Baptême d'un enfant de couple mixte orthodoxe / catholique

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Antoine
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Inscription : mer. 18 juin 2003 22:05

Message par Antoine »

reisirec a écrit :Je cherche à comprendre car voici un texte de Placide Deseille .....
Vous ne précisez pas ce que vous cherchez à comprendre.
Pouvez-vous me préciser ces canons SVP ?
Il existe sur le forum, à côté de l’icône de Blandine, une fonction "rechercher". Vous avez ensuite le choix d’une recherche par rubrique (sujets) ou d’une recherche par message :

"Afficher les résultats sous forme de: Messages......................Sujets"

L’utilisation de cette fonction vous aurait permis de trouver les canons et les échanges sur ces canons.
Rubrique : "Mémoire de Saint Sébastien le 18 décembre"
A l’adresse suivante :
viewtopic.php?t=1648&postdays=0&postorder=asc&start=0

Le texte que vous citez est extrait de l'article du Père Placide Deseille "Etapes d'un Pélerinage" publié en 1984 dans le N° 95 de la revue "le messager orthodoxe". Le Père Placide, ancien moine cistercien, y raconte son cheminement du catholicisme à l'orthodoxie. Vous en présentez un extrait du chapitre intitulé:"La question du baptême" . Car effectivement le baptême du Père Placide avait à l'époque scandalisé un certain nombre de penseurs Catholiques romains indignés et d'oecuménistes orthodoxes qui confondent toujours union et unité.
La note 22 de l'extrait que vous présentez est importante bien que vous ne la citiez pas:
La note 22 a écrit : Cf. notamment l'excellente étude de Y.Congar sur l'« Économie »: «Les théologiens orthodoxes, à l'exception de quelques-uns, (...) en restent à une affirmation massive selon laquelle il n'y a vraiment sacrements que dans l'unique Église... Cette position (...) semble bien approcher d'une position commune et traduire un fond traditionnel de la pensée orthodoxe» (Y. Congar, Propos en vue d'une théologie de l'« Économie » dans la tradition latine, dans « Irenikon », 1972, p. 180 et 183). L'auteur anonyme de l'éditorial de ce même numéro d'Irenikon soulignait judicieusement les limites de la théologie augustinienne qui a prévalu en Occident, en ce qui concerne les sacrements des hétérodoxes : «Depuis le XIIIe siècle, une erreur d'optique a détaché, chez nous, les sacrements de l'ecclésiologie. Ce fait nous paraît être l'aboutissement logique de la lente évolution des positions assumées par l'Occident depuis la lutte contre le donatisme. Progressivement, la théologie du Saint-Esprit en a fait les frais jusqu'à une élimination presque complète de son rôle dans la relation entre les sacrements et l'Église. Vatican II a essayé d'y remédier. Très timidement. Quelquefois maladroitement, avec plus de bonne volonté que de vision d'ensemble» (l.c., p. 153-154). On peut dire en tout cas que, dans l'ensemble de la tradition, depuis le IIIe siècle, il n'a jamais existé une unanimité en faveur de la reconnaissance des sacrements des hétérodoxes ; et dans les églises non-latines, c'est bien plutôt la position opposée qui a prévalu. Cf. aussi P. L'Huillier, Les divers modes de réception dans l'Orthodoxie des Catholiques romains, dans «Le Messager orthodoxe », n° 82, 1979/1, et id., Économie ecclésiastique et réitération des sacrements, dans «Irénikon », 1937, p.228-247 et 338-362.

La suite du texte du Père Placide dans ce chapitre ne manque pas d'intérêt car il répond à la question de la "validité" des sacrement qu'il a "conférés" lorsqu'il était catholique romain.
Père Placide a écrit :L'Athos est une contrée où ne vivent que des moines, qui doivent tendre par état à réaliser le mieux possible toutes les exigences de la vie chrétienne et de la tradition de l'Église. Ils n'exercent aucune activité pastorale, et ne cherchent pas à exercer un quelconque prosélytisme, c'est-à-dire à attirer à l'Orthodoxie des adeptes par des voies de facilité. Il est donc normal qu'ils s'en tiennent, quant à eux, à l'acribie, sans blâmer pour autant ceux qui, placés dans des conditions différentes, recourent à l'économie.
La vocation de l'Athos est l'acribie en tous les domaines ; il est normal que les non-orthodoxes qui y deviennent moines y soient reçus par le baptême. Les moines de l'Athos n'en sont pas pour autant des hommes portés à toujours condamner les autres, faisant prévaloir la sévérité sur la miséricorde et attachés à un rigorisme étroit. Le problème se situe à un tout autre niveau.
On a écrit qu'en nous «imposant» un nouveau baptême, les moines de l'Athos nous ont contraints à nier et à bafouer tout notre passé de moines catholiques. On a écrit aussi, à l'inverse, que nous avions demandé le baptême, contrairement au désir de notre higoumène, pour plaire à la fraction la plus rigoriste des moines de l'Athos (24).
Ces affirmations ne correspondent en rien à la réalité. En fait, les moines de l'Athos ne nous ont rien imposé : ils ne nous ont pas obligés à devenir moines de l'Athos, et ils nous laissaient parfaitement libres d'être reçus dans l'Orthodoxie, ailleurs, d'une autre manière. Nous n'avons pas non plus cherché à plaire à qui que ce soit. Mais puisque nous avions choisi, comme il a été dit plus haut, de devenir moines du Mont Athos, nous ne pouvions qu'entrer dans les vues des hommes que nous reconnaissions pour nos Pères et nos frères, et dont la pensée nous était parfaitement connue. Nous avons librement demandé à être reçus par le baptême, en plein accord avec notre higoumène, parce que cette démarche nous paraissait normale et nécessaire à l'Athos, théologiquement juste et canoniquement légitime. Ce n'était pas «renier» notre baptême catholique reçu au nom de la Trinité, mais confesser que tout ce qu'il signifiait s'accomplissait en plénitude par notre entrée dans l'Église orthodoxe. Ce n'était pas nier la communion réelle qui existe entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique sur une grande partie de la doctrine et de la pratique sacramentaire : mais c'était reconnaître que cette communion dans la foi n'est pas parfaite, et que, dès lors, selon la plus exacte théologie orthodoxe, les sacrements catholiques ne peuvent pas être purement et simplement reconnus par l'Église orthodoxe.
On m'a demandé quel jugement rétrospectif nous portions sur les sacrements que nous avions administrés nous-mêmes quand nous étions prêtres de l'Église romaine. Je dirai simplement que l'Église orthodoxe parle plus volontiers d'« authenticité » et de «légitimité», en matière sacramentelle, que de «validité». Seuls les sacrements administrés et reçus dans la communion de l'Église orthodoxe sont «authentiques» et «légitimes », et selon l'ordre normal des choses, la validité, la communication effective de la grâce, dépend de cette légitimité. Mais le Saint-Esprit est libre de ses dons, et il peut les communiquer sans passer par les voies normales du salut, là où il trouve des cœurs bien disposés. St Grégoire le Théologien disait que «de même que beaucoup des nôtres ne sont pas avec nous, parce que leur vie les sépare du corps commun, ainsi par contre beaucoup de ceux qui nous sont extérieurs nous appartiennent, eux dont les mœurs devancent la foi et à qui ne manque que le nom, alors qu'ils possèdent la réalité elle-même »; et il citait le cas de son propre père, avant sa conversion, «rameau étranger si l'on veut, mais par sa vie attaché à nous » (P.d. 35, col. 992). Nous ne pouvons donc qu'abandonner cette question, avec une entière confiance, à la miséricorde de Dieu.
La remarque du Père Placide sur les dons du St Esprit ne me semble pas correcte. "L'esprit Saint souffle où il veut" signifie que l'Esprit Saint souffle pour amener toute personne à l'Eglise du Christ, pour que toute vie redevienne une vie en Christ. Dans cette proposition le souffle de l'Esprit ne semble pas être lié à la dispensation de la grâce sacramentelle. L'Eglise est créé à la pentecôte pour la dispensation de tous les sacrements. Un sacrement ne peut pas être séparé de la vie mystérique de l'Eglise et l'Eglise ne fait pas de hiérarchie dans ses sacrements. Ils ont tous une fonction selon les différents stades ou étapes de l'existence humaine mais en aucun cas une hiérarchie de valeur ne saurait engendrer une classification par ordre d'importance. Vie en Eglise, vie en Christ, vie sacramentelle sont une seule et même chose. Je ne vois pas comment on pourrait les dissocier. Cela explique par ailleurs pourquoi on baptise les petits enfants. Parce que pour un chrétien toute vie est une vie en Christ.
Dans l'Eglise orthodoxe Baptême-Chrismation-eucharistie sont donnés en même temps. Ils sont un seul et même sacrement indivisible et il est inconcevable de penser l'un sans les deux autres. On ne voit pas pourquoi il faudrait reconnaître un baptême hétérodoxe et pas une chrismation et une eucharistie hétérodoxe. Le problème ne réside donc pas sur la question de la "validité" inséparable de la notion "d'Eglise". Nous avons déjà traité avec Jean-Louis Palierne de ce problème de la réitération spécifique du baptême lié à la réception dans l'Eglise, dans la rubrique référencée ci-dessus. La terminologie du Père Placide qui remplace "validité" par "authenticité" et "légitimité" ne me semble pas non plus très pertinente. Ou il y a sacrement ou il n'y a pas sacrement. Et cette question n'est autre que celle-ci: Ou il y a Eglise ou il n'y a pas Eglise. Lorsque l’Eglise est, elle est en plénitude. Je ne vois pas comment cette plénitude pourrait avoir du plus ou du moins en fonction de ce qui lui est étranger ou en fonction de baromètres made in hétérodoxie.
En dehors de l'Eglise il n'y a pas d'accès possible au Royaume. Le Christ est catégorique sur ce point lors de son entretien avec Nicodème dans l'Evangile de St jean: <<Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
[...]Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.>>
(Jean 3,3-5) Et l'Eglise orthodoxe est la seule et unique Eglise du Christ.

Comment les hétérodoxes et les non croyants accèdent-ils à l'Eglise après leur mort, c'est une question à laquelle nous n'avons d'autres réponses que les prières de l'Eglise pour tous ceux qui ne lui sont pas incorporés durant leur vie sur terre. La mort est une "naissance au ciel". Comment se fait cette naissance d'Eau et d'Esprit pour ceux qui ne renaissent pas en l'Eglise dès cette vie terrestre? La participation à l'Eglise mystérique du Christ est la seule finalité de l'existence.
Accepter la miséricorde de Dieu est une attitude très difficile qui demande que l'on s'y prépare dès maintenant. (Nous avons déjà développé ce sujet sur le forum dans nos échanges sur l'enfer.) C'est par la participation à la vie mystérique de l'Eglise que nous nous préparons à accueillir cette miséricorde divine.
reisirec
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Méditation sur le bapteme de l'Esprit

Message par reisirec »

L'Esprit souffle ou il veut...
Existerait-il un "bapteme de l'Esprit" non lié à une Eglise temporelle...?



Texte tiré de :
La Colombe et l’Agneau
Un moine de l’Egise d’Orient
Editions de Chevetogne Note de bas de page p 46-47


"Quelques mots sur le « baptême de l’Esprit » ne seront peut-être pas superflus. « Vous serez baptisés du Saint -Esprit dans peu de jours » dit Jésus aux disciples (Act 1,2). C’est évidemment l’annonce de la Pentecôte. Or les disciples avaient déjà reçu l’Esprit avant la Pentecôte, le soir de Pâques.
Ce qui semble caractériser le baptême du Saint-Esprit est donc une descente de l’Esprit avec une certaine puissance.
Cette venue de l’Esprit n’apparaît point liée à des conditions extérieures d’institution ou de ministère.
Saul converti reçut le Saint-Esprit avant d’être baptisé d’eau. Il le reçut par l’imposition des mains d’Ananias, lequel, autant que nous le sachions, n’avait pas de mandat apostolique à cet effet.
Les nouveaux convertis de Joppé furent également « baptisés du saint Esprit » avant tout baptême d’eau.
D’autre part, la descente de l’Esprit est un phénomène renouvelable.
Les « frères » qui avaient reçu l’Esprit lors de la Pentecôte sont une fois encore « remplis du Saint-Esprit » (avec la manifestation pentécostale d’un tremblement de terre ) après la libération miraculeuse de Pierre et de Jean et la prière collective pour que les prodiges s’accomplissent au nom de Jésus (toujours le couple Jésus-Esprit).
Le baptême de l’Esprit, d’après les données scripturaires, apparaît comme une intervention divine ne dépendant pas d’une hiérarchie ou d’une institution.
Quiconque possède l ’Esprit peut, si Dieu le veut, le communiquer à d’autres, d’une manière non-sacramentelle, souvent d’une manière silencieuse et implicite, dans le cours de notre vie quotidienne.
L’Esprit peut aussi descendre sur nous dans le secret de notre chambre, aussi souvent que nous implorons en vérité sa venue."
Sylvie
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Inscription : lun. 01 août 2005 2:50

Message par Sylvie »

Cher reisirec,

Je ne suis pas théologienne ni très instruite.

Je trouve votre question très intéressante. Comment cela peut-il se faire que l'Esprit Saint puisse agir dans un non baptisé ? Bonne question. Pensez-vous vraiment que l'on peut sonder ou juger de l'agir de Dieu à ce point ? Les pourquoi et comment, je ne pense pas que l'on puisse vraiment savoir.

Mais c'est un fait que le Saint-Esprit a inspiré les prophètes. Ces prophètes n'avaient pas reçu le baptême par trois immersions. Saint Siméon a prophétisé lors de la Présentation de Jésus au Temple. Même des non juifs ont été inspirés comme par exemple les rois mages ont été guidés vers la crèche.

Dans l'Évangile de Saint Jean, lors de la dernière scène, Jésus disait à ses disciples à peu près ceci: " Jusqu'à présent, l'Esprit Saint agissait à l'extérieur de vous, mais après Il agira à l'intérieur de vous. " Je cite approximativement car je n'ai plus en main cette version de la Bible de Jérusalem. Je n'ai jamais retrouvé ce texte exact. J'avais décidé de lire ce chapitre devant le Saint Sacrement lorsque j'étais dans ma période de questionnement. Cela fait presque un an déjà, mais je me souviens de cette période trouble. Je me demandais la question : "Comment cela se fait-il ? On dit sur le forum qu'il n'y a pas la grâce chez les catholiques alors qu'il me semble avoir toujours été guidée par l'Esprit Saint." Voilà que ce passage Biblique m'a donné la réponse.

Après ces événements, j'ai compris que cela voulait dire, après la mort et résurrection de Jésus. Avant, il ne pouvait y avoir de baptême au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Avant, l'Esprit Saint agissait comme par l'extérieur mais après le baptême Il agit comme par l'intérieur. C'est l'Esprit Saint qui nous fait appeler Dieu, Notre Père. C'est Lui qui nous transforme et nous déifie. C'est Lui qui recrée en nous l'Image et la Ressemblance. Tout cela Il peut le faire à condition que nous coopérions avec lui à l'œuvre qu'Il veut faire en nous. C'est ce qu'on appelle la synergie.

Cette œuvre de l'Esprit Saint dans le baptisé en est une de croissance dans cette Image et Ressemblance comme le grain de sénevé qui devient un grand arbre au point que cet arbre puisse abriter des oiseaux.

L'œuvre de puissance qui fait suite à la Pentecôte est pour le bien et l'expansion de l'Église. Quand le baptisé devient un arbre, il peut aider les autres. C'est alors que l'Esprit Saint peut lui donner des dons ou charismes pour le bien de tous. C'est pour aider les autres et non pour lui-même qu'il a des charismes.

L'Esprit Saint souffle où Il veut….

J'espère ne pas avoir dit de faussetés. J'espère être corrigée si c'est le cas.

Sylvie
reisirec
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Message par reisirec »

Cher Sylvie,

Merci pour ce témoignage.
Je ne suis pas théologien ni très instruit... moi non plus, en voici d'ailleurs la preuve :

J'ai été très touché par un petit livre La Colombe et l'Agneau.
Il m'a aidé à "formaliser" ce que je ressentais de l'Esprit :

Heureusement que l'Esprit peut souffler sur des non baptisés ou non orthodoxes sinon il n'y aurait plus de catéchumènes... !

Mais tout dépend de ce que l'on est capable de saisir dans le mot Esprit.... doit-on d'ailleurs l'enfermer tragiquement dans un mot ?

Mais ce serait vraiment faire preuve de beaucoup d'orgueil et se comporter comme des pharisiens que de penser que la distribution des dons, des graces est soumis à des lois, régles, canons...! Ce qui est d'ailleurs amusant c'est que chaque Eglise dit la meme chose de l'autre... existe-t-il une Vérité à part la notre ? Voici un lien éclairant sur le sujet, mais je ne sais si il a été inspiré par l'esprit :-) !
http://www.bible-ouverte.ch/point/point307.htm

Il ya une histoire juive amusante à ce sujet.
Un rabbi rend la justice, écoute le plaignant le renvoie en lui disant : tu as raison. Il écoute ensuite l'accusé , le renvoie et lui dit : tu as raison. Son stagiaire qui l'a vu faire lui dit : mais Rabbi tu as dit aux deux qu'ils avaient raison ! Le Rabbi lui répond, toi aussi tu as raison !
Quelle sagesse !

Et beaucoup de choses conduisent à "laisser se faire transverser par l'Esprit" ... la beauté, la souffrance ... c'est très bien expliqué dans Corps, Ame et Esprit de Placide Deseille... (séminaire la semaine prochaine sur ce thème près de Mayenne !)

Il n'y a pas le "désir de Dieu" avant ou après la vie terrestre du Christ, avant et après la baptème, , je ne comprends pas... passé, présent futur sont un et indivisible pour Dieu comme le désir de l'Homme pour son créateur. De l'extérieur, de l'intérieur ? Je suis UN, j'ai une foi hollistique !


Pour moi donc c'est le meme désir, la meme énergie, le meme souffle ... qui me conduit vers, qui me montre le Christ sauf qu'à un moment donné, après le Baptème je "fais corps" avec une Eglise. mais laquelle ....
Celle dont j'estime (le Je de ma conscience, de ma liberté individuelle) qu'elle est la plus capable de me rendre Saint... et je n'ai pas forcément besoin d'etre convaincu (ou de me convaincre ?) que c'est la seule "canonique" pour croire en elle et l'aimer...

Mais ma question n'était pas là....Vous avez listé une série de renonciation
sur votre Chrismation. En fait, je cherche une synthèse, une espèce de "catéchisme pour catho voulant devenir ortho...." qui relate du pourquoi de ces différences. Est-ce que cela existe ?

J'imagine que chacun de ces thèmes est relaté canoniquement sur ce site, mais c'est fastidieux !

merci
Anne Geneviève
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Message par Anne Geneviève »

Un catéchisme pour catho désirant devenir ortho ? Je pense que le plus simple, c'est Dieu est vivant. Vous le trouverez à la table de presse de toutes les paroisses orthodoxes accueillant des francophones, et même à la Procure.
"Viens, Lumière sans crépuscule, viens, Esprit Saint qui veut sauver tous..."
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