Le "vieux calendrier julien non réformé & quo"
Publié : mar. 11 avr. 2006 18:01
Ceci un article paru dans un des premiers numéros du bulletin des VCO (un des 10 premiers) en ligne sur le net.
Peut-être n'est-ce pas à proprement parlé une réponse...à la réponse des néo-calendariste qui vient d'être très gentillement produite mais faut-il nécessairement une réponse raisonnée?
Voici :
L'APPARITION DU SIGNE DE LA CROIX
DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
PRÈS D'ATHÈNES EN 1925
Au début du siècle, et surtout dans les années 20, il y eut de puissants groupes antireligieux et sécularistes au pouvoir en Grèce et au Patriarcat oecuménique de Constantinople. Parmi les actes de ces groupes, il y eut l'introduction forcée du calendrier grégorien. Le calendrier grégorien convient au monde des affaires, à la bourse, et à d'autres activités mondaines, séculières. Au point de vue liturgique cependant, il est pratiquement inutilisable et même nocif. Il est impossible de réconcilier le calendrier grégorien avec notre Pascalie canonique de chrétiens orthodoxes. Qui plus est, l'introduction d'un changement dans le calendrier ecclésiastique par une Église locale a créé un schisme inacceptable à l'intérieur de l'Église elle-même.
Une grande partie de la population de la Grèce refusa ces changements anticanoniques et antireligieux, imposés par le pouvoir policier de l'État. Ces gens-là souffrirent et continuent à souffrir persécutions, prison, dépossession de la part de la police séculière. Mais les yeux spirituels des vrais chrétiens orthodoxes virent clairement, même s'il ne l'avaient pas entièrement compris à ce moment, le mal du nouveau calendrier. Il fut le précurseur et le signe de la plus grande hérésie de l'histoire du monde: l'oecuménisme. Beaucoup de gens cependant, se sont embrouillés. Quelques-uns commencèrent à chanceler. De la même façon que les Ariens avaient le contrôle du pouvoir séculier en 351 et qu'ils étaient en mesure d'imposer leur hérésie à l'empire, ainsi les novateurs du calendrier contrôlaient-ils aujourd'hui le pouvoir séculier en Grèce. En un temps aussi troublé et dangereux, Dieu le très miséricordieux fut attentif aux besoins de son peuple. Comme en 351 Dieu envoya une apparition miraculeuse du signe de la très vénérable Croix pour sceller la Vérité et faire honte aux faux docteurs.
L'apparition du signe de la Croix eut lieu de la manière suivante:
En 1925, la veille de la fête de l'Exaltation de la vénérable et vivifiante Croix de notre Seigneur, le 14 septembre selon le calendrier de l'Église orthodoxe, la vigile était célébrée à l'église saint Jean le Théologien dans la banlieue d'Athènes. Vers 9 heures du soir, plus de 2000 fidèles vrai-orthodoxes s'étaient assemblés dans et autour de l'église pour le service, puisqu'un très petit nombre d'églises de vrai-orthodoxes avaient été laissées ouvertes accidentellement par les autorités civiles. Une si grande assemblée de gens ne put, cependant passer inaperçue par les autorités civiles. Ainsi, vers 11 heures du soir, celles-ci envoyèrent un détachement de policiers à l'église "pour empêcher d'éventuels désordres qui pourraient surgir, au sein d'une si grande foule réunie". L'assemblée était trop grande pour que la police pût agir directement ou pour arrêter le prêtre à ce moment-là. C'est pourquoi ils se mêlèrent à la foule des fidèles dans la cour déjà débordante de l'église.
Alors, oubliant les véritables motifs de leur présence contre leur propre volonté, mais selon la Volonté qui dépasse tout pouvoir humain, ils devinrent participants de l'expérience miraculeuse de la foule de croyants.
À 11 h 30, apparaissait dans le ciel, au-dessus de l'église, dans la direction du Nord-Est, une brillante et radieuse Croix de lumière. La lumière non seulement illuminait l'église et les fidèles, mais dans ses rayons, les étoiles du ciel dégagé et sans nuage pâlirent et la cour de l'église se remplit d'une lumière presque tangible. La forme de la Croix elle-même était d'une luminosité particulièrement dense et elle était visiblement celle d'une croix byzantine, avec en bas une branche oblique. Ce miracle céleste dura une demie-heure, jusqu'à minuit, puis la Croix se mit à s'élever verticalement, comme la Croix dans les mains d'un prêtre au cours de la cérémonie de l'Élévation de la Croix à l'église. S'étant complètement redressée, elle disparaissait petit à petit.
La langue humaine est incapable de traduire ce qui eut lieu pendant l'apparition. La foule entière se prosterna à terre avec des hymnes, louant le Seigneur d'un même coeur et d'une même bouche. Les policiers étaient parmi ceux qui pleuraient, découvrant soudain, dans les profondeurs de leur coeur une foi d'enfant. La foule de croyants et le détachement de policiers furent transformés en un seul troupeau uni de fidèles. Ils furent tous pris d'une sainte extase.
La vigile continua jusqu'à 4 heures du matin, lorsque tout ce torrent humain regagna la ville, apportant les nouvelles du miracle qui les faisait encore trembler et pleurer.
Beaucoup des incroyants, sophistes et novateurs, reconnaissant leur péché et leur culpabilité, mais refusant de se repentir, essayèrent par tous les moyens de trouver une explication à ce miracle ou de le nier. Le fait que la forme de la Croix byzantine (parfois appelée Croix russe) à 3 branches transversales, dont celle du bas est oblique, démentit tout argument en faveur d'un phénomène physique accidentel.
Le fait qu'une telle apparition de la Croix eut également lieu au moment de l'apogée de la première grande hérésie doit frapper les orthodoxes d'un sens particulier de l'énorme importance de la question du calendrier et de tout ce qui en découle. Personne de raisonnable ne peut discuter de ce sujet légèrement, avec un raisonnement séculier ou des arguments du monde.
L'apparition du signe de la Croix de notre Seigneur Jésus Christ près d'Athènes en 1925 est commémorée le 14 septembre.
Tiré de "The Calendar Question"
Jordanville, 1973.
Traduit de l'anglais par C. Pountney
Peut-être n'est-ce pas à proprement parlé une réponse...à la réponse des néo-calendariste qui vient d'être très gentillement produite mais faut-il nécessairement une réponse raisonnée?
Voici :
L'APPARITION DU SIGNE DE LA CROIX
DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
PRÈS D'ATHÈNES EN 1925
Au début du siècle, et surtout dans les années 20, il y eut de puissants groupes antireligieux et sécularistes au pouvoir en Grèce et au Patriarcat oecuménique de Constantinople. Parmi les actes de ces groupes, il y eut l'introduction forcée du calendrier grégorien. Le calendrier grégorien convient au monde des affaires, à la bourse, et à d'autres activités mondaines, séculières. Au point de vue liturgique cependant, il est pratiquement inutilisable et même nocif. Il est impossible de réconcilier le calendrier grégorien avec notre Pascalie canonique de chrétiens orthodoxes. Qui plus est, l'introduction d'un changement dans le calendrier ecclésiastique par une Église locale a créé un schisme inacceptable à l'intérieur de l'Église elle-même.
Une grande partie de la population de la Grèce refusa ces changements anticanoniques et antireligieux, imposés par le pouvoir policier de l'État. Ces gens-là souffrirent et continuent à souffrir persécutions, prison, dépossession de la part de la police séculière. Mais les yeux spirituels des vrais chrétiens orthodoxes virent clairement, même s'il ne l'avaient pas entièrement compris à ce moment, le mal du nouveau calendrier. Il fut le précurseur et le signe de la plus grande hérésie de l'histoire du monde: l'oecuménisme. Beaucoup de gens cependant, se sont embrouillés. Quelques-uns commencèrent à chanceler. De la même façon que les Ariens avaient le contrôle du pouvoir séculier en 351 et qu'ils étaient en mesure d'imposer leur hérésie à l'empire, ainsi les novateurs du calendrier contrôlaient-ils aujourd'hui le pouvoir séculier en Grèce. En un temps aussi troublé et dangereux, Dieu le très miséricordieux fut attentif aux besoins de son peuple. Comme en 351 Dieu envoya une apparition miraculeuse du signe de la très vénérable Croix pour sceller la Vérité et faire honte aux faux docteurs.
L'apparition du signe de la Croix eut lieu de la manière suivante:
En 1925, la veille de la fête de l'Exaltation de la vénérable et vivifiante Croix de notre Seigneur, le 14 septembre selon le calendrier de l'Église orthodoxe, la vigile était célébrée à l'église saint Jean le Théologien dans la banlieue d'Athènes. Vers 9 heures du soir, plus de 2000 fidèles vrai-orthodoxes s'étaient assemblés dans et autour de l'église pour le service, puisqu'un très petit nombre d'églises de vrai-orthodoxes avaient été laissées ouvertes accidentellement par les autorités civiles. Une si grande assemblée de gens ne put, cependant passer inaperçue par les autorités civiles. Ainsi, vers 11 heures du soir, celles-ci envoyèrent un détachement de policiers à l'église "pour empêcher d'éventuels désordres qui pourraient surgir, au sein d'une si grande foule réunie". L'assemblée était trop grande pour que la police pût agir directement ou pour arrêter le prêtre à ce moment-là. C'est pourquoi ils se mêlèrent à la foule des fidèles dans la cour déjà débordante de l'église.
Alors, oubliant les véritables motifs de leur présence contre leur propre volonté, mais selon la Volonté qui dépasse tout pouvoir humain, ils devinrent participants de l'expérience miraculeuse de la foule de croyants.
À 11 h 30, apparaissait dans le ciel, au-dessus de l'église, dans la direction du Nord-Est, une brillante et radieuse Croix de lumière. La lumière non seulement illuminait l'église et les fidèles, mais dans ses rayons, les étoiles du ciel dégagé et sans nuage pâlirent et la cour de l'église se remplit d'une lumière presque tangible. La forme de la Croix elle-même était d'une luminosité particulièrement dense et elle était visiblement celle d'une croix byzantine, avec en bas une branche oblique. Ce miracle céleste dura une demie-heure, jusqu'à minuit, puis la Croix se mit à s'élever verticalement, comme la Croix dans les mains d'un prêtre au cours de la cérémonie de l'Élévation de la Croix à l'église. S'étant complètement redressée, elle disparaissait petit à petit.
La langue humaine est incapable de traduire ce qui eut lieu pendant l'apparition. La foule entière se prosterna à terre avec des hymnes, louant le Seigneur d'un même coeur et d'une même bouche. Les policiers étaient parmi ceux qui pleuraient, découvrant soudain, dans les profondeurs de leur coeur une foi d'enfant. La foule de croyants et le détachement de policiers furent transformés en un seul troupeau uni de fidèles. Ils furent tous pris d'une sainte extase.
La vigile continua jusqu'à 4 heures du matin, lorsque tout ce torrent humain regagna la ville, apportant les nouvelles du miracle qui les faisait encore trembler et pleurer.
Beaucoup des incroyants, sophistes et novateurs, reconnaissant leur péché et leur culpabilité, mais refusant de se repentir, essayèrent par tous les moyens de trouver une explication à ce miracle ou de le nier. Le fait que la forme de la Croix byzantine (parfois appelée Croix russe) à 3 branches transversales, dont celle du bas est oblique, démentit tout argument en faveur d'un phénomène physique accidentel.
Le fait qu'une telle apparition de la Croix eut également lieu au moment de l'apogée de la première grande hérésie doit frapper les orthodoxes d'un sens particulier de l'énorme importance de la question du calendrier et de tout ce qui en découle. Personne de raisonnable ne peut discuter de ce sujet légèrement, avec un raisonnement séculier ou des arguments du monde.
L'apparition du signe de la Croix de notre Seigneur Jésus Christ près d'Athènes en 1925 est commémorée le 14 septembre.
Tiré de "The Calendar Question"
Jordanville, 1973.
Traduit de l'anglais par C. Pountney