effectifs orthodoxes au Kenya
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effectifs orthodoxes au Kenya
Tout à l'heure, après la liturgie, j'ai eu l'occasion de prendre le café avec Mgr Macaire (Tylliridis), métropolite du Kenya et ancien métropolite du Zimbabwe, auteur d'un très beau livre bilingue grec-anglais sur le patriarcat d'Alexandrie, de passage en Europe occidentale pour quelques jours.
Mgr Macaire, homme très cultivé, parle l'anglais, le français et le russe en plus du grec (c'est un ancien étudiant de l'Institut Saint-Serge à Paris).
Comme je suis toujours à la recherche de statistiques, je lui ai posé la question du nombre de fidèles orthodoxes au Kenya. Il m'a dit qu'il y en avait au moins 500'000, au plus 1 million. J'avais déjà lu ce chiffre il y a douze ans dans le livre de Michel Malherbe Les religions de l'humanité, Criterion, Paris 1993, p. 613, mais il m'avait semblé trop optimiste. (Plus exactement, M. Malherbe écrivait à l'époque que le Kenya comptait 22 millions d'habitants, dont 2,5% d'orthodoxes, ce qui aurait donné un chiffre de 550'000 orthodoxes kenyans en 1993.)
J'ai mentionné à Monseigneur le Métropolite que Mgr Kallistos (Ware), dans la dernière édition de son livre The Orthodox Church (Penguin, Londres 1997, p. 190) donnait une estimation de 40'000 convertis à l'Orthodoxie pour l'ensemble de l'Afrique orientale. Mgr Macaire m'a fait remarquer que Mgr Kallistos continuait à donner des chiffres qui étaient ceux des années 1960.
Un prêtre orthodoxe ghanéen qui prenait le café avec nous m'a confirmé que le paysage religieux africain avait quand même passablement changé au cours de ces dernières décennies.
Le diocèse de Mgr Macaire compte 170 prêtres kenyans et 300 paroisses. De tels chiffres semblent en effet plus compatibles avec l'estimation de M. Malherbe qu'avec celle de Mgr Kallistos qui concerne aussi l'Ouganda et la Tanzanie et qui ne laisserait guère que 20'000 fidèles au Kenya. Il paraît évidemment plus crédible de former 300 paroisses avec 500'000 fidèles qu'avec 20'000. Il y a un séminaire à Nairobi.
Le Kenya est le seul pays au monde où, par le seul effort missionnaire et sans aucune immigration de confession orthodoxe, le pourcentage de la population orthodoxe est ainsi passé en soixante ans de zéro à au moins 2%.
Il me semble que la mission orthodoxe n'avait connu qu'une réussite plus éclatante: celle de l'Estonie, au milieu du XIXe siècle, où le pourcentage de la population orthodoxe était passé de zéro à 15% en une quinzaine d'années dès lors que le clergé orthodoxe eût commencé à célébrer en langue este. (Cinquante ans de soviétisation ont eu pour effet que la proportion d'orthodoxes parmi les Estes tourne aujourd'hui autour de 1%...)
Curieusement, s'il y a beaucoup de documentation sur la mission orthodoxe en Alaska, on parle peu de ces missions orthodoxes en Estonie au XIXe siècle et au Kenya depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
En tout cas, pour ce qui est du Kenya, comme j'avais toujours suivi les chiffres donnés par Mgr Kallistos, je constate avec plaisir que, pour une fois, j'ai péché par excès de prudence.
Puis-je demander aux autres lecteurs du forum de prier pour le métropolite Macaire qui porte le poids de cette Eglise naissante, et pour les orthodoxes du Kenya?
Mgr Macaire, homme très cultivé, parle l'anglais, le français et le russe en plus du grec (c'est un ancien étudiant de l'Institut Saint-Serge à Paris).
Comme je suis toujours à la recherche de statistiques, je lui ai posé la question du nombre de fidèles orthodoxes au Kenya. Il m'a dit qu'il y en avait au moins 500'000, au plus 1 million. J'avais déjà lu ce chiffre il y a douze ans dans le livre de Michel Malherbe Les religions de l'humanité, Criterion, Paris 1993, p. 613, mais il m'avait semblé trop optimiste. (Plus exactement, M. Malherbe écrivait à l'époque que le Kenya comptait 22 millions d'habitants, dont 2,5% d'orthodoxes, ce qui aurait donné un chiffre de 550'000 orthodoxes kenyans en 1993.)
J'ai mentionné à Monseigneur le Métropolite que Mgr Kallistos (Ware), dans la dernière édition de son livre The Orthodox Church (Penguin, Londres 1997, p. 190) donnait une estimation de 40'000 convertis à l'Orthodoxie pour l'ensemble de l'Afrique orientale. Mgr Macaire m'a fait remarquer que Mgr Kallistos continuait à donner des chiffres qui étaient ceux des années 1960.
Un prêtre orthodoxe ghanéen qui prenait le café avec nous m'a confirmé que le paysage religieux africain avait quand même passablement changé au cours de ces dernières décennies.
Le diocèse de Mgr Macaire compte 170 prêtres kenyans et 300 paroisses. De tels chiffres semblent en effet plus compatibles avec l'estimation de M. Malherbe qu'avec celle de Mgr Kallistos qui concerne aussi l'Ouganda et la Tanzanie et qui ne laisserait guère que 20'000 fidèles au Kenya. Il paraît évidemment plus crédible de former 300 paroisses avec 500'000 fidèles qu'avec 20'000. Il y a un séminaire à Nairobi.
Le Kenya est le seul pays au monde où, par le seul effort missionnaire et sans aucune immigration de confession orthodoxe, le pourcentage de la population orthodoxe est ainsi passé en soixante ans de zéro à au moins 2%.
Il me semble que la mission orthodoxe n'avait connu qu'une réussite plus éclatante: celle de l'Estonie, au milieu du XIXe siècle, où le pourcentage de la population orthodoxe était passé de zéro à 15% en une quinzaine d'années dès lors que le clergé orthodoxe eût commencé à célébrer en langue este. (Cinquante ans de soviétisation ont eu pour effet que la proportion d'orthodoxes parmi les Estes tourne aujourd'hui autour de 1%...)
Curieusement, s'il y a beaucoup de documentation sur la mission orthodoxe en Alaska, on parle peu de ces missions orthodoxes en Estonie au XIXe siècle et au Kenya depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
En tout cas, pour ce qui est du Kenya, comme j'avais toujours suivi les chiffres donnés par Mgr Kallistos, je constate avec plaisir que, pour une fois, j'ai péché par excès de prudence.
Puis-je demander aux autres lecteurs du forum de prier pour le métropolite Macaire qui porte le poids de cette Eglise naissante, et pour les orthodoxes du Kenya?
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A l'origine de l'Orthodoxie en Afrique orientale, vous avez deux anciens anglicans ougandais, Rauben Mukasa Spartas (1899-1982) et Obadiah Kabanda Basajjakitalo. Leur démarche de conversion fut intéressante (et on l'a retrouvée, dans un autre contexte, celui des origines de l'Orthodoxie cubaine): ils décidèrent de devenir orthodoxes dès les années 1920, et ne devinrent effectivement orthodoxes qu'en 1946. C'est-à-dire que, dans leur cas, la décision spontanée de passer à l'Orthodoxie, basée sur des lectures qui les avaient convaincus que là se trouvait le christianisme des origines, précéda de quelque vingt ans la possibilité d'établir un contact réel - sacramentel- avec le patriarcat d'Alexandrie.Renaud a écrit :C'est interessant, pourrais-je savoir quel était la religion de ces orthodoxes avant leurs conversion à l'orthodoxie ?
La religion anglicane n'est pas forcément la plus proche de la foi orthodoxe, mais les anglicans ont toujours été les chrétiens séparés qui ont eu les meilleures relations avec les orthodoxes. Il n'y a donc rien de surprenant à ce que l'initiative soit venue de ces anglicans.
Rauben Spartas fut consacré évêque en 1972 (le premier évêque orthodoxe noir depuis que le schisme monophysite a emporté l'Eglise de Nubie au VIe siècle). Les orthodoxes grecs disent parfois que les deux fondateurs de l'Orthodoxie en Ouganda ont apporté plus aux orthodoxes grecs que ceux qu'ils ont reçu d'eux, parce qu'ils ont ouvert de nouveaux horizons au patriarcat d'Alexandrie. L'Eglise de saint Marc a pris un envol qu'elle n'avait plus connu depuis que les succès du monophysitisme, puis de l'Islam, l'avaient réduite à une infime minorité en Egypte.
La particularité de cette Eglise orthodoxe d'Afrique orientale, c'est qu'elle n'a pas été implantée par des missionnaires: les convertis ont été là avant le début de toute présence ecclésiastique, et ce sont eux qui ont appelé les missionnaires!
Maintenant, il faut aussi être objectif et comprendre que la raison du succès nettement plus marqué au Kenya que dans le reste de l'Afrique noire vient de raisons politiques. Dans les années 1950, il y eut une véritable connexion entre l'archevêque et ethnarque Macaire de Chypre (le président Makarios cher à la presse internationale pendant une quinzaine d'annnées) et le leader kenyan Jomo Kenyatta, tous deux luttant pour l'indépendance de leur pays contre l'Empire britannique. L'Eglise orthodoxe du Kenya fut durement réprimée par les Anglais à cette époque, et cela a permis un enracinement de l'Orthodoxie dans le paysage kenyan, même si la croissance de cette Eglise a surtout été importante au cours des vingt dernières années.
Si l'Orthodoxie en Afrique orientale a été fondée par d'anciens anglicans, je suppose quand même qu'à l'heure actuelle la plupart des conversions viennent de l'animisme.
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Quelques convertis locaux demandent un évêque et, à partir de cette semence, la moisson fructifie. C’est exactement le processus par lequel se sont créées TOUTES les Eglises locales du premier millénaire. En d’autres termes, l’Eglise orthodoxe en Ouganda et au Kenya est peut-être la seule au monde à être née à notre époque de manière canonique. Bravo, l’Afrique !
"Viens, Lumière sans crépuscule, viens, Esprit Saint qui veut sauver tous..."
Il y a de magnifiques photos de la petite Eglise au Kenya sur le site ortphoto
et bien d'autres très belles photos de la vie de l'Eglise dans tous les pays.
Sanctifie Seigneur ceux qui aiment la beauté de ta maison !
http://www.orthphoto.net/
et bien d'autres très belles photos de la vie de l'Eglise dans tous les pays.
Sanctifie Seigneur ceux qui aiment la beauté de ta maison !
http://www.orthphoto.net/
Dernière modification par Henri le ven. 21 déc. 2007 9:55, modifié 3 fois.
N'oublions pas également le cas du Bénin où ont également eu lieu des conversions à l'Orthodoxie avant tout contact sacramentel etl direct avec le Patriarcat d'alexandrie.
C'est à la suite du visionnage d'une cassette vidéo présentant une Divine Liturgie orthodoxe vendue par un commerçant Libanais de confession musulmane (!) qu'un certains nombre d'habitants d'un village ont compris qu'ils avaient finalement trouvé le Christianisme juste dont ils étaient en quête depuis un cetain temps, renvoyant dos à dos Catholicisme et Protestantisme. L'Esprit Saint a soufflé très fort ce jour-là. C'est dans la terre battue avec des posters d'Icônes, des photocopies de texte, de vieilles soutanes de pères blancs et par mimétisme qu'ils ont commencé à vivre leur Orthodoxie
Depuis, les conversions se sont très largement multipliées dans la région et l'Eglise s'y consolide de plus en plus.
Indice de la vitalité et témoignage de l'enracinement de l'Orthodoxie là-bas : ils ont décidé de forger en profondeurs des termes théologiques encore inexistants dans leur langue en évacuant les ridicule et maladroits parallèles linguistiques mis en place par les missionnaires catholiques. Par exemple utiliser le nom de la déesse de leur ancestral culte animiste pour nommer Dieu, ou le nom de son animal fétiche (un lézard) pour signifier l'Esprit Saint. L'un des plus grands linguistes du pays les aide dans ce travail après s'être converti à l'Orthodoxie peu de temps après eux (et avoir tenu bon aux pressions énormes exercées par l'eglise catholique!).
Un ou deux prêtres et diacres béninois ont été (ou sont toujours ) formés à l'Institut Saint Serge d'ailleurs.
C'est à la suite du visionnage d'une cassette vidéo présentant une Divine Liturgie orthodoxe vendue par un commerçant Libanais de confession musulmane (!) qu'un certains nombre d'habitants d'un village ont compris qu'ils avaient finalement trouvé le Christianisme juste dont ils étaient en quête depuis un cetain temps, renvoyant dos à dos Catholicisme et Protestantisme. L'Esprit Saint a soufflé très fort ce jour-là. C'est dans la terre battue avec des posters d'Icônes, des photocopies de texte, de vieilles soutanes de pères blancs et par mimétisme qu'ils ont commencé à vivre leur Orthodoxie
Depuis, les conversions se sont très largement multipliées dans la région et l'Eglise s'y consolide de plus en plus.
Indice de la vitalité et témoignage de l'enracinement de l'Orthodoxie là-bas : ils ont décidé de forger en profondeurs des termes théologiques encore inexistants dans leur langue en évacuant les ridicule et maladroits parallèles linguistiques mis en place par les missionnaires catholiques. Par exemple utiliser le nom de la déesse de leur ancestral culte animiste pour nommer Dieu, ou le nom de son animal fétiche (un lézard) pour signifier l'Esprit Saint. L'un des plus grands linguistes du pays les aide dans ce travail après s'être converti à l'Orthodoxie peu de temps après eux (et avoir tenu bon aux pressions énormes exercées par l'eglise catholique!).
Un ou deux prêtres et diacres béninois ont été (ou sont toujours ) formés à l'Institut Saint Serge d'ailleurs.
Dernière modification par Nicolas le ven. 15 sept. 2006 12:20, modifié 1 fois.
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Oui, et je m’étonnais qu’on n’en parle pas. Il me semble avoir entendu que dans un premier temps ils avaient pris contacr avec l’Orthodoxie par l’intermésiaire d’une ecclésiole discutable, puis qu’ils ont reconnu le patriarcat d’Alexandrie et ont éré reconnus par lui. Des précisions ?
D’autre part le prestige de l’Église d’Éthiopie dont ont beaucoup parlé les Rastafaris de Bob Marley, a amené à la création d’églises “éthiopiennes” concurrentes des Églises évangélistes. Comment évoluent-elles ? Pour le savoir il faudrait probablement une mise à jour mensuelle par pays. C’est peut-être un fait de grand avenir.
Les ruses de l'Esprit n'ont pas fini de nous surprendre.
D’autre part le prestige de l’Église d’Éthiopie dont ont beaucoup parlé les Rastafaris de Bob Marley, a amené à la création d’églises “éthiopiennes” concurrentes des Églises évangélistes. Comment évoluent-elles ? Pour le savoir il faudrait probablement une mise à jour mensuelle par pays. C’est peut-être un fait de grand avenir.
Les ruses de l'Esprit n'ont pas fini de nous surprendre.
Jean-Louis Palierne
paliernejl@wanadoo.fr
paliernejl@wanadoo.fr
En fait "l'ecclésiole discutable" c'était eux !
Ils ont ensuite été reçu canoniquement dans l'Eglise quelques années après une rencontre incroyable avec un évêque (ou prêtre ? je ne sais plus) du Patriarcat d'Alexandrie qui était parti en voyage au Bénin pour un autre motif.
Bref, ils attendaient ce religieux à la sortie de l'avion, car au courant de son arrivée, et l'ont amené à califourchon sur une mobylette à leur village pour lui montrer leur église.
Je connais ce récit de première main par le Père Joachim, recteur de l'église de la Dormition de la Mère de Dieu à Marseille, qui avait accompagné à l'époque l'Evêque en question au Bénin et qui a été co-témoins (et en même temps co-voituré en motocyclette) de la découverte de l'ecclésiole en question.
Ils ont ensuite été reçu canoniquement dans l'Eglise quelques années après une rencontre incroyable avec un évêque (ou prêtre ? je ne sais plus) du Patriarcat d'Alexandrie qui était parti en voyage au Bénin pour un autre motif.
Bref, ils attendaient ce religieux à la sortie de l'avion, car au courant de son arrivée, et l'ont amené à califourchon sur une mobylette à leur village pour lui montrer leur église.
Je connais ce récit de première main par le Père Joachim, recteur de l'église de la Dormition de la Mère de Dieu à Marseille, qui avait accompagné à l'époque l'Evêque en question au Bénin et qui a été co-témoins (et en même temps co-voituré en motocyclette) de la découverte de l'ecclésiole en question.
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Je viens de recevoir ce matin un livre commandé sur amazon.com et écrit par le métropolite du Kenya à l'époque où il était le fondateur de l'Eglise du Zimbabwe:
Makarios Tillyrides
Metropolitan of Zimbabwe
Adventures in the Unseen
Orthodox Resarch Institute, Rollinsford NH 2004
525 pages
Il s'agit d'un recueil de sermons prononcés par Mgr Macaire entre 1992 et 1999, et de textes relatifs à la mission orthodoxe en Afrique noire. On y trouve ainsi un calendrier de tous les saints du continent africain. Je me permettrai de revenir à l'occasion sur ce livre si j'y trouve des réponses à certaines des questions posées par les participants à ce forum.
J'en profite pour poser une question. J'ai depuis des années la biographie du hiéromoine Côme de Saint-Grégoire, le fondateur de l'Orthodoxie au Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo). Ce livre a été traduit en anglais, mais jamais en français, alors qu'il me semble a priori plus intéressant pour un public francophone. Je voudrais savoir si une traduction française pourrait trouver son public, et j'aimerais demander l'opinion des lecteurs du forum sur cette question.
Makarios Tillyrides
Metropolitan of Zimbabwe
Adventures in the Unseen
Orthodox Resarch Institute, Rollinsford NH 2004
525 pages
Il s'agit d'un recueil de sermons prononcés par Mgr Macaire entre 1992 et 1999, et de textes relatifs à la mission orthodoxe en Afrique noire. On y trouve ainsi un calendrier de tous les saints du continent africain. Je me permettrai de revenir à l'occasion sur ce livre si j'y trouve des réponses à certaines des questions posées par les participants à ce forum.
J'en profite pour poser une question. J'ai depuis des années la biographie du hiéromoine Côme de Saint-Grégoire, le fondateur de l'Orthodoxie au Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo). Ce livre a été traduit en anglais, mais jamais en français, alors qu'il me semble a priori plus intéressant pour un public francophone. Je voudrais savoir si une traduction française pourrait trouver son public, et j'aimerais demander l'opinion des lecteurs du forum sur cette question.
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- Inscription : lun. 11 sept. 2006 16:26
- Localisation : Liège
Je crois qu'il y a un vaste potentiel de lecteurs francophones pour ce livre.
Et, étant (notamment) traducteur de profession, je puis vous prêter mon concours pour ce beau travail, d'autant que je possède déjà cet ouvrage. On pourrait se répartir le travail à plusieurs, et une personne assurera in fine la coordination linguistique et la révision.
Et, étant (notamment) traducteur de profession, je puis vous prêter mon concours pour ce beau travail, d'autant que je possède déjà cet ouvrage. On pourrait se répartir le travail à plusieurs, et une personne assurera in fine la coordination linguistique et la révision.