Les mots soulignés le sont par moi. On peut en effet regretter que l'ambiguïté soit déjà installée dès le début. Les 4 évêques, ni les "délégués fraternels" (délégués par qui ? par leurs frères ? vers leurs frères ? ) ne sont clairement définis...Evêques / Orthodoxes
Validité de l’Eucharistie, catholique et orthodoxe
15 octobre 2005
Les neuf représentants du monde orthodoxe ont unanimement reconnu la validité de l’Eucharistie qui unit l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes.
Onze délégués fraternels sont intervenus au cours de la 14e congrégation générale, le 11 octobre après-midi avant la reprise des interventions de 4 évêques.
Là encore, le catholique de base risque bien évidemment de penser "au-delà de la théologie" que c'est la porte ouverte à l'intercommunion - comme "moyen de surmonter la séparation"...Le représentant du patriarcat de Constantinople, le métropolite de Pergame, Zizioulas Johannis, a souligné que l’Eglise ne peut rien offrir de meilleur au monde que l’Eucharistie. Il soulignait que tandis que de nombreuses choses séparent encore catholiques et orthodoxes, la théologie eucharistique en revanche les unit et peut les aider à surmonter mille ans de séparation.
Mais le passage suivant (pour le texte complet de cet article, on se réfèrera au site que je viens d'indiquer) me pose problème et je serais heureux que quelqu'un des correspondants de notre Forum puisse me dire s'il connaît l'existence d'autres accords de ce genre - ainsi que leur éventuelle justification doctrinale...
S. Exc. Mor Severius Malke Mourad, du patriarcat Syro-Orthodoxe, en Syrie, rappelait pour sa part la « Déclaration Commune de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, de vénérable mémoire, et de Sa Sainteté le Patriarche Ignatius Zakka I Iwas, signée en 1984, dans laquelle, au paragraphe 9, ils indiquèrent : “Nous autorisons (nos fidèles)... lorsqu’ils en ont besoin, de demander les sacrements de la Pénitence, de l’Eucharistie et de l’Onction des Malades aux prêtres légitimes de l’une ou l’autre de nos deux Églises soeurs ( l’Église Catholique Romaine et l’Église Syro-orthodoxe) ».
L'accord dont j'avais parlé dans un autre fil (de l'ancien évêque orthodoxe russe de Nice, rappelant que l'intercommunion n'était autorisée qu'en cas de mort imminente ou probable, et "sur le champ de bataille") me semble cette fois largement dépassé.