Eglise Orthodoxe des Gaules

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cva599
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Inscription : sam. 09 oct. 2010 11:57

Eglise Orthodoxe des Gaules

Message par cva599 »

Bonjour,
Je voudrais savoir que penser de l' Eglise Orthodoxe des Gaules et de monsieur Michel Mendez son Evêque autoproclamé Monseigneur Grégoire évêque d' Arles ,Abbé de bois-Aubry, archidiacre honoraire de la cathédrale d' Exeter...

Il a deux!association cultuelles
La première crée en 1978 et nommée:Association cultuelle Catholique et Orthodoxe Saint Michel et Saint Martin de Bois Aubry sise à luzé Modifiée en 2008 pour se nommer :Association Cultuelle Catholique Gallicane Saint Michel et Saint Martin sise à Reuilly en Haute Normandie Modifiée depuis en 2010 en Association cultuelle Orthodoxe Saint Michel et Saint Martin toujours à Reuilly!!

La seconde Créée en 2006 Association Eglise orthodoxe des Gaules sise à Luzé

C' est à ne plus s' y retrouver.Toutes ces titres appellations et créations d' associations sont elles autorisées et reconnues par des autorités religieuses officielles c.a.d. L' église orthodoxe de France et l' Eglise Catholique
Merci
cva599
FABRE
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Inscription : jeu. 24 juin 2010 6:35

Re: Eglise Orthodoxe des Gaules

Message par FABRE »

comme vous dites : autoproclamée ! il fait parti d'un synode avec mgr Mael, mgr Marc de l'église celtique de Saint Dolay, et mgr Martin de l'eglise orthodoxe de France à saint Michel du Var; aucun n'est canonique....sinon entre eux....!
Claude le Liseur
Messages : 4368
Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13

Re: Eglise Orthodoxe des Gaules

Message par Claude le Liseur »

cva599 a écrit :
C' est à ne plus s' y retrouver.Toutes ces titres appellations et créations d' associations sont elles autorisées et reconnues par des autorités religieuses officielles c.a.d. L' église orthodoxe de France et l' Eglise Catholique
Merci
Si vous entendez par "autorité religieuse officielle" une communauté religieuse qui est subventionnée par l'Etat, le titre s'applique à peine à l'Eglise papale et pas du tout à l'Eglise orthodoxe en ce qui concerne la France.
L'Eglise orthodoxe ne reçoit aucune subvention de l'Etat en France et en Suisse, mais elle en reçoit en Belgique. L'Eglise catholique romaine, si elle reçoit une part des impôts dans tous les cantons suisses sauf Genève (depuis 1907), ne l'est pour la France que dans les trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle où continue à s'appliquer le concordat de 1801 abrogé en 1905 dans les autres départements. Ceci étant, la Suisse, au niveau fédéral, est strictement laïque, quoique religieuse sur le papier (préambule de la Constitution fédérale du 18 avril 1999 qui rappellent que le peuple et les cantons suisses arrêtent la Constitution "au nom de Dieu Tout-Puissant" - simplement on ne sait pas de quel Dieu il s'agit, contrairement à la Grèce où, la Constitution étant proclamée au nom de "la Très-Sainte, Indivisible et Consubstantielle Trinité", on sait que le pays est officiellement chrétien). A vrai dire, en Europe, malgré les subventions versées ici et là - qui atteignent des sommes colossales en ce qui concerne les catholiques romains et les protestants officiels en Allemagne -, on ne peut vraiment parler d' "autorité religieuse officielle" que pour l'Eglise anglicane en Angleterre (mais pas dans le pays de Galles et l'Ecosse où elle a été "désétablie"), l'Eglise orthodoxe en Grèce, l'Eglise luthérienne en Norvège et en Islande (où elle subit d'ailleurs le pire érastianisme, la bénédiction religieuse des "mariages" homosexuels y ayant été imposée par l'Althing) et l'Eglise catholique romaine dans un certain nombre d'Etats ex-communistes du style Pologne et Croatie et de charmantes monarchies du type Liechtenstein ou Monaco, mais en aucun Etat d'Europe occidentale de quelque importance (et surtout pas l'Espagne ou l'Italie).
Tout ceci pour dire qu'il faut prendre avec les plus vives réserves toute prétention à une officialité quelconque de la part d'autorités religieuses qui, malgré leurs prétentions d'un autre temps, ne suscitent guère que des communiqués de circonstance de la part de Léviathan et ne rassemblent qu'une proportion faible (dans le cas des catholiques romains) ou infinitésimale (dans le cas des orthodoxes) de la population de nos pays. Il est clair qu'avec les effectifs squelettiques des orthodoxes dans un pays comme la France (effectifs dont nous sommes redevables à l'absence d'activité missionnaire du clergé orthodoxe et à son attitude indifférente, voire méprisante, à l'égard de la langue et de la culture des pays où il estimait qu'un destin contraire avait très provisoirement fait échouer ses ouailles), toute prétention à l'officialité d'une assemblée d'évêques, fussent-ils estampillés par les patriarcats les plus prestigieux, ne peut que faire sourire. Il s'ensuit logiquement que leurs anathèmes prononcés contre telle ou telle dissidence orthodoxe ou tel ou tel groupe se revêtant d'une apparence pseudo-orthodoxe ne suscite que haussements d'épaule, même lorsque lesdits anathèmes sont amplement justifiés. Je crains donc que vous ne soyez pas plus avancés si l'on vous confirme ce dont vous doutez déjà, à savoir que l'assemblée des évêques orthodoxes de France n'a pas autorisé les associations cultuelles que vous évoquez à se dire orthodoxes.

Ceci étant, il n'est nul besoin de se référer à l'avis d'une autorité officielle ou se considérant pour telle pour constater que l'Eglise orthodoxe des Gaules n'est en communion avec aucune Eglise locale, que les orthodoxes présents en France l'évitent soigneusement alors qu'elle est en situation de communicatio in sacris et de concélébration avec des monophysites avérés (l'Eglise orthodoxe celtique de Saint-Dolay) et que le parcours du groupe montre les plus grandes difficultés à accepter le minimum dogmatique, liturgique et nécessaire en-deçà duquel on ne peut même plus parler de dissidence de l'Orthodoxie. Les termes "Eglise" et "orthodoxe" n'étant pas protégés par la loi, tout le monde peut se proclamer "Eglise orthodoxe des Gaules", "Eglise orthodoxe française", "Eglise catholique orthodoxe de France", Eglise apostolique ceci, Eglise apostolique cela, Eglise gallicane, etc., sans que cela représente le moindre indicateur du caractère orthodoxe de l'association cultuelle en question. Alors, force est de constater que tout ce qui, dans un pays comme la France, relève du patriarcat de Constantinople, du patriarcat d'Antioche, du patriarcat de Moscou, et de toutes les autres Eglises orthodoxes locales - en attendant l'autocéphalie future d'une Eglise orthodoxe locale de France - ne concélèbre pas et n'intercommunie pas (affreux néologisme!) avec le groupe que vous évoquez. Officialité ou pas officialité, c'est quand même un fait qui devrait mettre la puce à l'oreille en matière d'appartenance à l'Orthodoxie.
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