La paix des fourbes
Publié : lun. 15 oct. 2007 0:33
Je vous livre ici une information que j'ai reçue d'Alain Jean-Mairet. Il s'agit d'une lettre ouverte de 138 dignitaires musulmans à l'attention de tous les dignitaires chrétiens.
Commentaire d'Alain Jean-Mairet :
LA PAIX DES FOURBES
Le pape et une série de responsables religieux chrétiens ont reçu ces jours une lettre ouverte signée par 138 dignitaires musulmans qui appellent à une certaine paix avec les Chrétiens.
La lettre cite les textes sacrés islamiques et chrétiens pour soutenir les quelques points de sa démonstration, lesquels forment les chapitres du texte. D’abord, et c’est de loin l’élément le plus encombrant du papier, il y a l’amour de Dieu, pour lequel les auteurs trouvent quantité d’illustrations dans les deux religions.
Ensuite, il y a l’amour du prochain. Pour les Chrétiens, pas de problème, Jésus en ayant fait explicitement une priorité tout à fait essentielle et dont le sens est clairement universel. Mais pour l’Islam, c’était plus difficile. Comme il n’y a strictement rien dans le Coran sur le sujet (et c’est extrêmement peu dire), les auteurs se sont rabattus sur une malheureuse petite phrase de Mahomet, relatée dans les hadiths et dont ils donnent deux versions, qui en indiquent bien le sens original:
The Prophet Muhammad (…) said: “None of you has faith until you love for your brother what you love for yourself.”xviii And: “None of you has faith until you love for your neighbour what you love for yourself.”xix
Ce qui signifie: aucun de vous n’a la foi avant qu’il ne souhaite pour son frère/prochain ce qu’il souhaite pour lui. Or si le frère d’un Musulman est certainement aussi le prochain d’un Chrétien, le prochain du Chrétien n’est certainement pas un frère pour un Musulman.
La meilleure démonstration en est peut-être la prière centrale de l’Islam, l’al-fatiha, dont le septième et dernier verset affirme en fait que les Juifs sont maudits de Dieu et les Chrétiens égarés. Les signataires de ce courrier ont d’ailleurs le toupet de citer cette prière (au chapitre de l’amour de Dieu dans l’Islam, page 5), ce qui constitue une véritable insulte à tous les destinataires. Ils rappellent aussi qu’elle est tout à fait centrale dans l’Islam et qu’elle est (devrait être) répétée au moins 17 fois par jour par les Musulmans.
L’insulte continue dans la proposition centrale faite aux Chrétiens, concrètement, de renoncer à leur foi en Jésus (fils de Dieu) en déclarant la profession de foi des Musulmans (il n’y a de dieu que dieu, mais à dire en arabe), ici tout de même amputée de l’asservissement à Mahomet:
Finally, as Muslims, and in obedience to the Holy Qur’an, we ask Christians to come together with us on the common essentials of our two religions … that we shall worship none but God, and that we shall ascribe no partner unto Him, and that none of us shall take others for lords beside God …
Puis, le texte évoque la catastrophe cosmique que serait l’absence de paix (c’est-à-dire le refus de la proposition ci-dessus) entre Musulmans et Chrétiens. On parle même de la simple survie de l’humanité.
Quand donc les gens qu’on appelle les Musulmans trouveront-ils enfin le tonus nécessaire pour mettre une bonne tarte à la crème sur la figure de leurs dignitaires religieux?
Probablement pas avant que les Chrétiens et nous autres n’ayons pris la peine de lire en adultes le ramassis de malédictions haineuses qu’il est obligatoire, dans l’Islam, de présenter à ses enfants comme la parole de Dieu.
Voici le lien où vous pourrez trouver cet article et la lettre sus-mentionée malheureusement en anglais uniquement (format pdf): http://www.ajm.ch/wordpress/?p=849
Commentaire d'Alain Jean-Mairet :
LA PAIX DES FOURBES
Le pape et une série de responsables religieux chrétiens ont reçu ces jours une lettre ouverte signée par 138 dignitaires musulmans qui appellent à une certaine paix avec les Chrétiens.
La lettre cite les textes sacrés islamiques et chrétiens pour soutenir les quelques points de sa démonstration, lesquels forment les chapitres du texte. D’abord, et c’est de loin l’élément le plus encombrant du papier, il y a l’amour de Dieu, pour lequel les auteurs trouvent quantité d’illustrations dans les deux religions.
Ensuite, il y a l’amour du prochain. Pour les Chrétiens, pas de problème, Jésus en ayant fait explicitement une priorité tout à fait essentielle et dont le sens est clairement universel. Mais pour l’Islam, c’était plus difficile. Comme il n’y a strictement rien dans le Coran sur le sujet (et c’est extrêmement peu dire), les auteurs se sont rabattus sur une malheureuse petite phrase de Mahomet, relatée dans les hadiths et dont ils donnent deux versions, qui en indiquent bien le sens original:
The Prophet Muhammad (…) said: “None of you has faith until you love for your brother what you love for yourself.”xviii And: “None of you has faith until you love for your neighbour what you love for yourself.”xix
Ce qui signifie: aucun de vous n’a la foi avant qu’il ne souhaite pour son frère/prochain ce qu’il souhaite pour lui. Or si le frère d’un Musulman est certainement aussi le prochain d’un Chrétien, le prochain du Chrétien n’est certainement pas un frère pour un Musulman.
La meilleure démonstration en est peut-être la prière centrale de l’Islam, l’al-fatiha, dont le septième et dernier verset affirme en fait que les Juifs sont maudits de Dieu et les Chrétiens égarés. Les signataires de ce courrier ont d’ailleurs le toupet de citer cette prière (au chapitre de l’amour de Dieu dans l’Islam, page 5), ce qui constitue une véritable insulte à tous les destinataires. Ils rappellent aussi qu’elle est tout à fait centrale dans l’Islam et qu’elle est (devrait être) répétée au moins 17 fois par jour par les Musulmans.
L’insulte continue dans la proposition centrale faite aux Chrétiens, concrètement, de renoncer à leur foi en Jésus (fils de Dieu) en déclarant la profession de foi des Musulmans (il n’y a de dieu que dieu, mais à dire en arabe), ici tout de même amputée de l’asservissement à Mahomet:
Finally, as Muslims, and in obedience to the Holy Qur’an, we ask Christians to come together with us on the common essentials of our two religions … that we shall worship none but God, and that we shall ascribe no partner unto Him, and that none of us shall take others for lords beside God …
Puis, le texte évoque la catastrophe cosmique que serait l’absence de paix (c’est-à-dire le refus de la proposition ci-dessus) entre Musulmans et Chrétiens. On parle même de la simple survie de l’humanité.
Quand donc les gens qu’on appelle les Musulmans trouveront-ils enfin le tonus nécessaire pour mettre une bonne tarte à la crème sur la figure de leurs dignitaires religieux?
Probablement pas avant que les Chrétiens et nous autres n’ayons pris la peine de lire en adultes le ramassis de malédictions haineuses qu’il est obligatoire, dans l’Islam, de présenter à ses enfants comme la parole de Dieu.
Voici le lien où vous pourrez trouver cet article et la lettre sus-mentionée malheureusement en anglais uniquement (format pdf): http://www.ajm.ch/wordpress/?p=849