Bonjour à tous,
Quand j'ai découvert l'orthodoxie en allant pour la première fois à la Divine liturgie, j'ai trouvé que le chant russe était sobre et je fus ravi (non au sens où j'ai plané) mais j'ai trouvé une facilité à comprendre les paroles beaucop plus grande que dans les chants catho que je connaissais. Ma première expérience du champs byzantin fut dans une paroisse roumaine (je crois que le chant dans l'église roumaine peut se rattacher au byzantin). Ce ne fut pas désagréable du tout... M^mem si je ne comprenais rien... La deuxième expérience byzantine fut dans l'église grec et là j'ai eu du mal. Mais je crois que c'est plus lié au fait qu'alors que je saisis quelques "petites choses" en slavon, en grec, que dalle! Puis chez les Serbes (byzantin). En fin de compte, je confirme ma préférence pour le chant byzantin dont j'apprécie la sobriété (un peu comme le grégorien) et une certaine "force". Je ne diabolise pas le chant russe mais effectivement il a des aspects un peu Renaissance. Je ne sais pas si vous écoutez de la musique sacré de la Renaissance ou même prenez Bach. Mais est-il possible de prier sur la musique de la Messe en si mineur... Jen doute... La mélodie tue le texte...
Certes cela est musicalement beau mais parfois je crains que par moment ça ne porte un peu trop à la rêverie... Or on confond parfois rêverie et foi ou prière... Cela dit, existe-t-il une paroisse pratiquant le chant byzantin en français? Les VCO uniquement??? Où apprend-on le chant byzantin en français?
Je pense notamment au ton 1 (en français) avec le dédoublement de la deuxième syllabe : Fidèhèle etc...
Corps es-tu là ?
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Quel type de chant?
Priidite, poklonimsja i pripadem ko Hristu.
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Le monastère Saint-Antoine-le-Grand, à Saint-Laurent-en-Royans dans le Vercors, fait de gros efforts pour développer l'usage du chant byzantin en français.
Il me semble qu'il y a maintenant chaque année, en juillet, des stages de chant byzantin en français qui sont organisés à Saint-Antoine-l'Abbaye, beau village médiéval à quelques dizaines de kilomètres du monastère précité, sous la conduite d'Andréa Atlanti.
Si vous êtes en région parisienne, vous devriez prendre contact avec le docteur Ibrahim Issid, chimiste de son état, qui est chantre chez les orthodoxes arabophones, mais est aussi un fervent pratiquant du chant byzantin en français.
Il me semble qu'il y a maintenant chaque année, en juillet, des stages de chant byzantin en français qui sont organisés à Saint-Antoine-l'Abbaye, beau village médiéval à quelques dizaines de kilomètres du monastère précité, sous la conduite d'Andréa Atlanti.
Si vous êtes en région parisienne, vous devriez prendre contact avec le docteur Ibrahim Issid, chimiste de son état, qui est chantre chez les orthodoxes arabophones, mais est aussi un fervent pratiquant du chant byzantin en français.
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Je suis en région parisienne
Bonjour,
Merci pour ces indications : o officie le docteur dont vous m'indiquer le nom. A Saint Etienne?
Merci pour ces indications : o officie le docteur dont vous m'indiquer le nom. A Saint Etienne?
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Re: Corps es-tu là ?
Bonjour Makcim,Makcim a écrit :Ce qui fait la beauté et la force du chant byzantin, comme du meilleur du chant slavon (voire du grégorien quand il est chanté d’une manière assez vigoureuse) c’est sans doute que la musique épouse la langue, le phrasé, le rythme et les sons de la langue. J’ai souvent entendu en milieu francophone : « Il nous faudrait un musicien qui soit orthodoxe et saint » mais peut-être ne faut-il pas tout attendre d’un seul mais plutôt réunir des compétences diverses : un linguiste pour la structure de la langue, un phonéticien pour l’étude de la production des sons, un musicologue qui confronte les propositions musicales aux chants populaires traditionnels des provinces de France (dont la référence me paraît indispensable pour un véritable enracinement dans notre « inconscient collectif » car le chant sacré ne peut que s’inspirer aussi des chants traditionnels populaires d’une terre) un moine (ou un prêtre) qui sont de grands répétiteurs vocaux de textes saints et un théologien qui veille à la justesse des traductions…
Il semble que vous n'ayez pas entendu les enregistrements effectués au monastère St Antoine le Grand, qui me semblent très réussis dans la veine byzantine.
Le problème de la langue française réside dans la place de l'accent tonique (dernière syllabe) et l'absence de voyelles longues qui rendent très difficiles la "musicalisation" de notre langue.
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