Publié : sam. 14 oct. 2006 12:24
Il est bien compréhensible que lors de vos premiers contacts avec l’Orthodoxie vous soyez surpris par le mode pensé”e, d’écriture et de raisonnement qu’a généré l’Orthodoxie. Pour ma part je ne crois pas du tout qu’on puisse parker à ce propos d’une différence Orient/Occident. En effet l’Orthodoxie a parfaitement su accepter, utiliser et faire fructifier l’héritage de la pensée antique gréco-romaine. On peut sans exagération dire que Le Créateur, l’Esprit qui souffle dans l’Histoire autant qu’en chaque âme humaine, en a ainsi disposé qu’il a placé cette culture gréco-romaine dans le berceau de l’Église.
Certes il a fallu que l’Église rejette la dimension rationnelle de cet héritage, et sache discerner l’antinomie entre l’Être-en-soi et la Trinité des Personnes divines, entre l’immortalité de l’âme et la résurrection des corps, etc. La philosophie a longtemps été une tentation (providentielle) qui a poussé la pensée chrétienne à approfondir l’impensable réalisme de la Révélation, et en particulier à distinguer entre personne et substance. Mais l’Église a toujours hautement estimé la qualité de pensée, d’argumentation et d’exposition que lui avaient apportées sans le savoir la culture antique gréco-romaine. Or on ne peut qualifier cet apport d’”oriental”. Bien au contraire il est un élément fondamental de la culture classique occidentale.
Si parfois l’Orthodoxie nous étonne, c’est parce que les peuples alors fraichement soumis de l’Occident européen ont poussé à l’excès quelques défauts latents de la culture latine et ont construit une synthèse qui se voulait originale, mais qui ne fut en réalité qu’un “Catoblepas”, ue sorte de poupée-robot, une création de Frankestein, un golem vite échappé des mains de l’artisan, s’autonimisant dans une vie propre parasitaire, et c’est la naissance du monstre occidental. Orient et Occident ne sont pas deux constituants de base de la nature humaine, deux alternatives ontologiques pour la naissance de l’intelligence, deux directions divergentes pour la création de la culture. C’est l’Occident qui est une aberration, un enfant vagabond qui a échappé à sa mère, coupé ses racines et malfotmé son esprit. inventé une fausse rationalité.
Dur et long est le chemin que nous devons accomplir pour retourner aux sources du Vrai, du Bien et du Beau. Si vous voulez avoir un petit aoerçu sur la vigueur étonnante de cette pensée orthodoxe, regardez tout simplement le livre de Hiérothéos Vlachos “La vie après la Mort”, que j’ai trduit à l’Âge d’homme. Apparemment c’est un sujet marginal pour la pensée chrétienne (bien qu’en fait il nous concerne tous), mais prenant cette question comme fil d’Ariane, il vous permettra de saisir aisément les différences, plus qu’en prenant de front les grands principes méthodologiques. Peut-être le chapitre initial, un peu trop philosophique vous paraîtra trop platement familier. Mais verrez après se déployer toute l’inestimable richesse de l’enseignement de nos Pères dans la foi.
Et pour finir vous pourrez découvrir comment quelques erreurs et falsifications doctrinales introduites par l’Église catholique pour renforcer son pouvoir (et gonfler ses finances) ont pu empoisonner la mentalité occidentale comme un poison qui se répand dans tout l’organisme. En vérité c’est bien cela : l’Église romaine a empoisonné les sources mêmes de la spiritualité et il ne faut pas chercher plus loin les causes de la crise de l’Occident.
Certes il a fallu que l’Église rejette la dimension rationnelle de cet héritage, et sache discerner l’antinomie entre l’Être-en-soi et la Trinité des Personnes divines, entre l’immortalité de l’âme et la résurrection des corps, etc. La philosophie a longtemps été une tentation (providentielle) qui a poussé la pensée chrétienne à approfondir l’impensable réalisme de la Révélation, et en particulier à distinguer entre personne et substance. Mais l’Église a toujours hautement estimé la qualité de pensée, d’argumentation et d’exposition que lui avaient apportées sans le savoir la culture antique gréco-romaine. Or on ne peut qualifier cet apport d’”oriental”. Bien au contraire il est un élément fondamental de la culture classique occidentale.
Si parfois l’Orthodoxie nous étonne, c’est parce que les peuples alors fraichement soumis de l’Occident européen ont poussé à l’excès quelques défauts latents de la culture latine et ont construit une synthèse qui se voulait originale, mais qui ne fut en réalité qu’un “Catoblepas”, ue sorte de poupée-robot, une création de Frankestein, un golem vite échappé des mains de l’artisan, s’autonimisant dans une vie propre parasitaire, et c’est la naissance du monstre occidental. Orient et Occident ne sont pas deux constituants de base de la nature humaine, deux alternatives ontologiques pour la naissance de l’intelligence, deux directions divergentes pour la création de la culture. C’est l’Occident qui est une aberration, un enfant vagabond qui a échappé à sa mère, coupé ses racines et malfotmé son esprit. inventé une fausse rationalité.
Dur et long est le chemin que nous devons accomplir pour retourner aux sources du Vrai, du Bien et du Beau. Si vous voulez avoir un petit aoerçu sur la vigueur étonnante de cette pensée orthodoxe, regardez tout simplement le livre de Hiérothéos Vlachos “La vie après la Mort”, que j’ai trduit à l’Âge d’homme. Apparemment c’est un sujet marginal pour la pensée chrétienne (bien qu’en fait il nous concerne tous), mais prenant cette question comme fil d’Ariane, il vous permettra de saisir aisément les différences, plus qu’en prenant de front les grands principes méthodologiques. Peut-être le chapitre initial, un peu trop philosophique vous paraîtra trop platement familier. Mais verrez après se déployer toute l’inestimable richesse de l’enseignement de nos Pères dans la foi.
Et pour finir vous pourrez découvrir comment quelques erreurs et falsifications doctrinales introduites par l’Église catholique pour renforcer son pouvoir (et gonfler ses finances) ont pu empoisonner la mentalité occidentale comme un poison qui se répand dans tout l’organisme. En vérité c’est bien cela : l’Église romaine a empoisonné les sources mêmes de la spiritualité et il ne faut pas chercher plus loin les causes de la crise de l’Occident.