Panyotis, excusez-moi; j'ai l'esprit de l'escalier et les réflexes ralentis.
Vous avez écrit : "Je n'ai jamais pensé que "Le Christ est un homme devenu Dieu ou un homme qui aurait eu une prise de conscience progressive de sa divinité. " Ce qui serait vraiment dire n'importe quoi"
Je comprends cependant l'inquiétude fraternelle d'Antoine, car j'ai entendu naguère un prêtre développer pendant une heure cette vieille hérésie à un groupe de néophyte que son "archimandrite" l'avait chargé de catéchiser ! Il est vrai qu'ils n'étaient pas orthodoxes, mais "melkites"; tout de même, j'avais été atterré de constater que personne, dans ce groupe de catholiques romains venus vers "le poumon oriental" pour respirer autrement, ne bondissait; ceci leur semblait une découverte intéressante et je crois en effet que ces adultes kto ne s'étaient jamais vraiment soucié de dogme ou même de doctrine de l'Église de leur vie.
Prosélytisme et orthodoxie
Modérateur : Auteurs
Pas d'inquiétude chez Antoinequi a bien pris la précaution de souligner:
Et puis Zut! Un orthodoxe ne parle pas d'homme Dieu. Et quand il le fait par simple erreur de langage(sic), il remercie son frère d'avoir rectifié avec gentillesse sans l'avoir incriminé de quoi que ce soit.
Là où en revanche j'ai de l'inquiétude c'est lorsque Panayiotis écrit:
Il appartient simplement à l' esprit missionaire d'être rigoureusement dogmatique dans l'emploi de ses termes, car on est en terrain miné. Et l'oecuménisme commence par un abus de langage qui conduit intentionnellement à la confusion de détails pour gommer plus facilement les divergences fondamentales.Je relève donc cette erreur de langage de votre part non pas pour vous faire un mauvais procès, car je suis certain qu'il ne s'agit que d'une erreur malencontreuse, mais parce qu'il y a derrière cette appellation erronée de "homme Dieu" une fausse théologie destructrice du christianisme et de l'historicité de l'incarnation.
Et puis Zut! Un orthodoxe ne parle pas d'homme Dieu. Et quand il le fait par simple erreur de langage(sic), il remercie son frère d'avoir rectifié avec gentillesse sans l'avoir incriminé de quoi que ce soit.
Là où en revanche j'ai de l'inquiétude c'est lorsque Panayiotis écrit:
Parce que là on est déjà dans la confusion oecuméniste communément répandue dans l'orthodoxie sur cette notion d'Eglise.Je pense que l'église orthodoxe est la vraie église mais je pense aussi qu'il a de vrais chrétiens dans d'autres églises
-
Claude le Liseur
- Messages : 4352
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Non, cher Eliazar, vous avez connu la vie sous le régime laïc (enfin, pas également laïc envers tout le monde) de la Ripoublique française, vous n'avez pas connu la vie sous la domination du parti démocrate-chrétien valaisan ou fribourgeois. Comme utilisation de la religion par des gens totalement dépourvus du moindre intérêt spirituel, c'est indépassable, même par des politiciens qui se donnent pourtant tant de peine pour mettre sur pied un "Conseil du culte musulman français".
En France, pour environ 100'000 orthodoxes, on compte dix-neuf monastères (5 dans la juridiction de Constantinople, 1 dans celle de Daru, 1 dans celle d'Antioche, 3 dans celle de Moscou, 5 dans celle de Bucarest, 2 dans celle de Belgrade, 1 dans celle de l'Eglise russe hors frontières et 1 dans celle des Chrysostomiens), dont douze francophones. Je parle bien de monastères; je ne compte pas les ermites ou les moines isolés.
En Suisse, pour environ 120'000 orthodoxes (si l'on déduit les non-chalcédoniens du chiffre du recensement de 2000), on compte UN monastère... avec UN moine. C'est-à-dire ZERO monastère si l'on utilise le même critère que celui que j'applique pour la France. ( A côté de cela, il y aurait un monastère syriaque jacobite.)
L'épanouissement de la vie spirituelle est plus difficile dans le contexte du post-christianisme fonctionnarisé (seul le canton de Genève ayant eu le courage de séparer complètement les Eglises de l'Etat) que dans le contexte du post-christianisme laïcisé. Car, si la crise spirituelle est la même, la pression sociologique est un obstacle plus grand à la recherche d'une solution qui passe par une décision que l'on prend soi-même comme un grand.
Je vous assure que les tronçons d'autoroute bénis par un évêque et les foires commerciales ouvertes par un "service oecuménique" sur fond de pratique religieuse (en étant généreux sur l'acception du mot pratique) tombée en-dessous de 10%, ce n'est pas triste.
Les cantons où la religion a été tellement transformée en un service public de l'Etat que l'on ne peut même plus y comprendre l'idée d'une vie intérieure qui irait au-delà de l'assistance aux manifestations patriotiques, ce n'est pas triste non plus.
Heureusement, il reste Genève, d'où quelque chose pourrait un jour repartir.
En France, pour environ 100'000 orthodoxes, on compte dix-neuf monastères (5 dans la juridiction de Constantinople, 1 dans celle de Daru, 1 dans celle d'Antioche, 3 dans celle de Moscou, 5 dans celle de Bucarest, 2 dans celle de Belgrade, 1 dans celle de l'Eglise russe hors frontières et 1 dans celle des Chrysostomiens), dont douze francophones. Je parle bien de monastères; je ne compte pas les ermites ou les moines isolés.
En Suisse, pour environ 120'000 orthodoxes (si l'on déduit les non-chalcédoniens du chiffre du recensement de 2000), on compte UN monastère... avec UN moine. C'est-à-dire ZERO monastère si l'on utilise le même critère que celui que j'applique pour la France. ( A côté de cela, il y aurait un monastère syriaque jacobite.)
L'épanouissement de la vie spirituelle est plus difficile dans le contexte du post-christianisme fonctionnarisé (seul le canton de Genève ayant eu le courage de séparer complètement les Eglises de l'Etat) que dans le contexte du post-christianisme laïcisé. Car, si la crise spirituelle est la même, la pression sociologique est un obstacle plus grand à la recherche d'une solution qui passe par une décision que l'on prend soi-même comme un grand.
Je vous assure que les tronçons d'autoroute bénis par un évêque et les foires commerciales ouvertes par un "service oecuménique" sur fond de pratique religieuse (en étant généreux sur l'acception du mot pratique) tombée en-dessous de 10%, ce n'est pas triste.
Les cantons où la religion a été tellement transformée en un service public de l'Etat que l'on ne peut même plus y comprendre l'idée d'une vie intérieure qui irait au-delà de l'assistance aux manifestations patriotiques, ce n'est pas triste non plus.
Heureusement, il reste Genève, d'où quelque chose pourrait un jour repartir.
-
mihaelaiacovache
- Messages : 77
- Inscription : lun. 15 sept. 2003 7:12
- Localisation : Roumanie
- Contact :
merci a tous!
Merci a tous!
Catherine:
Oui ,je ne me sent plus seule entouré par les saints qui nous regardent a travers des icônes des églises orthodoxe ou de ma chambre.
Je n'ai pas ose de raconter mes rêves dans mon première message. Avant de retourne a l'Église Orthodoxe,quoique je fréquentais chaque dimanche un place appelé "église",toute la semaine les nuits je l'ai passais en cherchant l'Église.
Panayotis:
A propos de prosélytisme,je crois que l'orthodoxe est trop modeste.Le vrais croyant est dans une repentance continue,qui ne se finit toute la vie.Je ne peut oublie ce qu'on dit Avva Sisoe:"Donnes moi ,Dieu Jésus Christ,temps pour repentir!Car je n'ai encore mis le début de mon repentance.Amin!"
Je crois que l'humilité( smerenia,dans mon langue),la continue repentance et la prière du coeur,son les armes de l'orthodoxie.Je pense a l'Église Orthodoxe comme a une grand coeur qui bat dans le rythme du prière"du coeur",qui est fait avec amour et insistance pour que le monde ait encore un peut de temps.
Comme Catherine,je crois que nous devons faire témoignage avec nos actes et parlent de l'amour du Dieu a chaque occasion.
Il y a deux jour une de mes patientes(et soeur) m'a visite.elle étais arrive du pèlerinage aux Sainte Paraskeva.Elle avais une figure ci lumineuse,en me racontent comme elle a passe plus de 26 heurs dehors(elle n'a dis rien de la pluie et du froide) et comme sentait une grand amour pour tous les pèlerins,et qu'elle voulais dire a tous qu'elle les aime.Je l'ai demande de prosélytisme(j'ai utilise des autre mots).Elle m'a répondu qu'elle est une personne trop insignifiante,que tout le monde a entendu de Jésus Christ,que son devoir est de aimer ,de se prier ,de aide et de faire repentance.( le pèlerinage ,je l'ai fait aussi trois années avant).
J'ai une autre image,une femme dans une précoma ,qui a fait jusque a la fin le signe de la croix.
Je voudrais dire de plus ,mais je n'ai pas finit de lire tous les messages.
Catherine:
Oui ,je ne me sent plus seule entouré par les saints qui nous regardent a travers des icônes des églises orthodoxe ou de ma chambre.
Je n'ai pas ose de raconter mes rêves dans mon première message. Avant de retourne a l'Église Orthodoxe,quoique je fréquentais chaque dimanche un place appelé "église",toute la semaine les nuits je l'ai passais en cherchant l'Église.
Panayotis:
A propos de prosélytisme,je crois que l'orthodoxe est trop modeste.Le vrais croyant est dans une repentance continue,qui ne se finit toute la vie.Je ne peut oublie ce qu'on dit Avva Sisoe:"Donnes moi ,Dieu Jésus Christ,temps pour repentir!Car je n'ai encore mis le début de mon repentance.Amin!"
Je crois que l'humilité( smerenia,dans mon langue),la continue repentance et la prière du coeur,son les armes de l'orthodoxie.Je pense a l'Église Orthodoxe comme a une grand coeur qui bat dans le rythme du prière"du coeur",qui est fait avec amour et insistance pour que le monde ait encore un peut de temps.
Comme Catherine,je crois que nous devons faire témoignage avec nos actes et parlent de l'amour du Dieu a chaque occasion.
Il y a deux jour une de mes patientes(et soeur) m'a visite.elle étais arrive du pèlerinage aux Sainte Paraskeva.Elle avais une figure ci lumineuse,en me racontent comme elle a passe plus de 26 heurs dehors(elle n'a dis rien de la pluie et du froide) et comme sentait une grand amour pour tous les pèlerins,et qu'elle voulais dire a tous qu'elle les aime.Je l'ai demande de prosélytisme(j'ai utilise des autre mots).Elle m'a répondu qu'elle est une personne trop insignifiante,que tout le monde a entendu de Jésus Christ,que son devoir est de aimer ,de se prier ,de aide et de faire repentance.( le pèlerinage ,je l'ai fait aussi trois années avant).
J'ai une autre image,une femme dans une précoma ,qui a fait jusque a la fin le signe de la croix.
Je voudrais dire de plus ,mais je n'ai pas finit de lire tous les messages.
Prosélytisme
Ah ! Mihaela !
C’est nous qui devrions vous dire merci !
Tous nos débats intellectuels, toutes nos rêveries (nostalgiques ou futuristes, peu importe) ne valent pas une seule phrase comme : « Je crois que l'humilité( smerenia, dans ma langue),la continuelle repentance et la prière du cœur sont les armes de l'orthodoxie. Je pense à l'Église Orthodoxe comme à un grand cœur qui bat au rythme de la « prière du cœur » - qui est faite avec amour et insistance pour que le monde ait encore un peu de temps » [… pour se repentir]
Elle aussi pourrait figurer en exergue au début de notre Forum.
Claude,
Je lis et relis votre dernier message les larmes aux yeux. Vous souvenez-vous de ce que je vous avais écrit à propos du métropolite J. ? « Un de mes amis grecs, assez pauvre, m’avait confié que les premières années qu’il était à Paris (il était plus jeune et c’était avant d’être fait métropolite) J. montait plusieurs étages avec des sacs de pommes de terre sur son dos - pour mettre les familles grecques nécessiteuses devant le fait accompli, quand elles étaient trop fières pour demander de l’aide à l’évêché ; on ne refuse plus un cadeau quand il est déjà devant la porte !…
Je n’ai pas de prédilection pour les évêques oecuménisants, mais je ne connais pas beaucoup de prélats capables de faire cela, en silence ! »
Il faut aller le voir, à cœur ouvert.
Je vous assure.
Éliazar
C’est nous qui devrions vous dire merci !
Tous nos débats intellectuels, toutes nos rêveries (nostalgiques ou futuristes, peu importe) ne valent pas une seule phrase comme : « Je crois que l'humilité( smerenia, dans ma langue),la continuelle repentance et la prière du cœur sont les armes de l'orthodoxie. Je pense à l'Église Orthodoxe comme à un grand cœur qui bat au rythme de la « prière du cœur » - qui est faite avec amour et insistance pour que le monde ait encore un peu de temps » [… pour se repentir]
Elle aussi pourrait figurer en exergue au début de notre Forum.
Claude,
Je lis et relis votre dernier message les larmes aux yeux. Vous souvenez-vous de ce que je vous avais écrit à propos du métropolite J. ? « Un de mes amis grecs, assez pauvre, m’avait confié que les premières années qu’il était à Paris (il était plus jeune et c’était avant d’être fait métropolite) J. montait plusieurs étages avec des sacs de pommes de terre sur son dos - pour mettre les familles grecques nécessiteuses devant le fait accompli, quand elles étaient trop fières pour demander de l’aide à l’évêché ; on ne refuse plus un cadeau quand il est déjà devant la porte !…
Je n’ai pas de prédilection pour les évêques oecuménisants, mais je ne connais pas beaucoup de prélats capables de faire cela, en silence ! »
Il faut aller le voir, à cœur ouvert.
Je vous assure.
Éliazar
-
Claude le Liseur
- Messages : 4352
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Je lui en ai déjà parlé et je pense que cela ne sert à rien, pour des raisons indépendantes de sa volonté.
Je me vois mal en train de lui dire que les relations avec les autochtones dans son diocèse ont été monopolisées depuis trente ans par un petit groupe, fort amateur de cryptes, de Canada Dry spirituel et de bulletins de délation, dont le seul but est d'importer chez nous les idées et les pratiques du Club parisien si bien évoqué par notre frère Jean-Louis Palierne dans son livre Mais où donc se cache l'Eglise orthodoxe? .
Je me vois mal en train de lui dire que les relations avec les autochtones dans son diocèse ont été monopolisées depuis trente ans par un petit groupe, fort amateur de cryptes, de Canada Dry spirituel et de bulletins de délation, dont le seul but est d'importer chez nous les idées et les pratiques du Club parisien si bien évoqué par notre frère Jean-Louis Palierne dans son livre Mais où donc se cache l'Eglise orthodoxe? .
Je pense, à relire tous ces messages sur le prosèlytisme, que nous sommes peut-être un peu "haut" ; je comprends parfaitement Panayiotis et je lui suis reconnaissante de son empathie envers ceux qui n'ont pas la chance d'avoir - comme lui - toutes les facilités pour leur pratique. Il est le seul, par exemple, a avoir posé la question de la langue locale pour la célébration de la liturgie. Merci à Claude qui, débordant de générosité, veut bien leur accorder ce bonheur de temps à autre ... Je vous préviens, Cher Claude, n'essayez pas de croiser le fer avec moi, je n'ai pas le punch d'Eliazar...
Alors, je dirais plutôt qu'il s'agit tout simplement "d'informer", de montrer l'eau et, ensuite, comme dit Catherine, l'âne boira ... ou pas.
Les intellectuels n'ont pas besoin de nous (c'est une façon de parler) pour cela car on peut penser qu'ils ont les informations dans leur bagage. Organiser des missions n'est évidemment pas de notre ressort, ni dans nos possibilités, mais prendre le temps pour en parler, avoir éventuellement une documentation simple à offrir, rappeler aux Français, par exemple, qu'ils furent Orthodoxes pendant près de mille ans (je dis la France pour simplifier, mais je rassure Claude et Eliazar : j'ai bien lu leurs explications sur ce qu'était la Fran ce avant d'être la France).
Merci à tous pour vos connaissances et les informations que vous apportez
et Miahela est merveilleuse mais elle vit en Pays Orthodoxe.
Une chose encore : on a parlé de la TV: Qui a essayé d'écouter l'émission Orthodoxe le dimanche matin sur France Culture ? C'est désespérant tout simplement.
Alors, je dirais plutôt qu'il s'agit tout simplement "d'informer", de montrer l'eau et, ensuite, comme dit Catherine, l'âne boira ... ou pas.
Les intellectuels n'ont pas besoin de nous (c'est une façon de parler) pour cela car on peut penser qu'ils ont les informations dans leur bagage. Organiser des missions n'est évidemment pas de notre ressort, ni dans nos possibilités, mais prendre le temps pour en parler, avoir éventuellement une documentation simple à offrir, rappeler aux Français, par exemple, qu'ils furent Orthodoxes pendant près de mille ans (je dis la France pour simplifier, mais je rassure Claude et Eliazar : j'ai bien lu leurs explications sur ce qu'était la Fran ce avant d'être la France).
Merci à tous pour vos connaissances et les informations que vous apportez
et Miahela est merveilleuse mais elle vit en Pays Orthodoxe.
Une chose encore : on a parlé de la TV: Qui a essayé d'écouter l'émission Orthodoxe le dimanche matin sur France Culture ? C'est désespérant tout simplement.
-
panayiotis
- Messages : 30
- Inscription : dim. 12 oct. 2003 23:47
Irène
votre formule est bonne il faut montrer l'eau au monde. Je pense que c'est d'abord une attitude de tous les jours à avoir et que le reste viendra
(je n'ai pas toutes les facilités pour pratiquer Irène; dans une petite ville de Province ce n'est pas facile)
JE VOUS CONSEILLE A TOUS DE JETER UN PETIT COUP D'OEIL A LA "BIBLIOTHEQUE" INTERNET DU SITE DE L'EGLISE D EGRECE
Il y a des textes en grec, français, anglais, roumain, russe, bulgare, italien, allemand, espagnol
http://www.myriobiblos.gr/library%20home.htm
je dois avouer que je n'avais jamais eu de réflexion approfondie sur le "passé orthodoxe" de la France
puisque ce forum donne la possibilité d'envoyer des messages privés, ceux qui veulent euvent m'envoyer des textes ou des idées de site et je veux bien les aider (au moins techniquement) à créer un site du style "quand la france était orthodoxe"
nous pourrions aussi nous mettre d'accord ou nous répartir les taches pour présenter parallèlement au forum les aspects fondamentaux ed la foi orthodoxe.
votre formule est bonne il faut montrer l'eau au monde. Je pense que c'est d'abord une attitude de tous les jours à avoir et que le reste viendra
(je n'ai pas toutes les facilités pour pratiquer Irène; dans une petite ville de Province ce n'est pas facile)
JE VOUS CONSEILLE A TOUS DE JETER UN PETIT COUP D'OEIL A LA "BIBLIOTHEQUE" INTERNET DU SITE DE L'EGLISE D EGRECE
Il y a des textes en grec, français, anglais, roumain, russe, bulgare, italien, allemand, espagnol
http://www.myriobiblos.gr/library%20home.htm
je dois avouer que je n'avais jamais eu de réflexion approfondie sur le "passé orthodoxe" de la France
puisque ce forum donne la possibilité d'envoyer des messages privés, ceux qui veulent euvent m'envoyer des textes ou des idées de site et je veux bien les aider (au moins techniquement) à créer un site du style "quand la france était orthodoxe"
nous pourrions aussi nous mettre d'accord ou nous répartir les taches pour présenter parallèlement au forum les aspects fondamentaux ed la foi orthodoxe.
Prosélytisme
Claude,
Si vous aviez vraiment raison, alors il ne me resterait plus qu’à quitter tout ce théâtre d’ombres, et de me réfugier dans une grotte des Pyrénées Orientales.
Si vous aviez vraiment raison, alors il ne me resterait plus qu’à quitter tout ce théâtre d’ombres, et de me réfugier dans une grotte des Pyrénées Orientales.
Prosélytisme
Irène, vous écrivez : « Qui a essayé d'écouter l'émission Orthodoxe le dimanche matin sur France Culture ? C'est désespérant tout simplement. »
Je suis désolé pour vous que vous découvriez cela : mais je vous en prie, LISEZ le livre de Palierne dont Claude vient de rappeler l’existence, « Mais où donc se cache l'Église orthodoxe? » .
Cela vous permettra de comprendre, de connaître, et de cesser de vous « désespérer » Quand on sait quelle est la maladie, on commence à se soigner et à aider les autres à le faire.
C’est un livre irremplaçable.
Je suis désolé pour vous que vous découvriez cela : mais je vous en prie, LISEZ le livre de Palierne dont Claude vient de rappeler l’existence, « Mais où donc se cache l'Église orthodoxe? » .
Cela vous permettra de comprendre, de connaître, et de cesser de vous « désespérer » Quand on sait quelle est la maladie, on commence à se soigner et à aider les autres à le faire.
C’est un livre irremplaçable.
-
Claude le Liseur
- Messages : 4352
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
A mon avis, il faudrait d'abord s'occuper de la présentation parallèle au forum des aspects fondamentaux de la foi orthodoxe. Ensuite, nous pourrions passer au site "Quand la France était orthodoxe."
Dans le calendrier des saints, j'ai donné pour chaque jour des saints orthodoxes de France. Cela peut être un début de réflexion.
L'icône qui figure sur ce site est celle de sainte Blandine, une des premières martyres de France, et une orthodoxe. L'icône a été peinte à Thessalonique en 2001.
Je vais essayer de donner plus de détails sur les saints de cette époque, sur l'histoire, la doctrine et l'organisation de l'Eglise des Gaules, qui était de foi orthodoxe et dont le rayonnement s'étendait bien au-delà de la France actuelle.
Dans le calendrier des saints, j'ai donné pour chaque jour des saints orthodoxes de France. Cela peut être un début de réflexion.
L'icône qui figure sur ce site est celle de sainte Blandine, une des premières martyres de France, et une orthodoxe. L'icône a été peinte à Thessalonique en 2001.
Je vais essayer de donner plus de détails sur les saints de cette époque, sur l'histoire, la doctrine et l'organisation de l'Eglise des Gaules, qui était de foi orthodoxe et dont le rayonnement s'étendait bien au-delà de la France actuelle.
Prosélytisme
Je pense comme vous que ces trois sujets sont nécessaires, et se compléteraient de manière équilibrée :
« Quelle est la doctrine orthodoxe ? »
« Petite Histoire de l’ancienne France orthodoxe »
« Les Saints Orthodoxes de la France »
La Doctrine est évidemment première. C’est en nous apportant la Bonne Nouvelle (c’est à dire une doctrine nouvelle - qui allait révolutionner de fond en comble le monde existant de l’époque) que nos évangélisateurs ont donné racine à la France orthodoxe.
Ensuite vient l’Histoire, qui a continué leur œuvre comme l’incendie continue celle de l’étincelle initiale. (Non, je ne suis pas le pyromane recherché depuis cet été, je le jure !)
Enfin, viennent les Saints, qui ont fait cette Histoire par leur vie, ou du moins qui en sont les repères, les jalons émergeant (dans la mémoire de l’Église) d’un peuple orthodoxe qui autrement nous resterait anonyme à jamais. Certains ont été récupérés par le Papisme (je continue à privilégier ce terme-là, car il a déjà une histoire littéraire assez longue qui l’a rendu familier, mais aussi parce qu’il définit parfaitement ce schisme d’adulation du Vicaire, qui en arrive lentement à remplacer son Maître…). Mais la plupart de « nos saints » est encore pratiquement inconnue de la majorité d’entre nous, si j’en crois le petit nombre de ceux que Claude arrive à citer (avec raison) dans son Calendrier quotidien.
Cette dernière rubrique pourrait adopter diverses formes de classement, ce serait à décider : soit le calendrier chronologique, soit la succession de notices alphabétiques (courtes : 5 à 10 lignes pour chacun, par exemple), soit encore un ensemble de « parties » (comme des chapitres) consacrées aux différentes provinces.
Cette dernière forme n’est pas forcément la meilleure, ou celle qui vient d’abord à l’idée - mais elle aussi ses avantages : elle attire la curiosité comme dans les guides touristiques (on habite toujours quelque part, ou bien on est d’une famille originaire de quelque part, et cela ouvre l’intérêt), et elle met en valeur de manière plus lisible la différence de densité régionale (voire celle de la progression géographique de l’évangélisation) selon les provinces et selon les siècles.
Cela ferait dans ce cas une douzaine de « parties » consacrées par exemple aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Alsace », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Aquitaine », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Auvergne », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Bourgogne», aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Bretagne », aux « Saints Orthodoxes de l’ancien Dauphiné », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Ile-de-France », aux « Saints Orthodoxes de l’ancien Jura », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Lorraine », aux « Saints Orthodoxes de l’ancien Lyonnais », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Provence», etc.
Dans un premier temps, il suffirait de reclasser dans la « partie » correspondante ceux que nous avons déjà en vrac dans le Calendrier actuel ; on pourrait ensuite les enrichir par notre recherche locale : les anciens missels abondaient de telles notices, sur des saints locaux que les reclassements vaticanesques ont peu à peu relégués aux oubliettes. Et dont hélas les curés modernistes ont jeté les reliques, quand ils ne les ont pas vendues pour un bouchée de pain au premier brocanteur venu, avec leurs reliquaires. Pour les missels, les bouquinistes en ont des tonnes, qu’ils sont trop heureux de céder à bas prix ! Et je crains que les brocanteurs n’arrivent pas mieux à fourguer leurs reliquaires – quand leur orfèvrerie néo-gothique n’a pas de valeur marchande.
Chacun pourrait faire les fonds de grenier de son coin ; peu à peu, on étofferait… Plutôt que de collectionner les timbres, ou les cartes postales !…
« Quelle est la doctrine orthodoxe ? »
« Petite Histoire de l’ancienne France orthodoxe »
« Les Saints Orthodoxes de la France »
La Doctrine est évidemment première. C’est en nous apportant la Bonne Nouvelle (c’est à dire une doctrine nouvelle - qui allait révolutionner de fond en comble le monde existant de l’époque) que nos évangélisateurs ont donné racine à la France orthodoxe.
Ensuite vient l’Histoire, qui a continué leur œuvre comme l’incendie continue celle de l’étincelle initiale. (Non, je ne suis pas le pyromane recherché depuis cet été, je le jure !)
Enfin, viennent les Saints, qui ont fait cette Histoire par leur vie, ou du moins qui en sont les repères, les jalons émergeant (dans la mémoire de l’Église) d’un peuple orthodoxe qui autrement nous resterait anonyme à jamais. Certains ont été récupérés par le Papisme (je continue à privilégier ce terme-là, car il a déjà une histoire littéraire assez longue qui l’a rendu familier, mais aussi parce qu’il définit parfaitement ce schisme d’adulation du Vicaire, qui en arrive lentement à remplacer son Maître…). Mais la plupart de « nos saints » est encore pratiquement inconnue de la majorité d’entre nous, si j’en crois le petit nombre de ceux que Claude arrive à citer (avec raison) dans son Calendrier quotidien.
Cette dernière rubrique pourrait adopter diverses formes de classement, ce serait à décider : soit le calendrier chronologique, soit la succession de notices alphabétiques (courtes : 5 à 10 lignes pour chacun, par exemple), soit encore un ensemble de « parties » (comme des chapitres) consacrées aux différentes provinces.
Cette dernière forme n’est pas forcément la meilleure, ou celle qui vient d’abord à l’idée - mais elle aussi ses avantages : elle attire la curiosité comme dans les guides touristiques (on habite toujours quelque part, ou bien on est d’une famille originaire de quelque part, et cela ouvre l’intérêt), et elle met en valeur de manière plus lisible la différence de densité régionale (voire celle de la progression géographique de l’évangélisation) selon les provinces et selon les siècles.
Cela ferait dans ce cas une douzaine de « parties » consacrées par exemple aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Alsace », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Aquitaine », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Auvergne », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Bourgogne», aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Bretagne », aux « Saints Orthodoxes de l’ancien Dauphiné », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Ile-de-France », aux « Saints Orthodoxes de l’ancien Jura », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Lorraine », aux « Saints Orthodoxes de l’ancien Lyonnais », aux « Saints Orthodoxes de l’ancienne Provence», etc.
Dans un premier temps, il suffirait de reclasser dans la « partie » correspondante ceux que nous avons déjà en vrac dans le Calendrier actuel ; on pourrait ensuite les enrichir par notre recherche locale : les anciens missels abondaient de telles notices, sur des saints locaux que les reclassements vaticanesques ont peu à peu relégués aux oubliettes. Et dont hélas les curés modernistes ont jeté les reliques, quand ils ne les ont pas vendues pour un bouchée de pain au premier brocanteur venu, avec leurs reliquaires. Pour les missels, les bouquinistes en ont des tonnes, qu’ils sont trop heureux de céder à bas prix ! Et je crains que les brocanteurs n’arrivent pas mieux à fourguer leurs reliquaires – quand leur orfèvrerie néo-gothique n’a pas de valeur marchande.
Chacun pourrait faire les fonds de grenier de son coin ; peu à peu, on étofferait… Plutôt que de collectionner les timbres, ou les cartes postales !…