décidé d’un commun accord par l’ensemble des Églises.
En conclusion nous faisons nôtre la déclaration de Monseigneur Kallistos Ware : « Ni un concile œcuménique, ni le patriarcat de Constantinople ou celui de Moscou, ni aucune autre Eglise-mère, ne peuvent créer une nouvelle Eglise locale. Le plus qu’ils puissent faire, c’est de reconnaître une telle Eglise. Mais l’acte de création doit être accompli sur place, localement. Les autorités supérieures peuvent guider, confirmer et proclamer. Mais le travail créateur ne peut s’accomplir qu’au niveau local, par les cellules eucharistiques vivantes qui sont appelées à constituer graduellement le corps d’une nouvelle Eglise locale. » (SOP 302, Nov 2005, prononcé à l’Institut de Théologie St Serge à Paris). Cela est d’autant plus vrai qu’il ne s’agit pas ici de la création d’une nouvelle Eglise locale mais de la restauration d’une antique Eglise locale, fidèle à l’esprit de l’Eglise indivise, pauvre, mystique et oecuménique.
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Voilà, avec ce manifeste, relancé le projet de l'Ecof...à quant une union ?
Un air de déjà vu (ECOF...), ce "prêtre" informe sa paroisse de la situation, sans parler de la déposition par le Patriarcat (comme en langage écofien, déposition se dit "retrait de protection canonique"):
ORTHODOXIE OCCIDENTALE
Bruxelles, le 14 septembre 2006.
Parce que nous nous connaissons, je tiens à vous informer en tant que prêtre de la paroisse orthodoxe St Athanase et St Amand, située à Lillois, que nous ne bénéficions plus de la protection du patriarcat copte d’Alexandrie. Nous souffrons d’être, sans le vouloir, coresponsables d’une situation de manque de communion et nous savons qu’elle reflète l’exil de l’humanité hors de la communion avec Dieu ainsi que notre propre péché personnel.
La promesse, orale et non écrite, de pouvoir célébrer la liturgie de St Germain (liturgie des Gaules) et d’œuvrer ainsi à l’Orthodoxie occidentale, nous a été retirée. J’ai donné ma démission à abba Marcos, ainsi que l’ont fait, en même temps, le P. Alphonse Goettmann et le père abbé Michel (Mendez) du Monastère St Michel de Bois-Aubry et quelques prêtres français se voulant fidèles à la cette liturgie et à l’esprit d’inculturation qui la sous-tend. Nous voulons œuvrer à une vie ecclésiale dans l’Orthodoxie occidentale. Nous pensons bien faire en continuant à témoigner humblement des trésors que nous avons trouvé dans le patrimoine de l’Eglise indivise (celle d’avant le schisme de 1054).Une note sur cet effort et l’emergence de l’orthodoxie occidentale est ajoutée en annexe à ce courrier.
Nous envisageons l’avenir avec confiance et sérénité tout en regrettant les incompréhensions du passé et en étant attentifs aux critiques qui nous seront faites par des frères orthodoxes.
Je vous en souhaite bonne réception et vous remercie de porter notre communauté paroissiale dans vos prières.
Que Dieu nous guide et nous oriente si nous faisons fausse route. Qu’Il nous confirme dans notre amour de la Divine Trinité, notre attachement à l’union dans la diversité, et notre engagement pour l’œcuménisme.
P. Jean-Thierry Verhelst
62, rue du Pinson,
1170 Bruxelles
Manifeste pour une Eglise Orthodoxe Occidentale des Pays Francophones
Nous nous proposons de participer à la restauration de l’Église Orthodoxe Occidentale et spécialement de l’Église Orthodoxe des Gaules dans ses institutions, sa spiritualité et dans ses usages en particulier dans ses usages liturgiques, en particulier dans l’usage du rite des Gaules, car comme le dit le pape Saint Grégoire le Grand : « Là où règne l’unité de la foi, des usages liturgiques différents ne sauraient être dommageables à l’Église. »[1]
Notre mission se place actuellement dans la sphère linguistique francophone et nous nous situons directement dans la continuité de l’œuvre entreprise par l’Évêque Jean Kovalevsky et son frère Maxime, œuvre bénie et présidée par St Jean de San Francisco de 1959 à sa mort, nous reconnaissant parmi leurs héritiers spirituels.
Nous reconnaissons aussi avoir reçu notre filiation spirituelle de la tradition des Saints de Provence, des martyrs des Gaules, de notre Père Saint Irénée de Lyon, des Pères du monachisme gaulois : Saint Martin, Saint Jean Cassien et les Pères de Lérins : Saint Honorat, Saint Vincent, Saint Césaire…, les saints Pères du Jura et les missionnaires irlandais : Saint Colomban et Saint Gall, Saint Amand et Sainte Gertrude et tous les autres.
Nous confessons la foi primitive et pure des Conciles œcuméniques de Nicée (325), de Constantinople (381) et d’Éphèse (431). Par cette confession nous nous référons spirituellement aux Églises orthodoxes dites « Orientales » rejetant toutes accusations de « monophysisme » lié indûment à cette confession.
Nous recevons paisiblement toutes les définitions des quatre Conciles œcuméniques ultérieurs, considérant en particulier que les formulations christologiques de Chalcédoine complètent explicitement la doctrine de l’Église indivise.
Nous recevons aussi les Conciles de Constantinople de 1341 et 1351 qui confirmèrent l’enseignement de Grégoire Palamas sur la lumière divine et les énergies incréées ainsi que toute la doctrine et la pratique de l’hésychasme.
Acceptant la juste théologie de ces saints conciles ci-dessus nommés, nous rejetons toutes les condamnations injustes des personnes[2] qui ont pu y avoir lieu dans le feu des passions humaines.
Nous constatons qu’il n’y a pas de différences fondamentales de foi entre les Églises orthodoxes malgré le malheureux malentendu du Concile de Chalcédoine. Pour nous, l’unité de l’Église orthodoxe se définit par la foi commune et non par la juridiction, l’institution. Nous sommes, de fait, en communion avec les Eglises Orthodoxes.
Ni par laxisme moral, ni par un esprit relativiste mais par obéissance au Christ qui a dit : « Mes entrailles sont émues devant cette foule, car voici déjà trois jours qu’ils sont auprès de moi, et ils n’ont rien à manger. Et je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur qu’ils ne défaillent en chemin. » (Mt 15:32)[3], nous accueillons à la communion eucharistique tous les chrétiens qui sont baptisés en Christ au Nom de la Divine Trinité.
Pour ce qui est du calendrier liturgique, nous choisissons librement de suivre le comput grégorien, étant une Eglise occidentale vivant au milieu de chrétiens qui, pour leur grande majorité, suivent ce calendrier (à l’instar de l’Église orthodoxe de Finlande qui dépend du Patriarcat œcuménique). Toutefois nous faisons nôtres les propositions du Colloque d’Alep de 1997 réuni sous les auspices du Conseil œcuménique des Églises et du Conseil des Églises du Moyen-Orient et nous accepterons, le jour venu, le nouveau calendrier qui sera décidé d’un commun accord par l’ensemble des Églises.
En conclusion nous faisons nôtre la déclaration de Monseigneur Kallistos Ware : « Ni un concile œcuménique, ni le patriarcat de Constantinople ou celui de Moscou, ni aucune autre Eglise-mère, ne peuvent créer une nouvelle Eglise locale. Le plus qu’ils puissent faire, c’est de reconnaître une telle Eglise. Mais l’acte de création doit être accompli sur place, localement. Les autorités supérieures peuvent guider, confirmer et proclamer. Mais le travail créateur ne peut s’accomplir qu’au niveau local, par les cellules eucharistiques vivantes qui sont appelées à constituer graduellement le corps d’une nouvelle Eglise locale. » (SOP 302, Nov 2005, prononcé à l’Institut de Théologie St Serge à Paris). Cela est d’autant plus vrai qu’il ne s’agit pas ici de la création d’une nouvelle Eglise locale mais de la restauration d’une antique Eglise locale, fidèle à l’esprit de l’Eglise indivise, pauvre, mystique et oecuménique.
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Voilà, avec ce manifeste, relancé le projet de l'Ecof...à quant une union ?
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- Inscription : ven. 20 juin 2003 11:02
Aux dernières nouvelles le groupe “Béthanie”, c’est-à-dire Alphonse Goettmann et sa femme, le moine Michel Mendez (Bois-Aubry) etc. quittent l’Église copte (ou bien sont suspendus suivant les versions) et se préparent à se regrouper avec “l’Église orthodoxe française” de mgr Vigile et avec l’Église celte. Ils le feraient sur les conseils et avec la bénédiction de mgr Kallistos Ware (d’Oxford).
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
paliernejl@wanadoo.fr
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- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Renseignements pris et sous toutes réserves:
1. La décision de se séparer des communautés de rit écofien viendrait de l'Eglise copte.
2. Cette décision permettrait enfin d'ouvrir la voie à l'union entre l'Eglise copte et l'Eglise orthodoxe. En effet, l'Eglise copte redevenant entièrement elle-même et se remettant dans le droit fil de sa propre tradition, le dialogue sur les divergences dogmatiques entre orthodoxes et monophysites peut désormais avancer.
3. Les membres du clergé concernés auraient été nommément excommuniés par le patriarcat copte.
4. La décision ne concerne en tout cas pas Mgr Markos de Toulon. L'Eglise orthodoxe copte française (EOCF) continue à exister, mais dans la fidélité à la tradition de l'Eglise copte, et le métropolite Markos garde ses fonctions.
5. Les informations données par M. Jean-Louis Palierne dans son message du 9 octobre 2006 à 15 heures seraient confirmées.
1. La décision de se séparer des communautés de rit écofien viendrait de l'Eglise copte.
2. Cette décision permettrait enfin d'ouvrir la voie à l'union entre l'Eglise copte et l'Eglise orthodoxe. En effet, l'Eglise copte redevenant entièrement elle-même et se remettant dans le droit fil de sa propre tradition, le dialogue sur les divergences dogmatiques entre orthodoxes et monophysites peut désormais avancer.
3. Les membres du clergé concernés auraient été nommément excommuniés par le patriarcat copte.
4. La décision ne concerne en tout cas pas Mgr Markos de Toulon. L'Eglise orthodoxe copte française (EOCF) continue à exister, mais dans la fidélité à la tradition de l'Eglise copte, et le métropolite Markos garde ses fonctions.
5. Les informations données par M. Jean-Louis Palierne dans son message du 9 octobre 2006 à 15 heures seraient confirmées.
Nous avons eu accès à ce courrier des évêques Markos et Athanassios, qui excommunie les prêtres nommément ainsi que ceux qui les suivent.
C'est donc tout à fait sérieux.
Nous ne le reproduisons pas ici, ne sachant qu'elle est la volonté desdits évêques quant à la publicité à faire sur cette excommunication.
Il est de même de plus en plus tangible que nous allons assister en retour à la création d'une sorte d'union des "églises" non-canoniques de rite dit des gaules et au "sacre" par les soit-disant hierarques de ces entités de l'un des "prêtres" excommunié comme "évêque" pour ce nouveau groupe occidental. A ce sujet des documents de travail de ce groupe se diffusent et sont tout à fait affligeants...
Je crois qu'il est de notre devoir de prier pour ces hommes qui s'égarent, pour que le Seigneur leur fasse miséricorde.
C'est donc tout à fait sérieux.
Nous ne le reproduisons pas ici, ne sachant qu'elle est la volonté desdits évêques quant à la publicité à faire sur cette excommunication.
Il est de même de plus en plus tangible que nous allons assister en retour à la création d'une sorte d'union des "églises" non-canoniques de rite dit des gaules et au "sacre" par les soit-disant hierarques de ces entités de l'un des "prêtres" excommunié comme "évêque" pour ce nouveau groupe occidental. A ce sujet des documents de travail de ce groupe se diffusent et sont tout à fait affligeants...
Je crois qu'il est de notre devoir de prier pour ces hommes qui s'égarent, pour que le Seigneur leur fasse miséricorde.
Curieuse précaution. Vous donnez l'info sans le document source officiel?Nous ne le reproduisons pas ici, ne sachant qu'elle est la volonté desdits évêques quant à la publicité à faire sur cette excommunication.
Il ne s'agit pas de publicité mais d'information sur une chose publique. Ou alors il ne fallait pas parler du tout si vous aviez peur de faire une "pub" malvenue! Un acte officiel d'excommunication n'est pas un courrier privé et confidentiel.
Y-a-t-il eu déposition? Y-a-t-il eu un jugement par les instances "canoniques"?
Contenu du courrier:
Patriarcat Copte Orthodoxe d'Alexandrie, siège apostolique de Saint Marc, Eglise Orthodoxe Copte Française,
le 28 aout,
salutations en le Seigneur!
Sa Sainteté le Pape Shenouda III ayant ordonné que le père Jean-Pierre Elie BIGNON, le père André Francis DEKAYSER, le père Jacques René DEVAULT, le père Jean-Luc DULOISY, le père Alphonse Joseph GOETTMANN, le père Michel MENDEZ et le père Thierry Jean VERHELST soient exclus de la communion de l'Eglise Copte Orthodoxe,
nous vous informons de leur excommunication de l'Eglise Copte Orthodoxe, cette excommunication s'étendant à ceux qui les suivent.
Nous vous joignons la documentation relative à ce sujet, veuillez agréer l'expression de nos sentiments dévoués en Christ,
Abba MARKOS, Métropolite de l'Eglise Copte Orthodoxe Française
Abba ATHANASSIOS, évêque
Patriarcat Copte Orthodoxe d'Alexandrie, siège apostolique de Saint Marc, Eglise Orthodoxe Copte Française,
le 28 aout,
salutations en le Seigneur!
Sa Sainteté le Pape Shenouda III ayant ordonné que le père Jean-Pierre Elie BIGNON, le père André Francis DEKAYSER, le père Jacques René DEVAULT, le père Jean-Luc DULOISY, le père Alphonse Joseph GOETTMANN, le père Michel MENDEZ et le père Thierry Jean VERHELST soient exclus de la communion de l'Eglise Copte Orthodoxe,
nous vous informons de leur excommunication de l'Eglise Copte Orthodoxe, cette excommunication s'étendant à ceux qui les suivent.
Nous vous joignons la documentation relative à ce sujet, veuillez agréer l'expression de nos sentiments dévoués en Christ,
Abba MARKOS, Métropolite de l'Eglise Copte Orthodoxe Française
Abba ATHANASSIOS, évêque
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- Inscription : ven. 20 juin 2003 11:02
Il faut se réjouir de ce que l’Église copte se décide à balayer devant sa porte. Effectivement mgr Markos n’est pas en cause, et c’est même lui qui a informé les de cujus.
Si la décision en cause n’est qu’une petite question préalable à un rapprochement évidemment beaucoup plus général de l’Église copte vers la communion oerthodoxe, il faut encore beaucoup plus se réjouir. Il faut rappeler que le monophysisme (de même que le nestorianisme) a été condamné de manière très rigoureuse depuis le concile de Chalcédoine, mais que, considérant ce qu’étaient concrètement devenues ces Églises après leur rupture de communion, l’Église orthodoxe a décidé dans ses canons qu’on doit réadmettre leurs fidèles lorsqu’ils désirent retourner à l’Orthodoxie, par seulement le troisième procédure canonique, c’est-à-dire par abjuration, profession de la foi orthodoxe et imposition de la main, et non par la seconde procédure, les différenciant donc personnellement des hérétiques complets.
S’il est vrai qu’on s’achemine vers une réconciliation entre les Églises anti-chalcédonienne, c’est une très très bonne nouvelle. Mais ce n’est pas encore évident.
Quant au problème Mendez + Béthanie, c’est un problème tout à fait distinct, et sans commune mesure avec le précédent. L’Église copte avait commis l’erreur et l’imprudence d’admettre étourdiment cette bande de vagabonds ecclésiastiques. Elle leur a retiré sa protection canonique. Ils se retrouvent doncdans le vide extra-ecclésial, sans évêque. Ils ont alors imaginé de s’allier avec deux groupes tout aussi farfelus, mais dont les leaders ont une apparence d’épiscopat, de succession très douteuse (et encore à supposer que la succession suffise à la canonicité, ce qui est faux). Ils ont désigné Michel Mendez (qui attend depuis trente ans). À supposer qu’ils arrivent à se mettre d’accord, à payer suffisamment cher et à organiser une cérémonie décente, photographiable, vérifiable et diffusable, ils n’en resteront pas moins une ecclésiole de plus dans un monde déjà surpeuplé de ce genre de parasites.
Il ne faut pas majorer la portée de cet incident. Dieu merci il y a beaucoup moins de clients potentiels que jadis pour les ecclésioles, et de nos jours, lorsque les gens se tournent vers l’Orthodoxie, ils cherchent plutôt l’authenticité. Il y a trente ou trente-cinq ans, l’ECOF de l’évêque Germain pouvait attirer ‘pour un temps) un certain public. Maintenant ce genre de formule est très démodé. Les paroisses francophones canoniques se multiplient beaucoup plus que les ecclésioles.
Antoine : un certain nombre de documents confidentiels ont circulé de divers côtés grâce à certaines indiscrétions et de diverses sources. Il faut quand même admettre que les journalistes ne divulguent pas leurs sources. Je vous assure qu’elles sont suffisamment nombreuses et convergentes.
Si la décision en cause n’est qu’une petite question préalable à un rapprochement évidemment beaucoup plus général de l’Église copte vers la communion oerthodoxe, il faut encore beaucoup plus se réjouir. Il faut rappeler que le monophysisme (de même que le nestorianisme) a été condamné de manière très rigoureuse depuis le concile de Chalcédoine, mais que, considérant ce qu’étaient concrètement devenues ces Églises après leur rupture de communion, l’Église orthodoxe a décidé dans ses canons qu’on doit réadmettre leurs fidèles lorsqu’ils désirent retourner à l’Orthodoxie, par seulement le troisième procédure canonique, c’est-à-dire par abjuration, profession de la foi orthodoxe et imposition de la main, et non par la seconde procédure, les différenciant donc personnellement des hérétiques complets.
S’il est vrai qu’on s’achemine vers une réconciliation entre les Églises anti-chalcédonienne, c’est une très très bonne nouvelle. Mais ce n’est pas encore évident.
Quant au problème Mendez + Béthanie, c’est un problème tout à fait distinct, et sans commune mesure avec le précédent. L’Église copte avait commis l’erreur et l’imprudence d’admettre étourdiment cette bande de vagabonds ecclésiastiques. Elle leur a retiré sa protection canonique. Ils se retrouvent doncdans le vide extra-ecclésial, sans évêque. Ils ont alors imaginé de s’allier avec deux groupes tout aussi farfelus, mais dont les leaders ont une apparence d’épiscopat, de succession très douteuse (et encore à supposer que la succession suffise à la canonicité, ce qui est faux). Ils ont désigné Michel Mendez (qui attend depuis trente ans). À supposer qu’ils arrivent à se mettre d’accord, à payer suffisamment cher et à organiser une cérémonie décente, photographiable, vérifiable et diffusable, ils n’en resteront pas moins une ecclésiole de plus dans un monde déjà surpeuplé de ce genre de parasites.
Il ne faut pas majorer la portée de cet incident. Dieu merci il y a beaucoup moins de clients potentiels que jadis pour les ecclésioles, et de nos jours, lorsque les gens se tournent vers l’Orthodoxie, ils cherchent plutôt l’authenticité. Il y a trente ou trente-cinq ans, l’ECOF de l’évêque Germain pouvait attirer ‘pour un temps) un certain public. Maintenant ce genre de formule est très démodé. Les paroisses francophones canoniques se multiplient beaucoup plus que les ecclésioles.
Antoine : un certain nombre de documents confidentiels ont circulé de divers côtés grâce à certaines indiscrétions et de diverses sources. Il faut quand même admettre que les journalistes ne divulguent pas leurs sources. Je vous assure qu’elles sont suffisamment nombreuses et convergentes.
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
paliernejl@wanadoo.fr
viewtopic.php?t=22&highlight=goettmann
lien vers un autre fil sur Béthanie, avec l'analyse de Jean-Claude Larchet.
lien vers un autre fil sur Béthanie, avec l'analyse de Jean-Claude Larchet.
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- Inscription : lun. 30 mai 2005 19:41
- Localisation : IdF
- Contact :
Cela se préparait depuis plusieurs mois. Un prêtre de l'Eglise copte (mais qui est là depuis plus de dix ans) nous en avait parlé au mois d'août, quand il était venu en voisin passer quelques heures à notre stage de chant (celui des paroisses francophones du diocèse serbe et de quelques autres, stage d'apprentissage).
C'est triste que ces hommes ne puissent pas parvenir à se fixer, à entrer dans la moindre forme d'obéissance.
C'est triste que ces hommes ne puissent pas parvenir à se fixer, à entrer dans la moindre forme d'obéissance.
"Viens, Lumière sans crépuscule, viens, Esprit Saint qui veut sauver tous..."
Voici la défense que produit Béthanie. Outre l'argumentation non valable canoniquement qui est de dire qu'un clerc peut "démissioner", rester clerc et échapper à la juridiction canonique et aux sanctions de son Evêque (dans une association oui, dans l'Eglise non), ce qui fait vraiment question, c'est le rôle et le soutient de Mgr Kallistos.
Est-ce que Béthanie est bénie et soutenue par le Patriarcat Oecuménique dans sa démarche de création d'une "église locale occidentale", par le biais de l'évêque Kallistos, ou non ?
BETHANIE
Centre de Rencontres Spirituelles
Prieuré Notre-Dame et St-Thiébault
57680 GORZE
A vous tous qui connaissez Béthanie,
À la suite d'un très grave différent intervenu dans l'Église Orthodoxe Copte Française entre un groupe de prêtres soutenus par leurs fidèles et le Métropolite Abba Marcos, il nous a fallu, afin de préserver notre identité ecclésiale et la vie spirituelle des fidèles, quitter cette Eglise. Notre démission a pris effet le 28 Juin 2006.
Une telle décision n'a pas été prise à la légère, ni dans un esprit de rébellion, ou mépris à l'encontre du Patriarcat copte orthodoxe d'Alexandrie, mais parce que le Métropolite Abba Marcos n'a pas respecté les engagements qu'il avait pris et signés à notre égard. En effet le Métropolite Abba Marcos s'était engagé par un protocole, écrit et signé par lui, à autoriser des paroisses de son éparchie à célébrer la liturgie occidentale dite de « l'Ancien Rite des Gaules » ainsi que les offices des Heures de la tradition occidentale. Au mois de mai 2005, le Métropolite Abba Marcos a signifié à son clergé qu'il restreignait l'usage du rite des Gaules et qu'il interdisait les offices de la tradition occidentale, violant en cela l'article 1 des statuts de l'Eglise Copte Orthodoxe Française. Au mois d'octobre suivant il a réitéré ses interdits en y ajoutant des menaces de sanction et il n'a pas été possible aux prêtres et aux fidèles de faire entendre leurs légitimes objections. Pour sauvegarder notre démarche de restauration de la Tradition occidentale, nous nous sommes alors résolus à nous séparer de l'Eglise Orthodoxe Copte Française.
A présent le Métropolite Abba Marcos se répand en diffamations à notre égard auprès de toutes les instances religieuses de France et de Belgique. Il prétend nous avoir - excommuniés - et que cette condamnation émane de Sa Sainteté le Patriarche Abba Shenouda lui-même. Or, nous savons qu'il n'en est rien, n'ayant reçu du Patriarcat aucune sentence à ce sujet.
Mais notre chemin est dans la volonté divine : « Viens, suis-Moi ». Nous n'oublions pas que nous sommes un peuple de nomades dans la lignée du peuple hébreu et nous nous voulons conduits par l'Esprit Saint. Ainsi nous considérons notre étape dans l'Eglise copte comme un passage vers la « Terre promise ». Aujourd'hui cette « Terre » c'est la notre où nous voulons enraciner pleinement notre réalité ecclésiale.
Pour ce faire, nous avons pris dans la prière et l'écoute, la décision de fonder une Eglise Orthodoxe Occidentale, répondant ainsi a l'attente de beaucoup de nos contemporains. Cette fondation n'est pas un mouvement « sectaire » et solitaire mais s'effectue en communion avec l'Eglise Orthodoxe Française, présidée par l'Archevêque Vigile et l'Evêque Martin, et avec l'Eglise Orthodoxe Celte, présidée par le Métropolite Maël et l'Evêque Marc» qui sacreront un évêque responsable de notre Eglise locale en la personne du Père Grégoire(note ajoutée comprendre:Michel Mendez).
Notre Père spirituel, Mgr Kallistos Ware, nous accompagne, prie pour nous et bénit notre démarche.
Nous tenions à vous exprimer notre itinéraire pour être avec vous dans la transparence.
Merci pour votre écoule et votre prière !
Avec toute notre sincérité, en Christ
A.et R Goettmann[/b]
Est-ce que Béthanie est bénie et soutenue par le Patriarcat Oecuménique dans sa démarche de création d'une "église locale occidentale", par le biais de l'évêque Kallistos, ou non ?
BETHANIE
Centre de Rencontres Spirituelles
Prieuré Notre-Dame et St-Thiébault
57680 GORZE
A vous tous qui connaissez Béthanie,
À la suite d'un très grave différent intervenu dans l'Église Orthodoxe Copte Française entre un groupe de prêtres soutenus par leurs fidèles et le Métropolite Abba Marcos, il nous a fallu, afin de préserver notre identité ecclésiale et la vie spirituelle des fidèles, quitter cette Eglise. Notre démission a pris effet le 28 Juin 2006.
Une telle décision n'a pas été prise à la légère, ni dans un esprit de rébellion, ou mépris à l'encontre du Patriarcat copte orthodoxe d'Alexandrie, mais parce que le Métropolite Abba Marcos n'a pas respecté les engagements qu'il avait pris et signés à notre égard. En effet le Métropolite Abba Marcos s'était engagé par un protocole, écrit et signé par lui, à autoriser des paroisses de son éparchie à célébrer la liturgie occidentale dite de « l'Ancien Rite des Gaules » ainsi que les offices des Heures de la tradition occidentale. Au mois de mai 2005, le Métropolite Abba Marcos a signifié à son clergé qu'il restreignait l'usage du rite des Gaules et qu'il interdisait les offices de la tradition occidentale, violant en cela l'article 1 des statuts de l'Eglise Copte Orthodoxe Française. Au mois d'octobre suivant il a réitéré ses interdits en y ajoutant des menaces de sanction et il n'a pas été possible aux prêtres et aux fidèles de faire entendre leurs légitimes objections. Pour sauvegarder notre démarche de restauration de la Tradition occidentale, nous nous sommes alors résolus à nous séparer de l'Eglise Orthodoxe Copte Française.
A présent le Métropolite Abba Marcos se répand en diffamations à notre égard auprès de toutes les instances religieuses de France et de Belgique. Il prétend nous avoir - excommuniés - et que cette condamnation émane de Sa Sainteté le Patriarche Abba Shenouda lui-même. Or, nous savons qu'il n'en est rien, n'ayant reçu du Patriarcat aucune sentence à ce sujet.
Mais notre chemin est dans la volonté divine : « Viens, suis-Moi ». Nous n'oublions pas que nous sommes un peuple de nomades dans la lignée du peuple hébreu et nous nous voulons conduits par l'Esprit Saint. Ainsi nous considérons notre étape dans l'Eglise copte comme un passage vers la « Terre promise ». Aujourd'hui cette « Terre » c'est la notre où nous voulons enraciner pleinement notre réalité ecclésiale.
Pour ce faire, nous avons pris dans la prière et l'écoute, la décision de fonder une Eglise Orthodoxe Occidentale, répondant ainsi a l'attente de beaucoup de nos contemporains. Cette fondation n'est pas un mouvement « sectaire » et solitaire mais s'effectue en communion avec l'Eglise Orthodoxe Française, présidée par l'Archevêque Vigile et l'Evêque Martin, et avec l'Eglise Orthodoxe Celte, présidée par le Métropolite Maël et l'Evêque Marc» qui sacreront un évêque responsable de notre Eglise locale en la personne du Père Grégoire(note ajoutée comprendre:Michel Mendez).
Notre Père spirituel, Mgr Kallistos Ware, nous accompagne, prie pour nous et bénit notre démarche.
Nous tenions à vous exprimer notre itinéraire pour être avec vous dans la transparence.
Merci pour votre écoule et votre prière !
Avec toute notre sincérité, en Christ
A.et R Goettmann[/b]
Je ne peux croire à pareille assertion. Il n'est pas pensable qu'un Kallistos Ware soutienne cette démarche. Les affirmations des Goettmann sont à prendre avec la plus grande méfiance naturellement. Quant aux liens de paternité spirituelle évoqués ils sont tout simplement risibles et ne servent que de basse publicité et d'alibi. La paternité spirituelle s'exerce dans un cadre particulier qui suppose l'obéissance...