Mgr Innocent suspend sa participation à l'AEOF ?

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Claude le Liseur
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Message par Claude le Liseur »

Ploscaru Mihaela a écrit :car maitre Yoda du mal assez il en a fait et dit " suggère le ptit Jedi
Excellent!

Et Yoda semble bien valoir d'autres maîtres spirituels...

En plus, lui, il demande à être délivré de "l'esprit de vaine parole", au lieu de donner des interviews stupéfiantes à la fin du Grand Carême.
Antoine
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Message par Antoine »

Olivier Clément a écrit :une disposition importante de nos Églises mères : le fait que, symboliquement, elles ne nomment ici aucun évêque orthodoxe avec une titulature locale. C'est à dessein que les évêques orthodoxes en diaspora ont pour titre soit le nom du pays où se trouve leur diocèse soit le nom d'une cité orientale, mais pas d'une ville de nos contrées.
Olivier Clément a hélas raison sur les faits, l'intention et la finalité.
La différence est que Monsieur Clément s'en réjouit et fonde ses grandes espérances unionistes sur cette apostasie ecclésiologique alors que nous, nous espérons une Eglise orthodoxe locale qui osera proclamer qu'elle est la seule et unique Eglise du Christ..
A la décharge d'Olivier Clément, rappelons qu'il n'est pas un converti du catholicisme à l'orthodoxie mais de l'athéisme à l'orthodoxie. Le catholicisme lui est étranger comme à beaucoup d'orthodoxes qui n'en ont qu'une vision toute superficielle.
Plus inquiétant est qu'on l'ait laissé enseigner à l'institut St Serge formant ainsi tant d'autres unionistes dont certains sont même devenus hélas évêques.

Concernant Orthodoxie.com il faut au contraire remercier ce site de son travail et de cette publication;sa fonction est de donner toute information relative à l'orthodoxie et non pas de commenter telle ou telle position. Sans lui le forum orthodoxe n'aurait pas repris ce texte de Clément. Gageons que le lecteur orthodoxe d'un tel texte saura, lui, en reconnaître l'imposture. N'oublions pas l'attitude du peuple après le concile de Ferrare-Florence: les évêques devraient s'en souvenir...
Dernière modification par Antoine le ven. 30 mars 2007 8:53, modifié 5 fois.
Jean-Louis Palierne
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Message par Jean-Louis Palierne »

Il me semble que ce texte n'est en réalité que la reprise d'un texte ancien d'O. C. Pour parler à mi-mots, j'ai l'impression qu'on n'a pas voulu lui imposer l'épreuve de la rédaction d'un nouveau texte.

En tout cas la question des titres locaux a beaucoup évolué depuis l'époque où ce texte a été écrit. Autant que je sache, tant l'évêque du patriarcat œcuménique que ceux des Serbes, des Roumains et des Russes portent des titres se référant soit à la France soit à l'Europe occidentale soit aux deux. Ce n'est pas très conforme à la tradition canonique qui voudrait que ce soit "de Paris", mais c'est beaucoup mieux qu'un titre fictif. Il me semble que seul l'Archevêché de la rue Daru (qui d'après ses statuts est cependant compétent pour l'Europe occidentale) donne à ses évêques des titres fictifs.

Mais le problème de fond reste celui du repliement etnique des Églises d'émigration, qui co-existent sur un même territoire.

Je crois que plus personne ne considère, dans l'Orthodoxie, que l'Occident est un "territoire canonique de Rome. Les Églises nationales se laissent manipuler par le Vatican dans une tentative de formation d'un Front ecclésiastique commun pour restaurer l'influence du christianisme en Europe.
Jean-Louis Palierne
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Anne Geneviève
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Message par Anne Geneviève »

Jean Louis Palierne a écrit : Il me semble que seul l'Archevêché de la rue Daru (qui d'après ses statuts est cependant compétent pour l'Europe occidentale) donne à ses évêques des titres fictifs.

Quelle est donc la titulature de monseigneur Marc (Alric) ?
Olivier Clément a écrit :c'est pourquoi l'Église orthodoxe en France n'a jamais prôné le prosélytisme, bien au contraire, et les passages d'une autre Église vers la nôtre, s'ils sont acceptés par nos pasteurs, le sont parfois avec réticence, toujours avec prudence et avec l'assurance que ces personnes quittent sans hostilité leur Église d'origine
Heureusement que je suis passée par le sas que fut l'ECOF, alors, parce que j'avais une belle dent contre Rome quand j'en ai claqué la porte ! Des siècles de tromperie sur la marchandise, ça passait très mal dans le gosier ! Donc si je comprends môssieur Olivier Clément, je n'aurais jamais pu être reçue dans une paroisse pleinement orthodoxe ?!!!
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Claude le Liseur
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Message par Claude le Liseur »

Jean-Louis Palierne a écrit :En tout cas la question des titres locaux a beaucoup évolué depuis l'époque où ce texte a été écrit. Autant que je sache, tant l'évêque du patriarcat œcuménique que ceux des Serbes, des Roumains et des Russes portent des titres se référant soit à la France soit à l'Europe occidentale soit aux deux.
Il n'y a que l'Eglise russe hors frontières qui donne des titulatures correspondant aux villes où réside effectivement l'évêque.

Quand Monsieur Olivier Clément s'en prend au patriarcat de Moscou parce que celui-ci a un évêque de Bruxelles, Mgr Simon, et un évêque de Vienne, Mgr Hilarion (ce qui montre, entre parenthèses, que cet article n'est pas ancien et qu'il s'agit bien d'une interview récente), il montre surtout qu'il ignore qu'il n'existe pas de diocèse romano-catholique de Bruxelles, Bruxelles dépendant de l'archevêché de Malines. Monsieur Clément n'a sans doute jamais entendu parler du cardinal Mercier, pas plus que, visiblement, il n'a lu Mgr Duchesne. (En ce qui concerne le cardinal Mercier, le professeur Clément n'est pas forcé de s'intéresser à l'histoire de la première Guerre mondiale, mais un unioniste comme lui devrait être captivé par les tentatives de Mgr Mercier pour s'annexer l'Eglise anglicane.)

En 2001, le saint Synode du patriarcat de Roumanie avait donné à l'évêque auxiliaire du métropolite Joseph, Mgr Sylvain (Span), la titulature de Marseille, tout simplement parce que c'est la deuxième ville de France et que cela semblait un titre logique pour l'auxiliaire d'un évêque résidant dans la plus grande ville du pays en question. (C'est du moins l'explication qui m'avait été donnée par Mgr Justinien [Chira] quand il m'avait reçu à Baia Mare à cette époque déjà lointaine.) Cette simple initiative a suscité une telle levée de boucliers de la part des autres orthodoxes - cf. par exemple les attaques de Mgr Grégoire Papathomas dans Les chemins de la christologie orthodoxe publiés sous les auspices de Mgr Doré, archevêque de Strasbourg - que le patriarcat de Roumanie ne répètera vraisemblablement plus un tel crime de lèse-majesté contre l'ecclésiologie d'Olivier Clément. C'est ainsi que l'actuel auxiliaire de Mgr Joseph pour la France a une titulature qui correspond à une localité de Moldavie. Ainsi, personne ne pourra plus écrire des articles pour dénoncer la violation de la "territorialité canonique" que représente le fait de donner aux évêques le titre de villes qui sont effectivement sur le territoire de leur diocèse...

Nous devons au contraire remercier le site www.orthodoxie.com , qui est un pur site d'information très complet et très riche, d'avoir signalé cette interview d'O. Clément.
Herve
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Message par Herve »

lecteur Claude a écrit :Quand Monsieur Olivier Clément s'en prend au patriarcat de Moscou parce que celui-ci a un évêque de Bruxelles, Mgr Simon, et un évêque de Vienne, Mgr Hilarion (ce qui montre, entre parenthèses, que cet article n'est pas ancien et qu'il s'agit bien d'une interview récente), il montre surtout qu'il ignore qu'il n'existe pas de diocèse romano-catholique de Bruxelles, Bruxelles dépendant de l'archevêché de Malines.
Le diocèse de Chersonèse a publié un rectificatif :
Communiqué de l'archevêché russe de Bruxelles et de Belgique au sujet d'une erreur dans le SOP

Dans l'entretien accordé au SOP par Olivier Clément et publié en ligne sous le titre "Quel avenir pour l'Eglise orthodoxe en France ?" ce 28 mars 2007 au moins une erreur factuelle s'est glissée, qu'il convient de corriger.

En effet, contrairement à ce qu'affirme le professeur Clément, le titre "de Bruxelles" porté par l'archevêque de Belgique du patriarcat de Moscou ne témoigne en rien d'un "manque de conscience oecuménique", étant donné qu'il n'existe pas d'évêque catholique-romain "de Bruxelles", la capitale belge relevant historiquement de l'archevêché catholique de Malines.

Ce titre fut d'ailleurs accordé - par décret du gouvernement belge, et après avis des autorités catholiques locales - en 1937 à l'évêque orthodoxe russe résidant à Bruxelles, qui relevait alors du patriarcat de Constantinople (par l'intermédiaire du métropolite Euloge).
http://egliserusse.typepad.fr/chersones ... de_la.html

Rectificatif également annoncé par www.orthodoxie.com
http://www.orthodoxie.com/2007/03/un_re ... tif_1.html

lecteur Claude a écrit :Nous devons au contraire remercier le site www.orthodoxie.com , qui est un pur site d'information très complet et très riche, d'avoir signalé cette interview d'O. Clément.
Oui, il faut le remercier, de plus le site www.orthodoxie.com a également publié récemment (le 28 mars) une réaction du père Igor Vyzhanov, chargé des relations inter chrétiennes du Patriarcat de Moscou, à une déclaration du cardinal Christoph Schönborn dans laquelle celui-ci affirme que les orthodoxes et les catholiques sont presque d’accord sur toutes les questions théologiques. http://www.orthodoxie.com/2007/03/leglise_russe_r.html

Hervé
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Message par Stephanopoulos »

Hervé a écrit :"... une déclaration du cardinal Christoph Schönborn dans laquelle celui-ci affirme que les orthodoxes et les catholiques sont presque d’accord sur toutes les questions théologiques."

Je suis tenté de croire que le cardinal Schönborn essaye d'influencer les fidèles adogmatisés; ou alors il vit sur une autre planète!

Que je sache, l'omnipotence papale, l'immaculée conception, le filioque, le "pain azyme", le purgatoire, les indulgences, la théologie de la satisfaction, la doctrine du péché originel, la communion sous les deux espèces réservée uniquement pour le clergé, l'impossibilité pour un homme marié d'accèder à la prêtrise et le culte du Sacré-Coeur, sont absolument irréductibles à la foi orthodoxe! Et encore, je ne suis pas sûr que la liste soit complète!
Stephanopoulos
Claude le Liseur
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Message par Claude le Liseur »

lecteur Claude a écrit :En 2001, le saint Synode du patriarcat de Roumanie avait donné à l'évêque auxiliaire du métropolite Joseph, Mgr Sylvain (Span), la titulature de Marseille, tout simplement parce que c'est la deuxième ville de France et que cela semblait un titre logique pour l'auxiliaire d'un évêque résidant dans la plus grande ville du pays en question. (C'est du moins l'explication qui m'avait été donnée par Mgr Justinien [Chira] quand il m'avait reçu à Baia Mare à cette époque déjà lointaine.) Cette simple initiative a suscité une telle levée de boucliers de la part des autres orthodoxes - cf. par exemple les attaques de Mgr Grégoire Papathomas dans Les chemins de la christologie orthodoxe publiés sous les auspices de Mgr Doré, archevêque de Strasbourg - que le patriarcat de Roumanie ne répètera vraisemblablement plus un tel crime de lèse-majesté contre l'ecclésiologie d'Olivier Clément. C'est ainsi que l'actuel auxiliaire de Mgr Joseph pour la France a une titulature qui correspond à une localité de Moldavie. Ainsi, personne ne pourra plus écrire des articles pour dénoncer la violation de la "territorialité canonique" que représente le fait de donner aux évêques le titre de villes qui sont effectivement sur le territoire de leur diocèse...

Voici l'attaque que je citais:

"Comment expliquer le fait que, d'un côté, nous soyons en dialogue afin d'instaurer la pleine communion avec l'Eglise d'Occident [ NdL: comment maintenir ce charabia ecclésiologique maintenant que le pape Benoît XVI a renoncé au titre de "patriarche d'Occident" pour mieux affirmer sa juridiction universelle? Et si tout se ramène à des considérations géopolitiques, l'Eglise orthodoxe en Amérique, avec son siège primatial à Washington D.C., n'est-elle pas encore plus "occidentale" que la soi-disant "Eglise d'Occident" qui a aussi nommé, soit dit en passant, un patriarche latin de Jérusalem ou un catholicos uniate de Séleucie-Ctésiphon, terrres pas précisément "occidentales"... ] après la "rupture de communion" (1054) et, de l'autre, que nous, orthodoxes, nous considérerions son territoire canonique [ NdT: historiquement limité à l'Italie centrale... ] comme un lieu de "diaspora", c'est-à-dire, selon ce qui est généralement admis, comme une terre vide et, par conséquent, comme une "Eglise inexistante"!... un lie u sur lequel, de surcroît, chaque Eglise nationale orthodoxe s'introduit, s'infiltre et donne un fondement à l'étendue (sic) de sa juridiction? Il y a même eu récemment des évêques orthodoxes qui ont reçu et portent des titres de territorialité déjà existants, c'est-à-dire d'évêques locaux de cette Eglise. Ainsi, outre l'homonymie des titres épiscopaux!"

(Archimandrite Grégoire Papathomas, "De la dispersion de l'Eglise à l'anéantissement du corps du Christ", in Astérios Argyriou e.a., Chemins de la christologie orthodoxe, Desclée, Paris 2005, p. 362).


Le passage que j'ai souligné s'en prenait directement au titre de Marseille attribué à une époque par le saint Synode de Roumanie à l'évêque Sylvain (Span).
Il suffit pourtant de connaître un tant soit peu l'organisation territoriale de l'Eglise de Roumanie pour savoir qu'il y est d'usage d'attribuer aux évêques auxiliaires (arhierei vicari) le titre d'une ville du diocèse autre que celle dont l'évêque diocésain porte le titre, en général la 2e ville la plus peuplée ou une ville au passé prestigieux, même si l'évêque auxiliaire n'y réside pas. C'est ainis, par exemple, que l'évêque auxiliaire de Mgr Justinien (Chira) du Maramureş et de Satu Mare porte le titre de Sighet, bien qu'il réside relativement loin de là, au monastère de Rohia. Il en va de même dans l'archevêché de Vad, Feleac et Cluj. Dans cette logique, il n'y avait rien d'étonnant à ce que l'on attribue le titre de Marseille - qui se prétend la 2e ville de France, encore qu'à ma connaissance ce soit plutôt Lyon... mais "Tout le monde peuvent pas être de Lyon. Il en faut bien d'un peu partout", comme dit La plaisante sagesse lyonnaise , alors, va pour un titre de Marseille- à l'auxiliaire d'un évêque qui résidait à Paris, première ville de France. Il n'y avait pas là de quoi faire pousser des cris d'orfraie aux oecuménistes.

Quant à l'article de Mgr Grégoire (Papathomas) que j'ai cité plus haut, il me désoriente (c'est le cas de le dire: j'y perds mes points cardinaux). Ainsi, l'Eglise orthodoxe n'aurait pas le droit de fonder des diocèses sur le territoire d'une "Eglise d'Occident", dont la compétence territoriale d'origine ne comprenait d'ailleurs ni Milan, ni Marseille, ni Lyon, ni Paris, ni Tolède. Mais cette "Eglise d'Occident", qui se dit elle-même "universelle", fonde des diocèses dans des lieux aussi "occidentaux" que Jérusalem, Bagdad ou Manille. A cela s'ajoute que le patriarcat oecuménique de Constantinople, dont relève Mgr Grégoire, a bien un évêque de Denver (Colorado) et un métropolite de Buenos Aires (Argentine), lieux que je dois par conséquent supposer moins "occidentaux" que Marseille ou Genève. Bref, je ne sais plus où je dois me placer sur la carte pour déterminer ce qui est à l'Ouest et ce qui est à l'Est.

Comme la "plaisante sagesse genevoise" vaut bien la "plaisante sagesse lyonnaise" - après tout, nous restons ainsi en pays francoprovençal -, le seul commentaire que m'inspire cette étrange ecclésiologie géopolitique reste cet échange de graffitis que j'avais un jour relevé sur une porte des toilettes à la faculté de Droit de Genève:

" - Les étudiants en droit sont des sales bourges de droite.
-Normal, car si le droit était à gauche, où serait le juste milieu helvétique?"

Voici quelques réflexions qui nous aideront ainsi à comprendre l'ecclésiologie selon laquelle les peuples situés entre tel et tel degré de longitude, tel et tel degré de latitude, n'auraient pas droit au Christ et à Son Eglise.
Anne Geneviève
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Message par Anne Geneviève »

La plaisante sagesse genevoise me semble marquée au coin du bon sens, contrairement à la géographie ecclésiastique qui relève plutôt de hautes mathématiques topologiques (on découpe, on recombine savamment et on obtient des surfaces paradoxales plus petites ou plus grandes que la surface d'origine). Il faudrait peut-être rappeler à nos hiérarques les dessins animés où un novice en cet art maniant le lasso* finit... saucissonné dans sa propre corde.

*du point de vue topologique, le lasso est une courbe unidimensionnelle dans un espace tridimensionnel, tout à fait le style de la valse des points cardinaux que soulignait Claude.
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hilaire
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Message par hilaire »

" - Les étudiants en droit sont des sales bourges de droite.
-Normal, car si le droit était à gauche, où serait le juste milieu helvétique?"

par contre la géographie de certains est un peu gauche...

c'est un fait, on est toujours à l'occident de quelqu'un, mais en plus comme vous le soulignez Lecteur Claude, Rome n'avait pas dans son territoire des Villes comme Lyon ou Marseille.

pour Jérusalem, Bagdad, et Manille en fait il faut bien comprendre que Jérusalem est à l'occident de Bagdad, Bagdad à l'occident de Manille...

en fait vous pouvez faire partie ainsi de l'église d'Occident par contamination, c'est chouette non !

en fait il n'y a pas de problème de territoire, il y a l'Eglise et ce qui n'est pas l'Eglise, par contre si Constantinople développe la même logique d'Empire que le Vatican, alors nous avons un aigle qui se mange les deux têtes !!

Pauvre Saint Irénée Smyrno-lyonnais !
Nectari
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Message par Nectari »

C’est intéressant parler de la décision du Mgr. Innocent en relation à l’AEOF. Mais je désire de placé dans cette contexte la réalité de l’agir de l’orthodoxie a l’Espagne, comme se place a nôtre pays l’orthodoxie.

L’scandale de Paris, scandale canonique, scandale orthodoxe, c’est introduit à l’Espagne, mais pour l’instant, nous n’avons pas d’Assemblée des évêques orthodoxes de l’Espagne. Mais, malgré l’aide du Sant Esprit, maintenant on à une situation encore pire.

Après trois années il y à un évêque du Patriarcat de Constantinoble a Madrid. Il attend la présence d’évêques ordonnés ou installes a l’Espagne, pour avoir la présidence de la future AEOE? O il sera choisir pour votation?

La majorité des patriarcats marchent chacun à son aire. Sa préoccupation c’est de rassembler les émigrés de son pays. Les citoyens de nôtre pays n’ont pas la possibilité d’écouter de la part des évêques, de les églises places à l’Espagne, le message de la foi orthodoxe. Les patriarcats restent totalement inconscients de la réalité spirituelle du pays qui les accueille. La hiérarchie catholique-romaine de l’Espagne reste tranquille.

Les patriarcats on ses paroisses «ethniques ». Pas d’intérêt pour être missionnaires. Par exemple le Patriarcat de la Roumanie en Catalogne à ses paroisses dans les églises, dans les paroisses catholiques romaines. A la même église paroissiale il y à les catholico-romaines et les orthodoxes roumains, a le même autel, successivement, célèbrent la liturgie le prêtre catholico-romaine et après le prêtre roumain. Quand vient l’évêque auxiliaire de Mgr Josif pour l’Espagne, on célèbre aussi à cet autel, dans cette paroisse catholique-romaine?

Le patriarcat de Moscou à la ville de Barcelone, c’est à la même situation. C’est placé à une paroisse catholico-romaine, a le meilleur lieu du le plus meilleur quartier de Barcelone.

La paroisse de la Bulgarie c’est placé aussi dans une paroisse catholique-romaine, a le meilleur quartier de Barcelona.

La paroisse de l’Exarchat de Mgr. Gabriel, c’est placé à un siège privé, pas a une paroisse catholique-romaine.

Chacun patriarcat c’est placé a Barcelona avec sa paroisse et ses immigrées; l’unique paroisse multiethnique a Barcelona c’est la du Patriarcat de la Serbie. Et selon mon information c’est l’unique qu’il y à d’orthodoxes catalans ou espagnols. Et l’unique que n’est pas dans une paroisse catholico-romaine. Il agit de même façon aux autres paroisses du patriarcat serbe qui sont à la Catalogne. La même composition de fideles a les autres paroisses ce patriarcat à l’Espagne

Le message donné, volontaire o non, pour les patriarcats qui sont placés dans paroisses catholico-romaines c’est très clair: la foi catholique-romaine et l’orthodoxe c’est la même, il n’y à rien pour les différencier.

Pour les évêques catholico-romains cette situation c’est la meilleur. Quelqu’un à aller plus loin: l’évêque de la Seo d’Urgell, évêque et coprince d’Andorre, il à invité, quelques années avant, des prêtres orthodoxes a son diocèse. Ne se pas du quel patriarcat et si restent encore a cette diocèse et sa situation en relation a l’évêque romain de la Seo d’Urgell.


Un exemple de la méthode d’agir des patriarcats en Espagne: A la paroisse du patriarcat serbe a Barcelona arrive un prêtre roumain pour séparer ce que le Seigneur à uni, c’est à dire, après de la Divine Liturgie il invite les roumaines a se séparer de l’église que les a accueillir pendant beaucoup d’années. Le prêtre roumain part tout de suit à une paroisse catholico-romain avec la majorité de roumains. L’orthodoxie c’est une foi nationale?

Mais ça n’est pas tout. La majorité des évêques places à Paris, sont les mêmes qui ont de juridiction a l’Espagne. Mais l’expérience, les faits accomplis à la France, sont répètes de plus mauvais façon à l’Espagne. Et si on ajoute l’ignorance, je espère que c’est uniquement de l’ignorance, sur l’histoire de l’Eglise catholico-romaine, sur la perception de l’Eglise catholico-romaine des habitants de cet pays, de sa largue assignation de l’Église catholico romain a l’Etat pour s’occuper des affaires, de se mêler a la politique, la situation devienne très difficile, pour ne pas utiliser des autres mots.

Cette ignorance, Dieu le veuille que c’est uniquement de l’ignorance!, a porter a Mgr Josip à signer un accord avec la Communauté de Madrid, aujourd’hui dirigé pour le Parti Populaire, pour le quel la Communauté à céder du sol, (pas vendu, pas loué), pour bâtir une église du Patriarcat de la Roumanie.

Tout le monde connais que sont beaucoup les roumaines, à peu près de 200.000, qui ce sont placés à Madrid. Et tout le monde connais bien que un acte de cette façon à come but les élections a les mairies et a l’assemblée de la Communauté et à sa présidence le prochain mois de mai. Le PSOE, parti socialiste à dénoncé déjà come achat de votes cette opération. L’orthodoxie mêlée a la politique.

La presse a porté la nouvelle des tumultueux évènements intérieurs dans la formation politique UDC, parti politique démocrate-chrétien de la Catalogne: deux-cents roumaines inscrits a une section locale du parti quelques jours avant de la votation des candidats d’UDC aux élections du prochain mois de mai. Qui à réunir touts ces roumains ? Ils sont deux-cents !

Pour les réunions œcuméniques touts les patriarcats sont présents, mais dans la vie du peuple ils ne sont pas. Il y a une photo d’un acte, ce que on appelle une prière œcuménique, sous la présidence de l’archevêque catholico-romaine a la cathédrale romaine de Barcelona, il à a gauche un prêtre orthodoxe, qui à sa paroisse dans une paroisse catholico-romaine, revêtu avec Epitrakhèlion et Felonion, a droite de l’archevêque une femme pasteur luthérien… Touts placés d’avant l’autel.

La majorité des patriarcats, pas touts, sont a l’Espagne dans une carrière pour être le premier et le très bien place. Curieusement il semble qu’ils viennent uniquement, d’un côté a ressembler son diaspora national et de l’autre côte à avoir des bonnes relations avec les structures politiques et l’Église catholico-romaine. Pour le peuple de ce pays, déjà déchristianisé, pas d’intérêt.

Tout cette forme d’agir, d’«évangéliser», montre quelque contenu que n’est pas vrai, que n’est pas orthodoxe: l’existence d’un continuum ecclésial entre les églises hétérodoxes occidentales et les églises Orthodoxes qui sont arrivés a nôtre pays. Ça n’est pas vrai, ce contenu n’est pas vrai, mais c’est le message qui arrive au peuple.

L’Orthodoxie a arrivé en Espagne avec son visage recouvert. La manière d’agir de la majorité, pas touts, des patriarcats a laissé les espagnols en recherche éloignées de la foi orthodoxe.

Nous n’avons pas, encore, le SOP espagnol, mais les théologiens modernistes de Paris sont très présents, ils ont formée théologiquement quelques orthodoxes espagnols. Dire en Espagne que le livre du P. B. Bobrinskoy sur le Filioque n’est pas orthodoxe devienne une héroïcité.

A la pratique on a mis au point a l’Espagne ce qui exprime pour la France l’entretien avec O. Clément: l'orthodoxie en Occident ne peut avoir que des " structures d'attente ", en prévision du retour à l'unité avec l'Église catholique – l'Église locale de ce pays, en principe – avec laquelle nous ne sommes pas encore en totale communion, mais dont nous reconnaissons la succession apostolique, et aussi avec les Églises protestantes qui sont pour nous une part incontestable du christianisme de cette région du monde.”

Sans me vouloir étendre, la succession apostolique a la Catalogne, après les carolingiens, au siècle X, pourtant avant l’année 1045, est simoniaque. Ici, O. Clément aura d’attendre beaucoup.

A l’Espagne, grâce a Dieu il n’y a pas de propriétés des tzars de la Russie, l’spectacle de deux patriarcats aux tribunaux, contre les cannons, c’est à dire, contre de la tradition, nous ne l’avons pas.

Que Dieu Nôtre Seigneur Jesús-Crist pardonne mes paroles, mais il faut dire très claire que le problème de l’Orthodoxie c’est le « filetisme », la conception national des Eglises, mais aussi la manque que nous avons de foi. Si on à de la foi et l’aide du Sant Esprit, on oubliera l’exemple des Apôtres? Ne sont pas les évêques successeurs du Nôtre Seigneur? Le mandat de porter la bonne nouvelle ne les appartient pas ? mais ce mandat ne nous appartient aussi a nous?

La voie choisie pour la majorité des patriarcats, à mon avis, c’est la plus facile, mais pas la voie orthodoxe.

Mais où donc se cache l’Église orthodoxe?

Nectari

PD. Pardon pour mon mauvais français
Claude le Liseur
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Message par Claude le Liseur »

Nectari a écrit :Chacun patriarcat c’est placé a Barcelona avec sa paroisse et ses immigrées; l’unique paroisse multiethnique a Barcelona c’est la du Patriarcat de la Serbie. Et selon mon information c’est l’unique qu’il y à d’orthodoxes catalans ou espagnols. Et l’unique que n’est pas dans une paroisse catholico-romaine. Il agit de même façon aux autres paroisses du patriarcat serbe qui sont à la Catalogne.
Il en va à peu près de même en France où l'évêque du patriarcat de Serbie a été le seul à se montrer ouvert aux Français, ce qui lui a valu en 1999 des attaques dans le SOP, attaques auxquelles il avait répondu au nom du saint Synode du patriarcat de Serbie par une déclaration que j'ai reproduite dans le présent fil.

C'est vrai d'ailleurs qu'il est pour ainsi dire cocasse (si ce n'était au fond si tragique) de voir tous ces évêques, prêtres et "théologiens" se glorifier d'avoir fermé la porte aux autochtones en recherche, de ne pas avoir répandu le message de l'Orthodoxie, de ne pas avoir baptisé "toutes les nations" et de s'être préoccupés uniquement de questions politiques dans leur émigration. Ils auront bien mérité de l'Islam.

Cela étant, ils auront un gros choc en retour quand certains émigrés retourneront dans leur pays d'origine, porteurs d'un nouvel esprit qu'ils auront acquis en Europe occidentale. Je ne vais même pas mentionner ici le fait que la plupart des sectes néo-protestantes qui existent dans les Balkans ont été fondées par des émigrés de retour. Je connais en revanche des cas d'étudiants originaires de pays orthodoxes qui voient ce que le clergé orthodoxe nie - c'est-à-dire la totale déchristianisation des pays francophones - et qui se posent de plus en plus de questions. Ce sont des situations vécues, des jeunes qui constatent que les habitants des pays francophones de l'Europe occidentale vivent dans une société sans aucune référence au spirituel - et donc qu'une société peut fonctionner sans conformisme religieux ni sociologie religieuse -, et qui se demandent aussi ce que l'on peut penser de l'attitude d'un clergé qui se refuse à occuper un peu ce vide. Les Eglises locales auront quelques surprises au cours des prochaines années.

Il est d'ailleurs probable que la majorité des orthodoxes de souche française se trouvent dans la juridiction du patriarcat de Serbie; malheureusement ces communautés sont très localisées (dans le sud-ouest de la France et dans les Vosges). En revanche, la vie monastique la plus florissante se trouve dans la juridiction du patriarcat de Constantinople - via un rattachement direct à l'Athos dans le cas du monastère Saint-Antoine-le-Grand de Saint-Laurent-en-Royans.

En revanche, le patriarcat de Serbie n'a que depuis peu une paroisse francophone en Suisse, et l'on peut y voir aussi les conséquences de la méconnaissance totale de la vie en Europe occidentale. Une resssortissante moldave qui vit à Genève depuis des années me racontait qu'avant de venir s'y installer, elle avait appris l'allemand, parce qu'elle avait lu dans un atlas que la Suisse était à majorité germanophone et qu'elle pensait que le multilinguisme suisse fonctionnait de la même manière que dans l'ancienne Union soviétique, c'est-à-dire avec la langue majoritaire occupant toutes les fonctions partout et les langues minoritaires - fussent-elles majoritaires sur leur sol - réduites à une situation précaire. Elle avait été très étonnée de constater qu'à Genève, toute la vie se passait en français, et que le fait que la Suisse était à 75% de langue allemande jouait peu, dans la mesure où la frontière linguistique est bien loin. Et bien, l'erreur de cette ressortissante moldave qui avait ensuite dû apprendre le français sur le tas, est une erreur que les Eglises locales ont commise plus qu'à leur tour, absolument incapables d'appréhender la réalité de pays comme la Suisse ou la Belgique, voire l'Italie (qu'on le veuille ou non, dans bien des lieux de la province de Bolzen / Bolzano, c'est l'allemand qui est parlé, pas l'italien) ou l'Espagne (qui me semble s'orienter de plus en plus vers le système suisse ou belge de territorialité des langues). De ce fait, les communautés serbes de la Suisse tout entière ont été rattachées au diocèse serbe d'Allemagne, où , naturellement, on ne parle que serbe et allemand, ce qui va poser de plus en plus de problèmes avec les jeunes d'origine serbe nés en Romandie ou au Tessin, et qui a, pour le moment, empêché l'Eglise orthodoxe serbe de cueillir en Suisse romande les mêmes fruits que ceux qu'elle a récoltés en France.

A ma connaissance, il n'y a que le patriarcat de Constantinople qui a su prendre en compte la réalité multilingue de la Suisse ou de la Belgique. Par exemple, dans le cas de la métropole de Suisse, dont le siège est à Chambésy, l'actuel métropolite est certes parfaitement francophone, ayant longtemps servi en France, mais son évêque auxiliaire maîtrise l'allemand et a servi en Allemagne avant de poursuivre son ministère en Suisse, tandis que les communications du diocèse sont en quatre langues (le grec + les trois langues officielles... en ce qui concerne la quatrième langue nationale, elle pourra attendre encore, ici comme ailleurs).
Anne Geneviève
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Message par Anne Geneviève »

Pour ce qui est de l'Eglise serbe en Suisse romande, les choses sont en train de bouger, à la manière serbe : les paroisses francophones (enfin, pour l'instant, celle de Lausanne) restent sous la juridiction de droit du diocèse serbe d'Allemagne mais avec monseigneur Luka comme interlocuteur délégué. En d'autres termes, on ne bouge rien sur le plan territorial mais on s'arrange avec les langues !
je n'ai peut-être pas les termes exacts et officiels (pour les puristes et les canonistes) mais c'est l'idée générale.
"Viens, Lumière sans crépuscule, viens, Esprit Saint qui veut sauver tous..."
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