Re: Ukraine: de la vérité des chiffres
Publié : mer. 14 juin 2023 11:42
Le plus drôle - ou le plus affligeant, c'est selon - dans le délire postsoviétique a été atteint par l'Église de Macédoine qui a refusé d'entrer en communion avec l'Église orthodoxe autocéphale d'Ukraine.
C'est l'hôpital qui se moque de la charité.
Ou disons qu'en matière de schisme, d'absence de canonicité et de n'importe quoi, l'Église de Macédoine en connaît un rayon.
Rappelons que l'Église de Macédoine, petite organisation chargée par Tito de promouvoir le nationalisme de la nation « macédonienne » inventée par lui en 1945, assumant sans problème son caractère schismatique de 1967 à 2022 - au point de faire appel au bras séculier contre les orthodoxes fidèles au patriarcat de Serbie - , a tout à coup été réintégrée dans le plérôme de l'Église par la médiation du patriarcat de Constantinople et la compréhension du patriarcat de Serbie.
Il est fort dommage que l'on n'ait pas profité de l'occasion pour se poser la question des enseignements et des pratiques de ladite Église de Macédoine, ce qui aurait pourtant constitué un exercice intéressant sur le thème: « suffit-il de se dire orthodoxe pour l'être ? »
Pour mémoire, c'est quand même une fidèle de l'Église de Macédoine qui m'avait affirmé qu'il n'y avait pas de moines, de monastères et de monachisme dans l'Orthodoxie…
Ce qui en dit long sur le sérieux, ou du moins sur le caractère orthodoxe, de cette nouvelle Église locale.
C'est l'hôpital qui se moque de la charité.
Ou disons qu'en matière de schisme, d'absence de canonicité et de n'importe quoi, l'Église de Macédoine en connaît un rayon.
Rappelons que l'Église de Macédoine, petite organisation chargée par Tito de promouvoir le nationalisme de la nation « macédonienne » inventée par lui en 1945, assumant sans problème son caractère schismatique de 1967 à 2022 - au point de faire appel au bras séculier contre les orthodoxes fidèles au patriarcat de Serbie - , a tout à coup été réintégrée dans le plérôme de l'Église par la médiation du patriarcat de Constantinople et la compréhension du patriarcat de Serbie.
Il est fort dommage que l'on n'ait pas profité de l'occasion pour se poser la question des enseignements et des pratiques de ladite Église de Macédoine, ce qui aurait pourtant constitué un exercice intéressant sur le thème: « suffit-il de se dire orthodoxe pour l'être ? »
Pour mémoire, c'est quand même une fidèle de l'Église de Macédoine qui m'avait affirmé qu'il n'y avait pas de moines, de monastères et de monachisme dans l'Orthodoxie…
Ce qui en dit long sur le sérieux, ou du moins sur le caractère orthodoxe, de cette nouvelle Église locale.