In memoriam Mgr Pierre (L'Huillier)
Publié : mar. 20 nov. 2007 19:55
Le site orthodoxie.com http://www.orthodoxie.com/2007/11/rappe ... .html#more nous apprend le décès, hier, lundi 19 novembre 2007, de l'archevêque émérite de New York et du New Jersey, Mgr Pierre (Paul L'Huillier dans le monde).
Pour une fois, je me permettrais d'aller au-delà de la simple annonce, car il s'agissait d'un prélat qui m'avait reçu avec une extrême gentillesse dans sa résidence de Bronxville (NY) en octobre 1998. Faisant un saut à New York depuis Montréal où j'étais allé rendre visite à des parents émigrés au Québec, le tout jeune homme que j'étais en avait profité pour présenter ses respects à celui dont l'Orthodoxie française n'avait pas su profiter. Bien au contraire, il était probablement le seul clerc orthodoxe de l'Europe occidentale contemporaine à qui on avait consacré un livre entier pour le dénigrer.
A l'époque où l'on ne rêvait que d'oecuménisme et où des théologiens de rencontre se permettaient de rouler dans la boue l'archimandrite Placide (Deseille) et sa communauté, l'Orthodoxie européenne n'avait que faire d'un des plus grands canonistes de notre époque, qui savait toujours allier le rappel des principes clairs et la bonté. Cette Orthodoxie-là n'avait pas besoin de règles de droit. Elle était, et elle reste, gouvernée par l'arbitraire.
Et c'est ainsi que Mgr Pierre fut amené à jouer un rôle de premier plan dans les débuts de l'OCA.
Je me souviens qu'il m'avait suffit d'un coup de téléphone depuis l'Europe pour obtenir ce rendez-vous, car Monseigneur n'oubliait pas ses origines et était heureux d'entendre des nouvelles de la Francophonie.
Je me souviens de son humour, de ses convictions si profondément orthodoxes, et de la clairvoyance avec laquelle il m'avait annoncé, dans le climat délétère de l'ère Clinton, le combat que le gouvernement de Washington préparait contre l'Orthodoxie. Moins de cinq mois plus tard, l'agression sauvage de l'OTAN contre la Serbie en fut le premier acte.
Que la mémoire de Mgr Pierre soit éternelle.
Mémoire éternelle! Mémoire éternelle! Mémoire éternelle!
Pour une fois, je me permettrais d'aller au-delà de la simple annonce, car il s'agissait d'un prélat qui m'avait reçu avec une extrême gentillesse dans sa résidence de Bronxville (NY) en octobre 1998. Faisant un saut à New York depuis Montréal où j'étais allé rendre visite à des parents émigrés au Québec, le tout jeune homme que j'étais en avait profité pour présenter ses respects à celui dont l'Orthodoxie française n'avait pas su profiter. Bien au contraire, il était probablement le seul clerc orthodoxe de l'Europe occidentale contemporaine à qui on avait consacré un livre entier pour le dénigrer.
A l'époque où l'on ne rêvait que d'oecuménisme et où des théologiens de rencontre se permettaient de rouler dans la boue l'archimandrite Placide (Deseille) et sa communauté, l'Orthodoxie européenne n'avait que faire d'un des plus grands canonistes de notre époque, qui savait toujours allier le rappel des principes clairs et la bonté. Cette Orthodoxie-là n'avait pas besoin de règles de droit. Elle était, et elle reste, gouvernée par l'arbitraire.
Et c'est ainsi que Mgr Pierre fut amené à jouer un rôle de premier plan dans les débuts de l'OCA.
Je me souviens qu'il m'avait suffit d'un coup de téléphone depuis l'Europe pour obtenir ce rendez-vous, car Monseigneur n'oubliait pas ses origines et était heureux d'entendre des nouvelles de la Francophonie.
Je me souviens de son humour, de ses convictions si profondément orthodoxes, et de la clairvoyance avec laquelle il m'avait annoncé, dans le climat délétère de l'ère Clinton, le combat que le gouvernement de Washington préparait contre l'Orthodoxie. Moins de cinq mois plus tard, l'agression sauvage de l'OTAN contre la Serbie en fut le premier acte.
Que la mémoire de Mgr Pierre soit éternelle.
Mémoire éternelle! Mémoire éternelle! Mémoire éternelle!