Confession d'Augsbourg et orthodoxie

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Modérateur : Auteurs

ampliatus
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Message par ampliatus »

En tout cas, merci à vous Athanase pour ce beau témoignage rendu à l'Ecriture, seule règle de la foi et des moeurs.
Athanase
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Message par Athanase »

ampliatus a écrit :En tout cas, merci à vous Athanase pour ce beau témoignage rendu à l'Ecriture, seule règle de la foi et des moeurs.
Je vous remercie beaucoup pour votre appui cher ampliatus. Toutefois, sans vouloir paraître tatillon, je voudrais quand même vous faire remarquer que le sola scriptura n'est pas exclusif mais normatif. Autrement dit, l'Écriture est la norme suprême de la Foi et non la norme unique. Le sacerdoce universel(la tradition) a un grand rôle dans l'élaboration de la Foi, ne serait-ce que parce que personne ne peut avoir raison tout seul, à moins de garants scripturaires indiscutables, comme Luther et Lefebvre d'Étaples lorsqu'ils récusèrent la doctrine sotériologique romaine à partir de deux épîtres entières de la Bible:Romains et Galates!

P.S. Merci encore de votre appui qui sera sûrement le seul que je réussirai à obtenir sur ce forum! :?
Jean-Louis Palierne
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Inscription : ven. 20 juin 2003 11:02

Message par Jean-Louis Palierne »

Il est bien évident que les seuls témoignages que nous avons de la glorieuse Résurrection du Christ se trouvent dans le Nouveau Testament. Mais qu’il soit descendu au Schéol pour y briser les verrous du Royaume de la Mort, en enfoncer les portes et sortir de leur torpeur Adam et Ève et les justes de l’Ancien Testament, ce que nous voyons représenté selon une antique Tradition sur les icônes de la Résurrection (tout au moins celles qui sont canoniques), cela ne figure pas dans la Sainte Écriture, mais c’est très longuement commenté dans d’innombrables hymnes liturgiques de la Liturgie orthodoxe.

Que lorsque la Mère de Dieu, la Déioare, s’endormit, les Apôtres (qui étaient alors dispersés dans le monde entier) aient été rassemblés, transportés par les Anges autour de sa dernière couche, puis que le Christ soit venu emporter l’âme de sa Mère, puis que son corps ait disparu, voilà un récit qui ne se trouve pas dans les Écritures, mais que les Orthodoxes célèbrent tous les ans à la fête de la Dormition. Et que d’ailleurs Marie ait été et soit restée vierge avant, pendant et après avoir donné naissance dans la chair au Verbe et Fils unique de Dieu, ce n’est pas non plus dans les Écritures. Ce n'est pas non plus dans le Symbole de la foi.

Que l’Hypostase unique de ce Verbe et Fils unique de Dieu soit unique en deux natures, possédant deux volontés et deux énergies distibctes, la volonté humaine se soumettant à la volonté divine, voilà qui n’est pas non plus dans la Sainte Ériture. Ce n'est pas non plus dans le Symbole de la foi.

On pourrait trouver d’autres exemples. Tous les mots du Symbole de la foi de Nicée-Constantinople se trouvaient déjà dans la Sainte Écriture, saur un, c’est le mot “homoousios”, qui a été forgé par les Pères du Concile pour exprimer la conscience qu’ils avaient de leur foi. Mais tout n’avait pas été explicité dans les Saintes Écritures. De même tout n'a pas été explicité dans le Symbole. Et cependant l'Église vit des saints Mystères, du Baptême et de la Chrismation, de l'Offrande du pain et du vin et de la communion au Corps et au Sang du Seigneur, elle s'accroît grâce à l'ordination des évêques et des prêtres. Rien de tout cela ne se trouve ni dans la Sainte Écriture, ni dans le Symbole de Nicée-Constantinople.

Les paroles et les rites du Baptême, les paroles et les rites de la bénédiction du saint Chrême, les paroles et les rites de l’Anaphore eucharistique, les paroles et les rites de l’ordination épiscopale et sacerdotale, ne se trouvent pas dans la sainte Écriture. La Sola Scriptura ne suffit pas pour justifier la plénitude de la vie de l’Église. C’est pourquoi ceux qui veulent ne se réclamer que de la seule Écriture ne peuvent appartenir pleinement à l’Église. Je ne peux que les inviter à compléter ce qui leur fait défaut.
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
Antoine
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Message par Antoine »

Athanase a écrit :et s'est incarné par le Saint-Esprit dans la vierge Marie
Ce verset du symbole est très curieux.
Pourquoi ce "dans" la vierge Marie, si ce n'est pour refuser le titre de Théotokos à Marie?
Nous disons : qui s'est inacarné du Saint Esprit et de La Vierge Marie .
Ce "de" original transformé à tort en "dans" modifie profondément le dogme de l'incarnation et à travers cette simple variante c'est toute la foi qui est modifiée, l'anthropologie chrétienne, la double nature etc
Dans l'orthodoxie Le Christ tire son humanité de Marie.
Cette simple divergence suffit à confirmer que nous n'avons pas le même symbole.
Athanase
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Message par Athanase »

Jean-Louis Palierne a écrit :Il
Que l’Hypostase unique de ce Verbe et Fils unique de Dieu soit unique en deux natures, possédant deux volontés et deux énergies distibctes, la volonté humaine se soumettant à la volonté divine, voilà qui n’est pas non plus dans la Sainte Ériture. Ce n'est pas non plus dans le Symbole de la foi.

On pourrait trouver d’autres exemples. Tous les mots du Symbole de la foi de Nicée-Constantinople se trouvaient déjà dans la Sainte Écriture, saur un, c’est le mot “homoousios”, qui a été forgé par les Pères du Concile pour exprimer la conscience qu’ils avaient de leur foi. Mais tout n’avait pas été explicité dans les Saintes Écritures...

. La Sola Scriptura ne suffit pas pour justifier la plénitude de la vie de l’Église. C’est pourquoi ceux qui veulent ne se réclamer que de la seule Écriture ne peuvent appartenir pleinement à l’Église. Je ne peux que les inviter à compléter ce qui leur fait défaut.
A) L'enhypostasie, l'anhypostasie et la consubstantialité du Christ sont clairement enseignées dans la Bible, si les termes n'y sont pas, les choses(res) y sont:Luc1/35,Jn1/1-18, ITim2/5, Jn8/40, Héb1, Jn10/30 etc...

B) Le sola scriptura n'est pas exclusif mais normatif de la Foi. Donc, il ne rejette que ce qui en contredit le témoignage. Ainsi, les termes trinité, hypostase,enhypostasie, anhypostasie etc... ne se trouvent pas dans la Bible mais les réalités référées s'y trouvent cependant!

C) Donc, le Sola scriptura et le symbole sont deux fondements sur lesquels nous pouvons édifier notre foi, le symbole sur l'Écriture, la théologie sur le symbole, et la prière sur la théologie :idea: (Icor3/11, Eph2/20, Rom10/13-17)! Alors, on y va? :wink:
Athanase
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Message par Athanase »

Antoine a écrit :
Athanase a écrit :et s'est incarné par le Saint-Esprit dans la vierge Marie
Ce verset du symbole est très curieux.
Pourquoi ce "dans" la vierge Marie, si ce n'est pour refuser le titre de Théotokos à Marie?
Nous disons : qui s'est inacarné du Saint Esprit et de La Vierge Marie .
Ce "de" original transformé à tort en "dans" modifie profondément le dogme de l'incarnation et à travers cette simple variante c'est toute la foi qui est modifiée, l'anthropologie chrétienne, la double nature etc
Dans l'orthodoxie Le Christ tire son humanité de Marie.
Cette simple divergence suffit à confirmer que nous n'avons pas le même symbole.
Je ne l'ai pas traduit moi-même. Donc, j'accepte vos correctifs. Nous avons donc le même symbole!
Athanase
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Message par Athanase »

Athanase a écrit :Message du modérateur:

Athanase, merci de vous plier aux règles de ce forum et de publier vos textes avec traduction en Français.

Vous voudrez bien également respecter l'Orthodoxie de ce Forum Orthodoxe et vous contenter de poser vos questions sur l'orthodoxie et non pas d'y venir défendre le protestantisme luthérien.

Nous ne sommes pas un forum interconfessionnel.

Vous voudrez bien également arrêter "d'engueuler" vos interlocuteurs par l'emploi outancier de majuscules en caractères gras, très grande taille et de couleur.

Antoine
Je n'engueule personne. Vous me semblez très déstabilisé par ma présence. Visais-je juste?Je publiais la confession orthodoxe de Cyrille Loukaris sur la demande d'ampliatus.
Antoine
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Message par Antoine »

Le sola scriptura n'est pas exclusif mais normatif de la Foi.
Jean-Louis vous a déjà répondu sur ce point en toute orthodoxie, mais vous ne voulez pas l'entendre.
Ce n'est pas l'Ecriture qui est normatif de la foi mais l'Eglise.
L' Ecclésiologie est essentielle.
Partant de là le dialogue devient inévitablement un dialogue de sourds.On peut éventuellement discuter de tel ou tel point de l'écriture avec les hétérodoxes mais certainement pas envisager une réception de la confession d'Augsburg qui ne serait être tenue pour un texte fondateur par l'Eglise Orthodoxe qui tient son enseignement de la Tradition. La confession d'Augsburg n'apporte rien à la Tradition orthodoxe qui lui est bien antérieure et qui remonte aux apôtres, transmise par les Pères.
Jean-Louis Palierne
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Message par Jean-Louis Palierne »

J’invite tous ceux qui liront le précédent message à se reporter aux références scripturaires pour vérifier si s’y révèle clairement ce qu’est l’Hypostase du Christ, ce qu’est la Trinité des Personnes divines et la soumission de la volonté humaine à la volonté divine du Seigneur. Personnellement je dois être stupide, mais j’avoue qu’il a fallu un long apprentissage des commentaires des Pères pour que je puisse entrevoir quelque chose dans ces passages. D’autre part j’accepte le mot “enhypostasié” mais je demande que l’on m’explique à quoi peut bien s’appliquer, particulièrement s’agissant du Christ, le mot “anhypostasie” (???) Comment peut-on Lui appliquer un tel mot ? Qu'à Dieu ne plaise !

Quant à la consubstantialité du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, il a fallu de très longues luttes héroïques pour que la philosophie païenne hellénique s’efface devant cette inconcevable Révélation. Et les Pères eux-mêmes ont beaucoup galéré. Où est la clarté et l'évidence ?

Je profite de l’occasion pour signaler que les latinophones eurent de très grandes difficultés pour traduire le grec “homoousion” par le latin “consubstantialem”. En effet l’étymologie invitait à traduire “hypostase” par “substance”, en raison de la parenté des racines indo-européennes entre le grec et le latin. Mais les Pères grecs comprirent vite (avant les Latins semble-t-il) qu’en latin le mot “substantia” désigne une matière première informe susceptible de recevoir plusieurs formes, aspects ou usages, cependant que le mot grec “hypostase” désigne, lui, ce qui fait que Paul est Paul, que Jacques est Jacques et que Pierre est Pierre, leurs identités, en quelque sorte leur “sujet porteur”.

Le Concile de Nicée avait très correctement utilisé “hypostasis” pour distinguer le Père, le Fils et le Saint Esprit. Cela interdisait de traduire en latin “hypostasis” par “substance”. Les Pères grecs admirent que les Latins pouvaient traduire par “personne”. C’est “l’ousia” qui est commune au trois “hypostases” et qui peut être rendue par “substance”. D’où la traduction de “homoousion” par “consubstantiel”. Et l’on comprend que le Christ ait voulu que le pain soit “epiousion”, c’est-à-dire bon pour la “substance”.
Dernière modification par Jean-Louis Palierne le dim. 28 mai 2006 18:12, modifié 3 fois.
Jean-Louis Palierne
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Athanase
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Message par Athanase »

Athanase a écrit :Message du modérateur:

Athanase, merci de vous plier aux règles de ce forum et de publier vos textes avec traduction en Français.Antoine


Je vais donc fournir une version française si vous le voulez:LA CONFESSION DE FOI DE L'EGLISE D'ORIENT





AU NOM DU PERE, ET DU FILS, ET DU SAINT ESPRIT,

Cyrille, Patriarche de Constantinople, pour tous ceux qui s'enquièrent au sujet de la Foi et du culte des Grecs, édite cette brève confession de la Foi Orthodoxe, dans le nom commun de tous les chrétiens, témoignant devant Dieu et les hommes d'une conscience sincère et dépourvue de toute dissimulation.


Chapitre I.
(De la Sainte Trinité)


Nous croyons en un Dieu, véritable, tout-puissant, infini, tri-personnel, le Père, le Fils et le Saint-Esprit: Le Père inengendré, le Fils engendré du Père avant tous les siècles et consubstantiel avec Lui; et le Saint-Esprit, procédant du Père par le Fils, et consubstantiel avec le Père et le Fils. Nous appellons ces trois Personnes dans une essence la Toute-Sainte Trinité qui est bénie à jamais et qui, par toute la Création, est adorée et glorifiée.

Deut. IV., 3 5 ; VI., 4. Esai. XL., 4, 6; XLVI., 9.
I Cor. VIII., 4, 6. Luc I., 37.
Matt. XIX., 26. Apoc. I., 20.
Jer. XXIII, 24. I Rois VIII., 2 7.
Rom. XI., 33- 1 Tim. I., 17.
Gen. I., 26; III., 12. 1 Jean V., 7.
Matt. XXVIII., 19. i Cor. XII., 4.
Eph. IV., 4, 5, 6. Jean XV., 26.
Gal. IV., 6. 2 Cor. XIII., 13.




Chapitre II.
(De la Sainte Ecriture)


Nous croyons que l'Ecriture Sainte a été donnée de Dieu et qu'elle n'a d'autre auteur que le Saint Esprit; nous devons croire cela avec assurance, d'autant qu'il est écrit:
"Nous estimons d'autant plus ferme la Parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention comme à une Lampe qui brille dans un lieu obscur".
Nous considérons l'Autorité de l'Ecriture Sainte comme étant au-dessus de celle de l'Eglise. Car l'enseignement donné par le Saint Esprit est une chose de loin différente de l'enseignement qui est donné par les hommes. L'homme en effet, à cause de son ignorance, peut errer, tromper et être trompé; mais la Parle de Dieu ne se trompe ni ne peut se tromper; elle n'est pas sujette à l'erreur mais elle est Infaillible et possède une autorité perpétuelle.

2 Tim. III 16. 2Pier. I., 8.
Jean XVI., 13. Matt. X., 20.
Acts XV., 28. Gal. I., 11.
i Thes. II., 13. Eph. II., 20.
i Cor. III., 10. Jer. XXIII., 28.
Jean III., 31. Ps. LX. [LXI.], 9.
Ps. CXV. [CXVI.]. Rom. III., 4.
Acts V., 29. Col. II., 8.
Matt. XV., 9. Ezech. XX., 18.
Gal. I., 8. Prov. XXX. 5.
Ps. XI. [XII.], 7. Ps. XVIII. [XIX.], 8.
Ps. CXVIII. [CXIX.], 86, 104, 142. Heb. IV., 12.
Rom. I., 17; XV., 4. Jean XX., 31 ; X., 35.
Matt. V., 18; XXIV, 35. Esai. XL., 7.
I Pier I., 34.




Chapitre III.
(De la Prédestination)


Nous croyons que Dieu, avant la fondation du monde, a prédestiné ses élus à la Gloire, sans aucunement avoir regardé à leurs oeuvres; cette élection n'est dûe, en vérité, à aucune autre chose qu'au Bon vouloir de la Miséricorde Divine.
D'une façon semblable, avant que le monde fut, Dieu a réprouvé ceux qu'il a réprouvé; et dans cette réprobation, si l'on regarde au Pouvoir et à l'Autorité absolu de Dieu, on découvrira ceratinement que la raison en est la divine volonté; mais si l'on regarde et les actes et les règles du bon ordre, la Providence de Dieu dans le gouvernement du monde, on percevra que la cause en est la Justice, parce que Dieu est Miséricodieux et juste.

Eph. I., 4. 2 Tim. I., 9.
Rom. IX., 11, 12 III, 9 ; V., 12. 1 Cor. IV., 7.
Eph. II., 3. Tit. III.1 3.
Jean XVII., 6, 9. Rom. VIII., 28, 29.
Acts XIII., 48. 2 Thes. III., 2.
Tit. I.,1. Luc X., 21.
Matt. XIII., 10. Marc IV., 11.
Jean VI., 37, 44; XII., 37. Rom. XI., 7.
2 Tim. II., 19. Jean I., 27.
Matt. XV., 13. 1 Jean II., 19.

Apoc. XIII., 20. Matt. XX., 16.
Rom. IX., 13, 18. Deut. X., 14; VII., 6.
PS. CXLIX., 9 . Acts XIV., 6.
Rom. XI., 33, 34, 35, 36.




Chapitre IV.
(De la Création)


Nous croyons que le Dieu tri-personnel, le Père le Fils et le Saint Esprit, est le Créateur des choses visibles et invisibles.
Par "invisibles", nous voulons dire les anges, et par "visibles", le ciel et ce qui est en-dessous du ciel.
Et parce que le Créateur ets Bon par nature, Il a créé toutes les choses bonnes; et il ne peut être le Créateur du Mal.
Et s'il y a quoi que ce soit de mal dans la nature, c'est à cause du diable et de l'homme. Car c'est une règle vraie et infaillible, que Dieu n'est d'aucune manière l'auteur du mal, et qu'aucun péché ne peut lui être imputé d'aucune manière.

Gen. I., 1. Jean I., 1.
Col. i., 16. Ps. XXXII. [XXXIII.], 6.
Acts XVII., 24. Gen. I., 27.
Eccles. VII., 30. Ps. VIII., 4.
Jacques I., 13. Jean VIII., 44.
Deut. XXXII., 4. 1 Jean II., 16.




Chapitre V.
(De la Providence)


Nous croyons que toute chose est gouvernée par la providence de Dieu que nous devons adorer, mais non en cherchant à en percer curieusement le mystère, puisqu'il est tellement au-dessus de notre compréhension que nous ne sommes pas capables d'en parvenir à la compréhension véritablement correcte.
Pour cette raison, concernant cette matière, nous devons garder le silence de l'humilité, plutot que de nous abandonner à des discussions vaines et peu édifiantes.

Ps. CXIII., 11 [CXV., 3]. Eph. XI., 1.
Heb. I., 3. Matt. I., 29.
Exod. VII., 3. I Rois XII., 11; XXIV., 1.
I Chron XXI., 1. I Rois III., 22, 23.
Jean I., 12, 21. Esai. X., 5.
Jean XIX., 11. Acts II., 23 ; IV., 27.
Rom. I., 24; XI., 33. Jer. XXXII., 19.
Deut. XXIX., 29.




Chapitre VI.
(De la Chute)


Nous croyons que le premier homme créé par Dieu est déchu du paradis lorsque, ne tenant pas compte du commandement Divin, il s'est tourné vers le fourbe conseil du serpent.
En conséquence, le péché originel s'est étendu sur sa postérité, de sorte qu'il n'est personne qui soit né d'après la chair et qui ne porte pas cette charge, et n'en expérimente pas les fruits dans ce présent siècle.

Eccles. VII., 30. Rom. V., 12, 15, 19.
Ps. L. [LI.], 6. Job. XIV., 4; V., 14.
Jean III., 6. Eph. II., 3.
Gen. VIII., 21. Rom. VIII., 7.
Gal. III., 22. Rom. III., 9, 26.
Jean III., 3. Eccles. VII., 21.
Rom. III., 12. I Rois VIII., 46.
I Jean I., 8. Jacques III., 2.
Prov. XX., 9. Rom. VII., 7.
Rom. VI., 23.




Chapitre VII.
(De l'Incarnation du Verbe de Dieu)


Nous croyons que le Fils de Dieu, Nôtre Seigneur Jésus-Christ s'est vidé lui-même et qu'il a assumé la nature humaine. Qu'il a été conçu du Saint-Esprit dans le sein de la toujours Vierge Marie, et nous soutenons qu'il est véritablement né, qu'il a souffert, qu'il a été mis en terre et qu'il s'est relevé dans la gloire a de ptous les croyants le salut et la gloire.
Nous attendons aussi son retour ou il jugera les vivants et les morts.

Phil. II., 6. Matt. I., 22.
Luc I., 35. Gal. IV., 4.
Rom. I., 3. Jean I., 14.
Heb. II., 14. 1 Cor. XV., 3.
Rom. IV., 25. 1 Tim. III., 16.
2 Tim. IV., 1.




Chapitre VIII.
(De la Médiation du Christ)


Nous croyons que notre Seigneur Jésus-Christ Siège à la Droite du Père où il est notre médiateur, et qu'il intercède pour nous, exerçant, lui seul, l'office d'un authentique grand prêtre et médiateur.
C'est pourquoi aussi il est le seul à être sollicité en propre, et qu'il préside au-dessus de toute l'Eglise, l'ornant et l'enrichissant de beaucoup de bénédictions.

1 Jean II., 1. Rom. VIII., 34.
1 Tim. III., 5. Jean XIV., 6; X., 9.
Matt. XI., 28; XVIII., 19. Jean XVI., 23; XIV., 13.
Acts IV., 12. Rom. V., 1, 5, 9.
Eph. II., 18; III., 12. Heb. IV., 15; V., 4.
Heb. XII., 22 ; VII., 24; X., 12, 18.




Chapitre IX.
(De la nécessité de la Foi)


Nous croyons qu'aucun homme ne peut être sauvé sans la Foi. Et nous appellons Foi, ce qui Justifie dans le Christ Jésus (et saisit?) ce que nôtre Seigneur Jésus-Christ nous a procuré par sa Vie et sa mort, qui est proclamé dans l'Evangile, et sans laquelle il ets impossible de plaire à Dieu.

Heb. XI., 6. Rom. XIV., 23.
Heb. XI., 1. Rom. X., 17.
Jean V., 24; XX., 21.. Luc VIII., 11.
Gal. V., 6. Jacques II., 14, 17, 22.
Eph. II., 8. Phil. I., 29.
Rom. V., 2. Eph. III., 12; I., 13.
Rom. VIII., 16. 1 Jean IV., 13; III., 19.
Heb. X., 22. Rom. XIV., 5.
Jacques I., 6. Jean III., 18.




Chapitre X.
(Du Chef Unique de la Sainte Eglise Catholique)


NOus croyons que ce qui est appellé l'Eglise Catholique contient généralement tous les fidèles en Christ, qu'ils soient dans leur patrie en s'étant endormis dans la mort, ou qu'ils soient encore pèlerins dans leur voyage.
De cette Eglise, aucun homme mortel ne peut, en aucune manière, être le conducteur, puisque Nôtre Seigneur Jésus-Christ en est Lui-même le Seul conducteur, et en tient lui-même le gouvernail.
Néanmoins, puisque les Eglises particulières séjournant ici-bas sont visibles, et que pour le Bon ordre elles ont chacune un Président, celui-ci est appellé tête de l'Eglise particulière, mais ceci de façon impropre, ou par abus, parce qu'il en ets le principal membre.

Gal. IV., 26. Heb. XII., 23.
Eph. II., 14; I., 10; IV., 4. Col. III., 11.
Gal. III., 26. 1 Cor. XII., 12.
Acts IV., 32; II., 42. Heb. X., 24.
Matt. XVIII., 20; XXVIII., 10. Jean X., 24.
Eph. IV., 5. Jacques IV., 12.
Heb. V., 4. Jean III., 27.
Eph. V., 23. 1 Cor. XI., 3.
Col. I., 18. Eph. I., 22; IV., 15; II., 19.
Matt. XVI., 18. 1 Pier II., 6.
PS. CXVII. [CXVIII.], 21. Acts IV., 11, 12.
1 Cor. III.,11. Matt. XX., 25.
Matt. XXVIII., 8. Luc XXII., 25.

i Tim. III., 1. 1 Pier V., 2.
i Cor. XIV., 32. 2 Cor. I., 24.
Heb. XIII., 17. 1 Cor. IV., 1.
2 Cor. V., 20 ; XII., 11. Gal. II., 6.




Chapitre XI.
(De la Communion des Saints)

Nous croyons que les membres de l'Eglise Catholique sont les saints qui ont été élus à la Vie éternelle, de la communion desquels les hypocrites sont exclus.
Cependant, nous percevons et voyons quue dans les Eglises particulières, le bon grain ets mélangé avec l'ivraie.

Rom. VIII., 29; IX., 23. Jean V., 35, 36; XII., 32.
Acts II., 39; XIII., 48. Matt. XX., 16; XIII., 24, 47.
Matt. VII., 21. Luc XIII., 26.
Rom. II., 18. Esai. IV., 7.
Apoc. XXI., 27. Heb. XII., 22.
Gal. IV., 26. Jean XVII., 6, 10, 28.
Rom. IX., 19. 1 Jean II., 19.
2 Tim. II, 19.




Chapitre XII.
(De l'oeuvre du Saint-Esprit)


Nous croyons que durant son séjour ici-bas, l'Eglise est Sanctifiée et enseignée par le Saint-Esprit.
Il est le Vrai Paraclet que le Christ a envoyé du Père pour enseigner la vérité et conduire les esprits des fidèles loin de l'obscurité.
Car il est vrai et certain que l'Eglise, durant cette route, est sujette à l'erreur, et peut choisir le mensonge au lieu de la vérité.
De ces erreurs et tromperies, seul l'enseignement et l'illumination du Saint-Esprit nous délivrent, et non pas (l'enseignement ou la lumière) d'un homme mortel, bien que celui-ci puisse être façonné par l'instrumentalité d'un semblable, comme fidèle ministtre dans l'Eglise.

1 Cor. III., 16; VI., 11. 2 Thes. II., 13.
Jean XVII., 17; VI., 45. Esai. LIV., 13.
Jer. XXXVIII., 32. Ezech. XI., 19..
Eph. I., 13. Jean XIV., 16; XVI., 13.
Joel II. Acts II., 16; X., 44; XIII., 2 ; XV., 28.
1 Cor. II., 10. 1 Jean II., 27.
Rom. VIII., 9. 1 Cor. XII., 7.
Eph. IV., 4. 2Chron XV., 3.
Juges. II., 12. 1 Kois XIX. 10.
2Chron XXIX.,, 6. Jer. XI., 10.
Dan. IX., 11. Esai. I., 21.
Jer. XVIII., 18. Ezech. VII., 26.
Jer. XXIII., 11 ; II., 8. 1 Tim. IV., i.
1 Tim. IV., 3. Acts XX., 30.
1 Jean II., 18. 2 Thes. II., 3.
Rom. XI., 22. 1 Jean IV., 1.
Apoc. II., 2. Rom. III., 4.
Acts V., 29. Ezech. II., 18.
Hos. II., 2. Matt. VII, 5.
1 Thes. V., 19. Acts XVII., 11.
Matt. XXII., 29. Jean V., 39.
Gal. I., 8. 2 Jean, 9.
Jean VIII., 31




Chapitre XIII.
(De la Justification par la Foi)


Nous croyons que l'homme est justifié par la foi, et non pas par les oeuvres. Mais quand nous disons "par la foi" nous signifions le corrélatif de la foi, qui est la Justice du Christ, que la Foi appréhende comme une main, et nous applique pour notre salut.
Nous disons ceci sans porter préjudice aux bonnes oeuvres, d'autant que la vérité elle-même nous enseigne que les bonnes oeuvres ne doivent pas être négligées, et qu'elles sont des moyens pour témoigner de notre foi et confirmer notre appel.
Mais les oeuvres ne sont en aucune manière suffisantes pour donner du courage au Tribunal de Christ, et prétendre à une récompense de condignité pour sauver leur possésseur.

Mais la Justice du Christ étant appliquée au pénitent justifie, et seule, sauve le croyant.

Gal. II., 16. Rom. III., 20; IV., 2
1 Cor. I., 30 ; VI-, I 1 2 Cor. V., 2 1.
Esai. LIII., 4, 5, 6. 1 Pier II., 24.
Jean I., 29. Matt. XX., 29.
John VI., 11. Heb. IX., 12.
Acts IV., 12. 1 Jean I., 7.
Eph. I., 7. Rom. V., 9 ; X., 4.
Gal. III., 10. Jacques II., 10.
Gal. III., 13, 22, 24. Acts XVIII., 38.
Rom. IX., 31 ; X., 3. Tit. III., 5.
Rom. XI., 6. Eph. II., 8.
Tit. II., 11. Jacques II., 14, 17, 20.
Rom. VIII., 13; VI., 1,; III, 31. 1 Cor. IV., 4.
Phil. III. 8. Ps. CXXIX. [CXXX.], CXLII. [CXLIII.], XXXI. [XXXII.], 1, 2.
Prov. XXIX. Esai, LIII., 6; LXIV. 6.
Dan. IX., 18. Matt. VIII., 8.
Luc, XV., 21. Rom. VIII., 8.
Luc XVII., 10; XVIII., 9. Rom. V., 20; VI., 23.




Chapitre XIV.
(Du libre-arbitre)


Nous croyopns qu'en ceux qui ne sont pas régénérés, le libre-arbitre est mort. Il ne lui est en aucune manière possible de faire ce qui est bien, et tout ce qu'il fait est péché.
Mais en ceux qui sont régénérés par le Saint Esprit, la libre volonté est réanimée, bien qu'elle n'opère pas sans l'assistance de la Grâce.
Par conséquent, pour qu'un homme régénéré fasse ce qui est bien, il est nécessaire qu'il soit guidé et prévenu par la Grâce, sans quoi il est blessé d'autant de traits que l'homme qui fut agressé par les voleurs en partant de Jérusalem à Jéricho, au point qu'il est impuissant, et qu'il ne peut rien faire lui-même.


Matt. VII., 18. Rom. XI., 24.
Jean, XV., 5. Rom. VIII., 7.
1 Cor. II., 11, 14 ; XII., 3. 2 Cor. III-, 5.
Eph. II., 1. Col. I., 21.
Rom. III., 9. Matt. XVI., 17.
Jean I., 5; VI., 44. Eph. V., 7.
Rom. VI, 17. 1 Pier II., 19.
Rom. XIV., 23. Eph. II., 8.
Jean III., 3. 1 Pier I., 3.
Jean VIII., 34. Rom. VI., 18 ; VIII., 2.
Col. I., 12 ; II., 13. Eph. II., 5.
2 Cor. III., 5. Ps. XCIX. [C.].
Eph. II., 10. 2 Cor. V., 17.
Phil. II., 13 ; I., 29. Deut. XXX., 6.
Ezech. XI., 19; XXXVI., 26. Jer. XXXVIII ,33; XXXIX. [XXXII.], 39.
1 Cor. XII., 2. Jacques I., 17.
2 Pier I., 3. 1 Cor. XV., 10.
Acts XVI., 14. 2 Tim. II., 25.
2Cor. IV., 16. 1 Cor. I., 8.
Rom. VII., 14, 15, etc. Gal. V., 17.
Marc IX., 24. Ps. CXVIII. [CXIX.], 34, 36, 37.
Ps. CXLII. [CXLIII.], 11, 12; LXXXV.[LXXXVI.], 10; CII. [CIII.], 2, 3.



Chapitre XV.
(Des Saints-Sacrements)


Nous croyons que les Sacrements de l'Eglise Evangelique sont ceux que le Seigneur a institués dans l'Evangile, te qu'ils sont au nombre de deux. Ceux-ci seulement nous ont été donnés, et leur instituteur n'en a pas prescrit d'autres.
Et comme ceux-ci consistent dans une Parole et un élément, qu'ils sont sceaux des promesses de Dieu et procurent la grâce, nous y tenons fermement.
la suite du capitre sera traduite prochainement)




Chapitre XVI.
(Du Saint Baptême)


Nous croyons que le Baptême est un Sacrement institué par le Seigneur, et qu'à moins qu'un homme ne l'ait reçu, il n'a aucune communion avec le Christ, à partir de la mort, de l'ensevelissement et de la resurrection glorieuse duquel l'efficacité entière du baptême procède.
Pour cette raison, tous ceux qui ont été baptisés conformément à l'ordre donné dans l'Evangile, nous ne doutons pas que leurs péchés soient pardonnés, ainsi que le péché originel. Ainsi, ceux qui sont lavés dans le nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, sont régénérés, purifiés et justifiés.

Mais concernant une seconde réception du Baptême, nous n'avons pas le commandement de rebaptiser, et nous devons donc nous abstenir de cette irrégularité.

Marc I., 4. Jean I., 6, 33 ; III., 32.
Matt. XXVIII., 19. Marc XVI., 16.
Rom. VI., 1. Col. II. 12.
Gal. III., 12. Gal. III., 26.
Luc III., 13. Acts II., 38; X., 47; XXII., 16.
Tit. III., 5. Eph. IV., 5.
Heb. VI. , 4.




Chapitre XVII.
(De la Sainte Cène ou Eucharistie)


Nous croyons que le second commandement a avoir été institué par le Seigneur est celui que nous appellons l'Eucharistie.
Dans la nuit ou il fut livré, il prit du pain, rendit grâce, et dit à ses apôtres: <prenez, mangez, ceci est mon corps> Puis il prit la coupe, et rendit grâce en disant: <buvez en tous, ceci est mon sang, qui est versé pour vous; faites ceci en mémoire de moi>.
Et Paul d'ajouter: "toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur".
Ceci est la simple, véritable et authentique tradition de ce merveilleux Sacrement dans la célébration et l'administration duquel nous confessons et croyons la présence réelle et véritable de Nôtre Seigneur Jésus-Christ.

la suite du chapitre sera traduite bientot...




Chapitre XVIII
(Des morts et du purgatoire)


Nous croyons que les âmes de ceux qui se sont endormis dans la mort sont, les unes dans la félicité, les autres dans la condamnation, selon l'ouvrage de chacun.
Car lorsqu'elles quittent leur corps, elles partent immédiatement les unes vers le Christ, les autres à la damnation.
Car comme chacun est trouvé dans la mort, il reçoit le salaire qui lui correspond, et il n'existe pas de repentance après la mort. Le temps de la grâce est en effet le temps de la vie présente. Par conséquent, ceux qui sont justifiés ici ne seront en aucune manière sujets à la condamnation dans l'autre monde.
Et à l'opposé, tous ceux qui s'endorment dans la mort sans être justifiés, hériteront de la damnation éternelle. De là, il appert que nous ne pouvons pas admettre la fable du purgatoire

La suite sera traduite sous peu...



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Antoine
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Message par Antoine »

Vous me semblez très déstabilisé par ma présence.
Ne vous inquiétez pas, nous avons l'habitude de cotoyer les hérésies de tout bord et le forum en a vu d'autres.Vous devriez prendre le temps de le découvrir et d'utiliser la fonction rechercher. La force de l'orthodoxie est la profession de la Vérité dans la Tradition ce qui est tout autre chose que les arguties théologiques hétérodoxes.

Quant au credo le fait que vous ayez traduit par "dans" au lieu de par "de" n'est pas innocent. Il ne viendrait à l'esprit d'aucun orthodoxe de faire cette erreur. Marie est très vénérée dans l'orthodoxie. Dans tous les offices, pas une ecténie qui ne se termine par une invocation à Marie.
Athanase
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Message par Athanase »

Antoine a écrit :
Vous me semblez très déstabilisé par ma présence.
Ne vous inquiétez pas, nous avons l'habitude de cotoyer les hérésies de tout bord et le forum en a vu d'autres.Vous devriez prendre le temps de le découvrir et d'utiliser la fonction rechercher. La force de l'orthodoxie est la profession de la Vérité dans la Tradition ce qui est tout autre chose que les arguties théologiques hétérodoxes.

Quant au credo le fait que vous ayez traduit par "dans" au lieu de par "de" n'est pas innocent. Il ne viendrait à l'esprit d'aucun orthodoxe de faire cette erreur. Marie est très vénérée dans l'orthodoxie. Dans tous les offices, pas une ecténie qui ne se termine par une invocation à Marie.
A) Je n'ai pas traduit ce credo. Ensuite, suis-je, avec Cyrille Loukaris :idea: ,un hétérodoxe? Ceux qui professent le Symbole et l'Écriture sont-ils des hétérodoxes?
Antoine
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Message par Antoine »

Nous considérons l'Autorité de l'Ecriture Sainte comme étant au-dessus de celle de l'Eglise.
Cette assertion que vous souloignez n'est en rien contradictoire avec ce que vous a répondu Jean-Louis Palierne, mais vous auriez tort de l'interprêter dans le sens de la sola scriptura protestante.
Elle contredit le fait que le pape des latins puisse se mettre au dessus de la sainte Ecriture comme le lui permettent ses prérogatives. Elle interdit qu'un autre Evangile soit annoncé.
L'Ecriture est l'autorité que se reconnait l'Eglise tout en choisissant elle-même, guidée dans son choix par l'Esprit Saint, les textes qu'elle décide de rendre normatifs selon la Tradition. L'Eglise est pentecostale. C'est la conformité avec la Foi et la Tradition qui rend les textes normatifs et leur confère ainsi une autorité de laquelle se soustraire serait pour l'Eglise se mettre en rupture avec sa propre foi. L'Eglise vit de l'Ecriture dans l'Esprit Saint parce que l'Ecriture est l'Eglise. L'Eglise corps du Christ est un mystère qui fonde toute l'ecclésiologie orthodoxe .
Athanase
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Message par Athanase »

Antoine a écrit :[.
Ce n'est pas l'Ecriture qui est normatif de la foi mais l'Eglise.
L' Ecclésiologie est essentielle.
Desquels des six premiers conciles oecuméniques(325-681) tirez-vous ces affirmations?
Antoine
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Message par Antoine »

Je n'ai pas traduit ce credo
Alors qui a traduit le "de" par "dans"? D'où tenez vous cette traduction?
Ceux qui professent le Symbole et l'Écriture sont-ils des hétérodoxes?
Jean-Louis Palierne vous a déjà répondu sur cette restriction que vous faîtes et dans laquelle vous voulez enfermer la foi sans tenir compte de la Tradition de l'Eglise. Que pourrais-je ajouter si déjà vous ne comprenez pas cela?
Quant à l'hétérodoxie, il y a différents degrés dans l'hétérodoxie. On peut être chrétien et hétérodoxe. Nous considérons nos frères catholiques romains comme des chrétiens hétérodoxes par exemple, mais des Chrétiens et ils sont nos frères en Christ comme vous l'êtes vraisemblablement. Sont hétérodoxes tous les chrétiens qui ne sont pas dans l'Eglise.
Dernière modification par Antoine le dim. 28 mai 2006 18:47, modifié 1 fois.
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