Novelius a écrit :http://www.massorti.com/Revoir-la-liturgie-chretienne
Qu'en pensez vous ?
Pour ma part je trouve ça assez choquant. Surtout que les juifs eux ne se privent pas de dire un tas d'horreur sur le Christ, de le moquer dans les médias israëliens, etc.
J'ai dialoguer avec un rabbin ( Rav Ron Chaya) qui m'assure que d'après leurs sources, Jésus est un sorcier fils de panthère un centurion romain, et d'une prostituée etc etc ... Et nous devrions changer la liturgie ? ....
Douze prêtres qui cherchent à se faire mousser et qui n'ont en effet sans doute pas lu ce qu'on surnomme l'Evangile du ghetto.
Le clergé n'échappe pas à la maladie du temps qui est la quête de gloriole médiatique: voyez le cirque du métropolite Nicolas du Banat dans une église uniate en 2008, qui lui a valu quelques semaines d'adulation de la part de gens qui avaient du temps à perdre. Nos douze prêtres auront ainsi eu leur quart d'heure de célébrité avec leur proposition blasphématoire (
lex orandi, lex credendi) et ce qui procède du bruit (au sens où l'on parle de bruit en statistique) ne dépassera pas le stade du bruit. Quand vous voyez les résistances au moindre changement, même judicieux (l'essai de l'Eglise de Grèce d'introduire un peu de grec contemporain dans les offices ayant dû être abandonné devant l'absence d'intérêt de la part des fidèles), je doute que la destruction de l'Ecriture et de la liturgie puisse passer comme une lettre à la poste. Nous ne sommes pas le papisme, et un Vatican II de l'Orthodoxie se heurterait tout de même à ce petit obstacle que le chef de l'Eglise n'est pas le patriarche Barthélémy ou le patriarche Cyrille, mais le Christ.
Il y a toutefois un certain clergé qui tirerait profit de la lecture des Pères à propos de la vaine gloire, maintenant que nous avons créé un microcosme qui ne repose que sur le désir de vaine gloire ("appels" dans les journaux, ce qui fut autrefois une spécialité de
L'Immonde, célèbre quotidien de la rue des Italiens, parlottes télévisuelles, interventions intempestives de chefs d'Etat de rencontre).