1-« Les pierres crieront »
Eliazar a dit :
l’Evangile où il est dit que les pierres crieront concerne l’Entrée à Jérusalem.« Mais je crois qu’il vaut mieux cesser d’expliquer ici des choses dont je crois que même les pierres les comprennent : si seulement elles pouvaient crier, nous n’aurions plus au fond des tripes cet impérieux besoin de le faire à leur place. »
Luc ; 19 : 37-40 : « Et lorsque déjà il approchait de Jérusalem, vers la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus.
Ils disaient: Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts!
Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus: Maître, reprends tes disciples.
Et il répondit: Je vous le dis, s'ils se taisent, les pierres crieront!"
Dans ce texte, les pierres ne crient pas d’indignation, mais elles crient la vérité que le Christ est Seigneur.
C’est la vérité qui nous sauve et nous guéri, pas l’indignation si juste soit-elle.
Mon interprétation est que quand il n’y aura plus de chrétiens pour crier Christ est ressuscité ! ce sont les pierres qui le crieront.
2-« La Sainte Colère »
Eliazar a écrit :
La Sainte Colère ne peut pas être une colère de réaction à une souffrance ou une indignation, une réaction n’est jamais un acte libre. Le Christ ne peut pas être sujet à la colère au sens où la colère nous prend et nous enlève liberté et discernement.« Ne vois-tu pas que si le Christ était bien un homme, et sujet lui aussi à la colère »
La Sainte Colère du Christ ne peut être qu'une réponse d’amour libre et volontaire à une situation, pour le salut de l’homme.
Personnellement je ne me sens pas capable d’éprouver une Sainte Colère, mes colères ne sont que l’expression de mes peurs, souffrances et indignations, quand elles sont dignes, et l’expression de mes frustrations en tout genres quand elles sont moins dignes.