Eric, nouveau venu.
Publié : dim. 16 août 2015 5:07
Bonjour à tous,
Besoin d’éclaircissements et peut être d'aide.
Je m'appelle Eric, j'ai bientôt 60 ans et voici mon parcours spirituel.
Après des recherches, non sans mal, j'ai découverts que j'ai été baptisé catholique à l'age de 2 mois.
Je me souviens avoir reçu un catéchisme protestant (mes parents sont devenus protestants), et avoir fait ma confirmation protestante. J'assistai adolescent avec mes parents, régulièrement au culte mais sans grande conviction. J'ai rencontré ma future épouse catholique non pratiquante en 1977, nous nous sommes mariés dans l'église de son village en 1985, un mariage mixte « moi » protestant et « elle » catholique ; la cérémonie religieuse fût faite par un curé. Du point de vue de l'Eglise catholique, ce mariage est valide ; de cette union sont nés deux enfants. Malheureusement, à la demande de mon épouse ( avec laquelle je garde une bonne relation) nous avons divorcé en 1992.
Aujourd'hui, malgré la douleur de cette séparation bien ancrée en moi, je vis remarié civilement avec une femme arménienne baptisée orthodoxe.
J'ai eu de nombreux errements après mon divorce et une vie de péchés, j'ai connu plusieurs femmes dont deux ont avorté de moi; j'ai cru dans beaucoup d'erreurs comme le protestantisme, la réincarnation, l'ésotérisme, la voyance. Je me suis un jour senti perdu, croyant en Dieu mais ne sachant pas où est la vérité. Dans cette recherche, il y a bientôt 3 ans, j'ai sonné à la porte d'un couvent, celui des capucins de Morgon. J'y ai découvert et reçu le catéchisme catholique de Trente et j'ai assisté à plusieurs messes traditionnelles.
Aux yeux de la règle catholique romaine, de par mes péchés mortels d'adultère (divorcé remarié civilement), et de par mes égarements d'un passé misérable impliquant ma responsabilité dans les deux avortements, le prêtre qui me guide est clair: malgré ma grande contrition, si je meurs dans cet état, ayant perdu la grâce, je vais en Enfer.
Il me faudrait pour sauver mon âme, recevoir le sacrement de pardon qui me redonnera la grâce, mais pour cela il me faudrait d'abord que l’Église catholique m’accepte et sa condition première est que je ne sois plus en état d'adultère, que je vive avec mon épouse comme frère et sœur ou que nous nous séparions....Malgré mes prières, mon chapelet journalier, ma demande de grâce suffisante, je n'y arrive pas, et je vis plus que très mal cette situation d'un amour, d'un travail, d'une vie commune qui nous uni mon épouse et moi et le savoir que si je meurs demain de mort subite, je suis damné.
Aujourd'hui je vis ma foi, seul, isolé au sein d'une famille qui ne croit plus ou guère … je cherche Dieu en toute chose et j'espère par mon chapelet et l'oraison trouver le chemin du pardon, d'une foi partagée avec d'autres, une famille chrétienne, mais je sens aussi que Satan cherche à me perdre. Je n'adhère pas à la pensée protestante et quand j'entre dans une église, j'ai envie de voir un Autel qui donne envie de prier et non une table style « Ikéa ». J'ai envie d'une messe qui ne ressemble pas à un culte protestant ni à une kermesse, j'ai envie d'une messe sans chants fades et creux comme j'en entends chez les catholiques modernistes, j'ai envie d'une messe et de chants qui font vibrer mon âme. J'ai envie de prêches, j'ai envie d'une messe qui donne envie d'en vivre plein d'autres, et j'ai surtout envie de retrouver la grâce, de sauver mon âme.
Ma femme baptisée orthodoxe (nous sommes mariés civilement depuis février 2010) m'a parlé de sa religion et j'aimerai un avis éclairé …. pensez-vous qu'une pauvre âme perdue comme la mienne puisse trouver au sein de l'Eglise orthodoxe son salut ?
Merci et pardonnez moi mon « pavé »
Besoin d’éclaircissements et peut être d'aide.
Je m'appelle Eric, j'ai bientôt 60 ans et voici mon parcours spirituel.
Après des recherches, non sans mal, j'ai découverts que j'ai été baptisé catholique à l'age de 2 mois.
Je me souviens avoir reçu un catéchisme protestant (mes parents sont devenus protestants), et avoir fait ma confirmation protestante. J'assistai adolescent avec mes parents, régulièrement au culte mais sans grande conviction. J'ai rencontré ma future épouse catholique non pratiquante en 1977, nous nous sommes mariés dans l'église de son village en 1985, un mariage mixte « moi » protestant et « elle » catholique ; la cérémonie religieuse fût faite par un curé. Du point de vue de l'Eglise catholique, ce mariage est valide ; de cette union sont nés deux enfants. Malheureusement, à la demande de mon épouse ( avec laquelle je garde une bonne relation) nous avons divorcé en 1992.
Aujourd'hui, malgré la douleur de cette séparation bien ancrée en moi, je vis remarié civilement avec une femme arménienne baptisée orthodoxe.
J'ai eu de nombreux errements après mon divorce et une vie de péchés, j'ai connu plusieurs femmes dont deux ont avorté de moi; j'ai cru dans beaucoup d'erreurs comme le protestantisme, la réincarnation, l'ésotérisme, la voyance. Je me suis un jour senti perdu, croyant en Dieu mais ne sachant pas où est la vérité. Dans cette recherche, il y a bientôt 3 ans, j'ai sonné à la porte d'un couvent, celui des capucins de Morgon. J'y ai découvert et reçu le catéchisme catholique de Trente et j'ai assisté à plusieurs messes traditionnelles.
Aux yeux de la règle catholique romaine, de par mes péchés mortels d'adultère (divorcé remarié civilement), et de par mes égarements d'un passé misérable impliquant ma responsabilité dans les deux avortements, le prêtre qui me guide est clair: malgré ma grande contrition, si je meurs dans cet état, ayant perdu la grâce, je vais en Enfer.
Il me faudrait pour sauver mon âme, recevoir le sacrement de pardon qui me redonnera la grâce, mais pour cela il me faudrait d'abord que l’Église catholique m’accepte et sa condition première est que je ne sois plus en état d'adultère, que je vive avec mon épouse comme frère et sœur ou que nous nous séparions....Malgré mes prières, mon chapelet journalier, ma demande de grâce suffisante, je n'y arrive pas, et je vis plus que très mal cette situation d'un amour, d'un travail, d'une vie commune qui nous uni mon épouse et moi et le savoir que si je meurs demain de mort subite, je suis damné.
Aujourd'hui je vis ma foi, seul, isolé au sein d'une famille qui ne croit plus ou guère … je cherche Dieu en toute chose et j'espère par mon chapelet et l'oraison trouver le chemin du pardon, d'une foi partagée avec d'autres, une famille chrétienne, mais je sens aussi que Satan cherche à me perdre. Je n'adhère pas à la pensée protestante et quand j'entre dans une église, j'ai envie de voir un Autel qui donne envie de prier et non une table style « Ikéa ». J'ai envie d'une messe qui ne ressemble pas à un culte protestant ni à une kermesse, j'ai envie d'une messe sans chants fades et creux comme j'en entends chez les catholiques modernistes, j'ai envie d'une messe et de chants qui font vibrer mon âme. J'ai envie de prêches, j'ai envie d'une messe qui donne envie d'en vivre plein d'autres, et j'ai surtout envie de retrouver la grâce, de sauver mon âme.
Ma femme baptisée orthodoxe (nous sommes mariés civilement depuis février 2010) m'a parlé de sa religion et j'aimerai un avis éclairé …. pensez-vous qu'une pauvre âme perdue comme la mienne puisse trouver au sein de l'Eglise orthodoxe son salut ?
Merci et pardonnez moi mon « pavé »