Raphaël a écrit :Etes vous chrètiens avant d'être orthodoxe où travailler vous seulement au service du Prince de ce monde, venu pour semer la séparation entre les frères en Christ.
Je suis en droit de me poser la question.
A lire votre message, on pourrait aussi se poser la question en ce qui vous concerne.
Drôle d'entrée en matière. Vous mettez d'emblée le Malin dans le jeu. Excusez-moi, je n'ai guère envie de dialoguer avec une personne qui, dès la première phrase, diabolise au sens littéral du terme ses interlocuteurs.
Mais cela ne vous empêche pas de terminer votre missive par "fraternellement". Nous connaissons le procédé depuis longtemps, il avait été analysé sur l'ancien forum:
"Cher X,
... (toutes les insultes possibles et imaginables)
...
Fraternellement,
Y"
C'est un peu facile et cela en dit long sur la profondeur de la charité évangélique dont vous vous réclamez dans le reste du message.
Mais de là à qualifier ses interlocuteurs de serviteurs de Satan, nous ne l'avions jamais vu. On se croirait dans
L'Exorciste ou autre série B étasunienne.
Pour le reste, ce n'est pas à moi de raconter quels ont été les fruits de "l'amour fraternel" que vous décrivez. C'est à celui qui en fut la principale victime de le raconter le jour où il le voudra. Il est vrai qu'il a forcément un parti pris, lui, puisqu'il faisait partie du clergé de cette Eglise. Cependant, si je vous comprends bien, on ne peut bien parler de quelque chose qu'en n'ayant pas de parti pris, donc en ne le connaissant pas de l'intérieur?
Ce qui me pousse à penser, en lisant la suite de votre message, que vous ne devez guère avoir de "parti pris" en ce qui concerne l'Orthodoxie. Parce que je dois quand même vous signaler au passage que, "canonique" ou pas "canonique", l'Eglise celtique de Saint-Dolay n'est en tout cas pas orthodoxe, puisqu'elle n'a pas la foi orthodoxe. Et elle n'a jamais caché - reconnaissons-lui au moins ce mérite - que sa confession de foi est strictement monophysite.
Pour mémoire, je reproduis ici cette confession de foi qui avoue la couleur, est bel et bien monophysite et n'est jugée orthodoxe que par vous:
Lettre encyclique de Paix
Au Nom de Dieu Tout-Puissant!
Aux bienheureux Patriarches, Catholicos, Métropolites et Evêques des
Églises Orthodoxes répandues dans le monde;
A tout le clergé et le peuple chrétien orthodoxe;
A tous ceux qui confessent la Foi Une, Sainte, Universelle et Apostolique
des trois grands Conciles oecuméniques de Nicée, de Constantinople et d'Ephèse;
A tous les chrétiens nos frères qui attendent leur salut du Seigneur Jésus-Christ :
Vie, Force et Paix au nom de l'Evangile. Amen.
Nous, évêques craignant Dieu, constitués en synode de l'Église Orthodoxe Celtique, réunis ce jour, 2 juillet de l'an 1995, soit le 25e jour du mois de Baû’ûna, l'an 1711 de l'ère des Martyrs d'Egypte, au monastère épiscopal de la Sainte-Présence sis en Bretagne Armoricaine, sous la présidence de Sa Sérénité notre père le métropolite MAEL de Dol, primat nouvellement élu par nous et intronisé par nous ce même jour,
désireux d'accomplir notre salut et celui de ceux et celles, clercs, moines et laïcs que Dieu nous a confiés,
considérant, malgré notre faiblesse et notre indignité, mais avec toute la force de notre coeur que nous n'avons d'autre secours dans cette vie que notre confession de la Foi pure héritée du Christ et des saints Apôtres, et la miséricorde infinie du Sauveur le Soleil de Justice,
considérant la très grave crise spirituelle que traverse l'Occident et le bouleversement actuel de toutes les valeurs essentielles à la vie humaine, et qu'il n'y a là d'autre remède salutaire que l'écoute, l'étude et la pratique de la Parole du Christ et de la Tradition apostolique inaltérée,
considérant qu'à la maladie des âmes causée par le désir de puissance, l'égoïsme individualiste, l'impérialisme, l'anthropocentrisme, le modernisme, le matérialisme, l'intellectualisme superposés à la foi vivante des origines, il n'y a d'autre antidote que l'application de la loi chrétienne d'amour de Dieu et de toute vie, qui seul peut donner un sens à notre existence et nous conduire à la sainteté,
discernant grâce à Dieu, que le pur dépôt de la Foi, héritée du Sauveur et des Apôtres, des Pères apostoliques et des Saints, martyrs, ascètes et confesseurs, repose inaltérée depuis le jour de la Pentecôte, parmi les vénérables et anciennes Églises Orthodoxes, à savoir :
l'Église Syrienne-Orthodoxe dont par la consécration dûment, des mains de Mar Bedros, évêque de Homs en Syrie (1846-1872), puis patriarche d'Antioche (1872-1894) sous le nom de Mar Ignatios Peter III, Mar Ioulios (Ferrette), notre ancêtre dans la succession épiscopale, fut consacré évêque d'Iona;
l'Église Syrienne-Malabare, de laquelle Mar Thimotheos (Vilatte) reçut et nous transmit la succession épiscopale de Mar Julius (Alvarez), archevêque de l'Église indépendante de Ceylan, Goa et des Indes, assisté par Mar Georgius Gregorius, métropolite de Niranam, plus connu sous le nom de saint Grégoire de Parumala;
l'Église Copte-Orthodoxe;
l'Église Arménienne Apostolique et Orthodoxe;
l'Église Ethiopienne-Orthodoxe;
l'Église Erythréenne-Orthodoxe;
voulant par respect pour nos très illustres et héroïques pères celtes, selon la chair et selon l'esprit, assumer l'héritage légitime de culture et de sainteté qu'ils nous ont légué et qu'il est de notre devoir sacré, malgré les siècles de romanisation forcée, de connaître, de restaurer en harmonie avec les autres Églises orthodoxes, de vivre et de transmettre à ceux et celles qui viendront avec nous jusqu'au jour du Jugement dernier,
regardant la vie des saints d'Occident et d'Orient comme le modèle de notre vie, eux qui sont nos intercesseurs dans le ciel avec la Mère de Dieu et les Incorporels; vénérant leurs icônes et leurs saintes reliques comme sources de grâces et de progrès intérieur,
nous souvenant qu'au soir de la Pentecôte, comme il est dit au deuxième chapitre des Actes des Apôtres, chacun entendait l'Unique Parole de Vérité dans sa propre langue, langue et culture n'étant pas dissociables; et que, d'autre part, comme l'a écrit Nersès IV le Gracieux, catholicos d'Arménie de sainte mémoire : « ...de même pour ceux qui ont une foi vraie : la variété dans l'observance des fêtes ou dans quelque point de discipline ecclésiastique ne peut porter préjudice en rien au salut des âmes » (définition de la foi dans l'Église Arménienne, 1167/68),
rejetant et réfutant les hérésies funestes au salut de l'âme d'Arios, de Nestorios, d'Eutychès et de tous les autres et innombrables bergers de perdition, anciens et modernes :
devant Dieu, le Père, le Fils et l'Esprit-Saint, Trinité Une et Indivisible, en toute conscience, et quoi qu'il advienne pour notre tranquillité dans ce monde périssable, nous évêques, comptables devant Dieu du salut des âmes de nos enfants spirituels, déclarons ici publiquement notre foi qui n'est autre, en tous points, que celle des Églises Orthodoxes anciennes ci-dessus énumérées.
Nous regardons vers ces Églises dont le plérôme est le témoin invariable de la Vérité, comme vers nos mères, nos soeurs, et comme des phares dans la tempête du temps et de l'erreur. Parce que Dieu, au travers des jours de joie, comme des jours de tourmente, sans interruption ni variation, a manifesté à travers elles sa Providence. Par la vie lumineuse de leurs pasteurs, de leurs moines, et de leurs fidèles, vie souvent éprouvée et couronnée, hier comme aujourd'hui par le martyre, elles ont toujours témoigné d'une foi juste, vive et exemplaire.
Tel un précieux trophée, ici et maintenant nous proclamons cette foi :
Notre foi s'appuie sur la révélation qui s'exprime à partir d'une double source : l'Ecriture Sainte et la Tradition de l'Église de Jésus-Christ.
Pour ce qui est des livres canoniques de l'Ecriture Sainte nous suivons les indications de la trente-neuvième lettre festale de notre père parmi les saints Athanase, pape et patriarche d'Alexandrie. A savoir pour l'ancien Testament : le Pentateuque, Josué, les Juges, Ruth, les Règnes (1-2 Samuel et 1-2 Rois), 1-2 Chroniques, Esdras, Néhémie, les Psaumes, les Proverbes, l'Ecclésiaste, le Cantique, Job, les douze Petits Prophètes, Isaïe, Jérémie, Baruch, les Lamentations, Ezéchiel et Daniel; pour le Nouveau Testament : les quatre Evangiles, les Actes, les Epîtres de Jacques, 1 et 2 de Pierre, 1, 2 et 3 de Jean, Jude, les quatorze Epîtres de Paul, et l'Apocalypse.
En ce qui concerne la Tradition, nous recevons et confessons pleinement :
- Le Credo de Nicée-Constantinople tel qu'il fut proclamé par les pères;
- Les collections canoniques des trois Conciles oecuméniques : celui des 318 pères du Concile
de Nicée réuni l'an 325, celui des 150 pères du Concile de Constantinople réuni en l'an 384, celui
des 200 pères du Concile d'Ephèse réuni en l'an 431;
- Et de même, les actes des Conciles locaux reconnus, antérieurs à l'an 451.
Nous regardons comme dépôt de la Tradition les ouvrages qui furent écrits durant les âges apostoliques : la Didascalie des Apôtres, les Constitutions de Clément d'Alexandrie, les huit livres des Constitutions apostoliques, les Canons des Apôtres et la lettre de Pierre à son disciple Clément, les Canons d'Athanase d'Alexandrie, de Basile de Césarée, de Denys d'Alexandrie (dit l'Aréopagite) et des autres pères anciens reçus dans les Anciennes Églises Orthodoxes d'Orient et d'Occident. Et de même manière, nous déclarons recevoir comme de pures expressions de la foi apostolique les écrits de :
- Polycarpe de Smyrne (155)
- Irénée de Lyon en Gaule (202)
- Ephrem de Nisibe (IVe s.)
- Grégoire l'Illuminateur de l'Arménie (~331)
- Sulpice Sévère de Carcassonne (353)
- Hilaire de Poitiers en Gaule (367)
- Athanase pape d'Alexandrie (373)
- Basile de Césarée (374)
- Ambroise de Milan (379)
- Grégoire de Naziance (389)
- Epiphane de Chypre (403)
- Jean-Chrysostome de Constantinople (407)
- Victrice de Rouen en Normandie (415)
- Faust de Riez en Provence (Ve s.)
- Jean Cassien d'Egypte et de Marseille (435)
- Cyrille pape d'Alexandrie (444)
- Dioscore pape d'Alexandrie (454)
- Vincent de Lérins en Provence (474)
- Philoxène de Mabbough (523)
- Sévère patriarche d'Antioche (544)
- Gildas archimandrite en Bretagne (570)
- Grégoire de Tours en Gaule (594)
- Venance Fortunat de Poitiers en Gaule (600)
- Colomban le Grand, père des moines celtes (615)
- Colman archimandrite d'Iona en Irlande (651)
- Nersès IV le Gracieux, catholicos d'Arménie (XIIe s.)
- Barhebreus de Syrie (1286)
- Pierre de Mâlig en Egypte (XIIIe s.)
- Abou'l'Barakât Ibn Kabar (1324)
- Jean Ibn Sabbâ (XIVe s.)
Nous déclarons encore, en ce qui regarde la nature du Christ, ce que proclame la Liturgie copte au moment de la communion :
« Nous croyons, nous croyons, nous croyons et nous confesserons jusqu'à notre dernier soupir que ceci est le Corps et le Sang de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, ce Corps et ce Sang qu'Il a pris de notre Dame à tous, sainte Marie, Mère de Dieu. Ce Corps et ce Sang qu'Il a faits un avec sa Divinité, sans mélange ni confusion, sans division ni altération. Lui qui a fait la vraie confession avec un bon témoignage au temps de Ponce-Pilate : ce Corps qu'Il a offert pour notre salut et pour la vie éternelle de chacun d'entre nous. Nous croyons, nous croyons, nous croyons et nous confessons, que Sa Divinité n'a pas été séparée de son humanité, fût-ce une seule heure, ou même fût-ce le temps d'un clignement d'oeil : ce Corps qu'il a donné pour notre salut, pour la vie éternelle, pour le salut et pour la rémission des péchés de ceux qui le reçoivent avec foi. »
Telle est notre foi, celle que nous confessons et que nous enseignons. Et jusqu'à notre dernier jour, nous n'en aurons point d'autre.
En ce qui regarde le souci nécessaire de l'unité des chrétiens, à commencer par ceux qui ont conservé en commun la succession épiscopale ininterrompue, la foi essentielle et les sacrements, et pourvu que le dépôt de la Vraie Foi soit sauf, nous nous réjouissons des rapprochements déjà advenus ou à venir et de nature à dissiper les anciennes équivoques verbales concernant la Christologie; particulièrement en ce qui concerne les rapports avec les Orthodoxes de rite grec, mais aussi avec les Catholiques-romains et les Assyriens.
Si nous, ou nos pères par le sang et la succession apostolique, le coeur brisé et humilié (Ps. 50), avons commis des fautes en nous éloignant de la Vérité et de la Voie juste, nous supplions Dieu, la Théotokos, les Saints et les pieux évêques, successeurs des Apôtres, de nous pardonner par le sang du Christ et de nous examiner avec bienveillance.
Comment marcherions-nous sur la Voie du Salut si ceux qui n'ont jamais erré ne nous tendaient pas la main et n'intercédaient pas pour nous qui nous levons pour glorifier droitement le Seigneur par la foi et les oeuvres ?
Avant d'être submergée par les flots de l’histoire, entre le huitième et le douzième siècle, notre Église, selon la plus ancienne tradition, avait été fondée peu après la Résurrection du Sauveur, ayant survécu dans la conscience des peuples celtes d'Europe occidentale à travers nombre de traditions populaires et de documents. Il est dit que ses premiers apôtres furent saint Joseph d'Arimathie, celui qui ensevelit le Sauveur et saint Aristobule, disciple de l'apôtre Paul.
Saint Alban de Vérulam fut notre premier martyr en l'an 304.
Notre seul titre de gloire est l'immense cohorte de nos anciens pères celtes, hommes et femmes héroïques dont les noms parsèment notre sanctoral. Puissent-ils nous protéger avec ceux qui nous comprennent et nous aiment.
Que la Grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, l'Amour de Dieu le Père, et la Communion de l'Esprit-Saint soient toujours avec vous.
MAEL, primat de l’Église Orthodoxe Celtique, métropolite de Dol, évêque-abbé du monastère de la Sainte-Présence
NATHAN, évêque, éparque d’Amérique W
PETER, évêque, éparque d’Australie
MARC, hiéromoine, vicaire primatial métropolitat de Dol
DIMITRI, prêtre, vicaire général, éparchie de Suisse
(Il s'agit ici de la version du site Internet de cette Eglise. La version publiée à Sion en 1995 avait un autre signataire.)
Toute autre personne que vous aura noté que l'Eglise orthodoxe n'y est pas mentionnée parmi les Eglises "qui ont le pur dépôt de la foi" et que Dioscore et Sévère d'Antioche y sont mentionnés comme des autorités en matière de foi.
Donc, votre remarque "
Orthodoxe veut dire Confesseur de la Vraie Foi, et non "je suis canonique ou pas..." " n'apporte pas grand-chose à la discussion. C'est aux autres Eglises monophysites de juger si l'Eglise celtique de Saint-Dolay est canonique ou pas selon leurs critères et d'entrer en communion avec elle (ce qui n'est pas le cas pour le moment) malgré l'absence de succession apostolique, même mécanique (autre question de fait qui ne dépend pas d'un jugement subjectif: on n'a pas besoin d'être un "serviteur du prince de ce monde" pour constater qu'il n'y a pas eu de consécration épiscopale de Ferrette).
Raphaël a écrit :Cela me rappel une histoire qu'un prêtre orthodoxe russe me raconta...
"Robinson Crusoé était orthodoxe, et très très pieu. Un jour un navire passa près de l'ile et voulut voir ce qu'il y avait. le Capitaine arriva et fut accueilli par Monsieur Robinson. Monsieur Robinson lui fit visiter et lui expliqua sa religion puis lui montra les deux églises qu'il avait bâtit, une en bas et une sur une colline et précisa aussitôt au capitaine. Je prie dans celle d'en-bas et en haut je n'y mets jamais les pieds..." Le prêtre me dit alors : " Tu vois les orthodoxes sont souvent comme lui, même seul, leur foi en Dieu ne leur suffit pas, il faut qu'il tape sur une autre communauté pour se sentir bien..."
Votre histoire sur Robinson Crusoé serait sans doute très intéressante, si elle n'était que l'adaptation d'un vieux classique de l'humour juif, avec l'histoire du Juif qui construit deux synagogues. Je suis heureux de constater que votre prêtre orthodoxe russe "surfe", par exemple, sur le site
http://www.alliancefr.com/judaisme/humour/page29.html où cette histoire juive archi-connue est la troisième racontée. Il est en effet apaisant de constater qu'au milieu de toutes ses préoccupations pastorales, votre ami prêtre orthodoxe russe trouve quand même le temps de se consacrer à la collection des histoires juives les plus connues et à leur adaptation au contexte chrétien orthodoxe.
Cependant, ce qui prouve la supériorité de l'original sur la copie, c'est que dans l'original juif, Robinson Crusoé s'appelle Horowitz. Votre ami prêtre orthodoxe russe, en faisant la copie, aurait pu au moins pousser l'effort d'adaptation jusqu'à appeler son Robinson Crusoé Ivanov; c'eût fait un peu moins plagiat.
De toute évidence, vous vous êtes peut-être trompé de tribune. Nous n'avons guère coutume de voir des échanges sur ce forum commencer par la satanisation de l'interlocuteur. Ce forum est un lieu de discussion; si vous avez l'habitude de commencer vos discussions en traitant votre auditoire de "serviteurs du prince de ce monde", vous avez sans doute beaucoup d'autres endroits où on est habitué à ce genre de discours. Mais pas ici.
Rappel, une fois de plus: outre le fait que nous aimerions que le forum conserve une certaine tenue, ce forum est un forum orthodoxe. Il n'a pas pour but de faire de la publicité au profit de l'Eglise de Saint-Dolay ou de celle de Gazinet.
Bon voyage.
N.B.: Si vous êtes d'une pareille virulence pour défendre l'Eglise orthodoxe celtique, on se demande jusqu'où vous irez le jour où quelqu'un critiquera l'Eglise "gallicane" de Gazinet... Nous ne nous mêlons pas de votre religion, alors, de grâce, abstenez-vous de venir réformer la nôtre.