Magasin monastique en Wallonie ou au Luxembourg?
Modérateur : Auteurs
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Claude le Liseur
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Magasin monastique en Wallonie ou au Luxembourg?
Je vais partir prendre quelques jours de vacances dans l'est de la Wallonie (provinces du Luxembourg et de Liège) et dans le Grand-Duché de Luxembourg. Quelqu'un pourrait-il m'indiquer s'il y a dans ces régions, ou dans les villes allemandes proches (Aix-la-Chapelle, Trèves...) un monastère orthodoxe ou une paroisse qui serait susceptible d'avoir un magasin d'icônes ou de reproductions d'icônes? Je serais en particulier enchanté de trouver une icône de saint Hubert.
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Stephanopoulos
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Claude, peut-être est-ce peu de chose, mais voici toujours ce lien qui, je l'espère, pourra vous aider à trouver les informations que vous cherchez : http://www.orthodoxia.be/Z-Radio+TV/TV-RTBF.html
Stephanopoulos
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Claude le Liseur
- Messages : 4368
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Merci beaucoup. Ce qui m'a fait le plus plaisir, c'est de découvrir que le patriarcat de Constantinople a une paroisse qui célèbre en allemand à Eupen. Pour 5 millions de germanophones de Suisse, il y a une paroisse orthodoxe qui célèbre en allemand sous la juridiction d'un évêque paléohimérologite d'Amérique. 70'000 germanophones des Cantons de l'Est ont quand même eux aussi leur paroisse! L'Eglise orthodoxe aurait-elle été 70 fois plus active en Belgique qu'en Suisse? Il est vrai que la Belgique ne "bénéficie" sans doute pas de l'influence du World Council of Churches, grand consommateur d'énergies qui ne peuvent plus être utilisées pour la pastorale...Stephanopoulos a écrit :Claude, peut-être est-ce peu de chose, mais voici toujours ce lien qui, je l'espère, pourra vous aider à trouver les informations que vous cherchez : http://www.orthodoxia.be/Z-Radio+TV/TV-RTBF.html
à Liège, la paroisse saint Seraphim de Sarov, quartier du Laveu, a quelques articles si je me souviens bien. Le prêtre est francophone (p. Guy Fontaine). Je ne sais pas pour la paroisse grecque de Liège. Je n'ai pas souvenance d'autre endroit dans la région où trouver des articles Orthodoxes.
Le seul monastère Orthodoxe de Wallonie est le petit couvent de la Mère de Dieu Portaîtissa (PM), 3 rue du caillou, Trazegnies, dans le nord-ouest de Charleroi. Ne rien laisser traîner dans la voiture, c'est Charleroi... Les moniales ont déjà retrouvé leur petite voiture un beau matin toute cabossée à coup d'on ne sait quoi, toit amoché. Mère Théodora est iconographe mais ne travaille que sur commande. Sinon elles ont quelques collages & livres & chapelets.
On est pauvres, spirituellement, ici. Et je dois avouer ma tristesse de voir que mes frères et soeurs se satisfont généralement de n'avoir que des boutiques hétérodoxes où aller faire leurs emplettes.
bonnes vacances dans notre petit pays bouleversé
Le seul monastère Orthodoxe de Wallonie est le petit couvent de la Mère de Dieu Portaîtissa (PM), 3 rue du caillou, Trazegnies, dans le nord-ouest de Charleroi. Ne rien laisser traîner dans la voiture, c'est Charleroi... Les moniales ont déjà retrouvé leur petite voiture un beau matin toute cabossée à coup d'on ne sait quoi, toit amoché. Mère Théodora est iconographe mais ne travaille que sur commande. Sinon elles ont quelques collages & livres & chapelets.
On est pauvres, spirituellement, ici. Et je dois avouer ma tristesse de voir que mes frères et soeurs se satisfont généralement de n'avoir que des boutiques hétérodoxes où aller faire leurs emplettes.
bonnes vacances dans notre petit pays bouleversé
Bonsoir,
Il existe aussi le monastère de Chevetogne dans les Ardennes belges.
Il s'agit d'un monastère hôtelier. J'y ai fait une retraite l'an dernier qui m'a laissé un excellent souvenir.
Vous trouverez tous les renseignements nécessaires, y compris l'accès, sur ce site :
http://www.monasterechevetogne.com/ (cookies obligatoires)
Le monastère possède un magasin et une librairie assez riches.
Andrzej
Il existe aussi le monastère de Chevetogne dans les Ardennes belges.
Il s'agit d'un monastère hôtelier. J'y ai fait une retraite l'an dernier qui m'a laissé un excellent souvenir.
Vous trouverez tous les renseignements nécessaires, y compris l'accès, sur ce site :
http://www.monasterechevetogne.com/ (cookies obligatoires)
Le monastère possède un magasin et une librairie assez riches.
Andrzej
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Stephanopoulos
- Messages : 269
- Inscription : ven. 05 mars 2004 12:14
- Localisation : Vaud, Suisse
J'ai visité le site du monastère de Chevetogne.
On peut y lire notamment ceci : "Le monastère de Chevetogne a été fondé à la fin de l’année 1925 par Dom Lambert Beauduin (1873-1960) qui, comme moine de l’abbaye du Mont-César (Louvain), avait auparavant animé le renouveau liturgique en Belgique. La rencontre de l’Orient chrétien a rendu Dom Lambert Beauduin conscient de la division des églises et a inspiré son projet de fonder un monastère dédié à l’unité des chrétiens."
Et ceci : "Par ses contacts avec des personnalités des églises et communautés séparées de Rome (orthodoxie, anglicanisme, protestantisme), l’accueil des hôtes, la célébration liturgique selon les traditions liturgiques byzantine et latine, l’organisation de colloques théologiques depuis 1942, la communauté de Chevetogne a voulu engager un dialogue loyal avec les chrétiens d’autres confessions et faire connaître aux chrétiens d’Occident la richesse de la tradition de l’Orient chrétien."
Franchement, s'ils étaient si loyal que ça ils auraient bien vu à la suite de Wladimir Guettée, et d'autres après lui (du moins en Occident), que la papauté se fiche du monde depuis sa création au XIème siècle! A mon avis, ils sont partis pour faire des colloques théologiques jusqu'au Second Avènement!
On peut y lire notamment ceci : "Le monastère de Chevetogne a été fondé à la fin de l’année 1925 par Dom Lambert Beauduin (1873-1960) qui, comme moine de l’abbaye du Mont-César (Louvain), avait auparavant animé le renouveau liturgique en Belgique. La rencontre de l’Orient chrétien a rendu Dom Lambert Beauduin conscient de la division des églises et a inspiré son projet de fonder un monastère dédié à l’unité des chrétiens."
Et ceci : "Par ses contacts avec des personnalités des églises et communautés séparées de Rome (orthodoxie, anglicanisme, protestantisme), l’accueil des hôtes, la célébration liturgique selon les traditions liturgiques byzantine et latine, l’organisation de colloques théologiques depuis 1942, la communauté de Chevetogne a voulu engager un dialogue loyal avec les chrétiens d’autres confessions et faire connaître aux chrétiens d’Occident la richesse de la tradition de l’Orient chrétien."
Franchement, s'ils étaient si loyal que ça ils auraient bien vu à la suite de Wladimir Guettée, et d'autres après lui (du moins en Occident), que la papauté se fiche du monde depuis sa création au XIème siècle! A mon avis, ils sont partis pour faire des colloques théologiques jusqu'au Second Avènement!
Stephanopoulos
Chevetogne est en effet un monastère bénédictin (abbaye depuis 1990) catholique romain, qui dépend directement de l'abbé-primat à Rome. Il a été fondé en 1925 par la volonté du pape Pie XI, dans un but "oecuménique". Cet oecuménisme revient en pratique à étudier l'Eglise "d'Orient" afin de mieux préparer son retour dans la communion (et le giron) romain. N'oublions pas que c'était l'époque où le Vatican envoyait le jésuite d'Herbigny à Russie pour y implanter un clergé catholique romain, en pleine persécution de l'Eglise orthodoxe. De même qu'en 1917 fut fondé à Rome l'Institut Pontifical Oriental pour l'étude du christianisme oriental, avec comme but de former un clergé romain pour la Russie et d'autres pays orthodoxes.
Cela n'empêche que plusieurs moines de Chevetogne, ayant découvert la vraie Orthodoxie, sont par la suite devenus orthodoxes. Ce fut le cas, p.ex., de David Balfour, moine bénédictin à Farnborough puis à Chevetogne. Après avoir rencontré saint Silouane et le Père Sophrony au mont Athos, il se convertit et devint, dans l'Orthodoxie, le Père Dmitri. Un ami à lui, également ancien moine de Farnborough et très lié à la fondation de Chevetogne, après un passage (et une désillusion) par l'uniatisme ukrainien, fut également reçu dans l'Orthodoxie: il s'agit du Père Lev (Louis dans le monde) Gillet, le fameux "moine d'Orient". Et il y en a eu d'autres, et de nos jours aussi cela arrive. Ce qui a frappé la plupart d'entre eux est le côté "rationnel" de Chevetogne: on y étudie l'Orthodoxie avec beaucoup d'érudition, on y reproduit ses rites de manière impeccable, on y organise des congrès et publie des livres savants, etc. Mais voilà, certains ont voulu se "mouiller" davantage et boire l'eau vive, et y plonger dedans...
Cher lecteur Claude, passez un excellent séjour en Belgique! J'espère que vous trouverez l'icône souhaitée. Si jamais vous êtes de passage à Bruxelles, nous avons dans notre paroisse (Saint-Silouane-et-Saint-Martin-de-Tours, rue de Bosnie 73 à Saint-Gilles) une très belle icône de Saint-Hubert.
Silouane (Harald)
Cela n'empêche que plusieurs moines de Chevetogne, ayant découvert la vraie Orthodoxie, sont par la suite devenus orthodoxes. Ce fut le cas, p.ex., de David Balfour, moine bénédictin à Farnborough puis à Chevetogne. Après avoir rencontré saint Silouane et le Père Sophrony au mont Athos, il se convertit et devint, dans l'Orthodoxie, le Père Dmitri. Un ami à lui, également ancien moine de Farnborough et très lié à la fondation de Chevetogne, après un passage (et une désillusion) par l'uniatisme ukrainien, fut également reçu dans l'Orthodoxie: il s'agit du Père Lev (Louis dans le monde) Gillet, le fameux "moine d'Orient". Et il y en a eu d'autres, et de nos jours aussi cela arrive. Ce qui a frappé la plupart d'entre eux est le côté "rationnel" de Chevetogne: on y étudie l'Orthodoxie avec beaucoup d'érudition, on y reproduit ses rites de manière impeccable, on y organise des congrès et publie des livres savants, etc. Mais voilà, certains ont voulu se "mouiller" davantage et boire l'eau vive, et y plonger dedans...
Cher lecteur Claude, passez un excellent séjour en Belgique! J'espère que vous trouverez l'icône souhaitée. Si jamais vous êtes de passage à Bruxelles, nous avons dans notre paroisse (Saint-Silouane-et-Saint-Martin-de-Tours, rue de Bosnie 73 à Saint-Gilles) une très belle icône de Saint-Hubert.
Silouane (Harald)
Silouane
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Claude le Liseur
- Messages : 4368
- Inscription : mer. 18 juin 2003 15:13
Je remercie ceux qui ont répondu à ma question. Le voyage que j'ai fait a été très rapide et le seul contact que j'ai pu avoir avec l'Eglise orthodoxe dans ces contrées est que j'ai pu admirer l'église orthodoxe que la commaunuté grecque du Luxembourg construit à Weiller-la-Tour, entre Luxembourg et Mondorf-les-Bains. Ce qui m'a montré une fois de plus que les communautés grecques sont, à l'heure actuelle, les seules à avoir suffisamment d'intérêt pour les pays qui les accueillent au point d'y construire des églises.
J'en ai profité pour prendre quelques photographies de cette église, que je posterai peut-être à l'occasion sur le présent forum.
En revanche, j'ai eu l'occasion d'un contact émouvant avec une religion typiquement belge, que je n'avais guère de chances de rencontrer ailleurs - elle n'est pas du tout présente dans mon pays - et que je connaissais à travers l'ouvrage que Régis Dericquebourg lui a consacré dans la collection Fils d'Abraham. Dans une petite localité de la province de Liège, j'ai en effet eu le temps de discuter avec un desservant antoiniste émouvant de sincérité et, comme je pouvais m'y attendre, issu du milieu ouvrier de la région. L'antoinisme, religion des ouvriers de la métallurgie et destiné à disparaître avec eux ? Bien sûr, tout ceci me saignait le coeur en pensant à ce monde dont je suis quand même aussi issu et que l'on s'emploie maintenant à faire disparaître dans une Europe occidentale livrée à tous les vents et destinée par ses maîtres à finir en vaste zone de "services " et en ventre mou désindustrialisé. J'ai été particulièrement intéressé lorsque le desservant antoiniste m'a expliqué qu'un des principes de leur culte était de refuser toute subvention de l'Etat et qu'il était d'autant plus convaincu de la justesse de ce précepte qu'il voyait les lieux de culte des religions subventionnées (il disait "subsidiées") fonctionner comme salles de concert. Quel contraste avec l'aveuglement du clergé orthodoxe de mon pays, ne rêvant que de se faire fonctionnariser sans même se rendre compte du discrédit que le système bismarckien en place dans 24 cantons sur 26 a fait peser sur le clergé catholique romain, évangélique réformé et catholique-chrétien . Quel contraste avec ces manoeuvres qui, toutes, ont échoué - depuis le canton où les orthodoxes avaient, dans l'espoir d'être un jour subventionnés par l'Etat, fait inscrire dans la loi que le canton pourrait étendre le financement public du clergé à d'autres communautés religieuses membres du World Council of Churches, ce qui revenait à faire dépendre le financement des paroisses orthodoxes de l'appartenance à la synagogue de l'oecuménisme, et montrait la contradiction des politiciens locaux qui accordaient le financement public à une Eglise catholique romaine qui refuse toujours, elle - et c'est tout à son honneur - d'adhérer au World Council of Churches. Une de ces manoeuvres piteuses a échoué voici deux ou trois ans, quand le peuple zurichois a rejeté par référendum la loi qui aurait permis d'étendre à l'Eglise orthodoxe et à l'Islam le financement public que le canton de Zurich accorde aux Eglises établies.
J'ai en effet de la peine à comprendre que l'on puisse à ce point se moquer du pays où l'on est établi quand je me souviens de l'exemple de ce prêtre orthodoxe qui expliquait que sa paroisse n'avait d'autre vocation que de "parler du pays d'origine", qui en chassait les orthodoxes d'une autre origine, et en particulier les autochtones, qui n'en avait que faire de la Suisse et qui expliquait dans le même temps que son but principal était de faire accorder au culte orthodoxe un statut de droit public par le canton afin que lui-même soit fonctionnarisé !
Comme, au contraire, le raisonnement du desservant antoiniste me rappelait celui d'un canoniste grec qui me disait un jour, peut-être avec un peu d'exagération, "pour un chrétien, l'Etat, c'est l'ennemi"...
J'en ai profité pour prendre quelques photographies de cette église, que je posterai peut-être à l'occasion sur le présent forum.
En revanche, j'ai eu l'occasion d'un contact émouvant avec une religion typiquement belge, que je n'avais guère de chances de rencontrer ailleurs - elle n'est pas du tout présente dans mon pays - et que je connaissais à travers l'ouvrage que Régis Dericquebourg lui a consacré dans la collection Fils d'Abraham. Dans une petite localité de la province de Liège, j'ai en effet eu le temps de discuter avec un desservant antoiniste émouvant de sincérité et, comme je pouvais m'y attendre, issu du milieu ouvrier de la région. L'antoinisme, religion des ouvriers de la métallurgie et destiné à disparaître avec eux ? Bien sûr, tout ceci me saignait le coeur en pensant à ce monde dont je suis quand même aussi issu et que l'on s'emploie maintenant à faire disparaître dans une Europe occidentale livrée à tous les vents et destinée par ses maîtres à finir en vaste zone de "services " et en ventre mou désindustrialisé. J'ai été particulièrement intéressé lorsque le desservant antoiniste m'a expliqué qu'un des principes de leur culte était de refuser toute subvention de l'Etat et qu'il était d'autant plus convaincu de la justesse de ce précepte qu'il voyait les lieux de culte des religions subventionnées (il disait "subsidiées") fonctionner comme salles de concert. Quel contraste avec l'aveuglement du clergé orthodoxe de mon pays, ne rêvant que de se faire fonctionnariser sans même se rendre compte du discrédit que le système bismarckien en place dans 24 cantons sur 26 a fait peser sur le clergé catholique romain, évangélique réformé et catholique-chrétien . Quel contraste avec ces manoeuvres qui, toutes, ont échoué - depuis le canton où les orthodoxes avaient, dans l'espoir d'être un jour subventionnés par l'Etat, fait inscrire dans la loi que le canton pourrait étendre le financement public du clergé à d'autres communautés religieuses membres du World Council of Churches, ce qui revenait à faire dépendre le financement des paroisses orthodoxes de l'appartenance à la synagogue de l'oecuménisme, et montrait la contradiction des politiciens locaux qui accordaient le financement public à une Eglise catholique romaine qui refuse toujours, elle - et c'est tout à son honneur - d'adhérer au World Council of Churches. Une de ces manoeuvres piteuses a échoué voici deux ou trois ans, quand le peuple zurichois a rejeté par référendum la loi qui aurait permis d'étendre à l'Eglise orthodoxe et à l'Islam le financement public que le canton de Zurich accorde aux Eglises établies.
J'ai en effet de la peine à comprendre que l'on puisse à ce point se moquer du pays où l'on est établi quand je me souviens de l'exemple de ce prêtre orthodoxe qui expliquait que sa paroisse n'avait d'autre vocation que de "parler du pays d'origine", qui en chassait les orthodoxes d'une autre origine, et en particulier les autochtones, qui n'en avait que faire de la Suisse et qui expliquait dans le même temps que son but principal était de faire accorder au culte orthodoxe un statut de droit public par le canton afin que lui-même soit fonctionnarisé !
Comme, au contraire, le raisonnement du desservant antoiniste me rappelait celui d'un canoniste grec qui me disait un jour, peut-être avec un peu d'exagération, "pour un chrétien, l'Etat, c'est l'ennemi"...