J'aimerai bien discuter et partager avec vous au sujet des enfants et de l'église. Comment élever nos enfants en leur faisant découvrir la joie de la vie en Christ. Je trouve cela particulièrement difficile dans le monde dans lequel nous vivons. Comment les élever en les laissant libre, sans en faire des esclaves mais des personnes responsables et ayant la Foi.
Faut-il les obliger, leur laisser le choix?
J'ai penser à ce thème particulièrement en lisant le sujet concernant les repas à Noël. il y a toute une agitation autour de Noël occidental et nos enfants sont pris dans ce mouvement. Comment en faire à nouveau la fête de la naissance du Christ. Naissance qui a eu lieu dans la simplicité d'une crêche.
Nos enfants sont souvent plus attirés par le dernier Harry Potter, le nouveau "seigneur des anneaux" que par le message que notre Eglise leur apporte. J'aimerai bien vous lire à ce sujet.
les enfants et l'Eglise
Modérateur : Auteurs
-
Claude le Liseur
- Messages : 4352
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Etant trop jeune pour m'être marié, je n'ai pas (encore) d'enfants, aussi ma réponse n'est que théorique, contrairement à celle que pourraient donner les pères et mères de famille qui sont inscrits sur ce forum, mais je pense qu'il faut avant tout prêcher par l'exemple. Un jeune théologien grec qui faisait sa thèse de doctorat en Suisse m'avait dit il y a des années que les fidèles pieux sont en général issus de familles pieuses et qu'il y a une énorme influence du milieu familial.
Je pense que c'est important de cultiver la participation à la liturgie le dimanche matin, la lecture de la Bible, du Synaxaire et, le cas échéant, de l'acathiste du saint du jour en commun, et je crois que le fait d'avoir des icônes à la maison et de leur rendre les honneurs qui sont dus a aussi des conséquences très positives.
Une force que nous avons, c'est que nous donnons la communion aux enfants dès leur baptême et chrismation.
Voilà maintenant quelques réflexions de notre père saint Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople:
"Je ne cesse de vous exhorter, de vous prier, de vous supplier, pour qu'avant toutes choses vous fassiez, de bonne heure, l'éducation de vos enfants. Si, en effet, tu as le souci de ton enfant, prouve-le de cette façon. D'ailleurs tu en seras récompensé. Ecoute Paul disant: "... s'ils persévèrent dans la foi, la charité, la sainteté, unies à la modération dans les désirs" (I Tim. 2,15). Même si tu as conscience de tout le mal qui est en toi, songe cependant que tu as, en quelque sorte, une consolation à ce mal. Elève un athlète pour le Christ." (Sur la vaine gloire et l'éducation des enfants (Peri kenodhoxias kai opos dhei tous ghoneas anatrefein ta tekna), § 19, traduction du grec ecclésiastique par le professeur Anne-Marie Malingrey, SC n° 188, Le Cerf, Paris 1972, p. 103.)
Réflexions d'une religieuse orthodoxe anglaise:
"Les parents, les catéchistes et tous ceux qui désirent enseigner le christianisme, doivent toujours garder à l'esprit leur but: inspirer à l'enfant un amour personnel pour le Christ et pour la Mère de Dieu. (...) L'éducation religieuse des enfants est assurée principalement par l'exemple et par l'atmosphère d'amour et de prière à la maison. Le coeur de l'enfant est touché; sans explications, il acquiert la prière comme une activité naturelle, et sans avoir besoin de preuves logiques il connaît la présence de Dieu. Dans la vie des saints, on remarque souvent que leur destin a été influencé par une personne sainte qu'ils ont simplement observée. Saint Nectaire se souvenait toujours de l'amour de sa grand-mère, et de sa manière de se tenir en prière devant les icônes." (Soeur Magdalen, Réflexions sur les enfants dans l'Eglise orthodoxe aujourd'hui, traduction de l'anglais faite par l'auteur, Editions Axios, Grez-Doiceau (Belgique) 1990, p. 33.)
Je pense que c'est important de cultiver la participation à la liturgie le dimanche matin, la lecture de la Bible, du Synaxaire et, le cas échéant, de l'acathiste du saint du jour en commun, et je crois que le fait d'avoir des icônes à la maison et de leur rendre les honneurs qui sont dus a aussi des conséquences très positives.
Une force que nous avons, c'est que nous donnons la communion aux enfants dès leur baptême et chrismation.
Voilà maintenant quelques réflexions de notre père saint Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople:
"Je ne cesse de vous exhorter, de vous prier, de vous supplier, pour qu'avant toutes choses vous fassiez, de bonne heure, l'éducation de vos enfants. Si, en effet, tu as le souci de ton enfant, prouve-le de cette façon. D'ailleurs tu en seras récompensé. Ecoute Paul disant: "... s'ils persévèrent dans la foi, la charité, la sainteté, unies à la modération dans les désirs" (I Tim. 2,15). Même si tu as conscience de tout le mal qui est en toi, songe cependant que tu as, en quelque sorte, une consolation à ce mal. Elève un athlète pour le Christ." (Sur la vaine gloire et l'éducation des enfants (Peri kenodhoxias kai opos dhei tous ghoneas anatrefein ta tekna), § 19, traduction du grec ecclésiastique par le professeur Anne-Marie Malingrey, SC n° 188, Le Cerf, Paris 1972, p. 103.)
Réflexions d'une religieuse orthodoxe anglaise:
"Les parents, les catéchistes et tous ceux qui désirent enseigner le christianisme, doivent toujours garder à l'esprit leur but: inspirer à l'enfant un amour personnel pour le Christ et pour la Mère de Dieu. (...) L'éducation religieuse des enfants est assurée principalement par l'exemple et par l'atmosphère d'amour et de prière à la maison. Le coeur de l'enfant est touché; sans explications, il acquiert la prière comme une activité naturelle, et sans avoir besoin de preuves logiques il connaît la présence de Dieu. Dans la vie des saints, on remarque souvent que leur destin a été influencé par une personne sainte qu'ils ont simplement observée. Saint Nectaire se souvenait toujours de l'amour de sa grand-mère, et de sa manière de se tenir en prière devant les icônes." (Soeur Magdalen, Réflexions sur les enfants dans l'Eglise orthodoxe aujourd'hui, traduction de l'anglais faite par l'auteur, Editions Axios, Grez-Doiceau (Belgique) 1990, p. 33.)