Je pense qu'il en va de l'amour comme de la maturation des métaux, on apprend à aimer, et l'amour évolue avec les leçons qu'on tire de la vie.
Et pour finir on comprend ce qu'est l'amour indépendamment de ce qu'on a pu penser qu'il pouvait bien être.
L'amour simple , entre l'homme et la femme c'est une inclinaison qui invite à s'engager DELIBEREMENT et réciproquement a être un objet privilégié de méditation de l'autre (indépendamment du contexte de la nécéssité), et ainsi proposer un climat favorable à la méditation et limiter au mieux l'assaut des démons.
Découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAITRE, et puis tout naturellement CONNAITRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE.
(c'est une empiriste qui parle)
Cathy
Maturation de l'amour
Modérateur : Auteurs
Réponse à l'empiriste
Si « l'amour simple, entre l'homme et la femme est une inclination qui invite à s'engager délibérément… », il n’en propose pas pour autant « un climat favorable à la méditation et à limiter au mieux l'assaut des démons ».
Tout au plus dans le cas idéalisé de « l’amour courtois » des troubadours. Et encore…
Quant à la progression qui prendrait pour principe de «découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE », notre vieux maître Socrate vous dirait que c’est le meilleur moyen de se disposer à attendre jusqu’au bout de sa vie avant de pouvoir aimer Dieu !
Et quant à L’aimer « en toute conscience et connaissance… », je crois que l’immense majorité des maîtres chrétiens orthodoxes ont déjà montré depuis bien des siècles que c’est une illusion : si nous devions avoir atteint la « toute connaissance » de Dieu pour L’aimer – aucun être vivant ne pourrait L’aimer, puisque seul Dieu (et non une créature créée) peut connaître Dieu. Or Dieu le Verbe Incarné nous a rappelé la Parole essentielle de la révélation divine à notre ancêtre Moïse :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : c’est là le plus grand et le premier commandement – et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Vous avez dans ces deux versets, chère Cathy, tout le secret de l’Amour tel qu’il nous a été révélé il y a beaucoup plus de deux mille ans. Et révélé par le Maître de l’Amour : non pas un qui chercherait l’amour, pour nous l’expliquer - mais Celui qui EST l’Amour, et pour nous le donner, nous le communiquer sans cesse. Celui de Qui nous l’avons reçu, gratuitement, sans avoir besoin de nous creuser la cervelle pour savoir où, ni pourquoi, ni comment. Tout nous est dit en ces deux phrases d’une pureté de diamant :
1° Aimer Dieu est un commandement ; ce n’est pas facultatif. Et ce commandement n’est pas l’effet d’une tyrannie, c’est un acte suprême de la Bonté de Dieu : la seule possibilité pour l’être humain (qu’Il a créé dans l’Amour, et à l’image de l’Amour ) de VIVRE éternellement. C’est à dire que l’Amour est le seul remède contre la mort. Il ‘y a pas là de « recette magique » : c’est vital ; comme le poisson ne peut pas vivre hors de l’eau, l’homme ne peut pas vivre hors de l’amour.
2° Aimer Dieu n’est pas alternatif, ni relatif, ni susceptible d’être fragmenté ou divisé ou limité : pour vivre éternellement, nous devons L’aimer de tout notre cœur (siège de la vie et de toute connaissance, et résidence cachée de Dieu, en nous), de toute notre âme (ce qui non seulement englobe la totalité de notre être vivant, mais ce qui, en plus, le FAIT vivre) et de tout notre esprit (ce qui signifie la « porte », le « sas » qui nous permet la correspondance avec Dieu, le seul passage vers Dieu – et par quoi se produit, goutte à goutte, instant par instant, millionième de seconde par millionième de seconde l’infusion de Dieu en nous). C’est le commandement absolu de l’Amour absolu pour l’absolu de l’homme qu’Il a créé.
3° Aimer un autre "nous-même", c’est tout simplement "nous" aimer nous-même : si nous n’aimons pas notre prochain, nous cessons de nous aimer nous-même, et si nous ne nous aimons pas nous-même (dans l’amour de notre prochain), alors nous avons coupé le courant avec l’Amour de Dieu et nous sommes séparés de l’amour initial.
Chère Cathy, vous avez certainement remarqué, aussi, qu’il y a un ordre dans tout ceci ; parce que l’homme n’est pas Dieu, l’homme ne vit pas hors du temps ni de l’espace ; il a été créé après que le temps et l’espace eurent été créés.
Donc, l’homme a besoin de suivre un processus linéaire, et de commencer par le commencement pour arriver à la fin. C’est vrai de la croissance biologique, c’est vrai de l’ordonnancement de la pensée, c’est vrai de la lumière (qui nous parvient des millions d’années-lumière après avoir été créée) – et c’et donc vrai aussi de l’Amour.
L’Amour incréé (c’est à dire, pour faire court : « Dieu ») est absolu et hors du temps et de l’espace ; parce qu'Il n’a pas eu de commencement, Il n’aura donc pas de fin. C’est pour cela que Jésus, au cours des 33 courtes années qui se sont écoulées entre son Incarnation et sa Résurrection, a dit cette phrase un peu sibylline : « Avant qu’Abraham fut, JE SUIS » ; et non pas : avant Abraham, j’étais déjà.
Par contre, l’amour dont vous essayez dans votre message de vous expliquer à vous-même le processus (l’amour humain) est soumis (comme l’être humain tout entier) à toutes les lois de la durée. A la dure loi du temps. C’est pour cela que l’amour humain augmente, puis diminue, ou encore change de sujet et d’objet : il est variable.
Mais avant toute variation, il faut bien qu’il naisse ; comme l’homme naît, meurt, et sera ressuscité en Jésus-Christ : puisque nous avons revêtu le Christ en notre Baptême, ce n’est plus seulement Eliazar ou Cathy qui vivent en nous, mais c’est le Christ qui vit en nous. Et le Christ, étant ressuscité, ne meurt plus. Donc, nous aussi, nous ressusciterons.
Mais de même que le Christ, lorsque Il s’est incarné, a dû naître comme tous les hommes, et mourir comme tous les hommes (avant de ressusciter comme Dieu, et de nous faire partager cette résurrection, en faisant en quelque sorte de nous des dieux, appelés à ressusciter comme Lui - et AVEC Lui - et EN Lui) – de même notre amour doit suivre cet ordre inéluctable, l’ordre qu’exige l’écoulement du temps, auquel tout être créé est soumis.
Et là, ma chère Cathy, vous constatez par vous-même que l’ordre de procession de l’amour n’est pas du tout celui que vous aviez imaginé («découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE »).
C’est même très exactement l’ordre inverse ! D’abord :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : c’est là le plus grand et le premier commandement »
Et ensuite, en second : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Dieu n’a pas organisé les choses en cet ordre pour vous contredire, bien sûr. Il a une raison plus intéressante, et Il nous l’a laissée comprendre quand Il a dit :
« Sans moi, vous ne pouvez rien faire »…
Pour être capables d’aimer – de nous aimer, nous, déjà ! et ensuite d’aimer notre prochain (et çà, ce n’est pas de la tarte, je vous prie de le croire, chère Cathy !) – il nous faut impérativement L’aimer Lui, d'abord, avant tout - et donc accepter l’infusion en nous de Son Amour avant d'essayer de projeter cet amour sur notre prochain.
Nous sommes comme la lampe qui éclaire notre chambre du fond, et en dissipe l’obscurité : il faut d’abord que nous eussions reçu la lumière (le feu) de la centrale électrique, avant que la lampe de l’amour s’allume, et nous éclaire, et nous réchauffe. Si nous essayons d’allumer la lampe d’abord, et puis d’établir le courant plus tard, la lampe ne s’allumera jamais. Il faut procéder selon ce qui est premier, et le "secondement" viendra de soi-même tout naturellement.
Voilà ce que je voulais vous dire, chère Cathy ; le reste est accessoire. Par exemple « l'amour évolue avec les leçons qu'on tire de la vie » : oui, vous avez raison ; mais cela ne concerne que la lumière de la lampe (quand on brutalise la lampe, elle se casse ; quand on la visse mal, elle clignote, etc.), mais cela ne concerne pas la Centrale, Dieu.
L’Amour divin, lui, l’Amour essentiel (qui pour l’homme est son amour initial) est et demeure invariable ; il ne « passe » pas. Nos grands Anciens, les Pères, ont dit cela d’un mot : « IMPASSIBLE ». C'est le but de la bien connue "prière du Nom de Jésus" - le but de l'hésychasme : atteindre à l’impassibilité de l’amour.
Vous dites aussi : « on apprend à aimer ». Bien sûr, toute la vie de l’homme est un long apprentissage. Mais pour apprendre « comment » aimer, il faut d’abord avoir été créé « capable » d’amour - comme la lampe a été fabriquée avec des filaments capables de recevoir le courant électrique, puis de nous le restituer (à nous-mêmes, et ensuite aux autres) sous forme de lumière et de chaleur.
Quand à « découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI », c’est plus compliqué – comme du reste chaque fois qu’on implique la chair, qui n’est pas simple.
Je me bornerais à dire que ce n’est pas obligatoire (on peut aimer dans la chair, aimer la chair, ne pas aimer la chair de l’autre, mais l’aimer tout de même, etc. etc.) et j’ai un peu envie, après notre longue (et bien sûr, un peu maladroite) réflexion sur un tel sujet - le plus haut qui soit dans la vie – de vous proposer une petite allégorie amusante :
Un homme est seul dans la montagne, la montagne est aride, et l’homme a soif. Il a très vite besoin de boire de l’eau fraîche et pure, sinon il risque de mourir sous le soleil.
Du haut de la montagne, il voit scintiller au loin la mer. Un large estuaire s’ouvre sur le golfe, c’est l’aboutissement d’un fleuve, c’est à dire une énorme quantité d’eau potable, non salée. Il est sauvé. Et il rassemble ses dernières forces pour descendre le versant abrupt, escalader et redescendre tous ces rochers, arriver enfin dans la plaine, puis la traverser (comme la pauvre Mireille traverse la Crau, sous le mortel soleil) : tout cela dans l’espoir de parvenir à la rive du fleuve avant de mourir.
Mais la source de ce fleuve merveilleux est à cent pas de lui, au flanc de cette montagne - et dans sa soif dévorante, il ne pense même pas à faire ces cent pas.
Devinette : dans quelle direction doit-il aller chercher l’eau, pour survivre ? A la source, ou dans l’estuaire ?
Réponse : Mais quel est donc l’ordre de priorité ?
Tout au plus dans le cas idéalisé de « l’amour courtois » des troubadours. Et encore…
Quant à la progression qui prendrait pour principe de «découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE », notre vieux maître Socrate vous dirait que c’est le meilleur moyen de se disposer à attendre jusqu’au bout de sa vie avant de pouvoir aimer Dieu !
Et quant à L’aimer « en toute conscience et connaissance… », je crois que l’immense majorité des maîtres chrétiens orthodoxes ont déjà montré depuis bien des siècles que c’est une illusion : si nous devions avoir atteint la « toute connaissance » de Dieu pour L’aimer – aucun être vivant ne pourrait L’aimer, puisque seul Dieu (et non une créature créée) peut connaître Dieu. Or Dieu le Verbe Incarné nous a rappelé la Parole essentielle de la révélation divine à notre ancêtre Moïse :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : c’est là le plus grand et le premier commandement – et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Vous avez dans ces deux versets, chère Cathy, tout le secret de l’Amour tel qu’il nous a été révélé il y a beaucoup plus de deux mille ans. Et révélé par le Maître de l’Amour : non pas un qui chercherait l’amour, pour nous l’expliquer - mais Celui qui EST l’Amour, et pour nous le donner, nous le communiquer sans cesse. Celui de Qui nous l’avons reçu, gratuitement, sans avoir besoin de nous creuser la cervelle pour savoir où, ni pourquoi, ni comment. Tout nous est dit en ces deux phrases d’une pureté de diamant :
1° Aimer Dieu est un commandement ; ce n’est pas facultatif. Et ce commandement n’est pas l’effet d’une tyrannie, c’est un acte suprême de la Bonté de Dieu : la seule possibilité pour l’être humain (qu’Il a créé dans l’Amour, et à l’image de l’Amour ) de VIVRE éternellement. C’est à dire que l’Amour est le seul remède contre la mort. Il ‘y a pas là de « recette magique » : c’est vital ; comme le poisson ne peut pas vivre hors de l’eau, l’homme ne peut pas vivre hors de l’amour.
2° Aimer Dieu n’est pas alternatif, ni relatif, ni susceptible d’être fragmenté ou divisé ou limité : pour vivre éternellement, nous devons L’aimer de tout notre cœur (siège de la vie et de toute connaissance, et résidence cachée de Dieu, en nous), de toute notre âme (ce qui non seulement englobe la totalité de notre être vivant, mais ce qui, en plus, le FAIT vivre) et de tout notre esprit (ce qui signifie la « porte », le « sas » qui nous permet la correspondance avec Dieu, le seul passage vers Dieu – et par quoi se produit, goutte à goutte, instant par instant, millionième de seconde par millionième de seconde l’infusion de Dieu en nous). C’est le commandement absolu de l’Amour absolu pour l’absolu de l’homme qu’Il a créé.
3° Aimer un autre "nous-même", c’est tout simplement "nous" aimer nous-même : si nous n’aimons pas notre prochain, nous cessons de nous aimer nous-même, et si nous ne nous aimons pas nous-même (dans l’amour de notre prochain), alors nous avons coupé le courant avec l’Amour de Dieu et nous sommes séparés de l’amour initial.
Chère Cathy, vous avez certainement remarqué, aussi, qu’il y a un ordre dans tout ceci ; parce que l’homme n’est pas Dieu, l’homme ne vit pas hors du temps ni de l’espace ; il a été créé après que le temps et l’espace eurent été créés.
Donc, l’homme a besoin de suivre un processus linéaire, et de commencer par le commencement pour arriver à la fin. C’est vrai de la croissance biologique, c’est vrai de l’ordonnancement de la pensée, c’est vrai de la lumière (qui nous parvient des millions d’années-lumière après avoir été créée) – et c’et donc vrai aussi de l’Amour.
L’Amour incréé (c’est à dire, pour faire court : « Dieu ») est absolu et hors du temps et de l’espace ; parce qu'Il n’a pas eu de commencement, Il n’aura donc pas de fin. C’est pour cela que Jésus, au cours des 33 courtes années qui se sont écoulées entre son Incarnation et sa Résurrection, a dit cette phrase un peu sibylline : « Avant qu’Abraham fut, JE SUIS » ; et non pas : avant Abraham, j’étais déjà.
Par contre, l’amour dont vous essayez dans votre message de vous expliquer à vous-même le processus (l’amour humain) est soumis (comme l’être humain tout entier) à toutes les lois de la durée. A la dure loi du temps. C’est pour cela que l’amour humain augmente, puis diminue, ou encore change de sujet et d’objet : il est variable.
Mais avant toute variation, il faut bien qu’il naisse ; comme l’homme naît, meurt, et sera ressuscité en Jésus-Christ : puisque nous avons revêtu le Christ en notre Baptême, ce n’est plus seulement Eliazar ou Cathy qui vivent en nous, mais c’est le Christ qui vit en nous. Et le Christ, étant ressuscité, ne meurt plus. Donc, nous aussi, nous ressusciterons.
Mais de même que le Christ, lorsque Il s’est incarné, a dû naître comme tous les hommes, et mourir comme tous les hommes (avant de ressusciter comme Dieu, et de nous faire partager cette résurrection, en faisant en quelque sorte de nous des dieux, appelés à ressusciter comme Lui - et AVEC Lui - et EN Lui) – de même notre amour doit suivre cet ordre inéluctable, l’ordre qu’exige l’écoulement du temps, auquel tout être créé est soumis.
Et là, ma chère Cathy, vous constatez par vous-même que l’ordre de procession de l’amour n’est pas du tout celui que vous aviez imaginé («découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE »).
C’est même très exactement l’ordre inverse ! D’abord :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : c’est là le plus grand et le premier commandement »
Et ensuite, en second : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Dieu n’a pas organisé les choses en cet ordre pour vous contredire, bien sûr. Il a une raison plus intéressante, et Il nous l’a laissée comprendre quand Il a dit :
« Sans moi, vous ne pouvez rien faire »…
Pour être capables d’aimer – de nous aimer, nous, déjà ! et ensuite d’aimer notre prochain (et çà, ce n’est pas de la tarte, je vous prie de le croire, chère Cathy !) – il nous faut impérativement L’aimer Lui, d'abord, avant tout - et donc accepter l’infusion en nous de Son Amour avant d'essayer de projeter cet amour sur notre prochain.
Nous sommes comme la lampe qui éclaire notre chambre du fond, et en dissipe l’obscurité : il faut d’abord que nous eussions reçu la lumière (le feu) de la centrale électrique, avant que la lampe de l’amour s’allume, et nous éclaire, et nous réchauffe. Si nous essayons d’allumer la lampe d’abord, et puis d’établir le courant plus tard, la lampe ne s’allumera jamais. Il faut procéder selon ce qui est premier, et le "secondement" viendra de soi-même tout naturellement.
Voilà ce que je voulais vous dire, chère Cathy ; le reste est accessoire. Par exemple « l'amour évolue avec les leçons qu'on tire de la vie » : oui, vous avez raison ; mais cela ne concerne que la lumière de la lampe (quand on brutalise la lampe, elle se casse ; quand on la visse mal, elle clignote, etc.), mais cela ne concerne pas la Centrale, Dieu.
L’Amour divin, lui, l’Amour essentiel (qui pour l’homme est son amour initial) est et demeure invariable ; il ne « passe » pas. Nos grands Anciens, les Pères, ont dit cela d’un mot : « IMPASSIBLE ». C'est le but de la bien connue "prière du Nom de Jésus" - le but de l'hésychasme : atteindre à l’impassibilité de l’amour.
Vous dites aussi : « on apprend à aimer ». Bien sûr, toute la vie de l’homme est un long apprentissage. Mais pour apprendre « comment » aimer, il faut d’abord avoir été créé « capable » d’amour - comme la lampe a été fabriquée avec des filaments capables de recevoir le courant électrique, puis de nous le restituer (à nous-mêmes, et ensuite aux autres) sous forme de lumière et de chaleur.
Quand à « découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI », c’est plus compliqué – comme du reste chaque fois qu’on implique la chair, qui n’est pas simple.
Je me bornerais à dire que ce n’est pas obligatoire (on peut aimer dans la chair, aimer la chair, ne pas aimer la chair de l’autre, mais l’aimer tout de même, etc. etc.) et j’ai un peu envie, après notre longue (et bien sûr, un peu maladroite) réflexion sur un tel sujet - le plus haut qui soit dans la vie – de vous proposer une petite allégorie amusante :
Un homme est seul dans la montagne, la montagne est aride, et l’homme a soif. Il a très vite besoin de boire de l’eau fraîche et pure, sinon il risque de mourir sous le soleil.
Du haut de la montagne, il voit scintiller au loin la mer. Un large estuaire s’ouvre sur le golfe, c’est l’aboutissement d’un fleuve, c’est à dire une énorme quantité d’eau potable, non salée. Il est sauvé. Et il rassemble ses dernières forces pour descendre le versant abrupt, escalader et redescendre tous ces rochers, arriver enfin dans la plaine, puis la traverser (comme la pauvre Mireille traverse la Crau, sous le mortel soleil) : tout cela dans l’espoir de parvenir à la rive du fleuve avant de mourir.
Mais la source de ce fleuve merveilleux est à cent pas de lui, au flanc de cette montagne - et dans sa soif dévorante, il ne pense même pas à faire ces cent pas.
Devinette : dans quelle direction doit-il aller chercher l’eau, pour survivre ? A la source, ou dans l’estuaire ?
Réponse : Mais quel est donc l’ordre de priorité ?
< Demeurons dans la Joie. Prions sans cesse. Rendons grâce en tout... N'éteignons pas l'Esprit ! >
incompréhension totale!!!
S’engager délibérément j’ai mis ce terme, volontairement en MAJUSCULE et ai préciser entre parenthèse ( en dehors du contexte de nécessité) , j’ai dit un climat favorable, non pas idéal ni paradisiaque !!!! j’ai bien mesuré mes mots.
Le problème du couple aujourd’hui, c’est qu’il est quasi impossible de s’engager délibérément a cause du contexte de la nécessité (pour ne parler que de cela), je faisais référence à toutes les aberration que l’on connaît aujourd’hui, ou l’homme et la femme en ont finis par s’instrumentaliser l’un l’autre . Et je me répète , en me citant a nouveau « délibérément ,en dehors du contexte de la nécessité) »
Quant à la progression qui prendrait pour principe de «découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE », notre vieux maître Socrate vous dirait que c’est le meilleur moyen de se disposer à attendre jusqu’au bout de sa vie avant de pouvoir aimer Dieu !
L’autre en CHAIR comprendre l’autre en chair et en os, être vivant.
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : c’est là le plus grand et le premier commandement – et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». et oui et ou est la contradiction là avec mes propos ????
Vous avez dans ces deux versets, chère Cathy, tout le secret de l’Amour tel qu’il nous a été révélé il y a beaucoup plus de deux mille ans. Et révélé par le Maître de l’Amour : non pas un qui chercherait l’amour, pour nous l’expliquer - mais Celui qui EST l’Amour, et pour nous le donner, nous le communiquer sans cesse. Celui de Qui nous l’avons reçu, gratuitement, sans avoir besoin de nous creuser la cervelle pour savoir où, ni pourquoi, ni comment. Tout nous est dit en ces deux phrases d’une pureté de diamant :
Vous m’avez très mal interprété, et je le regrette.
1[color=darkred]° Aimer Dieu est un commandement ; ce n’est pas facultatif.color=green] Et qui vous dit le contraire[/color] Et ce commandement n’est pas l’effet d’une tyrannie pourquoi ce mot ?, c’est un acte suprême de la Bonté de Dieu : la seule possibilité pour l’être humain (qu’Il a créé dans l’Amour, et à l’image de l’Amour ) de VIVRE éternellement. C’est à dire que l’Amour est le seul remède contre la mort. Il ‘y a pas là de « recette magique » qui vous parle de recette magique ? : c’est vital ; comme le poisson ne peut pas vivre hors de l’eau, l’homme ne peut pas vivre hors de l’amour. Et oui mais où avez-vous vu que je suggérai le contraire ?
2° Aimer Dieu n’est pas alternatif, ni relatif, ni susceptible d’être fragmenté ou divisé ou limité : pour vivre éternellement, nous devons L’aimer de tout notre cœur (siège de la vie et de toute connaissance, et résidence cachée de Dieu, en nous), de toute notre âme (ce qui non seulement englobe la totalité de notre être vivant, mais ce qui, en plus, le FAIT vivre) et de tout notre esprit (ce qui signifie la « porte », le « sas » qui nous permet la correspondance avec Dieu, le seul passage vers Dieu – et par quoi se produit, goutte à goutte, instant par instant, millionième de seconde par millionième de seconde l’infusion de Dieu en nous). C’est le commandement absolu de l’Amour absolu pour l’absolu de l’homme qu’Il a créé.
3° Aimer un autre "nous-même", c’est tout simplement "nous" aimer nous-même : si nous n’aimons pas notre prochain, nous cessons de nous aimer nous-même, et si nous ne nous aimons pas nous-même (dans l’amour de notre prochain), alors nous avons coupé le courant avec l’Amour de Dieu et nous sommes séparés de l’amour initial.
Oui précisément, mais comment en êtes vous arrivé a extrapoler a ce point les 4 phrases que j’ai dite ????[/color]
Chère Cathy, vous avez certainement remarqué, aussi, qu’il y a un ordre dans tout ceci ; parce que l’homme n’est pas Dieu, l’homme ne vit pas hors du temps ni de l’espace ; il a été créé après que le temps et l’espace eurent été créés. Mais qui vous a dit cela.
Donc, l’homme a besoin de suivre un processus linéaire, et de commencer par le commencement pour arriver à la fin. C’est vrai de la croissance biologique, c’est vrai de l’ordonnancement de la pensée, c’est vrai de la lumière (qui nous parvient des millions d’années-lumière après avoir été créée) – et c’et donc vrai aussi de l’Amour. Mais c’est précisément ce que j’ai dit !!!!
L’Amour incréé (c’est à dire, pour faire court : « Dieu ») est absolu et hors du temps et de l’espace ; parce qu'Il n’a pas eu de commencement, Il n’aura donc pas de fin. C’est pour cela que Jésus, au cours des 33 courtes années qui se sont écoulées entre son Incarnation et sa Résurrection, a dit cette phrase un peu sibylline : « Avant qu’Abraham fut, JE SUIS » ; et non pas : avant Abraham, j’étais déjà. Et le rapport avec mes propos ?
Par contre, l’amour dont vous essayez dans votre message de vous expliquer à vous-même le processus (l’amour humain) est soumis (comme l’être humain tout entier) à toutes les lois de la durée. A la dure loi du temps. C’est pour cela que l’amour humain augmente, puis diminue, ou encore change de sujet et d’objet : il est variable. C’est votre interprétation.
Mais avant toute variation, il faut bien qu’il naisse ; comme l’homme naît, meurt, et sera ressuscité en Jésus-Christ : puisque nous avons revêtu le Christ en notre Baptême, ce n’est plus seulement Eliazar ou Cathy qui vivent en nous, mais c’est le Christ qui vit en nous. Et le Christ, étant ressuscité, ne meurt plus. Donc, nous aussi, nous ressusciterons. Mais oui, mais Monsieur, vous rendez vous compte, que la vous me faite le procès de votre interprétation. Et que par ailleurs vous confirmer mes propos ?
Et ensuite, en second : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». mais oui encore une fois !!!!!
Quand à « découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI », c’est plus compliqué – comme du reste chaque fois qu’on implique la chair, qui n’est pas simple. Mais qui vous dis que comprendre son prochain , être vivant incarné est simple.
Je me bornerais à dire que ce n’est pas obligatoire (on peut aimer dans la chair, aimer la chair, ne pas aimer la chair de l’autre, mais l’aimer tout de même, etc. etc.) et j’ai un peu envie, après notre longue (et bien sûr, un peu maladroite) réflexion sur un tel sujet - le plus haut qui soit dans la vie – de vous proposer une petite allégorie amusante :
Et pour que les choses soient plus clair sur ce point : je n’ai pas dit découvrir la chair de l’autre mais l’autre en chair !!!!!! Allons donc !!!
Un homme est seul dans la montagne, la montagne est aride, et l’homme a soif. Il a très vite besoin de boire de l’eau fraîche et pure, sinon il risque de mourir sous le soleil.
Du haut de la montagne, il voit scintiller au loin la mer. Un large estuaire s’ouvre sur le golfe, c’est l’aboutissement d’un fleuve, c’est à dire une énorme quantité d’eau potable, non salée. Il est sauvé. Et il rassemble ses dernières forces pour descendre le versant abrupt, escalader et redescendre tous ces rochers, arriver enfin dans la plaine, puis la traverser (comme la pauvre Mireille traverse la Crau, sous le mortel soleil) : tout cela dans l’espoir de parvenir à la rive du fleuve avant de mourir.
Mais la source de ce fleuve merveilleux est à cent pas de lui, au flanc de cette montagne - et dans sa soif dévorante, il ne pense même pas à faire ces cent pas.
Devinette : dans quelle direction doit-il aller chercher l’eau, pour survivre ? A la source, ou dans l’estuaire ?
Bien que j’apprécie la convivialité, j’aimerai que vous évitiez ces « chère Cathy » ce qui n’est pas de bon goût.
Et vous rappelle à votre interprétation, c’est avec celle-ci contre laquelle vous êtes en bataille.
Mes propos sont parfaitement en accord avec ce que vous citez pour peu que vous citiez la bible. Et s’argumenter à coup de citation hors contexte, n’est pas correcte et ne mène nul part mais au contraire égare.
Quant à Socrate, il n’est pas cité dans la bible « je crois », ses propos son apocrites, donc, et il est tellement facile, de cite Pierre Paul Jacques, en dehors d’un contexte. C’est stérile à n’en plus finir.
Pour terminer par une question ? Connaissez vous la science de l’herméneutique ?
Et je suggereais amicalement quelques questions du style: qu'avez vous voulu dire par là, je ne suis pas sure de bien vous comprendre, pouvez vous m'aidez à comprendre le fond de votre pensez ....qu'entendez vous par là ...etc....
et mille excuses pour les fautes de frappe et mon manque de maitrise de cet outil ;-)
Le problème du couple aujourd’hui, c’est qu’il est quasi impossible de s’engager délibérément a cause du contexte de la nécessité (pour ne parler que de cela), je faisais référence à toutes les aberration que l’on connaît aujourd’hui, ou l’homme et la femme en ont finis par s’instrumentaliser l’un l’autre . Et je me répète , en me citant a nouveau « délibérément ,en dehors du contexte de la nécessité) »
Quant à la progression qui prendrait pour principe de «découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE », notre vieux maître Socrate vous dirait que c’est le meilleur moyen de se disposer à attendre jusqu’au bout de sa vie avant de pouvoir aimer Dieu !
L’autre en CHAIR comprendre l’autre en chair et en os, être vivant.
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : c’est là le plus grand et le premier commandement – et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». et oui et ou est la contradiction là avec mes propos ????
Vous avez dans ces deux versets, chère Cathy, tout le secret de l’Amour tel qu’il nous a été révélé il y a beaucoup plus de deux mille ans. Et révélé par le Maître de l’Amour : non pas un qui chercherait l’amour, pour nous l’expliquer - mais Celui qui EST l’Amour, et pour nous le donner, nous le communiquer sans cesse. Celui de Qui nous l’avons reçu, gratuitement, sans avoir besoin de nous creuser la cervelle pour savoir où, ni pourquoi, ni comment. Tout nous est dit en ces deux phrases d’une pureté de diamant :
Vous m’avez très mal interprété, et je le regrette.
1[color=darkred]° Aimer Dieu est un commandement ; ce n’est pas facultatif.color=green] Et qui vous dit le contraire[/color] Et ce commandement n’est pas l’effet d’une tyrannie pourquoi ce mot ?, c’est un acte suprême de la Bonté de Dieu : la seule possibilité pour l’être humain (qu’Il a créé dans l’Amour, et à l’image de l’Amour ) de VIVRE éternellement. C’est à dire que l’Amour est le seul remède contre la mort. Il ‘y a pas là de « recette magique » qui vous parle de recette magique ? : c’est vital ; comme le poisson ne peut pas vivre hors de l’eau, l’homme ne peut pas vivre hors de l’amour. Et oui mais où avez-vous vu que je suggérai le contraire ?
2° Aimer Dieu n’est pas alternatif, ni relatif, ni susceptible d’être fragmenté ou divisé ou limité : pour vivre éternellement, nous devons L’aimer de tout notre cœur (siège de la vie et de toute connaissance, et résidence cachée de Dieu, en nous), de toute notre âme (ce qui non seulement englobe la totalité de notre être vivant, mais ce qui, en plus, le FAIT vivre) et de tout notre esprit (ce qui signifie la « porte », le « sas » qui nous permet la correspondance avec Dieu, le seul passage vers Dieu – et par quoi se produit, goutte à goutte, instant par instant, millionième de seconde par millionième de seconde l’infusion de Dieu en nous). C’est le commandement absolu de l’Amour absolu pour l’absolu de l’homme qu’Il a créé.
3° Aimer un autre "nous-même", c’est tout simplement "nous" aimer nous-même : si nous n’aimons pas notre prochain, nous cessons de nous aimer nous-même, et si nous ne nous aimons pas nous-même (dans l’amour de notre prochain), alors nous avons coupé le courant avec l’Amour de Dieu et nous sommes séparés de l’amour initial.
Oui précisément, mais comment en êtes vous arrivé a extrapoler a ce point les 4 phrases que j’ai dite ????[/color]
Chère Cathy, vous avez certainement remarqué, aussi, qu’il y a un ordre dans tout ceci ; parce que l’homme n’est pas Dieu, l’homme ne vit pas hors du temps ni de l’espace ; il a été créé après que le temps et l’espace eurent été créés. Mais qui vous a dit cela.
Donc, l’homme a besoin de suivre un processus linéaire, et de commencer par le commencement pour arriver à la fin. C’est vrai de la croissance biologique, c’est vrai de l’ordonnancement de la pensée, c’est vrai de la lumière (qui nous parvient des millions d’années-lumière après avoir été créée) – et c’et donc vrai aussi de l’Amour. Mais c’est précisément ce que j’ai dit !!!!
L’Amour incréé (c’est à dire, pour faire court : « Dieu ») est absolu et hors du temps et de l’espace ; parce qu'Il n’a pas eu de commencement, Il n’aura donc pas de fin. C’est pour cela que Jésus, au cours des 33 courtes années qui se sont écoulées entre son Incarnation et sa Résurrection, a dit cette phrase un peu sibylline : « Avant qu’Abraham fut, JE SUIS » ; et non pas : avant Abraham, j’étais déjà. Et le rapport avec mes propos ?
Par contre, l’amour dont vous essayez dans votre message de vous expliquer à vous-même le processus (l’amour humain) est soumis (comme l’être humain tout entier) à toutes les lois de la durée. A la dure loi du temps. C’est pour cela que l’amour humain augmente, puis diminue, ou encore change de sujet et d’objet : il est variable. C’est votre interprétation.
Mais avant toute variation, il faut bien qu’il naisse ; comme l’homme naît, meurt, et sera ressuscité en Jésus-Christ : puisque nous avons revêtu le Christ en notre Baptême, ce n’est plus seulement Eliazar ou Cathy qui vivent en nous, mais c’est le Christ qui vit en nous. Et le Christ, étant ressuscité, ne meurt plus. Donc, nous aussi, nous ressusciterons. Mais oui, mais Monsieur, vous rendez vous compte, que la vous me faite le procès de votre interprétation. Et que par ailleurs vous confirmer mes propos ?
Et ensuite, en second : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». mais oui encore une fois !!!!!
Quand à « découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI », c’est plus compliqué – comme du reste chaque fois qu’on implique la chair, qui n’est pas simple. Mais qui vous dis que comprendre son prochain , être vivant incarné est simple.
Je me bornerais à dire que ce n’est pas obligatoire (on peut aimer dans la chair, aimer la chair, ne pas aimer la chair de l’autre, mais l’aimer tout de même, etc. etc.) et j’ai un peu envie, après notre longue (et bien sûr, un peu maladroite) réflexion sur un tel sujet - le plus haut qui soit dans la vie – de vous proposer une petite allégorie amusante :
Et pour que les choses soient plus clair sur ce point : je n’ai pas dit découvrir la chair de l’autre mais l’autre en chair !!!!!! Allons donc !!!
Un homme est seul dans la montagne, la montagne est aride, et l’homme a soif. Il a très vite besoin de boire de l’eau fraîche et pure, sinon il risque de mourir sous le soleil.
Du haut de la montagne, il voit scintiller au loin la mer. Un large estuaire s’ouvre sur le golfe, c’est l’aboutissement d’un fleuve, c’est à dire une énorme quantité d’eau potable, non salée. Il est sauvé. Et il rassemble ses dernières forces pour descendre le versant abrupt, escalader et redescendre tous ces rochers, arriver enfin dans la plaine, puis la traverser (comme la pauvre Mireille traverse la Crau, sous le mortel soleil) : tout cela dans l’espoir de parvenir à la rive du fleuve avant de mourir.
Mais la source de ce fleuve merveilleux est à cent pas de lui, au flanc de cette montagne - et dans sa soif dévorante, il ne pense même pas à faire ces cent pas.
Devinette : dans quelle direction doit-il aller chercher l’eau, pour survivre ? A la source, ou dans l’estuaire ?
Bien que j’apprécie la convivialité, j’aimerai que vous évitiez ces « chère Cathy » ce qui n’est pas de bon goût.
Et vous rappelle à votre interprétation, c’est avec celle-ci contre laquelle vous êtes en bataille.
Mes propos sont parfaitement en accord avec ce que vous citez pour peu que vous citiez la bible. Et s’argumenter à coup de citation hors contexte, n’est pas correcte et ne mène nul part mais au contraire égare.
Quant à Socrate, il n’est pas cité dans la bible « je crois », ses propos son apocrites, donc, et il est tellement facile, de cite Pierre Paul Jacques, en dehors d’un contexte. C’est stérile à n’en plus finir.
Pour terminer par une question ? Connaissez vous la science de l’herméneutique ?
Et je suggereais amicalement quelques questions du style: qu'avez vous voulu dire par là, je ne suis pas sure de bien vous comprendre, pouvez vous m'aidez à comprendre le fond de votre pensez ....qu'entendez vous par là ...etc....
et mille excuses pour les fautes de frappe et mon manque de maitrise de cet outil ;-)
Vous avez demandé : « mille excuses pour les fautes de frappe et mon manque de maitrise de cet outil ;-) »;
Vous êtes toute excusée.
Vous maniez du reste avec une si remarquable dextérité les transferts de couleurs diverses au cours d'un même paragraphe que je vous demanderais volontiers des cours dans cet art de virtuose … si je n’habitais pas si loin de la Bretagne. J’arriverais sans doute plus vite à m’en débrouiller que de la science de l’herméneutique, compte tenu de mon squelettique bagage scientifique personnel !
N’ayant pas beaucoup de temps pour reprendre mot à mot tout ce que j’ai écrit précédemment (mais je me mettrai à votre disposition pour cela dans une dizaine de jours s'il vous plaît encore), je me bornerai, en m’en excusant derechef, à vous rappeler que le sens général était celui-ci:
...En écrivant « Découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU » vous aviez conseillé de mettre à la fin de votre processus ce qui, à l’inverse, est mis au début par le Verbe incarné.
Ce qui risquait d’amener le lecteur qui vous eu suivie à l’illusion de pouvoir un jour aimer Dieu « en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE » … à la condition de commencer sa quête de l’amour divin par la découverte de l’autre en chair, puis de l’autre en soi, pour se connaître soi-même (d’où la phrase célèbre reprise de Socrate, et qui n’est pas apocryphe, je vous rassure), puis enfin connaître le Monde – et là, comme vous disiez clairement, « en finir par aimer DIEU ».
Je crois en effet que c’est le chemin à l’envers. Et qu’il faut commencer par aimer Dieu. En premier , parce qu’il est la source.
Et donc, qu’aimer l’autre vient en dernier (ou en second, ce qui revient au même - si on saute les quatre étapes qui vous conduisent ...au monde).
Maintenant, je confesse bien volontiers que j’ai eu le plus grand mal à comprendre vos autres raisonnements. Et je ne vous appellerai certes plus « chère Cathy » ; ne regrettant que trop d’avoir eu ce mauvais goût. CQFD.
Eliazar-votre-très-reconnaissant
Vous êtes toute excusée.
Vous maniez du reste avec une si remarquable dextérité les transferts de couleurs diverses au cours d'un même paragraphe que je vous demanderais volontiers des cours dans cet art de virtuose … si je n’habitais pas si loin de la Bretagne. J’arriverais sans doute plus vite à m’en débrouiller que de la science de l’herméneutique, compte tenu de mon squelettique bagage scientifique personnel !
N’ayant pas beaucoup de temps pour reprendre mot à mot tout ce que j’ai écrit précédemment (mais je me mettrai à votre disposition pour cela dans une dizaine de jours s'il vous plaît encore), je me bornerai, en m’en excusant derechef, à vous rappeler que le sens général était celui-ci:
...En écrivant « Découvrir l'autre en CHAIR, pour découvrir l'autre en SOI, enfin se CONNAÎTRE, et puis tout naturellement CONNAÎTRE LE MONDE, et en finir par aimer DIEU » vous aviez conseillé de mettre à la fin de votre processus ce qui, à l’inverse, est mis au début par le Verbe incarné.
Ce qui risquait d’amener le lecteur qui vous eu suivie à l’illusion de pouvoir un jour aimer Dieu « en toute CONSCIENCE et CONNAISSANCE » … à la condition de commencer sa quête de l’amour divin par la découverte de l’autre en chair, puis de l’autre en soi, pour se connaître soi-même (d’où la phrase célèbre reprise de Socrate, et qui n’est pas apocryphe, je vous rassure), puis enfin connaître le Monde – et là, comme vous disiez clairement, « en finir par aimer DIEU ».
Je crois en effet que c’est le chemin à l’envers. Et qu’il faut commencer par aimer Dieu. En premier , parce qu’il est la source.
Et donc, qu’aimer l’autre vient en dernier (ou en second, ce qui revient au même - si on saute les quatre étapes qui vous conduisent ...au monde).
Maintenant, je confesse bien volontiers que j’ai eu le plus grand mal à comprendre vos autres raisonnements. Et je ne vous appellerai certes plus « chère Cathy » ; ne regrettant que trop d’avoir eu ce mauvais goût. CQFD.
Eliazar-votre-très-reconnaissant
< Demeurons dans la Joie. Prions sans cesse. Rendons grâce en tout... N'éteignons pas l'Esprit ! >