Iconoclasme - Adoration vs Vénération
Publié : mer. 30 nov. 2005 17:09
Bonjour à tous et à toutes ! :)
L'année passé j'avais ouvert le fil « Le canon des Saintes Écritures » et j'avais eu de l'informations intéressantes. Ces temps-ci je m'intéresse à défendre la vénération envers les icônes. Mon objectif n'est pas d'amener les Protestants à vénérer les icones, mais seulement à bien leur faire comprendre ( du meilleur de mes connaissances ) ce qu'est cette vénération — qui n'est pas de l'adoration ! — et sa légitimité. Ainsi comme vous le savez, le Protestantisme nous accuse, nous Catholiques comme Orthodoxes « d'adorer » les icônes et d'en faire ainsi des « idoles » !
Je m'adresse à vous tout simplement parce que je crois que c'est vous les « experts » en la matière. Vous avez aussi un vécue de vénération beaucoup coutumier et « intense » que nous Catholiques envers les icônes. C'est un peu normal car l'art de l'iconographie — avec tout ce qui l'entoure — origine de l'Orient.
Vous comprendrai qu'il est difficile de se taire quand nous sommes accusé d'idolâtrie quand on s'incline devant une icone ou quand on l'embrasse. Ce n'est pas une mince accusation...
J'aurai plusieurs points à aborder avec vous. Pour commencer je vous présente certains énoncés qui ( il me semble ) situe ce que comporte la vénération de l'icône et pour exemple celle ou on y retrouve la représentation du Christ.
Ce que j'aimerais avoir ici, c'est vos opinions sur la justesse de ces énoncées et y inclure les précisions ou corrections s'il ya lieu.
Une chose est certaine c'est que cette défense me permettra avant tout de mieux comprendre la vénération de l'icône et sa place dans la sainte liturgie.
Alors voici bien simplement ce que j'ai écris :
—> Celui qui vénère une icône du Christ :
1- ne prend évidemment pas le Christ Ressuscité, pour une idole,
2- ne prend ni la plaque de bois, ni la peinture pour un dieux,
3- ne croient pas que celle-ci est Dieu,
4- ne l'adore pas car il sait que cette icône n'est pas un dieux, n'est pas divine et n'est pas Dieu,
5- sait que celle-ci est une « représentation » picturale du Christ qui n'est pas une faux dieu mais que Celui-ci ( le Christ ) est le Christ, Dieu,
6- sait que l'image du Christ n'est qu'une approximation de celui-ci,
7- sait que l'image du Christ ne peut exprimer la réalité de la divinité et de la gloire du Christ mais qu'elle ne peut que les symboliser ( par les couleurs et l'auréole par exemples ).
8- le fait dans un grand respect,
9- peut l'exprimer soit par une inclinaison de la tête et/ou soit par un baiser.
10- en s'inclinant la tête devant celle-ci, le fait en son fort intérieur non pas pour la plaque de bois ou pour la peinture, mais pour celui qui y est représenté.
11- sait fort bien que l'image qui y est représenté est « morte et sans vie » mais qu'elle « représente » Celui qui est Le Ressuscité, Le Vivant.
—> MAIS celui qui devant une icône du Christ :
12 - adorerait ( avec l'intention et le ou les mots appropriés ) cette icône en pensant en son coeur qu'elle est ( la plaque de bois et/ou la peinture ) : un dieux, qu'elle est divine ou qu'elle est Dieu, serait idolâtre.
----------------------------
Alors j'attend vos commentaires déjà avec intérêt ! :)
Je vous salut en notre Seigneur Jésus-Christ.
Paix et joie :) en Lui.
Bertrand
L'année passé j'avais ouvert le fil « Le canon des Saintes Écritures » et j'avais eu de l'informations intéressantes. Ces temps-ci je m'intéresse à défendre la vénération envers les icônes. Mon objectif n'est pas d'amener les Protestants à vénérer les icones, mais seulement à bien leur faire comprendre ( du meilleur de mes connaissances ) ce qu'est cette vénération — qui n'est pas de l'adoration ! — et sa légitimité. Ainsi comme vous le savez, le Protestantisme nous accuse, nous Catholiques comme Orthodoxes « d'adorer » les icônes et d'en faire ainsi des « idoles » !
Je m'adresse à vous tout simplement parce que je crois que c'est vous les « experts » en la matière. Vous avez aussi un vécue de vénération beaucoup coutumier et « intense » que nous Catholiques envers les icônes. C'est un peu normal car l'art de l'iconographie — avec tout ce qui l'entoure — origine de l'Orient.
Vous comprendrai qu'il est difficile de se taire quand nous sommes accusé d'idolâtrie quand on s'incline devant une icone ou quand on l'embrasse. Ce n'est pas une mince accusation...
J'aurai plusieurs points à aborder avec vous. Pour commencer je vous présente certains énoncés qui ( il me semble ) situe ce que comporte la vénération de l'icône et pour exemple celle ou on y retrouve la représentation du Christ.
Ce que j'aimerais avoir ici, c'est vos opinions sur la justesse de ces énoncées et y inclure les précisions ou corrections s'il ya lieu.
Une chose est certaine c'est que cette défense me permettra avant tout de mieux comprendre la vénération de l'icône et sa place dans la sainte liturgie.
Alors voici bien simplement ce que j'ai écris :
—> Celui qui vénère une icône du Christ :
1- ne prend évidemment pas le Christ Ressuscité, pour une idole,
2- ne prend ni la plaque de bois, ni la peinture pour un dieux,
3- ne croient pas que celle-ci est Dieu,
4- ne l'adore pas car il sait que cette icône n'est pas un dieux, n'est pas divine et n'est pas Dieu,
5- sait que celle-ci est une « représentation » picturale du Christ qui n'est pas une faux dieu mais que Celui-ci ( le Christ ) est le Christ, Dieu,
6- sait que l'image du Christ n'est qu'une approximation de celui-ci,
7- sait que l'image du Christ ne peut exprimer la réalité de la divinité et de la gloire du Christ mais qu'elle ne peut que les symboliser ( par les couleurs et l'auréole par exemples ).
8- le fait dans un grand respect,
9- peut l'exprimer soit par une inclinaison de la tête et/ou soit par un baiser.
10- en s'inclinant la tête devant celle-ci, le fait en son fort intérieur non pas pour la plaque de bois ou pour la peinture, mais pour celui qui y est représenté.
11- sait fort bien que l'image qui y est représenté est « morte et sans vie » mais qu'elle « représente » Celui qui est Le Ressuscité, Le Vivant.
—> MAIS celui qui devant une icône du Christ :
12 - adorerait ( avec l'intention et le ou les mots appropriés ) cette icône en pensant en son coeur qu'elle est ( la plaque de bois et/ou la peinture ) : un dieux, qu'elle est divine ou qu'elle est Dieu, serait idolâtre.
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Alors j'attend vos commentaires déjà avec intérêt ! :)
Je vous salut en notre Seigneur Jésus-Christ.
Paix et joie :) en Lui.
Bertrand