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Bonjour,

l'actualité nous a montrés deux événements intéressants :
la visite du président IOUCHTCHENKO, flanqué de quelques hiérarques ukrainiens pour une pannhykhyde. Peut-on savoir de quelle Eglise ukrainienne étaient-ils représentants ?

D'autre part, la mascarade lyonnaise d'ordination d'une femme prêtre par trois femmes évêques. Certes, on s'éloigne de toute orthodoxie et même de toute religion, mais d'où sortaient ces trois-là ? De qui tenaient-elles leur épiscopat fantôme, car il a bien fallu qu'un homme s'en charge !!!

Dans le cas des évêquesses il s’agit d’une filiation papiste issue d’un prélat vagans argentin, qui dit avoir été consacré évêque pour l’ancien archevêque de la populeuse cité de Avellaneda, Mgr. Jerónimo Podestá, très connu comme tête de la « Théologie de la Libération », et enfant aimé de la classe politique (dans l’occasion de son récent décès ses obsèques ont été célebrées dans le Congrès National !) qui par ailleurs en était bien marié avec sa secrétaire.
Comme vous savez, dans l’ecclésiologie des papistes la grâce de l’ordination ne se perd pas par l’abandon de son communauté ecclésial, et ils la peuvent transporter d’un lieu au l’autre comme une valise !
Le plus curieux dans ce cas des ordinations et consécrations féminins, est que ce prélat vagans et sa communauté se réclament d’être de « rit latin tridentin », c’est a dire qu’ils se situent dans l’encadrement des nostalgiques de l’ancien liturgie du Vatican.

L’événement le plus remarquable à mon avis n’est pas cette “ordination” (on savait déjà qu’il existe un clergé catholique féminin clandestin), mais que les médias en parlent. Deux jours après l’élection du nouveau pape, j’endais une radio annoncer que le grand séminaire de Pau fermait ses portes faute de candidats. Or il me semble que l’événement n’était pas la fermeture de ce grand séminaire, mais qu’il était encore ouvert. Combien a t-on fermé de séminaires en France depuis quarante ans ? Je n’ose pas avancer de chiffres… Bientôt ce sont les diocèses catholiques qu’il faudra regrouper.

Ce qu’il faut aussi remarquer c’est que depuis l’élection du nouveau pape les médias se font régulièrement l’écho de nouvelles alarmantes concernant l’Église catholique, informations commentées par des porte-paroles catholiques, alors que jusqu’à présent ce genre d’informations étaient passées sous silence. Je pense qu’il y a là l’orchestration d’une pression de certaines tendances de l’épiscopat catholique (de France et d’ailleurs) pour que le nouveau pape accepte de procéder à des “réformes” que son prédécesseur avait repoussées : avant tout le mariage des prêtres et l’ordination des femmes.

Mon impression fort subjective : il est fort possible que ce pape accepte l’ordination des prêtres mariés ; l’Église catholique connaît d’ailleurs des prêtres uniates mariés (qu’elle a tendance à mal accepter) et des pasteurs protestants convertis au catholicisme, ordonnés prêtres tout en restant mariés. Le nouveau pape pourrait élargir ces possibilités. Mais je doute qu’il accepte d’aller au-delà.

Il me semble que Benoît XVI sera un pape beaucoup plus surprenant que le croyaient ceux qui ne voyaient en lui qu’un “pape de transition” ou un sosie de Jean-Paul II. Il me semble que les prophéties de Nostradamus prévoient qu’il doit être le dernier ou l’avant-dernier pape ??? :-)

Ce ne sont pas les prophéties de Nostradamus mais la prophétie dite "de saint Malachie", texte du XVIe siècle publié dans la compilation d'Arnold de Wion, Lignus Vitae, qui image les papes par des devises. Il se trouve que le nombre de ces devises correspond à celui des médaillons de l'église Saint-Paul-hors-les-murs, médaillons vides dans lesquels on peint le portrait de chaque pape. Benoît XVI, selon ce texte, porterait la dernière devise : de gloria olivae (de la gloire de l'olive), mais il ne serait pas le dernier pape puisque la prophétie se termine par "après viendra Pierre Romain", qui serait le pape du temps de l'antéchrist.
Le texte en question, qui n'est pas de Malachie d'Armagh malgré son attribution, était un élément de propagande pour l'élection de je ne sais plus quel pape de la Renaissance, au moment d'un conclave interminable comme en avaient coutume les grandes familles qui se disputaient Rome. Si Benoît XVI devait être le dernier pape, Nostradamus n'y est pour rien, bien que certains de ses exégètes du XIXe siècle, pour une autre propagande, celle du "grand monarque" alias comte de Chambord, ont voulu assimiler à ce fameux "Pierre Romain"... l'église de Saint-Paul de Mausole, près de Glanum, où Nostradamus avait été baptisé enfant. Comme quoi, même en terres chrétiennes, on peut prendre le Pirée pour un homme !