Claude le Liseur a écrit :
Il me faudra sans doute encore très longtemps pour lire et translittérer correctement l'arabe, mais au moins, je comprends maintenant la différence entre un qafق
et un kafك
(...)
La différence entre les deux sons n'existent pas en français, je ne m'en suis jamais rendu compte quand j'entendais des Arabes orthodoxes échanger la salutation pascale, je ne l'ai comprise qu'en étudiant, mais ça peut être important:
قامqam Il est ressuscité
كمkam combien
Je n'ai pas une très bonne oreille - ou peut-être que c'est difficile de percevoir des différences phonétiques inconnues dans sa propre langue -, mais ce n'est qu'en passant par l'écrit que j'ai enfin compris l'oral et que je crois être désormais en mesure de dire correctement la salutation pascale en arabe.
Chose promise, chose due. Voici un essai de translittération sur la base du manuel de géorgien d'Irène Assatiani et Michel Malherbe (Parlons géorgien, L'Harmattan, Paris 1997, p. 21).
Kriste arsdga!
Tjeshmaritad arsdga!
Bien que le géorgien s'écrive de gauche à droite comme le français, son alphabet me semble plus difficile que l'alphabet arabe. Mais question beauté, les formes des lettres géorgiennes me semblent sans équivalent.
C’est vrai que c’est beau, mais incompréhensible et à force de regarder observer les lettres, tout d’un coup le cyrillique devient plus facile à vouloir apprendre.
J'ai entre les mains un manuel pour apprendre l'écriture géorgienne - y compris pour bien former les lettres quand on écrit à la main ! Naturellement, c'est en allemand. (Il n'y a qu'en Allemagne qu'on publie des livres vraiment sérieux...) C'est très beau - aussi beau que l'écriture géorgienne elle-même - et cela contient aussi les lettres dans l'ancienne graphie dite sacerdotale et qui est encore utilisée pour les légendes des icônes géorgiennes - graphie que l'on ne retrouve dans aucun des livres que j'ai cités.
Marine Bokhashvili Einführung in die georgische Schrift
Helmut Buske Verlag
Hambourg 2007
100 pages + un dépliant avec les trente-huit lettres de l'alphabet géorgien dans leurs différentes graphies.
Le même éditeur a aussi publié un manuel de géorgien. Dans sa même collection d'introduction aux écritures sont aussi disponibles des livrets pour l'arabe (et le persan), l'arménien, le grec, l'hébreu, le tibétain... mais pas pour l'alphabet cyrillique.
Anne Geneviève a écrit : Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas prétendante au trône des Côtes de Côtes !
On retrouve le mot aod dans Aodoù-an-Arvor qui est la forme officielle bretonne du nom du département des Côtes-d'Armor. Le mot Armor - qui est la forme étymologique d'Arvor - veut dire "littoral". Le nom de ce département est donc un pléonasme!
Divi Kervella, Le Breton, Editions Assimil, Chennevières-sur-Marne 2005, p. 10.