Acheter et vendre : la Bête est-elle déjà parmi nous ?

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Noel
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Message par Noel »

Réponse à JL Palierne

Vos images se passent probablement de commentaires, mais elle ne passent pas sur le Forum. Je reste dons sur ma fin. Je préfèrerait pour ma part vous voir rester sur votre " faim " et je n'aimerai pas vous voir rester sur votre " fin ". Cela signifierait que votre voyage vers le Père aurait eu une fin avant d'avoir un commencement.

Mais je vois mal comment on peut imaginer un schéma hexagonal dans sainte Sophie. Donc j'attends de voir l'image Voir ci-dessous. Le Schéma Israël est un hexagone étoilé. On peut l'analyser comme une étoile à six branches, c'est-à-dire comme deux triangles équilatéraux emboîtés. On a donc facilement une interprétation d'alliance, par exemple entre la bénédiction divine et la maison de David. Je ne peux que partager en soulignant quand même que le symbole est " plastique ". C.à.d qu'il peut recevoir diverses interprétations. S'il vient à se figer en une seule il devient " dogme ".
Mais l'Église de la Nouvelle Alliance fait rarement appel à des notions de ce type. D'où la faible fréquence de ces étoiles. Proverbe chinois " Si tes yeux pleurent parce qu'ils ont perdu la lumière du soleil tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles ". Il n'est pas forcément utile de " montrer " quand il suffit que cela soit.

Le symbole central du christianisme est celui de la croix, avec deux bâtons se croisant à angle droit. A ceci près que la croix existait avant le Christianisme en tant que symbole et instrument de supplice. Il ne faut pas croire que ce symbole soit apparu avec la crucifixion du Seigneur. Dans l'alphabet hébraïque initial, celui qui a été remplacé par l'hébreu carré, la dernière lettre de l'alphabet, le "Taw" a la forme de notre "X" latin. C'est de ce signes que les Hébreux captifs de l'Égypte marquèrent leurs maisons afin de protéger leurs famille du passage de l'Ange exterminateur. C'est une image des événements eschatologiques. Aujourd'hui encore certains l'utilisent, m'a-t-on dit pour marquer leurs maisons. Lorsque les Chrétiens virent le Christ fixé sur une Croix, ils en comprirent la signification eschatologique et sotériologique. D'où la très grande variété d'utilisations que le père Lacaille nous a rappelée. D'où son pouvoir bénissant et protecteur, car il met Satan en fuite.

La Tradition apostolique (tranmise par le Seigneur Lui-même à ses Apôtres, et par eux à toute l'Église), nous enseigne de prononcer les paroles : "Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit" quand nous faisons le signe de la Croix. C'est dire qu'elle est liée à l'ensemble de la foi chrétienne. C'est sur la base de la Doxologie trinitaire : "Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit" que saint asile le Grand a bâti tout son ouvrage fondamental sur le Saint Esorit, car si cette formule figure dans la Tradition (les lecteurs de saint Basile n'en doutaient pas) elle nous présente la révélation du dogme trinitaire.

Saint Basile relie ce signe de la Croix, si révélateur, à la pratique de l'Église de "prier" (entendez la Liturgie eucharistique nommée ainsi par euphémisme) le huitième jour, et tournés vers l'Orient, direction d'où viendra le Seigneur en gloire pour juger les vivants et les morts. Je ne peux que souscrire... sans oublier toutefois que les Pères ont toujours affirmé que la Tradition Chrétienne c'est à la fois le Livre et l'enseignement oral (certains ont même utilisé le terme de " secret "). Mais il y a déjà un fil sur ce sujet de la tradition.

Encore une fois, la numérologie, de même que le décryptage obsessionnel des symboles géométriques Pourquoi " obsessionnel "? L'architecture sacrée (et sa symbolique) est une des composantes de l'enseignement. Elle est à la fois efficace (d'où la recherche de l'accord parfait (voir ce qu'écrit AG ci-dessus)), enseignante (pédagogie spirituelle) et efficiente (capable de rayonner, d'élever l'esprit...), ne peut être une méthode de recherche utilisable pour faire progresser la connaissance spirituelle Ca s'est vous qui l'affirmez. Permettez au moins qu'on puisse avoir une sensibilité différente. Il n'y a sans doute pas qu'un chemin pour atteindre (ou au moins approcher) la Vérité. C'est à la foi qu'est accordée la connaissance spirituelle Sauf à être illumination la foi n'a-telle pas besoin de carburant, d'idées pour se nourrir, de supports?, et les Pères utilisent parfois ce type d'arguments pour commenter et présenter la foi. Dans ce cas, il s'agit d'une méthode d'exposé Ceci ne suppose-t-il pas que la théorie du symbole leur pré-existait?. Mais on ne verrait pas un architecte chrétien bâtir une église en étoile à cinq branches Avant d'être aussi affirmatif étudiez donc règle et compas en mains le choeur de Chartres, Reims, Amiens, Paris..... Le ciel ne vous tombera pas sur la tête

Je n'ai pas bien compris l'histoire de l'orientation de sainte Sophie. Pourriez-vous nous la préciser en termes de ponts cardinaux ? Il est possible qu'il ait été nécessaire de tenir compte des contraintes du site. Sur mon schéma (en page 2 de ce fil) on voit la flèche qui indique le Nord. Il est donc facile d'en déduire les autres points cardinaux et de constater l'orientation générale sur 33° environ. S'agit-il d'une contrainte de site? C'est possible. Toujours est-il que cette orientation n'est pas habituelle. Si l'un de vous a une explication je suis preneur.

Je ne crois pas aux "vibrations du lieu" Et personne ne peux vous y obliger. Je ne sais plus qui disait " Au fond il n'y a pas d'incrédules si ce n'est peut être nous-mêmes ". Toute la terre est au Seigneur Vous avez raison mais comme l'Esprit souffle où il veut il y a des lieux où il semble souffler plus fort qu'ailleurs et c'est en général là qu'on a construit les grands monuments de la Chrétienté et l'évêque choisit un lieu en fonction de considérations souvent très terre à terre c'est le moment de le dire, Oh! que nenni si c'est un évêque qui sait ce qu'il fait. De la même façon que toutes les terres ne sont pas aptes à recevoir le grain (ni tous les hommes à recevoir...) toutes terres ne sont pas aptes à recevoir église.

A bientôt
Noel

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Noel
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Message par Noel »

Antoine a écrit :
Noël a écrit :8 = lettre hébraïque 'Heth (notez le Yod et le Hé = présence et vie) qui a pour sens "péché" et "réservoir" et valeur 8 soit " très divisé " (cube de 2) ou " très matériel " (double de 4).
Le 8, c'est la lettre H du français....
Mais on a encore mieux avec la course en 8 du soleil....
Et le 8 inscrit dans le bretzel ?....
Oui je n’ai plus le temps de vous décortiquer le sens de ses proportions régies par le nombre d'or car je dois faire mes 8 heures si je être payé à la fin du mois. Tiens encore le 8! Décidément on le retrouve partout. Les trois 8! Et ce matin dans le jardin les oiseaux dans la froidure ne chantaient qu’huit , qu’huit. Allez @ +! Je vous retouve à 8 heures ce soir. Et sachez que quand on dit que les carottes sont qu'huit elles peuvent quand même être consommées crues...
J'aime bien votre humour.
Mais ne faites pas comme Blanche-Neige qui voyait des nains partout :-)
Ceci étant l'orbe solaire montrée sur la photo est souvent reprise sur des cadrans solaires.

Noel
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A l'attention de JL Palierne

Message par Noel »

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Voir le compas en bas à gauche

Noel
Jean-Louis Palierne
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Message par Jean-Louis Palierne »

Je voudrais revenir sur les “canons” de la construction du Temple. La Tradition orthodoxe n’a pas imposé aux cpnstructeurs de ses Temples des règles précises. Dans un premier temps (après avoir vécu, non pas dans les catacombes, mais dans des églises minuscules) l’Église s’est installé dans des “basiliques”, édifices d’origine profane, qu’elle a complétés d’une galerie au-dessus des travées latérales. Puis ce schéma a été complété de travées “en croix”. Puis la croisée centrale a été surmontée d’une coupole, de plus en plus importante, puis d’une superposition de coupoles.

Le type parfait est “la Grande Église”, c’est-à-dire l’église de la Sagesse divine de Constantinople. Mais ce type n’a jamais fait l’objet d’une règle d’ordre canonique. Il a seulement été copié (par exemple à sainte Sophie de Kiev). On peut paraît-il en voir une copie parfaite à Paris, c’est l’église du Saint Esprit à Paris, près de Daumesnil. Copie pour les formes de l’édifice, pas pour la décoration. Honte à moi, je ne suis jamais allé voir !

À ma connaissance les nombres et les proportions n’y interviennent que dans la technologie du constructeur, qui a su assembler des cubes et des sphères d’une manière agréable à voir et adaptée au culte divin. Il n’y a pas d’utilisation du rythme 5, du pentacle ni du nombre d’or, qui était connu des architectes de l’Antiquité païenne et qui réapparaîtra à la Renaissance (ce sont plusieurs formes pour la même illusion, car le nombre d’or = (-1+?5)/2, et pour le construire graphiquement il faut construire un pentagone). Il n’y a pas non plus d’étoile à six branches ou de “sceau de Salomon”. Il n’y pas non plus d’arc brisé, ni d’axe brisé. On est donc très loin des cathédrales gothiques chargées de symbolisme par les compagnons bâtisseurs.

Suivant la tradition apostolique, comme nous le rapporte saint Basile, nous “prions” (c’est un euphémisme pour désigner la Liturgie eucharistique) tournés vers l’Orient et nous affirmons ainsi que nous nous trouvons dans un temps et dans un espace tout autres que ceux du monde profane qui nous entoure. Voici un extrait du canon 91 de saint Basile, tiré de son ouvre sur le Saint Esprit. En même temps il nous enseigne quel est la signification du huitième jour :
De là vient que tous nous nous tournons vers l’Orient durant la prière, mais nous sommes peu nombreux à savoir que la direction vers laquelle nous nous tournons ainsi est celle de notre antique patrie, ce Paradis que Dieu avait planté dans l’Éden à l’Orient. Et c’est debout que nous faisons nos prières le premier jour après le sabbat, mais nous n’en connaissons pas tous la raison : si nous nous tenons debout durant la prière, relevés avec le Christ, aspirant aux réalités d’en-haut (Col. 3:1)ce n’est pas seulement pour nous rappeler la grâce qui nous est accordée en ce jour de la Résurrection, c’est aussi parce que ce premier jour de la semaine semble en quelque sorte être l’image de l’éternité à venir. C’est en effet justement en tant qu’il est le premier des jours que Moïse parle à son sujet non pas du “premier jour”, mais d’un jour. Et ce fut le jour, et ce fut le matin, jour un. C’est parce que ce jour revient à plusieurs reprises qu’il est à la fois le jour un et huitième, manifestant par lui-même le jour un et huitième que le psalmiste rappelle dans le titre de certains psaumes, et qui représente par lui-même l’état qui suivra notre temps présent, ce jour sans fin, sans déclin et sans succession, le siècle sans terme et toujours nouveau. Il est donc nécessaire que l’Église nous enseigne à nous, ses disciples, à nous tenir debout lorsque nous nous réunissons en elle pour la prière, afin que par ce continuel rappel de la vie infinie nous ne négligions point les moyens d’y parvenir.
Ce texte de saint Basile nous donne la mesure et la portée du symbolisme chrétien, qui est une participation à l'histoire de la Création et de l'histoire du Salut. Mais pas le dévoilement d'une réalité prétendument ésotérique, immuable et abstraite. Les pentagones ou hexagones ou les étoiles à 5 ou6 branches qui fleurissent dans l’architecture sacrée des églises occidentales appartiennent à un autre monde. Je ne crois pas qu’elles soient maléfiques, je crois seulement qu’elles sont erronées.

Tout aussi erronées d’ailleurs sont les soi-disantes “vibrations” des lieux. Ce qui est fait pour le culte du Dieu tri-unique est sacré et n’a pas à se soucier des forces qu’est supposé dégager le lieu. Saint Martin a détruit un grand nombre de temples païens sur le territoire de la Gaule, et afin d’y supprimer tout souvenir de ce qui s’y était pratiqué (ou toute “représentation” là je rejoindrais Antoine) il y a souvent érigé des temples du vrai Dieu, des églises du Christ, sans se préoccuper de la force dégagée ‘éventuellement” par les “points forts” ou les “brisures”. Dans ces temples on exorcisait les possédés qui y étaient (”éventuellement”) soumis.

C’est là l’œuvre d’un évêque, répandre la parole du Dieu-homme et célébrer les saints Mystères de notre salut au lieu de célébrer le “mariage du ciel et de la Terre”. La véritable réalité est celle du saint Mystère de l’Église, les fumeuses lois cosmiques ne font qu’asservir l’homme à des idées abstraites, des constructions tout aussi fumeuses que celles du rationalisme scolastique. Dans les saints Mystères il s’agit de la personne du Fils unique et Verbe de Dieu, celui qui a tout créé et tout sauvé et du Saint Esprit qui emplit tout et est partout présent.
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
Noel
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Message par Noel »

Jean-Louis Palierne a écrit :Je voudrais revenir sur les “canons” de la construction du Temple. La Tradition orthodoxe n’a pas imposé aux cpnstructeurs de ses Temples des règles précises. Dans un premier temps (après avoir vécu, non pas dans les catacombes, mais dans des églises minuscules) l’Église s’est installé dans des “basiliques”, édifices d’origine profane, qu’elle a complétés d’une galerie au-dessus des travées latérales. Puis ce schéma a été complété de travées “en croix”. Puis la croisée centrale a été surmontée d’une coupole, de plus en plus importante, puis d’une superposition de coupoles.
Il faut donc que je vous renvoie à l'AT est ax prescriptions divines sur la Tente, le Temple de Jérusalem dans ses différentes (re)constructions. A partir de là nous savons tous comment l'Eglise conquérante des premiers siècles (d'avant les différents schismes) s'est appropriée progressivement tous les anciens lieux de cultes et comment jusqu'à une époque encore récente elle s'y est prise pour les détruire. Dans mon village, vers 1730, on a ainsi fait complètement disparaitre les vestiges d'un ancien temple romain (peut être même celtique) pour constuire, avec ses matériaux, l'église actuelle, à son emplacement et sur sa base orientée vers l'est et formée d'une quadrature... qui est devenue la croisée des transepts. Curieusement (sans doute) l'ensemble du bâtiment s'inscrit précisément dans une étoile à 9 branches ("perfection") exactement comme la facade de ND de Paris. Curieusement, des fouilles effectuées avant la guerre de 40 ont mis au jour l'un des griffons d'une source thermale chaude.

Le type parfait est “la Grande Église”, c’est-à-dire l’église de la Sagesse divine de Constantinople. Mais ce type n’a jamais fait l’objet d’une règle d’ordre canonique. Il a seulement été copié (par exemple à sainte Sophie de Kiev). On peut paraît-il en voir une copie parfaite à Paris, c’est l’église du Saint Esprit à Paris, près de Daumesnil. Copie pour les formes de l’édifice, pas pour la décoration. Honte à moi, je ne suis jamais allé voir !
Et ça ne vous interpelle pas qu'on reproduise à l'identique?

À ma connaissance les nombres et les proportions n’y interviennent que dans la technologie du constructeur, qui a su assembler des cubes et des sphères d’une manière agréable à voir et adaptée au culte divin.
Dois-je vous rappeler que les constructeurs (laïcs) n'ont aucune autonomie quant à la définition du plan qui est l'apanage des religieux seuls. Juste un peu celle de quelques fantaisies de décor extérieur (et encore). Je ne pense pas que les religieux auteurs des plans d'ensemble ait eu quelque souci de faire "joli" ou "agréable" encore moins utilitaire même s'ils ont aussi pris en compte les données d'environnement économique.

Il n’y a pas d’utilisation du rythme 5, du pentacle ni du nombre d’or, qui était connu des architectes de l’Antiquité païenne et qui réapparaîtra à la Renaissance (ce sont plusieurs formes pour la même illusion, car le nombre d’or = (-1+?5)/2, et pour le construire graphiquement il faut construire un pentagone). Mais non il n'est pas nécessaire de construire un pentagone pour obtenir le nombre d'or (connu en effet de très haute antiquité). Là encore relisez les canons du Temple dictés par Dieu. De plus beaucoup d'autres étoiles sont à la base des plans "en plan" et "en élévation" en fonction de l'efficience qu'on veut donner au lieu.

Il n’y a pas non plus d’étoile à six branches ou de “sceau de Salomon”. Il n’y pas non plus d’arc brisé, ni d’axe brisé. On est donc très loin des cathédrales gothiques chargées de symbolisme par les compagnons bâtisseurs. Je répète ce que j'ai écrit plus haut ce ne sont pas les compagnons qui ont chargé de symbolisme les édifices religieux. Les religieux seuls. Les compagnons n'ayant été que les merveilleurs artisans de la réalisation concrête (qu'ils aient au passage glissé deux ou trois chose de leur cru est aussi évident... la labyrinthe par exemple... et encore).

Suivant la tradition apostolique, comme nous le rapporte saint Basile,.../... Ce texte de saint Basile nous donne la mesure et la portée du symbolisme chrétien, qui est une participation à l'histoire de la Création et de l'histoire du Salut.

Saint Basile était assurément un grand saint et un grand penseur qui devait parfaitement maîtriser l'Art des Basiliques!!![/color]

Mais pas le dévoilement d'une réalité prétendument ésotérique, immuable et abstraite. Les pentagones ou hexagones ou les étoiles à 5 ou6 branches qui fleurissent dans l’architecture sacrée des églises occidentales appartiennent à un autre monde. Je ne crois pas qu’elles soient maléfiques, je crois seulement qu’elles sont erronées. Vous avez le droit de le penser.

Tout aussi erronées d’ailleurs sont les soi-disantes “vibrations” des lieux. Ce qui est fait pour le culte du Dieu tri-unique est sacré et n’a pas à se soucier des forces qu’est supposé dégager le lieu. Saint Martin a détruit un grand nombre de temples païens sur le territoire de la Gaule, et afin d’y supprimer tout souvenir de ce qui s’y était pratiqué (ou toute “représentation” là je rejoindrais Antoine) il y a souvent érigé des temples du vrai Dieu, des églises du Christ, sans se préoccuper de la force dégagée ‘éventuellement” par les “points forts” ou les “brisures”. Dans ces temples on exorcisait les possédés qui y étaient (”éventuellement”) soumis.

Soit je reviens donc à l'église de mon village et à sa source thermale. Il se trouve qu'elle est à quelques encablures d'une station réputée pour ses eaux au sujet desquelles des études sérieuses ont montré qu'elles proviennent d'une nappe dont le griffon principal se trouve sous mon village. Et pourtant on a même structure de sol et de sous sol,mêmes caractéristiques d'environnement.... et les eaux qui sortent sous l'église n'ont pas les mêmes qualités que celles qu'on trouve dans le village ou dans la station. Dans l'église la boussole, les instruments de mesure du magnétisme et le pendule s'affolent alors qu'ils restent inertes en dehors. Les géologues et autres scientifiques s'en arrachent toujours la barbe. Récemment (quelques dizaines d'années) on a construit une fontaine à laquelle les animaux refusent de boire alors qu'ils boivent à celle de l'eglise. Les analyses ne montrent pas de différences sensibles???

C’est là l’œuvre d’un évêque, répandre la parole du Dieu-homme et célébrer les saints Mystères de notre salut au lieu de célébrer le “mariage du ciel et de la Terre”. La véritable réalité est celle du saint Mystère de l’Église, les fumeuses lois cosmiques ne font qu’asservir l’homme à des idées abstraites, des constructions tout aussi fumeuses que celles du rationalisme scolastique. Soit c'est votre avis... J'ai quelques raisons de croire que l'Eglise qui a conservé quelques anciennes traditions pense autrement. Juste une question : Etes-vous sûr de tout connaître du ministère de votre évêque?

Dans les saints Mystères il s’agit de la personne du Fils unique et Verbe de Dieu, celui qui a tout créé et tout sauvé et du Saint Esprit qui emplit tout et est partout présent. Belle affirmation de foi du charbonier (que je partage) par laquelle il vous sera beaucoup pardonné. Allez donc en paix.
Peut être avez vous eu l'occasion de suivre ce soir les 2 émissions d'Arte consacrées au Chemin de Compostelle que j'ai eu le privilère de parcourir depuis Vézelay. Si oui vous avez dû voir comme moi quelques étoiles semées ça ou là sur différentes églises. Je vous souhaite, si ce n'est déjà fait, de suivre un jour ce chemin. Le vent y aére un peu les méninges, la marche y décrasse un peu les corps et le Chemin ouvre un peu à l'Esprit Saint qui Dieu Merci n'est pas tout entier dans les livres.

A bientôt
Noel
Sylvie
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Message par Sylvie »

J'ai eu le témoignage d'une personnes ayant parcouru le chemin de Compostelle. Je croyais, qu'elle se convertissait au Catholicisme. J'étais contente pour elle. Je pensais qu'à vivre un tel pèlerinage, qu'elle découvrirait Dieu Trinité ou au moins la personne de Jésus-Christ. Mais non ! Elle était imprégné du Nouvel Âge et l'est encore malgré ce long parcours. Elle s'imprégnait des lieux, peut-être des "vibrations", du chant des oiseaux, des ruisseaux. Elle se rencontrait elle-même, puisqu'étant Dieu….Dommage.

Madeleine.
Noel
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Message par Noel »

Sylvie a écrit :J'ai eu le témoignage d'une personnes ayant parcouru le chemin de Compostelle. Je croyais, qu'elle se convertissait au Catholicisme. J'étais contente pour elle. Je pensais qu'à vivre un tel pèlerinage, qu'elle découvrirait Dieu Trinité ou au moins la personne de Jésus-Christ. Mais non ! Elle était imprégné du Nouvel Âge et l'est encore malgré ce long parcours. Elle s'imprégnait des lieux, peut-être des "vibrations", du chant des oiseaux, des ruisseaux. Elle se rencontrait elle-même, puisqu'étant Dieu….Dommage.
Madeleine.
Le Chemin de Compostelle - qui est devenu une mode - est parcouru par un grand nombre de personnes qui ont toutes des motivations fort différentes.

Cela va de la recherche de la performance sportive à l'exaltation mystique. Pour beaucoup il s'agit d'un temps qu'on s'accorde à soi-même pour faire le point, réfléchir à sa foi, à son passé, à son futur, pour essayer de se reconstruire.... Il y a même, et je pense que c'est une bonne idée, des marcheurs qui sont là pour effacer une peine de prison.

Quoi qu'il en soit c'est une expérience (le cheminement pédestre) dont on ne sort pas indemne ou identique à ce qu'on était en partant. J'y ai rencontré des croyants et des incroyants, des chrétiens et des non chrétiens, des riches et des pauvres, des jeunes et des vieux, des à droite et des à gauche.... La plupart d'entre-eux est partie disons "en curieux". Presque tous sont arrivés "pèlerins". Certains ont perdu la foi, d'autres l'ont trouvée. D'autres, et je pense être de ceux-là, lui ont donné une dimension nouvelle, plus apaisée, plus tolérante, plus ouverte, peut-être au fond moins dogmatique et plus chrétienne.

Si la personne dont vous parlez s'est déjà trouvée elle-même c'est peut être un bien pour elle. Il y a tellement de gens qui ne parviennent même pas à ce point. Pour le reste? Connaissant ce chemin, ses joies, ses souffrances aussi, je ne porte jamais de jugement sur la manière dont les autres l'ont fait ni sur ce qu'ils en ont tiré. D'autant que le vrai chemin commence quand on est arrivé.

J'ai moi aussi écouté les oiseaux et j'ai même suivi les conseils d'un papillon. Ayant suivi un chemin non classique, c'est ainsi que j'ai évité de me perdre dans une sierra d'enfer ou trouvé une source cachée sous les herbes alors que je manquais d'eau. J'ai simplement remercié l'Auteur de ces merveilles, celles-là, et bien d'autres rencontrées tout au long du cheminement.
N'est-il pas dit "Vains par nature ceux qui ayant reconnu les oeuvres n'ont pas reconnu l'Artisan" (Sagesse).
Saint François d'Assise aussi écoutait les oiseaux, la nature... s'est-il pris pour Dieu?
Continuez de prier pour cette personne.

Noel
Jean-Louis Palierne
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Message par Jean-Louis Palierne »

Vous me citez :
Je voudrais revenir sur les “canons” de la construction du Temple. La Tradition orthodoxe n’a pas imposé aux cpnstructeurs de ses Temples des règles précises. Dans un premier temps (après avoir vécu, non pas dans les catacombes, mais dans des églises minuscules) l’Église s’est installé dans des “basiliques”, édifices d’origine profane, qu’elle a complétés d’une galerie au-dessus des travées latérales. Puis ce schéma a été complété de travées “en croix”. Puis la croisée centrale a été surmontée d’une coupole, de plus en plus importante, puis d’une superposition de coupoles.
À quoi vous répliquez :

Il faut donc que je vous renvoie à l'AT est ax prescriptions divines sur la Tente, le Temple de Jérusalem dans ses différentes (re)constructions. A partir de là nous savons tous comment l'Eglise conquérante des premiers siècles (d'avant les différents schismes) s'est appropriée progressivement tous les anciens lieux de cultes et comment jusqu'à une époque encore récente elle s'y est prise pour les détruire. Dans mon village, vers 1730, on a ainsi fait complètement disparaitre les vestiges d'un ancien temple romain (peut être même celtique) pour constuire, avec ses matériaux, l'église actuelle, à son emplacement et sur sa base orientée vers l'est et formée d'une quadrature... qui est devenue la croisée des transepts. Curieusement (sans doute) l'ensemble du bâtiment s'inscrit précisément dans une étoile à 9 branches ("perfection") exactement comme la facade de ND de Paris. Curieusement, des fouilles effectuées avant la guerre de 40 ont mis au jour l'un des griffons d'une source thermale chaude.

Et moi je vous rappelle que les temples du Dieu tri-unique, c’est-à-dire les églises chrétiennes ont souvent été bâtis après la destruction des temples des faux dieux, et sur leurs ruines, car la résurrection du Dieu-homme a été une victoire de la Vérité divine sur les prestiges, les sortilèges et les maléfices des faux dieux. Elle a également rendu inutile les préceptes de la Loi ancienne, la Loi de Moïse. Le culte du vrai Dieu est le culte “en esprit et en vérité”, il n’a pas besoin de proportions, et depuis que le rideau du Temple s’est déchiré, à l’instant de la mort du Seigneur sur la Croix, c’est le sacrifice non-sanglant qui supplante celui des animaux.

Puis vous me citez à nouveau :
Le type parfait est “la Grande Église”, c’est-à-dire l’église de la Sagesse divine de Constantinople. Mais ce type n’a jamais fait l’objet d’une règle d’ordre canonique. Il a seulement été copié (par exemple à sainte Sophie de Kiev). On peut paraît-il en voir une copie parfaite à Paris, c’est l’église du Saint Esprit à Paris, près de Daumesnil. Copie pour les formes de l’édifice, pas pour la décoration. Honte à moi, je ne suis jamais allé voir !
Vous me posez alors la question :

Et ça ne vous interpelle pas qu'on reproduise à l'identique?

N’ai-je pas écrit “Honte à moi!” Je devrais aller y faire un tour un jour et je l’ai rappelé pour inciter ceux qui le peuvent à aller voir. Mais j’ai des choses plus urgentes à faire. Vous continuez de me citer :
À ma connaissance les nombres et les proportions n’y interviennent que dans la technologie du constructeur, qui a su assembler des cubes et des sphères d’une manière agréable à voir et adaptée au culte divin.


Vous y répondez :

Dois-je vous rappeler que les constructeurs (laïcs) n'ont aucune autonomie quant à la définition du plan qui est l'apanage des religieux seuls. Juste un peu celle de quelques fantaisies de décor extérieur (et encore). Je ne pense pas que les religieux auteurs des plans d'ensemble ait eu quelque souci de faire "joli" ou "agréable" encore moins utilitaire même s'ils ont aussi pris en compte les données d'environnement économique.

Voilà bien une conception de la hiérarchie typique du cléricalisme qui sévit dans l’Église d’Occident depuis plus de mille ans. Ce n’est pas dans dans la Tradition de l’2glise véritable, c’est-à-dire de l’Église orthodoxe, qui sait très bien reconnaître la fonction éminente des architectes et des peintres, tout comme des médecins ou des professeurs etc. Constantin (qui n’était qu’un empereur a très bien su s’adresser à des hommes d’une haute compétence.

Et j’ajoutais
Il n’y a pas d’utilisation du rythme 5, du pentacle ni du nombre d’or, qui était connu des architectes de l’Antiquité païenne et qui réapparaîtra à la Renaissance (ce sont plusieurs formes pour la même illusion, car le nombre d’or = (-1+?5)/2, et pour le construire graphiquement il faut construire un pentagone).
Et vou croyez pouvoir me répondre

Mais non il n'est pas nécessaire de construire un pentagone pour obtenir le nombre d'or (connu en effet de très haute antiquité). Là encore relisez les canons du Temple dictés par Dieu. De plus beaucoup d'autres étoiles sont à la base des plans "en plan" et "en élévation" en fonction de l'efficience qu'on veut donner au lieu.

Mais si c’est nécessaire, car le nombre d’or est (en réalité les deux nombres d’or sont) les rapports entre le côté du pentagone régulier concave et du côté du pentagone régulier étoilé (c’est-à-dire de l’étoile à cinq branches) au rayon du cercle circonscrit. Au XVIème siècle Léonard de Vinci se servait de la règle et du compas pour construire la composition de ses frresques comme “La Cène” ou “l’École d’Athènes”. Beaucoup d’autres schémas ont été utilisés par les compagbons bâtisseurs des églises des schismatiques d’occident. Ils croyaient à une efficacité de tels schémas parce qu’ils avaient oublié que la puissance du Dieu homme ressuscité nous délivre de l’influence des maléfices démoniaques, même lorsqu’ils se déguisent en “forces telluriques” ou en vibrations du lieu. Le véritable lieu de la prière et du culte chrétien, c’est le lieu de la communauté eucharistique.

C’est pourquoi je disais ce que vous citez ensuite :
Il n’y a pas non plus d’étoile à six branches ou de “sceau de Salomon”. Il n’y pas non plus d’arc brisé, ni d’axe brisé. On est donc très loin des cathédrales gothiques chargées de symbolisme par les compagnons bâtisseurs.
Je répète ce que j'ai écrit plus haut ce ne sont pas les compagnons qui ont chargé de symbolisme les édifices religieux. Les religieux seuls. Les compagnons n'ayant été que les merveilleurs artisans de la réalisation concrête (qu'ils aient au passage glissé deux ou trois chose de leur cru est aussi évident... la labyrinthe par exemple... et encore).

Les “religieux” (je suppose que vous voulez dire le clergé, et en l’espèce ce seraient les évêques) ne sont pas les seuls concepteurs-auteurs-réalisateurs de la constructions des églises. Les laîcs “hommes de l’art” ou autres ont toujours eu une grande part de responsabilité. Et quand elle conçoit une église, e’lle pense à bien autre chose qu’au symbolisme qui représenterait des énergies cosmiques. La vision chrétienne du monde est avant tout celle d’une visite du Fils unique et Verbe de Dieu parmi les siens, les hommes, et l’Esprir n’est jamais absent. Les forces telluriques et autres sont bien peu de choses et par exemple l’iconographie orthodoxe de la Nativité nous représente des montagnes bien schématiques s’inclinant vers la Créateur. C’est le Mystère du Salut qui modèle le Temps et l’Espace, et le Tentateur n’est plus figuré que sous la forme d’un homuncule rabougri, toujours vu de profil. Il susurre des insinuations pour ébranler le doute de Joseph. C’est un peu le rôle qui vous tente.

Je constate que tous les exemples d’art sacré que vous produisez à l’appui de vos vues sont extérieures à l’Orthodoxie.

Je poursuivais :
Suivant la tradition apostolique, comme nous le rapporte saint Basile,.../... Ce texte de saint Basile nous donne la mesure et la portée du symbolisme chrétien, qui est une participation à l'histoire de la Création et de l'histoire du Salut.


Et vous vous exclamez :

Saint Basile était assurément un grand saint et un grand penseur qui devait parfaitement maîtriser l'Art des Basiliques !!!

Saint Basile le Grand, archevêque de Césarée de Cappadoce, portait un nom qui était parfaitement compréhensible pour les hellénophones : nous dirions en français “Royal”. Il me semble d’ailleurs que ce nom existe dans l’onomastique française. Les “basiliques” étaient des lieux publics (donc “impériaux”) ou pouvaient se réunir un grand nombre de personnes. La principale basilique de Paris se trouvait au bord du “Forum”, près du carrefoue de la rue saint-Jacques et de la rue Soufflot.
Mais pas le dévoilement d'une réalité prétendument ésotérique, immuable et abstraite. Les pentagones ou hexagones ou les étoiles à 5 ou6 branches qui fleurissent dans l’architecture sacrée des églises occidentales appartiennent à un autre monde. Je ne crois pas qu’elles soient maléfiques, je crois seulement qu’elles sont erronées.
Vous me rétorquez :

Vous avez le droit de le penser.

Non j’en ai le devoir, pour m’en tenir à la Vérité telle qu’elle nous est transmise par l’Église, qui est l’unique Corps de l’unique Seigneur. Elle inclut la totalité de la réalité du monde,et si des forces “cosmiques” essaient de se manifester en dehors d’elle, c’est qu’elles sont d’origine diabolique. Je répète que le mode de pensée qui se croit “ésotérique” est une réalité une régression infantile, ramenant l’intelligence humaine sous la servitude de lois faussement absraites, d’Idées faussement éternelles, totalement impersonnelles. La vie spirituelle comprend le monde dans une rencontre personnelle entre Dieu et l’homme.

C’est pourquoi je poursuivais :
Tout aussi erronées d’ailleurs sont les soi-disantes “vibrations” des lieux. Ce qui est fait pour le culte du Dieu tri-unique est sacré et n’a pas à se soucier des forces qu’est supposé dégager le lieu. Saint Martin a détruit un grand nombre de temples païens sur le territoire de la Gaule, et afin d’y supprimer tout souvenir de ce qui s’y était pratiqué (ou toute “représentation” là je rejoindrais Antoine) il y a souvent érigé des temples du vrai Dieu, des églises du Christ, sans se préoccuper de la force dégagée ‘éventuellement” par les “points forts” ou les “brisures”. Dans ces temples on exorcisait les possédés qui y étaient (”éventuellement”) soumis.
Soit je reviens donc à l'église de mon village et à sa source thermale. Il se trouve qu'elle est à quelques encablures d'une station réputée pour ses eaux au sujet desquelles des études sérieuses ont montré qu'elles proviennent d'une nappe dont le griffon principal se trouve sous mon village. Et pourtant on a même structure de sol et de sous sol,mêmes caractéristiques d'environnement.... et les eaux qui sortent sous l'église n'ont pas les mêmes qualités que celles qu'on trouve dans le village ou dans la station. Dans l'église la boussole, les instruments de mesure du magnétisme et le pendule s'affolent alors qu'ils restent inertes en dehors. Les géologues et autres scientifiques s'en arrachent toujours la barbe. Récemment (quelques dizaines d'années) on a construit une fontaine à laquelle les animaux refusent de boire alors qu'ils boivent à celle de l'eglise. Les analyses ne montrent pas de différences sensibles???

Il y a une nappe souterraine sous ce village, apparemment pas une simple nappe phréatique. Je ne sais pas où est ce village, mais je vous signale que sous la totalité du Bassin parisien il existe plusieurs nappes d’eau à la base de plusieurs couches géologiques de calcaires. D’autre part un scientifique de notre époque, Rocard (le père de l’autre) a pu établir que les nappes d’eau souterraines provoquent des phénomènes magnétiques (que les sourciers se révèlent capables de percevoir).

Mais je revenais au point central :
C’est là l’œuvre d’un évêque, répandre la parole du Dieu-homme et célébrer les saints Mystères de notre salut au lieu de célébrer le “mariage du ciel et de la Terre”. La véritable réalité est celle du saint Mystère de l’Église, les fumeuses lois cosmiques ne font qu’asservir l’homme à des idées abstraites, des constructions tout aussi fumeuses que celles du rationalisme scolastique.
Soit c'est votre avis... J'ai quelques raisons de croire que l'Eglise qui a conservé quelques anciennes traditions pense autrement.

L’Église qui a conservé l’ancienne et unique Tradition sacrée, orale et écrite, telle que le Seigneur et Fondateur de l’Église l’a remise à ses Apôtres, qui l’ont transmise à nos Pères dans la foi, les premiers évêques de chaque Église, qui se la sont à nouveau transmise jusqu’à nos jours de synode épiscopal à synode épiscopal, cette Église c’est l’Église orthodoxe. S’il y a “des” traditions, alors ce sont des détails folkloriques et subalternes. Elle respecte le travail des hommes de science. À peine un savant d’Occident (rappelez-moi son nom) avait-il découvert la circulation sanguine et son rôle central dans la physiologie humaine, et alors que les “Églises d’Occident faisaient la fine bouche, se demandant s’il ne s’agissait pas là d’une innovation hérétique, à l’autre bout de l’Europe, sous la domination ottomane et dans sa solitude du mont Athos un moine, Nicodème l’hagiorite l’utilisait comme argument pour justifier l’excellence de la prière du cœur.

Juste une question : Etes-vous sûr de tout connaître du ministère de votre évêque?

Êtes-vous certain de connaître la non-validité du ministère de votre évêque, depuis que les rites de l’ordination épiscopale que l’Église se transmettait depuis sa fondation ont été modifiés par l’Église d’Occident ? Cette mise en cause de la véritable tradition de l’Église était d’ailleurs rendue inévitable par plusieurs autres trahisons antérieures.

Dans la Tradition de l’Orthodoxie, l’évêque est porteur d’un charisme spécifique qui lui confère un rôle central dans la formation de la communauté eicharistique. Il est à la fois Maître, Médecin, Jufe et Docteur de la foi. C’est ce que j’affirmais :
Dans les saints Mystères il s’agit de la personne du Fils unique et Verbe de Dieu, celui qui a tout créé et tout sauvé et du Saint Esprit qui emplit tout et est partout présent.
Belle affirmation de foi du charbonier (que je partage) par laquelle il vous sera beaucoup pardonné. Allez donc en paix.

Peut être avez vous eu l'occasion de suivre ce soir les 2 émissions d'Arte consacrées au Chemin de Compostelle que j'ai eu le privilère de parcourir depuis Vézelay. Si oui vous avez dû voir comme moi quelques étoiles semées ça ou là sur différentes églises. Je vous souhaite, si ce n'est déjà fait, de suivre un jour ce chemin. Le vent y aére un peu les méninges, la marche y décrasse un peu les corps et le Chemin ouvre un peu à l'Esprit Saint qui Dieu Merci n'est pas tout entier dans les livres.


J’espère que votre “foi du charbonnier” vous incitera à retrouver la véritable Tradition de l’Église, qui est conservée par l’Orthodoxie, et qui est le plus grand trésor que le Seigneur ait donné aux hommes. C’est cela qui peut vous délivrer des maléfices ésotériques.
Jean-Louis Palierne
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Noel
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Message par Noel »

Pour ma part je mets un terme à cet échange parce qu'il ne m'intéresse pas d'entrer dans un débat de sophistes sur lequel chacun a à se faire opinion puisqu'aussi bien je serai, selon vous, victime de maléfices. Pour ma part je respecte votre point de vue bien que je ne le partage que partiellement.

Je me contenterai d'une dernière image sans commentaire dont la vue devrait relativiser votre affirmation sur l'obtention du nombre d'or par le seul truchement du pentagone... Et sur quelques autres si vous prenez la peine de projeter ce schéma en plan et en élévation sur quelques églises orientales et occidentales.

Je laisse ici à chacun le soin de faire les développements symboliques et spirituels qu'on voudra. Je préciserai simplement que le hiéroglyphe égyptien SeBa est une étoile à 5 branches. Et qu'il figure dans le mot "enseignement" ainsi que dans le mot "apprendre" ou encore dans le mot "porte" (dont le graphisme est un plan d'étable, de maison ou de temple selon le déterminatif employé). Il signifie également "louange" et "adoration". Au fond il suffit d'un homme debout tourné vers l'orient, d'une étoile, d'un plan, d'une image d'un dieu hiératique et d'une croix cerclée pour écrire la formule "Louange à toi Seigneur Jésus".

Image

Je viens de voir l'émission de Arte "Galilée"... Je ferai mienne sa dernière phrase prononcée dit-on au sortir du tribunal inquisitorial "Et pourtant elle tourne".

Noel
Jean-Louis Palierne
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Message par Jean-Louis Palierne »

Il est de votre droit de refuser de discuter avec des orthodoxes. Peut-être ce silence vous permettra-t-il de réfléchir un peu plus au fond des choses au lieu de défendre des spéculations bien illusoires.

Mais si, la construction du pentagone étoilé et du décagone convexe (mille excuses j’avais mal nommé ce dernier, j’aurais dû me relire) était à la racine de la découverte du “nombre d’or”, qui était utilisé par les architectes de l’Antiquité, puis fut négligé à l’époque byzantine, puis fut réutilisé par les architextes et autres compagnons bâtisseurs du Moyen Âge (c’est-à-dire au moment où s’échafausa une tentative d’Église anti-traditionnelle), avec une foule d’autres symboles dont nous avons de nombreux exemples dans les cathédrales gothiques. C’était un abandon de l’art et de la science iconographique (dont le souvenir subsistait encore dans l’art roman).Il n’y a pas de nombre d’or sans référence au pentacle, et la Renaissance n’a fait que rendre cette référence encore plus explicite et plus consciente et la retourner contre l’Église.

Le symbole des symboles pour les chrétiens est le signe de la Croix,signe eschatologique de la victoire du Christ sur la mort, le péché et le Diable. Mais les catholiques ont défiguré ce signe en y représentant toujours la Passion du Christ. Le cadavre du Christ cloué sur le Crois ne se trouve pas figuré sur les figurations abtuques.

Par l’effet de la divine Providence, notre époque redécouvre la véritable signification de la Résurrection du Christ sur le saint Suaire où le Seigneul Lui-même a imprimé incompréhensiblement la gloire de sa Lumière jaillissant du Tombeau, comme il la manifeste tous les ans en la faisant de nouveau jaillir de ce même tombeau dans la Basilique de la Résurrection à Jérusalem.

La véritable arvhitecture sacrée, celle de l’Église orthodoxe, n’a pas besoin d’autres Symboles. Quand vous la rejoindrez, vous trouverez enfin la véritable liberté de l'Esprit
Jean-Louis Palierne
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eliazar
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Message par eliazar »

Pour ce qui est de moi, je voudrais remercier Noël, dont les connaissances - et la patience - ont éveillé en moi un grand intérêt; j'ai en effet un fils "bâtisseur" et Compagnon, et cela m'a rappelé d'autres lectures.

J'ajoute que si ma maladroite prise de position (passionnelle, comme encore trop souvent) au sujet de l'utilisation politique de l'étoile à 5 branches a pu susciter une telle intervention, je lui en dois d'autant plus de remerciements !

Il m'en reste néanmoins une question sans réponse : pourquoi a-t-on systématiquement remplacé l'étoile à six branches par l'étoile à 5 branches, dans l'héraldique religieuse comme dans l'héraldique nobiliaire, à partir (approximativement) de la séparation entre l'Église (restée orthodoxe) et l'ex-Patriarcat de Rome, devenu hérétique et schismatique ? En gros, entre les derniers siècles du Moyen Age et les premiers qui ont suivi la " Renaissance " culturelle ?

Ces périodes me semblent tout de même écarter (en tout cas de plus en plus, en avançant dans les siècles) l'influence d'un antijudaïsme exacerbé ? Ne correspondent-elles pas à la montée d'influences anti-chrétiennes dans l'église occidentale ? N'y a-t-il pas dans cette hypothèse une réponse possible à la nécessité de mettre de plus en plus en "occulté" la transmission de certains savoirs symboliques, comme ceux justement des bâtisseurs de tout niveau ?

Dans l'opposition qui s'est faite jour entre la rigueur granitique de Jean-Louis Palierne et les thèses de Noël sur les arcanes maintenues du ministère épiscopal, je voudrais tout de même rappeler ce qui n'est plus un secret pour personne : la progressive (et triomphante) inappétence d'un certain haut clergé pour le sens sacré à donner à sa bâtisse.

Certaines "cathédrales" (comme celle récente d'Evry, en forme de transatlantique des années 30, hébergeant même un Musée profane à l'intérieur de sa structure) ou certains 'haut-lieux cultuels" (comme le hangar à avions souterrain de Lourdes, qui aurait permis à JP2, à ce qui m'a été dit avec admiration !, d'en faire le tour en papamobile pour y "bénir" plus à l'aise ses fidèles) - et j'en passe bien d'autres, comme la "chapelle" corbusière de Ronchamp - semblent bien attester d'une volonté affichée (à coups de milliards ou de millions, selon les monnaies de référence) de jeter à la poubelle toute tradition sacrée.

Peut-on tout de même y subodorer l'influence satanique de ce qu'il est convenu d'appeler des "sociétés de pensée" (comme un parlementaire du temps jadis avait parlé de "maisons" pour la tolérance) ? Et non plus de traditions que de La Tradition ?

Quant au ministère ... !!! Il m'a tellement été répété, dans mes années de catholicisme romain, que la tâche épiscopale était essentiellement gestionnaire... que les avatars de la Banque du Vatican, ou de l'Opus prétendument Dei ne m'ont guère étonné quand ils se sont révélés au grand jour.

"The times they are a-changing" chantait déjà Bob Dylan, du temps que j'étais jeune.
< Demeurons dans la Joie. Prions sans cesse. Rendons grâce en tout... N'éteignons pas l'Esprit ! >
Antoine
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Message par Antoine »

Jean-Louis Palierne a écrit :Par l’effet de la divine Providence, notre époque redécouvre la véritable signification de la Résurrection du Christ sur le saint Suaire où le Seigneur Lui-même a imprimé incompréhensiblement la gloire de sa Lumière jaillissant du Tombeau,
Nous n'avons aucune assurance concernant le St Suaire. Il n'entre pas dans ma foi en la Résurrection qui se passe largement de ce genre de traces et qui préfère se nourrir des témoignages évangéliques et de toutes les préfigurations et prophéties bibliques, des écrits patristiques, de la prière et des offices liturgiques. Y a t-il une hymnographie orthodoxe sur le suaire?
Sur un plan purement pratique et technique comparer la Résurrection à "un flash" (selon votre expression dans un précédent message) qui aurait ainsi laissé l'image du Christ sur le suaire me semble une représentation puérile d'un processus que nous ne connaissons pas.
Votre position sur ce sujet vous est personnelle et n'a rien de spécifiquement orthodoxe même si d'autres orthodoxes la partagent.

Indépendamment du fait que l'on accepte ou non en la validité de ce suaire je ne vois pas en quoi notre époque redécouvre spécifiquement au travers du saint suaire la véritable signification de la Résurrection. Pourriez vous expliciter votre pensée car "découvrir la véritable signification de la Résurrection" au travers d'un objet douteux me laisse perplexe.
Claude le Liseur
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Message par Claude le Liseur »

Jean-Louis Palierne a écrit :Il est de votre droit de refuser de discuter avec des orthodoxes. Peut-être ce silence vous permettra-t-il de réfléchir un peu plus au fond des choses au lieu de défendre des spéculations bien illusoires.

Mais si, la construction du pentagone étoilé et du décagone convexe (mille excuses j’avais mal nommé ce dernier, j’aurais dû me relire) était à la racine de la découverte du “nombre d’or”, qui était utilisé par les architectes de l’Antiquité, puis fut négligé à l’époque byzantine, puis fut réutilisé par les architextes et autres compagnons bâtisseurs du Moyen Âge (c’est-à-dire au moment où s’échafausa une tentative d’Église anti-traditionnelle), avec une foule d’autres symboles dont nous avons de nombreux exemples dans les cathédrales gothiques. C’était un abandon de l’art et de la science iconographique (dont le souvenir subsistait encore dans l’art roman).Il n’y a pas de nombre d’or sans référence au pentacle, et la Renaissance n’a fait que rendre cette référence encore plus explicite et plus consciente et la retourner contre l’Église.

Le symbole des symboles pour les chrétiens est le signe de la Croix,signe eschatologique de la victoire du Christ sur la mort, le péché et le Diable. Mais les catholiques ont défiguré ce signe en y représentant toujours la Passion du Christ. Le cadavre du Christ cloué sur le Crois ne se trouve pas figuré sur les figurations abtuques.

Par l’effet de la divine Providence, notre époque redécouvre la véritable signification de la Résurrection du Christ sur le saint Suaire où le Seigneul Lui-même a imprimé incompréhensiblement la gloire de sa Lumière jaillissant du Tombeau, comme il la manifeste tous les ans en la faisant de nouveau jaillir de ce même tombeau dans la Basilique de la Résurrection à Jérusalem.

La véritable arvhitecture sacrée, celle de l’Église orthodoxe, n’a pas besoin d’autres Symboles. Quand vous la rejoindrez, vous trouverez enfin la véritable liberté de l'Esprit
Amin! Amin! Amin!
Antoine
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Message par Antoine »

Le triple Amin commence à se galvauder un peu trop sur le forum.
Ne pourrait-on pas le réserver à la liturgie, la doxologie et témoigner de notre acquiescement à une intervention autrement?
Noel
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Réponse à JL Palierne

Message par Noel »

Je n'ai conservé de vos citations que ce qui est nécessaire à la compréhension de ma réponse :

Eglises chrétiennes bâties sur les ruines des temples des faux dieux (" anciens " ne jettons pas la pierre à ceux qui n'ont pas bénéficié " en leurs temps " de la Révélation). Qui a dit le contraire?
Résurrection du Dieu-homme a été une victoire de la Vérité divine sur les prestiges, les sortilèges et les maléfices On peut le voir comme ça en effet. Vous me permettrez de le voir aussi comme la marque d'une église triomphante trop heureuse dans bon nombre de cas de se venger des persécutions passées. Nos révolutionnaires de 89 n'ont-ils pas fait de même avec les symboles royaux. Heureusement que quelques individus un peu plus éclairés que la masse nous ont gardé Chartres, Versailles, et un grand nombre de monuments religieux et civils. Ne peut on dire la même chose des révolutionnaires d'octobre et de ceux qui nous ont conservé les trésors de l'orthodoxie russe?.
La ressurection a également rendu inutile les préceptes de la Loi ancienne, la Loi de Moïse. Je croyais que le Christ lui-même avait dit " Je ne suis pas venu pour dire la loi mais je suis venu pour accomplir la Loi ".
Le culte du vrai Dieu est le culte “en esprit et en vérité” C'est bien pour ça que je n'ai aucun problème pour prier ailleurs que dans un Temple. Ceci étant quand il existe je l'observe, j'essaye de le comprendre et d'en tirer substance à m'émerveiller de la grandeur divine manifestée par de belles proportion, des rapports harmonieux...,
Le culte du vrai Dieu n’a pas besoin de proportions, et depuis que le rideau du Temple s’est déchiré, à l’instant de la mort du Seigneur sur la Croix, c’est le sacrifice non-sanglant qui supplante celui des animaux... Bêtement sans doute je croyais que c'était l'Eucharistie.
Une conception de la hiérarchie typique du cléricalisme qui sévit dans l’Église d’Occident depuis plus de mille ans. Le mépris de l'autre n'a jamais fait avancer une cause juste
Ce n’est pas dans dans la Tradition de l’Eglise véritable, C'est une affirmation pas une démonstration
Constantin (qui n’était qu’un empereur a très bien su s’adresser à des hommes d’une haute compétence). Ce qui tendrait seulement à prouver qu'il était sans doute au moins aussi intelligent qu'eux. Son emblème le " Labarum " n'était-il pas une " étoile " à 6 branches représentative du Christ (d'où son nom " Chrisme " qui fait " signe " comme le fait d'ailleurs au coeur de la voie lactée la constellation du " Cygne ").
Le nombre d’or... Mais si c’est nécessaire, Mais non et je vous en ai donné la preuve. Beaucoup d’autres schémas ont été utilisés par les compagnons bâtisseurs [/b]Mais oui et bien avant le (les) schisme(s) car on a construit des églises dès les premiers siècles grâce notamment en occident à l'expérience des collèges de constructeurs romains et des pères pontifes (Voir Vitruve et quelques autres).
Ils croyaient à une efficacité de tels schémas parce qu’ils avaient oublié que la puissance du Dieu homme ressuscité nous délivre de l’influence des maléfices démoniaques, même lorsqu’ils se déguisent en “forces telluriques” ou en vibrations du lieu. Je ne sais pas où vous vivez ni ce qu'est votre vie mais je pense que lorsque vous recevez un ami vous prenez la peine préalable de nettoyer un peu votre maison ou appartement, de le ou la décorer, de faire en sorte qu'il n'y ait pas de courants d'air, de mauvaises odeurs, qu'on s'y trouve bien. Nous pouvons donc penser que les constructeurs ont fait de même sur le terrain et dans la forme des lieux sacrés justement pour dominer ces forces, les asservir et en faire au contraire des instruments capables d'exalter la foi des fidèles et de contribuer ainsi à l'oeuvre de création..
Le véritable lieu de la prière et du culte chrétien, c’est le lieu de la communauté eucharistique. C'est une évidence
Les “religieux” ne sont pas les seuls concepteurs-auteurs-réalisateurs de la constructions des églises. Les laîcs “hommes de l’art” ou autres ont toujours eu une grande part de responsabilité technique ce qui n'exclue pas l'intelligence.
Quand l'Eglise conçoit une église, elle pense à bien autre chose qu’au symbolisme qui représenterait des énergies cosmiques Evidemment c'est dans la concrétisation de l'idée que les mises en ordres se font. Pensez vous qu'on aurait pu construire les grands édifices chrétiens sans une rigoureuse ordonnance préalable? Ne vous apparaît-il pas en effet tout aussi normal d'ordonner les lieux que d'ordonner les hommes
La vision chrétienne du monde est avant tout celle d’une visite du Fils unique et Verbe de Dieu parmi les siens, les hommes, et l’Esprir n’est jamais absent. Bien que se soit une affirmation plutôt qu'une démonstration qui a dit le contraire?
Les forces telluriques et autres sont bien peu de choses et par exemple l’iconographie orthodoxe de la Nativité nous représente des montagnes bien schématiques s’inclinant vers la Créateur. N'est-ce pas là la démonstration de la maîtrise, de la domination des forces. N'est-il pas de la vocation de l'homme d'y participer à l'aune de ses faibles moyens? La foi soulève les montagnes pourquoi ne changerait-elle pas ce qui n'est pas positif en positif?
C’est le Mystère du Salut qui modèle le Temps et l’Espace, et le Tentateur n’est plus figuré que sous la forme d’un homuncule rabougri, toujours vu de profil. C'est donc bien qu'il est dominé (et j'emploie ce mot " dominé " à dessein) . Il susurre des insinuations pour ébranler le doute de Joseph. C’est un peu le rôle qui vous tente. A vous lire ça n'a pas l'air d'être très efficace
Je constate que tous les exemples d’art sacré que vous produisez à l’appui de vos vues sont extérieures à l’Orthodoxie. Parce que c'est ceux que je connais le mieux et sur lesquels j'ai le plus travaillé. Je suis tout prêt à faire de même si vous me documentez sur l'architecture sacrée orthodoxe.
Saint Basile était assurément un grand saint et un grand penseur qui devait parfaitement maîtriser l'Art des Basiliques !!! Saint Basile le Grand.... nous dirions en français “Royal”. Croyez-vous que ce jeu de mot soit de pur hasard? L'art de construire les basiliques n'est-il pas justement dénomé Art Royal et les constructeurs de ponts (matériels et spirituels (arches en ciel)) ne sont-ils pas Pontifes?
Non j’en ai le devoir, pour m’en tenir à la Vérité telle qu’elle nous est transmise par l’Église, qui est l’unique Corps de l’unique Seigneur. Ceci est une affirmation de foi respectable pas une démonstration
Elle inclut la totalité de la réalité du monde,et si des forces “cosmiques” essaient de se manifester en dehors d’elle,c’est qu’elles sont d’origine diabolique. J'aimerais que vous m'expliquez comment des " forces " (même diaboliques) pourraient se manifester " en dehors de la réalité du monde "? Si un tel cas (que je crois impossible) venait à se manifester est-ce que ça ne serait pas la démonstration de la " relativité " de Dieu (qui dès lors ne serait plus l'unique)?
Le mode de pensée qui se croit “ésotérique” est une réalité une régression infantile, ramenant l’intelligence humaine sous la servitude de lois faussement absraites, d’Idées faussement éternelles, totalement impersonnelles. C'est un point de vue
La vie spirituelle comprend le monde dans une rencontre personnelle entre Dieu et l’homme. Ca c'est vrai. En tous cas je le reconnais comme tel.
Un scientifique de notre époque, Rocard (le père de l’autre mais aussi père de la radiesthésie moderne, de plus grand sourcier ) a pu établir que les nappes d’eau souterraines provoquent des phénomènes magnétiques (que les sourciers se révèlent capables de percevoir... mais Rocard a expliqué en détail comment procéder).
L’Église qui a conservé l’ancienne et unique Tradition sacrée, orale et écrite... Soit! Qui a dit le contraire? S’il y a “des” traditions, alors ce sont des détails folkloriques et subalternes. C'est un jugement personnel
Circulation sanguine... Églises d’Occident faisant la fine bouche... innovation hérétique, Que voulez vous le bon sens, l'intelligence ne sont par les choses les mieux partagées. Nicodème l’hagiorite.... l’excellence de la prière du cœur C'est donc qu'il avait compris que l'homme créé par Dieu ne pouvait rien contenir qui soit contraire au dess(e)in divin. Rendons grâce à ce saint homme.
Êtes-vous certain de connaître la non-validité du ministère de votre évêque, depuis que les rites de l’ordination épiscopale que l’Église se transmettait depuis sa fondation ont été modifiés par l’Église d’Occident ? Je vois que toutes flèches sont bonnes mais comme j'ai de bonnes relations avec l'évêque Kto de mon coin je vais lui en causer. De plus qui vous dit que j'approuve?
Dans la Tradition de l’Orthodoxie, l’évêque est porteur d’un charisme spécifique qui lui confère un rôle central dans la formation de la communauté eicharistique. Il est à la fois Maître, Médecin, Jufe et Docteur de la foi. Qui a dit le contraire?
J’espère que votre “foi du charbonnier” vous incitera à retrouver la véritable Tradition de l’Église, qui est conservée par l’Orthodoxie, et qui est le plus grand trésor que le Seigneur ait donné aux hommes. C’est cela qui peut vous délivrer des maléfices ésotériques. Est-ce qu'il n'y aurait pas quelque maléfice à être trop sûr de soi?
Il est de votre droit de refuser de discuter avec des orthodoxes. Peut-être ce silence vous permettra-t-il de réfléchir un peu plus au fond des choses au lieu de défendre des spéculations bien illusoires. J'espère simplement que mes contemporains qui me savent chrétien et qui m'ont confié la charge de quelques affaires publiques l'ont fait parce qu'ils me savent plus occupé à mettre en oeuvre le " aimez-vous les uns les autres " qu'à " démembrer et à compter les os ", à rassembler les hommes plutôt qu'à battre la coulpe de mes voisins.
Mais si..., Nombre d'or encore cela a déjà éte débattu et c'est toujours non! Le " nombre d'or découle des propriétés du " carré long " et de la " division en extrême et moyenne raison " (tout un symbole) ce qui n'exclue pas qu'il découle aussi du pentagone (le carré long lui étant antérieur de plusieurs dizaines de siècles (voir la datation d'un grand nombre de pétroglyphes)) la construction du pentagone étoilé fut réutilisé par les architextes et autres compagnons bâtisseurs du Moyen Âge (c’est-à-dire au moment où s’échafausa une tentative d’Église anti-traditionnelle mais non on a construit des églises romanes, byzantines et autres bien avant cela), Il n’y a pas de nombre d’or sans référence au pentacle dans le cadre de l'occultisme de bazard vous avez raison et la Renaissance n’a fait que rendre cette référence encore plus explicite et plus consciente et la retourner contre l’Église ???.
Le symbole des symboles pour les chrétiens est le signe de la Croix, signe eschatologique de la victoire du Christ sur la mort, le péché et le Diable. Mais les catholiques ont défiguré ce signe en y représentant toujours la Passion du Christ. Prendriez-vous tous les catholiques pour des imbéciles et des ignorants? J'ai aussi appris dans mon enfance la double signification de la croix douloureuse et glorieuse et je crois très bien savoir comment l'une conduit à l'autre. Simplement je n'oublie pas qu'avant d'être dressée la croix fut couchée. Et pour moi ça fait sens.
Saint Suaire Sur ce point du suaire voir réponse d'Antoine
La véritable arvhitecture sacrée, celle de l’Église orthodoxe, n’a pas besoin d’autres Symboles. Que l'Eglise n'en ait pas besoin sans doute... mais les hommes oui (ça les aide à croire et l'Eglise le sait bien)
Quand vous la rejoindrez, vous trouverez enfin la véritable liberté de l'Esprit Dans le dogmatisme granitique j'en doute.

Bien à vous
Noel
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