Bonsoir,
J'aimerais savoir quels sont les grands saints orthdoxes de la très catholique Espagne. Où aller pour vénérer leurs reliques?
Quels sont les hauts lieux qu'un orthodoxe se doit de visiter en ce béni pays?
C'est assez urgent.
Merci
Axel
Les saints orthodoxes en Espagne
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- Messages : 4368
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Réponse sur le pouce, sans avoir fait de recherches plus approfondies.
Saint OSSIUS de Cordoue (IVème siècle) participa au 1er concile oecuménique de Nicée (325) et lutta contre l'arianisme
Saint HERMENEGILDE (585) prince wisigoth converti à l'Orthodoxie, martyr par la main des Ariens
Saint ISIDORE, évêque de Séville
Saints martyrs de Cordoue, qui périrent par la main des Musulmans (852)
Saint PELAGE, enfant martyr pour avoir résisté aux désirs impurs du calife de Cordoue (Xème siècle)
Il doit y en avoir beaucoup d'autres, mais je vous dis les premiers noms qui me viennent à l'esprit.
Saint OSSIUS de Cordoue (IVème siècle) participa au 1er concile oecuménique de Nicée (325) et lutta contre l'arianisme
Saint HERMENEGILDE (585) prince wisigoth converti à l'Orthodoxie, martyr par la main des Ariens
Saint ISIDORE, évêque de Séville
Saints martyrs de Cordoue, qui périrent par la main des Musulmans (852)
Saint PELAGE, enfant martyr pour avoir résisté aux désirs impurs du calife de Cordoue (Xème siècle)
Il doit y en avoir beaucoup d'autres, mais je vous dis les premiers noms qui me viennent à l'esprit.
Saints orthodoxes en Espagne
Cher Axel,
Je n’ai pas de réponse, personnellement, mais je peux déjà fournir une adresse – celle de l’Església Orhodoxa, dont l’église (dédiée à la Protection de la Mère de Dieu) est c. Arago 181 à 08011-BARCELONA (Catalunya).
Le téléphone de cette paroisse est 93 - 453 25 08, et son staroste est le Sr Jaume HEREU, tel. 459 10 33.
Elle s’est rattachée à l’Église Orthodoxe Serbe, et a été fondée [depuis une vingtaine d’années au moins ?] par le père Joan (GARCIA I CASANOVAS), qui en est le Doyen.
On peut le joindre à son bureau, tel. 459 22 27 ; il a également un fax : 459 07 10.
Autres adresses :
Père Martin (PUCHE), c. Priorato 7 Urb. Mascoli, 08328- ALELLA/ BARSELONA,
tel. 555 63 44.
Hiéromoine Macari, c. Camelias 1, 7è 2a, SANT ILDEFONSO 08940-CORNELLA (Barcelona), tel. 375 75 82.
Deux des diacres ont le téléphone:
José (SANTOS) : 399 63 97 ;
Anthoni (BRUALLA) : 200 61 08.
Il y a aussi trois autres starostes à qui on peut s’adresser au besoin (je pense à des renseignements concernant les reliques des régions proches de la Catalogne, par exemple) :
Nectari GALDONTÉL ( Capell San Joan Baptista, Plà de Planils/ CORÇA/Girona),
tel. (972) 630 435 et 553 702 ;
Miquel SASTRE (Eglesia Orhodoxa San Miquel, POLLENSA/MALLORCA)
tel. (971) 530 440 et 534 269;
Valentina VATCHNADZE (Eglesia Orhodoxa St Nicolàs, BENITAXELL/ALICANTE)
tel. 96 – 579 63 83
Enfin, une source importante de renseignements est, comme ailleurs, le missel catholique de chaque diocèse : les éditions destinées aux fidèles donnent en général quelques lignes de synaxaire, le jour de la fête, et indiquent en général l’époque ou la date précise de la mort de chaque saint ; on peut considérer comme saints orthodoxes tous ceux qui sont antérieurs à 950. C’est une date un peu arbitraire, mais la notice renseigne aussi sur le genre de vie du saint – et on peut à la rigueur réduire d’un siècle encore la date de sécurité pour les théologiens ! Les saints « populaires » (et à plus forte raison les martyrs) sont généralement restés fidèles à l’orthodoxie traditionnelle beaucoup plus longtemps et même, parfois, bien après la rupture de 1 054…
De plus, s’il est possible d’avoir accès (par exemple dans une bonne bibliothèque publique, ou même ecclésiastique) aux éditions plus anciennes du missel, on peut y retrouver bon nombre de saints orthodoxes des premiers siècles, que les « aggiornamenti » successifs ont fait supprimer des éditions plus modernes « pour faire de la place » aux nouveaux saints à la mode.
Buén provecho !
Éliazar
Je n’ai pas de réponse, personnellement, mais je peux déjà fournir une adresse – celle de l’Església Orhodoxa, dont l’église (dédiée à la Protection de la Mère de Dieu) est c. Arago 181 à 08011-BARCELONA (Catalunya).
Le téléphone de cette paroisse est 93 - 453 25 08, et son staroste est le Sr Jaume HEREU, tel. 459 10 33.
Elle s’est rattachée à l’Église Orthodoxe Serbe, et a été fondée [depuis une vingtaine d’années au moins ?] par le père Joan (GARCIA I CASANOVAS), qui en est le Doyen.
On peut le joindre à son bureau, tel. 459 22 27 ; il a également un fax : 459 07 10.
Autres adresses :
Père Martin (PUCHE), c. Priorato 7 Urb. Mascoli, 08328- ALELLA/ BARSELONA,
tel. 555 63 44.
Hiéromoine Macari, c. Camelias 1, 7è 2a, SANT ILDEFONSO 08940-CORNELLA (Barcelona), tel. 375 75 82.
Deux des diacres ont le téléphone:
José (SANTOS) : 399 63 97 ;
Anthoni (BRUALLA) : 200 61 08.
Il y a aussi trois autres starostes à qui on peut s’adresser au besoin (je pense à des renseignements concernant les reliques des régions proches de la Catalogne, par exemple) :
Nectari GALDONTÉL ( Capell San Joan Baptista, Plà de Planils/ CORÇA/Girona),
tel. (972) 630 435 et 553 702 ;
Miquel SASTRE (Eglesia Orhodoxa San Miquel, POLLENSA/MALLORCA)
tel. (971) 530 440 et 534 269;
Valentina VATCHNADZE (Eglesia Orhodoxa St Nicolàs, BENITAXELL/ALICANTE)
tel. 96 – 579 63 83
Enfin, une source importante de renseignements est, comme ailleurs, le missel catholique de chaque diocèse : les éditions destinées aux fidèles donnent en général quelques lignes de synaxaire, le jour de la fête, et indiquent en général l’époque ou la date précise de la mort de chaque saint ; on peut considérer comme saints orthodoxes tous ceux qui sont antérieurs à 950. C’est une date un peu arbitraire, mais la notice renseigne aussi sur le genre de vie du saint – et on peut à la rigueur réduire d’un siècle encore la date de sécurité pour les théologiens ! Les saints « populaires » (et à plus forte raison les martyrs) sont généralement restés fidèles à l’orthodoxie traditionnelle beaucoup plus longtemps et même, parfois, bien après la rupture de 1 054…
De plus, s’il est possible d’avoir accès (par exemple dans une bonne bibliothèque publique, ou même ecclésiastique) aux éditions plus anciennes du missel, on peut y retrouver bon nombre de saints orthodoxes des premiers siècles, que les « aggiornamenti » successifs ont fait supprimer des éditions plus modernes « pour faire de la place » aux nouveaux saints à la mode.
Buén provecho !
Éliazar
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- Inscription : jeu. 13 mai 2004 17:27
- Localisation : Béarn
saints hispaniques
Osius est commémoré comme "bienheureux", car à cause de son grand âge il finit par se laisser entraîner à une confession arianisante (cf. écrits de Sulpice-Sévère et saint Phébade d'Agen)
Isidore était phylétiste, filioquiste, augustiniste et origéniste. A sortir du synaxaire.
N'oublions pas saint Léandre et saint Martin de Braga, un des plus grands. Chez les moines, saint Victorien d'Asan et saint Emilien (Aragon et Rioja, VIe s.), sans oublier les martyrs Eulalie, Cucufat et Sévère de Barcelone, et bien d'autres que j'oublie. J'ai trouvé récemment un article sur internet d'un historien "spécialiste" des martyrs de Cordoue. Sa thèse : les musulmans étaient bien plus tolérants qu'on ne l'a dit; s'il y a eu des martyres chez les chrétiens, c'est parce que ces derniers l'ont cherché, par leur attitude d'intolérance et de provocation...
ô Oecuménisme, quand tui nous tiens !...
En Christ
Jean
Isidore était phylétiste, filioquiste, augustiniste et origéniste. A sortir du synaxaire.
N'oublions pas saint Léandre et saint Martin de Braga, un des plus grands. Chez les moines, saint Victorien d'Asan et saint Emilien (Aragon et Rioja, VIe s.), sans oublier les martyrs Eulalie, Cucufat et Sévère de Barcelone, et bien d'autres que j'oublie. J'ai trouvé récemment un article sur internet d'un historien "spécialiste" des martyrs de Cordoue. Sa thèse : les musulmans étaient bien plus tolérants qu'on ne l'a dit; s'il y a eu des martyres chez les chrétiens, c'est parce que ces derniers l'ont cherché, par leur attitude d'intolérance et de provocation...
ô Oecuménisme, quand tui nous tiens !...
En Christ
Jean
Re: Les saints orthodoxes en Espagne
Saint THEODOSE le Grand, empereur très chrétien (395).
Voilà un saint espagnol d’après les notes que je vois ci-dessous
Voilà un saint espagnol d’après les notes que je vois ci-dessous
C’était un Espagnol, par la naissance et par le caractère. Il avait vu le jour en Tarraconaise, non loin de Ségovie, vers 347, d’une famille éminente et pourvue de grands biens. Son père, après avoir exercé de hauts commandements militaires, avait subi une tragique disgrâce et le jeune homme qui, déjà, s’était distingué sur le Danube, contre les Quades et les Sarmates, comme « maître de la cavalerie », n’était plus qu’un gentilhomme de campagne, occupé de ses moutons, de ses semailles, quand, en 378, l’empereur Gratien le manda pour lui confier la maîtrise de la milice.
Daniel-Rops," les Apôtres et les Martyrs", p.477 Fayard
Je n’ai pas actuellement tous les livres sous la main, toutefois de mémoire, saint Athanase le Grand dit le contraire dans sa Lettre aux africains à propos de saint Osius évêque de Cordoue.Jean Béziat a écrit :Osius est commémoré comme "bienheureux", car à cause de son grand âge il finit par se laisser entraîner à une confession arianisante (cf. écrits de Sulpice-Sévère et saint Phébade d'Agen)
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- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Re: Les saints orthodoxes en Espagne
Oui, saint Théodose est un saint orthodoxe espagnol. C'est à ce titre qu'il figure dans le synaxaire orthodoxe espagnol rédigé par le professeur Georges Emmanuel Pipérakis (ancien professeur de la faculté de médecine de l'Université d'Athènes).J-Gabriel a écrit :Saint THEODOSE le Grand, empereur très chrétien (395).
Voilà un saint espagnol d’après les notes que je vois ci-dessousC’était un Espagnol, par la naissance et par le caractère. Il avait vu le jour en Tarraconaise, non loin de Ségovie, vers 347, d’une famille éminente et pourvue de grands biens. Son père, après avoir exercé de hauts commandements militaires, avait subi une tragique disgrâce et le jeune homme qui, déjà, s’était distingué sur le Danube, contre les Quades et les Sarmates, comme « maître de la cavalerie », n’était plus qu’un gentilhomme de campagne, occupé de ses moutons, de ses semailles, quand, en 378, l’empereur Gratien le manda pour lui confier la maîtrise de la milice.
Daniel-Rops," les Apôtres et les Martyrs", p.477 Fayard
Ισπανικό ὁρθόδοξο συναξάρι / Santoral Ortodoxo Español
Diaconie apostolique de l'Église de Grèce
Athènes 2003
p. 22 pour le texte grec, p. 81 pour le texte castillan (icône reproduite pp. 23 et 83)
C'est un magnifique petit livre édité par le département des missions à l'étranger de l'Église de Grèce, vraisemblablement à l'usage des missions qui existent en Amérique centrale dans le cadre de la métropole de Panama du Patriarcat œcuménique.