Éthiopie
Publié : ven. 01 août 2003 9:35
Sujet : Éthiopie : trop jeunes femmes ?
Date : 07.06 13h46
auteur : Éliazar
Je viens de lire un reportage du 18 mai, signé « Algarath » oulala-net@wanadoo.
fr, sur les femmes éthiopiennes. Je n'ose pas trop parler ici de ces sujets,
mais vous comprendrez bientôt pourquoi je le fais aujourd'hui.
Ce reportage, illustré de belles photos et accompagné d'un important
documentaire annexe (en anglais cette fois) explique la mission que s'est
assignée là-bas une Australienne qui a maintenant 79 ans, le Dr Catherine Hamlin.
Elle soigne depuis de très longues années les jeunes femmes qu'on lui signale
malgré les consignes de silence, ou qui viennent se réfugier dans le petit
quartier de bungalows qui entoure sa clinique, et qui sont victimes de fistules
obstétriques, c'est à dire de perforations vaginales généralement survenues à la
suite d'accouchements sauvages et surtout, de mariages qu'on pourrait presque
nommer « pédophiliques ».
La coutume de certaines régions éthiopiennes veut qu'on s'achète une épouse
quand elle a 7 ans. Les responsables de ce malheureux pays, ceux en tout cas que
fréquentent les journalistes ou les envoyés officiels occidentaux, s'empressent
toujours de corriger le mauvais effet éventuel que pourrait éveiller cette
tradition en ajoutant que le mari s'abstient de rapports conjugaux avant que sa
femme ait atteint 15 ou 16 ans.
Cet article apporte une contradiction de taille à la thèse officielle : les
jeunes femmes accouchent le plus souvent à partir de 10 ou 11 ans… dans les
conditions qu'on devine. Comme ces grossesses trop précoces entraînent des
conséquences déplorables, notamment des déchirures de la vessie, elles restent
infirmes à vie, faisant leurs besoins sous elles et rapidement mises à l'écart
(ou dissimulées dans le fond des maisons) à cause de la puanteur qui s'ensuit –
et de la gêne que le mari aurait « si on le savait ».
Or, avec des moyens chirurgicaux modernes, il est possible de rendre à ces
mutilées une partie de leur vie normale de femmes. Seules la pauvreté, la
tradition islamique et la consigne du silence l'empêchent. IL FAUT LIRE CET
ARTICLE COURAGEUX et il faut le faire connaître autour de nous – comme j'espère
que nous avons tous fait connaître le récent appel au secours des Serbes de
Vitina, au Kosovo.
Date : 07.06 13h46
auteur : Éliazar
Je viens de lire un reportage du 18 mai, signé « Algarath » oulala-net@wanadoo.
fr, sur les femmes éthiopiennes. Je n'ose pas trop parler ici de ces sujets,
mais vous comprendrez bientôt pourquoi je le fais aujourd'hui.
Ce reportage, illustré de belles photos et accompagné d'un important
documentaire annexe (en anglais cette fois) explique la mission que s'est
assignée là-bas une Australienne qui a maintenant 79 ans, le Dr Catherine Hamlin.
Elle soigne depuis de très longues années les jeunes femmes qu'on lui signale
malgré les consignes de silence, ou qui viennent se réfugier dans le petit
quartier de bungalows qui entoure sa clinique, et qui sont victimes de fistules
obstétriques, c'est à dire de perforations vaginales généralement survenues à la
suite d'accouchements sauvages et surtout, de mariages qu'on pourrait presque
nommer « pédophiliques ».
La coutume de certaines régions éthiopiennes veut qu'on s'achète une épouse
quand elle a 7 ans. Les responsables de ce malheureux pays, ceux en tout cas que
fréquentent les journalistes ou les envoyés officiels occidentaux, s'empressent
toujours de corriger le mauvais effet éventuel que pourrait éveiller cette
tradition en ajoutant que le mari s'abstient de rapports conjugaux avant que sa
femme ait atteint 15 ou 16 ans.
Cet article apporte une contradiction de taille à la thèse officielle : les
jeunes femmes accouchent le plus souvent à partir de 10 ou 11 ans… dans les
conditions qu'on devine. Comme ces grossesses trop précoces entraînent des
conséquences déplorables, notamment des déchirures de la vessie, elles restent
infirmes à vie, faisant leurs besoins sous elles et rapidement mises à l'écart
(ou dissimulées dans le fond des maisons) à cause de la puanteur qui s'ensuit –
et de la gêne que le mari aurait « si on le savait ».
Or, avec des moyens chirurgicaux modernes, il est possible de rendre à ces
mutilées une partie de leur vie normale de femmes. Seules la pauvreté, la
tradition islamique et la consigne du silence l'empêchent. IL FAUT LIRE CET
ARTICLE COURAGEUX et il faut le faire connaître autour de nous – comme j'espère
que nous avons tous fait connaître le récent appel au secours des Serbes de
Vitina, au Kosovo.