Par exemple:
ou encoreBénédictions de Notre Seigneur, Dieu et Maître Jésus Christ à tous.
Bien que l'intention soit toujours bonne, cela me heurte toujours, peut-être à tort, dans la formulation.que Dieu vous bénisse.
Je préfère que l'auteur s'inclue lui-même avec ses correspondants et emploie une tournure du style :
Que Dieu nous bénisse, que Dieu bénisse notre travail, que Dieu bénisse nos échanges, bref ce que vous voulez du moment que ce "nous" est présent en signe de consubstantialité et d'humilité.
De la même façon le prêtre ne donne pas "sa" bénédiction , mais "la" bénédiction. Il manifeste par là qu'il n'est qu'un intermédiaire et non pas le co-bénissant.
Quand Irène accueille un nouvel inscrit par "Que Dieu bénisse "votre" arrivée sur ce forum, elle inclut par une bénédiction le nouvel entrant au groupe déjà existant et dans ce cas le votre à bien cette fonction de consubstantialité.Mais si je dis : "bonjour que Dieu vous bénisse" je me place dans une position faussée par un acte dont l'appropriation lui est contradictoire. Je fais en quelque sorte une contre-bénédiction.